mercredi 10 mai 2017

Le 10 Years After des 10 Years After #10

Entre nous, qu'y a-t-il de plus horripilant que les classements des 100 meilleurs quoi que ce soit de n'importe quel registre sur n'importe quelle période ? Probablement rien. Il est donc tout à fait logique qu'à l'occasion des dix ans du Golb (je sais qu'on a passé les onze. Chuuut.), celui-ci vous propose les 105 meilleurs albums des 105 meilleurs artistes sur la période 2006-2016. Parce que Le Golb, on l'oublie souvent à force qu'il soit génial, c'est aussi l'un des sites les plus horripilants et contradictoires du Web culturel. Pour le récap intégral et évolutif, c'est sur cette page.


15. Ready for the Flood – Mark Olson & Gary Louris (buddy album, 2008)

Les couples divorcés qui décident subitement de se remarier, on sait bien que ça se termine toujours mal. Certains peuvent ainsi préférer y aller doucement, en ne se voyant dans un premier temps qu'en terrain neutre (au resto, à l'hôtel...), puis en s'offrant des vacances à la campagne avant, peut-être, de ré-envisager sérieusement la vie commune. Mark Olson et Gary Louris ont pris ce chemin de traverse avant de se décider à réunir pour de vrai des Jayhawks qu'Olson avait abandonnés un peu plus de dix ans auparavant. Mieux que n'importe quel album de reformation, Ready for the Flood est le témoignage de ces retrouvailles émues, d'une amitié reconstituée sur des baises saines et sincères – loin des reunion tour et d'une cash machine qui, dans le cas des Jayhawks, ne devait de toute façon pas menacer de faire péter la banque. La réussite est totale, de la première à la dernière note : si séparément Olson et Louris demeuraient d'excellents songwriters (surtout Olson) et interprètes (surtout Louris), le duo avait ce truc en plus, unique et indescriptible, qui fait qu'on n'aura jamais pu savourer leurs travaux individuels sans une relative amertume. Byrdsien comme de juste, Ready for the Flood ne s'interdit pas d'explorer d'autres registres, libéré de la contrainte d'un nom et d'une discographie comptant tout de même quelques chefs-d’œuvre à son actif. D'un classicisme rigoureux mais sain dans une époque qui fut surtout dominée par l'indie-folk branchouille, chacun de ses morceaux est une petite merveille que vous allez vous empressez de déguster si ce n'est déjà fait – je vous l'assure.

À écouter en priorité : "Bicycle" & "The Rose Society"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : il n'y en a pas eu d'autre
Face B : Mockingbird Time (2011), de Jayhawks renouvelant leurs vœux... avant de re-divorcer deux ans plus tard.

14. Sex Magik : Histoire de Lilith von Sirius – Jad Wio (comment dit-on glam-rock, en français ?, 2007)

Alors que le retour du groupe au milieu des années 2000 avait laissé le fan que j'étais se perdre dans des rêves de comeback glorieux, les albums de Jad Wio sont rapidement (re)devenus aussi rares qu'ils étaient déjà précieux – on entend par-là leur valeur autant que le raffinement avec lequel chacun d'entre eux est réalisé, vous l'aurez compris. Lorsque ce blog a ouvert il y a maintenant onze ans, Jad Wio représentait déjà beaucoup de choses pour votre serviteur, qui allait d'ailleurs à cette occasion découvrir qu'il n'était pas seul dans le cas – et au pire prendre un pied sans cesse renouvelé à faire redécouvrir les mêmes putains d'albums du même putain de groupe. Ce qui n'était en revanche pas prévu au programme, reformation ou pas, c'était que le groupe profiterait de cette période pour signer ce que les années ont imposé comme l'un-de-ses-sinon-son meilleur disque. "Das Ist", "Les Habitudes n'existent pas", "Aiwass" ou "La Monnaie vivante", entre autres splendeurs pop gothiques présentes sur ce concept-album, n'ont d'ailleurs pas nécessité des masses d'écoutes pour rejoindre le Panthéon des meilleurs compos d'un groupe qui atteint ici des sommets de songwriting rock en français, alternant avec virtuosité vitalité ("Barbélio", "Mademoiselle D.") et ténèbres ("Loups, "Sans début ni fin"...). C'est au point que j'aie sérieusement hésité à offrir à Jad Wio... un second passage dans la rubrique Mes disques à moi (et rien qu'à moi). Je ne l'ai finalement pas fait mais, même en cherchant bien, je ne vois pas quel autre artiste ayant autant de kilomètres au compteur (ou plus) peut se targuer d'avoir accompli une performance comparable.

À écouter en priorité : "Das Ist" & "Les Habitudes n'existent pas"
Aussi conseillé sur cette période : il n'y en a pas eu
Face B : Yes, Virginia, des Dresden Dolls (2006), neveux d'outre-Manche, même s'ils ne sont probablement au courant de cette filiation.


13. Baby 81 – Black Rebel Motorcycle Club (whatever happened to their rock'n'roll?, 2007)

En 2017, BRMC est un groupe si antipathique et régulièrement médiocre qu'il m'arrive presque d'oublier qu'il remporta le tout premier Classement du Golb de l'histoire (celui de 2006 fut rédigé de manière rétro-active). De même qu'il m'arrive d'oublier qu'il eut les honneurs de la rubrique Mes disques à moi (et rien qu'à moi) dès 2007 – et encore à quel point j'ai pu l'aimer, et toujours à quel point il fut bon. Le meilleur dans sa partie (le rock bien dur et bien gras), tout simplement, durant une brève période dont Baby 81 constitue aussi bien l’apothéose que l'épilogue. Jumeau plus aéré (mais pas moins sombre) de l'indispensable Take Them On! On Your Own!, ce dernier coup d'archet prouve une fois encore que le succès est le pire ennemi du rocker contemporain tant sa pugnacité, son intensité et son inspiration ne laissent en aucun cas imaginer ce vont devenir les new-yorkais dès leur opus suivant. "Berlin", "Weapon of Choice", "Need Some Air", "Killing the Light"... chaque titre un hymne en puissance, une démonstration de force comme peu de groupes en auront signé durant la Golbodécade. Et si le devenir de celui-ci a pu me donner envie au moment de dresser cette liste de le punir en le reléguant en fin de classement, j'avais déjà changé d'avis arrivé à l'intro de "Weapon of Choice"... soit donc la piste 3.

À écouter en priorité : "Berlin" & "Not What You Wanted"
Aussi conseillé sur cette période : aucun
Face B : Observator, des Raveonettes (2012)

12. Congratulations – MGMT (space rituals, 2010)

Au début de la Golbodécade, alors que les cendres du revival rock commençaient déjà à bien tiédir, surgit un groupe super dansant, super léger, super sexy, super populaire et, disons les choses telles quelles sont : super pas très bon. Engouement critique (les Inrocks perdirent le peu de crédibilité qu'il leur restait en décrétant Oracular Spectacular album de l'année 2007), excitation publique, couvertures à n'en plus finir... le blogueur, médusé, découvrait alors un mot qu'il entendrait très, très... trèèèèèèèèèèès souvent durant les années suivantes : buzz. Ce qui n'était pas prévu au programme, c'est que trois ans plus tard, le même duo branchouille remettrait tous les compteurs à zéro et réaliserait l'une des plus courageuses prises de risques de la décennie. Non pas seulement en publiant un bon album (ce qui aurait déjà été, en soi, une excellente surprise), mais en publiant une œuvre, une vraie, aussi belle et sensuelle que sa pochette était grotesque. Plus franchement dansant et carrément space (dans tous les sens du terme), Congratulations proposait rien moins que l'ouvrage psyché le plus moderne et le plus ambitieux qu'on avait entendu depuis longtemps (et qu'on entendrait par la suite). Barré, épileptique, gavé jusqu'à l'obésité de grandes chansons frappadingues, MGMT ne s'y contente pas de donner à un morceau le nom de Brian Eno : il revisite Roxy à la sauce 2Ks, bâtit des passerelles entres les planètes et invite aux excès les plus hallucinogènes. Énorme du début à la fin, l'opus semble condamné à ne jamais avoir de suite, son successeur ayant fait tellement d'efforts pour être un grand disque incompris qu'il n'en dépassa jamais le stade de l'incompréhensible.

À écouter en priorité : "Song for Dan Treacy" & "Siberian Breaks"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : aucun
Face B : Lonerism, de Tame Impala (2012), jumeaux inversés ayant suivi la trajectoire exactement inverse.

11. Révélations / Révolutions / Rouge – Cheval Blanc (trium virat, 2010-13)

Jérôme ne le sait pas, mais il m'a brisé le cœur. À des centaines de reprises. À croire qu'il y prenait plaisir. Un fantasme d'étouffement érotique, sans doute, considérant le nombre de fois où il m'aura serré la gorge. Tellement qu'au moment d'établir cette liste, quand plein d'artistes autrement plus grands, plus forts, plus renommés étaient malgré tout en ballotage... le Cheval Blanc, lui, était déjà bien calé aux premières places, à siroter un verre de gros rouge qui tache en attendant que je décide si Godspeed (!) ou Bowie (!!!) méritaient de figurer parmi les 105 artistes les plus importants de l'histoire de ce blog. En fait, il était même là avant même que j'aie décidé du nombre de disques : "Ok alors, je vais mettre 50, 70, 100, 105 albums... et les trois EPs de Cheval Blanc." Ce que la chanson française, si tant est que l'expression ait un sens, a donné de plus beau, de plus brillant et de plus pur durant ces dix (onze) années de Golb. Tout simplement. Une preuve ? Cheval Blanc est le seul artiste – toutes disciplines confondues – à avoir eu droit, dans ces pages, à plus d'articles qu'il n'a publié d'ouvrages.

À écouter en priorité : "Les Amants morts" & "Du chaos"
Aussi conseillé sur cette période : désolé, j'ai déjà tout mis
Face B : Si vous n'avez rien à me dire..., de Bertrand Pierre (2011), qui n'a pas grand-chose à voir passé la poésie (et la francophonie), mais que je vous absolument caser quelque part.


10. Strangefolk – Kula Shaker (psychédéliquement incorrect, 2007)

"Nous, on n’a pas parlé de « réunion », car on n’a jamais cessé d’être en contact et les choses se sont faites très doucement, sans hype, sans communiquer sur le sujet [...] On a préféré dire « réincarnation », parce que ça implique qu’à un moment donné, on était mort. Et donc la vie continue au-delà… comme pour Gandalf et Obi-Wan Kenobi." Peu importe le nom qu'on lui donnera, ce comeback fracassant de Kula Shaker a, mine de rien, accompagné toute une décennie de Golb à coup de perles pop mémorables – là où tant d'autres (qui parfois se prétendaient également des réincarnations) n'ont déclenché que ricanements gras et mines embarrassées. Quitte à commencer quelque part, autant prendre les choses par le commencement avec ce splendide opus de reformation résurrection, sans doute un peu plus brut que ses successeurs, mais renfermant quelques unes des plus grandes compos d'un groupe dont on n'a de toute façon toujours nié ici qu'il en ait jamais écrit de mauvaises.

À écouter en priorité : "Fool that I Am" & "Great Dictator (of the Free World)"
Aussi conseillé sur cette période (et sans modération) : Pilgrims Progress (2010) & K 2.0 (2016)
Face B : Roots & Echoes, de The Coral (2007), meilleur groupe de pop psyché du monde par intérim'.

9. Phantom featuring Marie France – Phantom featuring Marie-France (garage ptop, 2008)

Quel casse-tête. Non mais : quel casse-tête. Lequel des trois albums (plus deux demis) de Phantom devais-je choisir dans cette sélection ? Passons sur celui de Lio, un peu moins bon. Le Miam Monster Miam & The Loved Drones et le second avec Marie France étaient disqualifiés d'office – ok. Restait encore à départager le premier avec Marie France et celui de Duvall – soit donc le premier, tout court. J'avoue que j'ai failli tricher et partir du principe que, les interprètes étant différents, on pouvait considérer que les deux meilleurs albums de garage-rock francophone de la décennie constituaient deux œuvres imperméables (bien la première fois que quoi que ce soit aurait été imperméable dans les productions Freaksville). Le plus étrange, c'est que dans le fond la hiérarchie a toujours été claire dans mon esprit : si le Duvall (Hantises) est remarquable et compte particulièrement pour moi, le Phantom featuring Marie France est pour sa part extraordinaire. Le genre d'album parfait de À à Z sur lequel un auditeur ne va pas tomber tous les jours, et qu'un artiste aurait bien du mal à réussir deux fois (son successeur s'avérera d'ailleurs comme de juste moins abouti). Du garage qui dégomme ("J'arrête") au blues qui décoiffe ("Les Nanas", "Que sont-ils devenus ?") en passant des bluettes fort... "Bleu", il n'y a pas une note qui soit à jeter dans ce disque transcendé par une Marie France plus vénéneuse et iconique que jamais. Et puis ces textes, quand même... tellement bons, tellement parfaits que Duvall nous pardonnera bien de ne pas avoir retenu son Hantises – ce n'est pas comme s'il avait été exclu de la fête, hein ?

À écouter en priorité : "Les Nanas" & "J'arrête"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : Kiss (2012)
Face B : Hantises, de Phantom featuring Jacques Duvall (2006)


8. 1000 – Cheveu (post toi-même, 2011)

Dix (onze) ans de formules chocs. Dix (onze) ans de slogans, de catchphrases et autres punchlines. Et pourtant, pas une seule qui n'ait à ce jour réussi à définir le deuxième album de Cheveu, ce groupe improbable dont on n'a toujours pas réussi à déterminer s'ils était intello ou régressif, arty ou crétin – à moins qu'il ne s'agisse d'un peu tout cela à la fois. Monstrueux, épileptique, violent, magmatique, catchy, fun, torturé, hypnotisant, éclaté, autiste, monolithique, épileptique, explosif, incendiaire, poétique, sublime, débile, pop, punk, garage, indus, lo-fi, hip, hop... on pourrait y passer des heures, voire des journées entières. Plus de six ans, deux-mille écoutes et des dizaines de concerts plus tard, on n'en a toujours pas fait le tour et l'on commence à éprouver une certaine crainte à l'idée que ce moment arrive. En un sens, tout était peut-être déjà dit dans sa (très belle) pochette ou dans son titre. Album de l'année 2011, membre du club plus que très fermé des disques ayant reçu la note maximale sur Le Golb dès leur sortie, 1000 pourrait bien être tout simplement le meilleur album rock des années 2010. Il reste trois ans à la concurrence – ou à ses auteurs – pour tenter de faire mieux. Mais la barre a été placée très, très haut dans la catégorie zinzins post-modernes.

À écouter en priorité : "Charlie Sheen" & "Quattro Stagioni"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : Bum (2014)
Face B : Megaflow, de Za! (2011)

7. Failing Songs – Matt Elliott (folk venu d'ailleurs – ou d'hier, 2007)

Avec Failing Songs, on touche aux limites de ce concept de sélection. J'ai écrit tellement d'articles sur Matt Elliott ces dernières années que sincèrement, je ne sais plus quoi ajouter pour vous convaincre de vous plonger dans cette œuvre sensuelle, intemporelle et unique en son genre. Avec Elliott, on revient au sens strict des termes : le romantisme et la mélancolie retrouvent leurs oripeaux torturés des origines ; la folk redevient folklore ; la pop music redevient musique populaire. Cela ne vous semblera peut-être pas grand-chose, mais vous savez comme je suis attaché aux nuances – en particulier langagières. Chez Matt Elliott, il n'y a que cela. Écrire la chronique d'un de ses albums nécessite un long choix de mots afin de rendre un hommage décent à la richesse de chacune de ses compositions, même sur un LP un poil moins passionnant (il y a en eu un ou deux ces dernières années, encore qu'ils furent moins mineurs que ce que certains mauvais coucheurs prétendirent). Concernant Failing Songs en lui-même, sa place me paraît aussi évidente qu'elle sera contestable aux yeux d'autres : c'est tout simplement mon favori parmi la formidable trilogie dite des Songs. C'est aussi celui qui, avec "Chains", "Desemparado" et surtout "Gone", propose à mon sens la porte d'entrée la plus rapide et efficace à univers qui peut sans doute rebuter de prime abord. Tout est là, tout y rayonne de mille feu, rien n'y est à jeter.

A écouter en priorité : "Gone" & "Desemparado"
Aussi conseillé sur cette période (et presque autant) : Howling Songs (2008)
Face B : (Listen for) The Rag & Bone Man, d'And Also The Trees (2007)


6. Types of Wood – Whirlwind Heat (post-quelque chose, sans aucun doute, 2006)

Trublion fait partie de ces mots dont l'utilisation est proscrite sur Le Golb. Un simple tour sur le moteur du recherche ci-contre vous le confirmera (ou pas !) : il n'a été utilisé que six fois en dix (onze) ans et trois mille articles, et pas à propos des premiers venus. Non qu'on ne l'aime pas (quoiqu'on ne l'aime pas tellement, cela dit), mais on le garde pour les grandes occasions. Aujourd'hui en est une, puisqu'il s'agit de rappeler combien Whirlwind Heat est un des – sinon le – meilleur groupe de sa génération. Une bouffée d'air bien polluée dans cette époque où le moindre groupe à peine sorti de sa MJC s'autorise à clamer dans ses interview qu'il est original, qu'il ne veut ressembler à personne – qu'il ne joue que du rock'n'roll. Le trio originaire de Grand Rapids, Michigan, n'a pour sa part jamais eu besoin de l'affirmer pour le faire savoir, il suffit d'écouter ses albums – et particulièrement celui-ci, sommet d'une discographie à la fois très mince et trop riche pour qu'on s'en plaigne. Juste du rock'n'roll, oui, mais pas n'importe lequel, et pas n'importe comment. Types of Wood, c'est le cauchemar du blogueur du dimanche, qui aura bien du mal à ressortir des formules toute faites et ne pourra guère se reposer sur l'habituelle technique du name dropping pour s'en sortir la tête haute. Whirlwind Heat ne ressemble à personne, n'a de complexe vis-à-vis de personne, et balance ici onze saillies punk, ou peut-être pop, à moins qu'elles ne soient new-wave... bref, un disque épatant, captivant, extrêmement facile d'accès et dont en même temps on n'a, dix ans après, toujours pas fait le tour. Ceci posé, on aimerait quand même bien que ses membres, silencieux depuis 2008, remettent le couvert un de ces quatre. Ça commence à faire long, et sans vouloir porter offense aux talents de photographe et vidéaste de David Swanson, il y a quand même bien plus passionnant à faire dans la vie que réaliser des clips pour les projets de Jack White. Par exemple, rappeler au monde ce que signifie vraiment le mot trublion.

À écouter en priorité : "Reagan" & "Air Miami"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : Scoop du Jour (2008)
Face B : aucune


20 commentaires:

  1. "1000 pourrait bien être tout simplement le meilleur album rock des années 2010". Il l'est, il l'est.

    Quant à Falling songs, également mon préféré de la trilogie, il forme pour moi une manière de diptyque avec The dark (TEF).

    On frémit à l'arrivée du top 5

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    1. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Il est certain que The Dark est plus une extension des Songs que la suite de la disco de TEF, mais je ne l'aurais pas forcément lié spécifiquement à Failing Songs...

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  2. Belle sélection (encore). Hâte de découvrir les cinq "élus" !

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  3. Ok donc Tue-Loup TOP 5 c'est acté (et prévisible) par contre j'ai vraiment aucune idée des 4 autres, tous ceux que je voyais sur le podium sont déjà sortis!

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    1. Tu me déçois, Serious. C'est super facile de deviner les derniers. Je pense en avoir 4 sur 5 (et je pense que celui que j'ai pas c'est parce qu'il a jamais été chroniqué sur le Golb). Allez on brainstorme ;))

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    2. Je ne sais pas à quels titres tu penses mais j'ai l'impression que tu te rapproches, en effet ;-)

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    3. Et sinon, SERIOUS, promis, ce n'est vraiment pas très difficile à deviner. Dans les 5, il y a quand même un groupe que j'ai qualifié au moins mille fois de meilleur groupe en activité ^^

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  4. C'est parce que les cinq premiers sont tous parus en 2016 :-)

    (en vrai, c'est un peu la limite de ce classement : il se fait sur 9 années plutôt que 10)

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    1. Je rebondissais sur le commentaire de Serious.

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    2. Et pourtant, mon idée était bien d'updater au fil des sorties de 2016... mais je n'ai finalement pas entendu beaucoup de choses en 2016 qui m'ont donné envie de tout bouleverser, mis à part bien sûr le Bowie (il y a aussi le dernier Anthony Joseph, mais ça n'a rien bouleversé puisqu'il serait de toute façon apparu dans la sélection, probablement avec Rubber Orchestras).

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  5. La place de Cheval Blanc est tellement, tellement méritée...

    Une des plus belles découvertes que j'ai faites sur Le Golb :)

    J'ai lu qu'il devait sortir un LP cette année, mais je n'en ai plus entendu parler, depuis. Tu aurais des infos, à ce sujet ?

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    1. Non, aucune. Jérôme est quelqu'un que je connais et pour qui j'ai une grande admiration mais nous ne sommes pas vraiment en relation, je ne suis pas dans le secret des dieux ni rien de ce genre, désolé :-)

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  6. Surpris (mais ravi) de trouver Jad Wio ici.

    Sex Magik est un album génial, c'est clair. En plus inattendu car Nu Clé Air Pop était vachement moyen.

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    1. J'aime bien Nu Clé Air Pop, moi. Sans doute leur album le plus inégal, mais certains titres ("Un drôle de Lord Nu", "La Nuit venue", "Volte-mort"...) sont tout de même grandioses...

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  7. Vu qu'on est proche de la fin on peut officialiser que ce classement était nul à chier ;-)

    Bon allez, je veux bien te laisser Olson & Louris il est vrai magique. Et Kula Shaker est un bon groupe (mais 10e, quel blague).

    Suis au max.

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  8. Pas mal de français dans cette sélection, moi aussi cette décennie aura vu de plus en plus d'albums francais dans mes favoris (mais je t'avais peut être déjà fait cette reflexion, je radote avec l'age et les années passées à bloguer et commenter...)

    Je m'attendais vraiment à ce que tu sélectionnes Bum pour Cheveu. de mon coté je trouve 1000 encore un peu abrupt sur certains titres, Bum en revanche je l'écoutes encore régulièrement. En tout cas une super découverte grâce au Golb ! et c'est pas finit, car l'album avec Groupe Doueh est bien parti pour etre numero 1 sur blinkingligts cette année !

    Matt Elliott je l'avait découvert au temps du CDB chez GT. Comme j'ai tout acheté en même temps, j'ai un peu de mal à différencier les disques, je ne saurai dire mon favori. c'est bizarre avec Matt Elliott, j'hésite à chaque fois à acheter son disque, car il me semble proche des autres que j'écoute peu, puis je creuse et je le trouve si bien que je franchis le pas, puis je l'écoute peu... Ca reste une oeuvre dont j'ai du mal à identifier chaque chapitre. je ne dois pas avoir assez de temps à consacrer à des albums si riches...

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    1. Je n'ai même pas encore eu l'occasion d'écouter le dernier Cheveu.

      Mais pour moi il n'y avait vraiment pas ballotage entre Bum et 1000. Bum (que j'aime beaucoup) est pour moi l'album le plus classique du groupe, le moins surprenant (même s'il est excellent). Pour tout te dire j'ai même plus hésiter à choisir entre celui-ci et le premier album pour le "aussi conseillé" ^^

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