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Longtemps dans l’ombre de The Cure, And Also The Trees a eu à peu de choses près la carrière inverse : pas forcément les meilleurs du mouvement post-punk sur la ligne de départ, le groupe de Simon Huw Jones n’a fait que se bonnifier avec le temps, affirmant un univers de plus en plus singulier et acquiérant sur le tard la crédibilité que beaucoup lui refusaient dans les années 80.
Il faut dire que contrairement aux apparences, la darkwave (quelle horrible appellation) d’AATT s’adresse sans doute bien plus aux fans de Leonard Cohen, de Matt Elliott et de Tindersticks qu’à ceux de Joy Division ou de Siouxsie (quand bien même ce sont parfois les mêmes ok, désolé, j’essaie de situer le truc). En témoigne le sensationnel « Candace », dont la mélodie traînante et la scansion lugubre rappelleront des souvenirs aux inconditionnels du folkeux canadien (Cohen, hein – pas Young !). On n'est certes pas dans la franche rigolade, mais la beauté glaciale d’un « Domed » ou d’un « A Man with Drum » devraient sans problème convaincre les auditeurs en quête de rock atmosphérique de haute volée – pour un peu que ce disque honteusement ignoré par la critique leur arrive jusqu’aux oreilles. A noter pour les amateurs que le nouveau venu Ian Jenkins fait vraiment des merveilles à la contrebasse.
👍👍 à écouter en priorité : « Rive Droite » & « Candace »
Longtemps dans l’ombre de The Cure, And Also The Trees a eu à peu de choses près la carrière inverse : pas forcément les meilleurs du mouvement post-punk sur la ligne de départ, le groupe de Simon Huw Jones n’a fait que se bonnifier avec le temps, affirmant un univers de plus en plus singulier et acquiérant sur le tard la crédibilité que beaucoup lui refusaient dans les années 80.
Il faut dire que contrairement aux apparences, la darkwave (quelle horrible appellation) d’AATT s’adresse sans doute bien plus aux fans de Leonard Cohen, de Matt Elliott et de Tindersticks qu’à ceux de Joy Division ou de Siouxsie (quand bien même ce sont parfois les mêmes ok, désolé, j’essaie de situer le truc). En témoigne le sensationnel « Candace », dont la mélodie traînante et la scansion lugubre rappelleront des souvenirs aux inconditionnels du folkeux canadien (Cohen, hein – pas Young !). On n'est certes pas dans la franche rigolade, mais la beauté glaciale d’un « Domed » ou d’un « A Man with Drum » devraient sans problème convaincre les auditeurs en quête de rock atmosphérique de haute volée – pour un peu que ce disque honteusement ignoré par la critique leur arrive jusqu’aux oreilles. A noter pour les amateurs que le nouveau venu Ian Jenkins fait vraiment des merveilles à la contrebasse.
👍👍 à écouter en priorité : « Rive Droite » & « Candace »