mardi 15 décembre 2009

Le Cas Dexter

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Dexter a-t-elle encore le moindre intérêt ? N'est-il pas temps que cela se termine ? Où est le danger ? A quand la mort de Rita ?... voilà qui constitue une liste non exhaustive des questions qu'on a pu lire et relire inlassablement durant la diffusion de cette quatrième saison de Dexter, en demi-teinte et dont on aurait pu croire, de prime abord, qu'elle scellait le destin d'une série victime de son succès. L'histoire est connue, et les feuilletons grandioses n'ayant plus rien à donner au bout de deux ou trois saisons mais continuant quand même à faire des audiences délirantes sont légions. Toute la question était de réussir à déterminer si cette règle s'appliquait vraiment au serial-killer toujours magistralement incarné par Michael C. Hall, ou s'il ne s'agissait pas d'une petite part d'injustice mêlée à une bonne louche de jalousie. Après tout Dexter est désormais un phénomène populaire, il est logique que les fans de la première heure se sentent dépossédés.

Comme souvent dans ce genre de cas, la réponse semble se situer quelque part entre les deux - entre baisse réelle de qualité et reproches infondés dans la droite ligne des tristement célèbres 3L (lécher, lâcher, lyncher... règle désignant généralement les critiques mais en réalité parfaitement applicable à un public n'aimant rien tant que brûler les icônes de la veille). Impossible de ne pas noter que parmi les plus virulents détracteurs de cette saison quatre on retrouve, c'est d'une logique implacable compte-tenu du pitch, tous ceux qui vénérent le premier chapitre et réprouvent depuis longtemps le tournant plus humain pris par Dexter Morgan dès le second. On avait laissé le serial-killer préféré des enfants bien au chaud dans son nid douillet, avec sa petite femme, les enfants de sa petite femme, même pas vraiment frappé par l'angoisse de la paternité. Comme on pouvait s'y attendre on le retrouve pouponnant gentiment, de grosses cernes sous les yeux (le bébé ne fait pas encore ses nuits)... cela faisait un moment que les fans étaient divisés en deux camps (ceux qui regrettent l'évolution du personnage et ceux qui s'en félicitent) ; il va sans dire que pour l'un d'entre eux au moins la seule idée de voir Dexter plein d'amour pour sa famille, limite réac par instants, est intolérable.

Vous aurez sans doute déjà compris que ce n'est pas mon cas. Mais il est vrai que depuis le premier épisode ou quasiment, je nourris un rapport assez ambigu à cette série (ambigüités transparaissant je crois assez bien au hasard de certains articles, sur Profit ou sur Les Soprano... comme si tout en aimant sincèrement Dexter je ne pouvais m'empêcher de faire régulièrement des comparaisons en sa défaveur...)

Je fais plutôt partie de ceux qui se félicitent de l'évolution de la série jusqu'ici. Il eut de toute façon été impossible de continuer avec le personnage monolithique de la première saison, que j'avais d'ailleurs modérément appréciée. Oh bien sûr, c'était intéressant, prometteur, remarquablement joué... mais que de faiblesses dans la narration, que de défauts dans le rythme, que de faux rebondissements. Tel est à mon sens le péché originel de Dexter : non pas tant son succès que la manière dont une partie de la critique l'a incroyablement surcotée à ses débuts alors qu'elle était loin d'être le chef-d'oeuvre annoncé et semblait très perfectible. Dont acte : contrairement à ce que beaucoup ont pu dire, en terme d'écriture, Dexter n'a fait que progresser dans ses saisons deux et trois. Tout en restant tout à fait critiquable : à part peut-être durant la première moité de la seconde occurrence, machiavélique et vraiment grandiose, Dexter n'a jamais été à ce point géniale qu'on doive en perdre tout sens de la mesure (ce n'est d'ailleurs pas un hasard si certains - Bloom, Arbobo, Marion - ont estimé que Dexter était "bien payé" dans L'Odyssée des séries), la faute à des intrigues souvent faiblardes et prévisibles. Un vrai paradoxe : les acteurs sont brillants, l'atmosphère est envoûtante, les dialogues sont excellents, la dimension allégorique redoutable, certaines séquences sont extraordinaires... et à côté de ça les scenarii en eux-mêmes sont souvent très plats, les personnages pour la plupart très caricaturaux, le suspens y est assez fluctuant (dans la saison un le tueur est identifiable à sa première apparition, dans la deux on lit en Lyla comme dans un livre ouvert et dans la trois, la destinée de Miguel est scellée dès la première poignée de main...). Ce pourrait ne pas être un problème, sauf que les scénaristes ne donnent pas spécialement l'impression de jouer sur la dimension tragique, au contraire ils multiplient les cliffhangers pour pas grand-chose (à moins qu'ils jouent avec les codes du genre à la manière de Ball dans True Blood, mais ça semble moins évident).

Clamer que "Dexter n'est plus grande série" peut paraître du coup un brin excessif, dans la mesure où à mon sens... Dexter n'a jamais été une grande série (en tout cas certainement pas au même titre que Les Soprano, The Wire ou plus récemment Mad Men). Répéter inlassablement que la saison quatre est un peu platounette par moments... ce n'est pas faux - c'est juste oublier que Dexter a souvent été plate ou moyenne depuis ses débuts. On attend encore la saison où les scénaristes parviendront à parfaitement gérer le rythme plutôt que tout dénouer en cinq minutes du dernier épisode (1). Non, le vrai problème... c'est que comme dans chaque saison le thème sous-jacent est merveilleusement rendu, sauf que là, le thème sous-jacent n'a rien de palpitant, c'est mon quotidien, c'est le quotidien de beaucoup de gens et ce n'est pas très bandant. Le pitch veut clairement montrer le couple et la vie des suburbs dans tout ce qu'ils ont de plus lourdingues, voire de folkloriques - c'est parfaitement réussi !... donc aussi excitant que la fête des voisins (réponse A) / un épisode de la saison 16 de Desperate Housewives (réponse B) / la popotte à mémé (réponse C). J'exagère. Bien sûr. C'est beaucoup plus drôle, quand même. Impossible cependant de ne pas se dire que la saison est réellement à l'image de ce qu'elle raconte, c'est-à-dire ronronnante, casanière et sans grande surprise. Les premiers épisodes surtout sont éprouvants (pour ne pas dire chiants), les évènements n'ont que peu d'intérêt et les apparitions de Harry, autrefois ponctuelles, sont devenues si intempestives qu'elles insupportent (il y a même un ou deux passages où elles saccagent carrément la tension des séquences).

Arrivé au twist-ending du cinquième épisode, inattendu et bluffant (2), on reprend espoir... on n'est pas pour autant rassuré. On ne peut reprocher aux scénaristes d'avoir su prendre le spectateur à revers pour mieux introduire à partir de là tout ce qu'on aime dans Dexter : du sens, de la métaphore, de la mise en abyme - art dans lequel ils sont depuis longtemps passés maîtres. Difficile en revanche (à moins d'être très bon public) de ne pas déplorer qu'ils aient clairement renoncé à tout commencement de début d'ambition dans les intrigues. Paradoxe... double paradoxe, même : les premiers épisodes étaient parfois soporifiques, mais au moins avaient-ils le mérite de sortir des sentiers battus par les trois premières saisons. L'épisode cinq passé, la série reprend du poil de la bête, redevient intéressante... sauf que tout y est si prévisible qu'on se demande l'espace d'une seconde si on ne se paie pas notre tronche.

Bien entendu il n'en est rien. Série à tiroirs s'il en est, dont la dimension allégorique a toujours été bien plus forte que l'aspect purement thriller, Dexter recèle encore de nombreuses réflexions pénétrantes, des moments de grâce et des scènes d'anthologie. Elle reste une bonne série louchant parfois vers l'excellence, la seule différence est qu'elle la touche beaucoup moins souvent et a clairement perdu de sa superbe. Il est d'ailleurs possible qu'on ait mieux supporté le côté répétitif si l'alter-ego/adversaire de service avait eu la flamboyance d'un Jimmy Smits/Miguel Prado (3). Il est cela dit assez représentatif d'une série semblant avoir rompu définitivement avec le peu d'attrait qu'elle éprouvait vis-à-vis du suspens - le fait que son identité soit révélée dès le premier plan du premier épisode est en ce sens éloquent. Comme on est positif, on espèrera que Dexter soit en fait en transition. La chute le suggère, même si elle sera loin de calmer nos angoisses tant les scénaristes auront donné l'impression ces derniers mois de plagier continuellement leurs propres histoires, tournant parfois à vide et multipliant les scènes déjà-vues (le personnage de Deb n'est-il donc capable que de : a) jubiler comme une midinette dès qu'elle a une piste ; b) pleurer toutes les larmes de son corps ; c) dire des gros mots ; d) faire la morale à son frère une fois par saison ?... vu le talent de Jennifer Carpenter on se permettra poliment d'en douter). Mais nous sommes optimistes. Dexter vaut mieux que de finir comme une BD à prétention vaguement métaphysique, dont le personnage autrefois pourri jusqu'à l'os ne serait plus désormais qu'un superhéros ordinaire. Il mérite le souffre, le danger et le malaise. On veut croire qu'il y aura droit dans une saison cinq qui marquera(it) son retour en première division.


Dexter (saison 4), créée par James Manos Jr (Showtime, 2009)




(1) Encore un bel exemple cet année avec avec deux derniers épisodes surchargés de choses alors qu'il ne passe quasi rien dans les quatre premiers...

(2) Beaucoup plus en fait que le twist final, que d'aucuns commentent inlassablement depuis dimanche soir comme s'ils n'avaient jamais rien vu de plus incroyable de leur vie... c'est pas faux en fait, ce que disent les fans ronchons : c'est vrai que le public de Dexter a quand même changé depuis trois ans...

(3) Il est dit que je n'aurai jamais le même avis que les autres puisque le jeu de John Lightgow est à peu près la seule chose qui fit l'unanimité dans cette saison quatre... alors que pour moi ce fut clairement le maillon faible !
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45 commentaires:

  1. Bonjour Thomas,

    J'aurais aimé pouvoir faire des remarques à la hauteur de cet excellent article. Impossible !! Je n'ai rien à ajouter, j'aurais pu signer chaque phrase.

    Bonne journée.

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  2. C'est vrai que dans le genre casse-noix, le personnage de Deb tient la palme XD Rrogntudjû!!

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  3. Surtout, elle s'inscrit dans ce long "lignage" de personnages qui, n'évoluant jamais, deviennent au fil des saisons des caricatures d'eux-mêmes. Quoiqu'il lui arrive, elle est figée. Sa vie une succession d'échecs, de cauchemars, mais finalement cela ne change que peu sa manière d'être (elle pleure juste un peu plus souvent). Elle comme les autres.

    Seul Dexter semble échapper à ce que j'appelle : "le syndrome du temps figé".

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  4. Partiellement d'accord.

    J'ai trouvé la première moitié de la saison vraiment soporifique mais la suite vachement plus prenante, mieux foutue... c'est vrai aussi que les deux derniers épisodes (excellents) brouillent un peu le point de vue...

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  5. Pour moi la série baisse un peu plus chaque année et rien ne laisse penser que ça ne va pas continuer. Heureusement il paraît que la saison 5 sera aussi la dernière.

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  6. Rhaaaaaa, tout ça ne fait que rappeler mon retard de visionnement de séries... (j'ai juste vu la saison 1)

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  7. Vraiment pas dac. Je trouve que la série continue bien son renouvellement, les acteurs sont toujours parfaits et le suspens bon, ce n'était pas forcément sa plus grande qualité de toute façon.

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  8. [oui tu l'as un peu dit dans l'article en fait!]

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  9. Pas grand-chose à ajouter à toutes vos remarques (à part des "d'accord", "pas d'accord" pas forcément très constructifs). Un truc cependant, à Lil' : je ne sais pas où tu as vu que la saison 5 serait la dernière. Pour ce que j'en sais, Dexter avait signé pour trois saisons, a signé pour deux de plus l'an passé... et pourrait tout à fait continuer jusqu'à ce que Harrison passe le bac. J'ai peut-être loupé l'info mais je ne crois pas me souvenir que ni James Manos ni Michael Hall n'aient émis le souhait d'arrêter en 2010.

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  10. Je ne me souviens plus où je l'ai lu (même si je l'ai lu). Peut-être que j'ai fait une confusion.

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  11. Moi j'ai trouvé cette saison plutôt mieux que celle d'avant. De la trois (que j'avais bien aimé au moment de la diffusion) je n'ai finalement pas retenu grand chose à part que Jimmy Smith était génial...

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  12. Jimmy Smits, pardon ! :(

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  13. Monolithique le Dexter de la saison 1 ?! Ben mince, je ne trouve pas. Il me tarde d'entamer la 2, j'ai encore de belles heures devant moi...

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  14. Monolithique au sens où il passe son temps à dire qu'il ne ressent aucune émotion pour rien ni personne, j'imagine. C'est ça Thomthom ?

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  15. Bonsoir,
    Je te trouve un peu dur avec John Lithgow ! Je l'ai trouvé excellent.
    Une discussion intéressante sur la saison 5 ici :
    http://www.dexter-addict.com/2009/12/saison-5-pistes-infos-spoilers.html>

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  16. La je bloque un peu sur cette dernière saison j'ai du en voir 5 ou 6 et j'ai du mal à avancer du même avis que toi sinon : Une bonne série mais je ne l'ai jamais trouvé ouf de chez ouf pourtant la saison 4 est la seule où j'ai du mal à enchainer les épisodes surement parce que c'est devenue un peu plus chiant...

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  17. Marion >>> moi c'est l'inverse... en dépit de ses faiblesses (car elle en avait) la saison 3 m'a bluffé parce que l'allégorie (le personnage face à son fan détraqué, ni plus ni moins) était vraiment... suprenante (beaucoup plus à mon avis que celle de la saison 4, pas inintéressante du tout - loin de là - mais plus "convenue" disons).

    Ys & Serious >>> oui, voilà. Je pensais à son côté volontairement peu expressif, qui débouchait sur un paradoxe assez marrant : dans les bouquins de Jeff Lindsay (comme dans la série, du moins en théorie), Dexter est un personnage totalement passe-partout, sans charisme, ce qui lui permet de se fondre dans la masse... or dans la première saison (dans toutes d'ailleurs) Hall est affolant de charisme (sans parler de son physique d'athlète) et Dexter est plus souvent bizarre (dans sa manière de s'exprimer lorsqu'il est embarrassé, dans ses attitudes (combien de fois Deb lui dit-elle "un vrai frère aurait fait ci ou ça")) que du coup on a du mal à voir le côté passe-partout (beaucoup plus marqué pour le coup maintenant qu'il est devenu un citoyen modèle et père ordinaire).

    Anonyme >>> en fait ce n'est pas John Lightgow lui-même... c'est plutôt le personnage qui ne m'a pas vraiment convaincu. J'ai eu l'impression qu'il était à peine esquissé, presque sous-exploité... certes plus que le skinner, mais assez simpliste tout de même dans son côté "super-méchant". Impression renforcé par la découverte de sa vie de famille. J'aurais trouvé beaucoup plus intéressant et pertinent de pousser plus loin les ressemblances et de retrouver un Trinity tout aussi parfait au sein du noyau familial que ce que le vernis suggérait. Cela encourage l'idée (évidemment fausse) comme quoi Dexter serait moins un monstre que les monstres qu'il tue, parce qu'il ne tue pas d'innocents. Le message subliminal est quand même : "vous voyez, Dexter n'est pas autant un monstre que ce type-là, lui il aime sa famille". Mais c'est assez subjectif, je le reconnais... et c'était sans doute moins "spectaculaire".

    Je vais aller voir les pistes pour la saison 5 (qui risque d'être la plus sombre de toutes...) !

    Panda >>> oui bah voilà... tout pareil. Sans réellement que j'arrive à comprendre pourquoi, je ne me suis pas senti aussi "addict" que les saisons d'avant, alors que fondamentalement je ne suis pas convaincu que celle-ci ait plus ou moins de défauts.

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  18. diiiiis, rien à voir mais je me demandais... est-ce que tu dors la nuit ? parce que tu ingurgites tant de choses... ou alors tu ne travailles pas (ce qui n'a pas l'air d'être le cas)

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  19. Oui, et je ronfle, même ! ^^

    Et je n'ingurgite pas tant de choses que ça... trois épisodes, quatre chaque soir avant de dormir... c'est quand même pas si énorme ;-)

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  20. Je n'ai vu que la saison 1 et j'ai trouvé cette série terriblement surcotée. Les intrigues sont très convenues et tout est uniquement basé sur le gimmick de départ. Heureusement que l'acteur principal est excellent...
    Une série pas mal, mais je ne suis pas pressé de voir les saisons suivantes !

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  21. Elles sont pourtant - à mon avis - bien meilleures (surtout la 2 et la 3... la 4, pas sûr). Je me reconnais assez dans ton commentaire, j'aurais pu dire à peu près pareil à l'époque où je l'ai vue (quoique rétrospectivement j'en garde bons souvenirs, notamment la séquence avec la chambre remplie de sang). Plein de qualités, mais de gros défauts (c'est sûrement la saison la plus prévisible de toutes, et les personnages - notamment les flics - sont vraiment grossiers... quand je revoie la saison 1 j'ai du mal à croire que Deb ou Angel sont les mêmes personnages, ils ont pris beaucoup d'ampleur depuis...). Il est vrai aussi que la saison 1 n'est qu'une adapation du roman de Lindsay (Darkly Dreaming Dexter), assez moyen... la seconde saison (qui n'a rien à voir avec les livres) est bien meilleure que le second bouquin, beaucoup mieux fichue.

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  22. Je comprends très bien tes "réserves". Pour moi, le succès de Dexter doit beaucoup à une "jeune génération" de spectateurs, qui est devenue super fan à cause du côté serial-killer. Pour les vieux fans de séries comme nous, qui en regardent depuis 20 ou 30 ans, Dexter est "juste" une très bonne série, qui n'apporte pas tant que ça au genre (comme tu dis : Profit ou The Sopranos ont été bien plus loin dans la "transgression").

    Concernant la saison 4 je serai plus radical : c'est le commencement de la fin et même en tuant tous les personnages le déclin continuerait. Dexter vient de "sauteur le requin" deux fois en un an (le mariage + bébé, maintenant "la fin de la 4", deux "anti-figures imposée" craintes par tous les fans de toutes les séries). C'est fini, pas la peine d'avoir de l'espoir.

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  23. Thomas : excellent post, même si j'ai bien aimé cette saison.

    JC : tu peux pas dire ça ! sauter le requin c'est quand la série devient trop grosse pour être vraie!

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  24. Non Azazel, ça ne se résume pas à ça. Il y a différentes manières de sauter le requin (le mariage du héros, la naissance d'un enfant, les deux personnages qui finissent par sortir ensemble, la mort d'un des personnages fétiches, le remplacement d'un acteur par un autre)...

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  25. En gros : ça désigne le moment où le spectateur sait que la série ne sera plus jamais pareille et n'aura plus jamais la qualité du début.

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  26. Ah bon.
    A ce moment-là Lost saute le requin toutes les deux semaines :-)

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  27. Pas faux. En tout cas Lost saute bel et bien le requin à la fin de la saison 5. Mais comme beaucoup de séries ! Le coup du requin est une des hantises des scénaristes. Cela explique en partie la fin bizarre de la saison 5 de DrHouse ou les récents épisodes d'HIMYM. Et à l'inverse certaines séries jouent avec ce code (Buffy, XFiles, Supernatural).

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  28. Il y a d'ailleurs un épisode super drôle de Supernatural, qui s'intitule "Jump the Shark" et laisse croire que les auteurs vont casser l'équilibre de la série en inventant un troisième frère. Si j'ai bonne mémoire un épisode de X-Files s'appelle également ainsi.

    Et pour revenir à Dexter : oui, il y a effectivement autant de chances pour que la fin de saison 4 ait relancé la série ou bien qu'elle la coule définitivement. La réponse dans neuf mois.

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  29. bon d'accord, 3-4 épisodes par soir, ça te remplit bien la soirée, mais quand est-ce que tu fais le reste ? Lire ? Ecouter de la musique ? Ecrire sur ce blog ?
    Parce que moi, en général, je m'endors après deux épisodes (parfois même un), je lis 1/4h le matin et 1/4h le soir dans les transports en commun et pour la musique, ça fait partie de mon boulot. Mais comme la quantité est élevée, j'ai du mal à approfondir...

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  30. Bah tu sais... je bosse à domicile, donc la musique c'est non-stop à partir de 8 heures du matin.

    Quant à la lecture... bah en ce moment je lis moins qu'à une époque, justement...

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  31. ok, c'est plus clair... et le fait d'aimer écrire est un atout certain... moi je n'arrive jamais à m'y mettre.

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  32. Oh non moi, j'aime pas écrire :-D

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  33. Je suis en train de regarder la saison 1. Je trouve le postulat de base tiré par les cheveux mais bon c'est sympa quand même.

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  34. Jugement sévère mais loin d'être absurde (d'autant que c'est très nuancé et argumenté, ce qui nous change ce qu'on peut lire d'habitude).

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  35. ah ben j'ai bien aimé la saison 1 donc je vais continuer... mais j'avour que c'est l'ambiance et le personnage qui m'a fait craquer plus qu'autre chose... du coup j'attends la 2 avec assez d'mpatience et comme j'aime l'idée que le personnage puisse évoluer, cela devrait me plaire :-))))

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  36. Oui, l'ambiance est vraiment chouette et fait beaucoup pour la série.

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  37. Elle ronronne, cette Saison 4.

    Heureusement qu'il y a la scène finale...

    Mais aurais-je encore envie de me plonger dans la 5ème ? Il faudrait, comme tu le dis, qu'elle soit très sombre (ce que suggère cette fameuse scène de conclusion) pour que je me laisse tenter parce que pour l'instant, la déception est aussi grande que les recours à la double-vitesse de la télécommande ont été nombreux.

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  38. Rooh l'autre. Le ringard. Il a "que" la double-vitesse ;-)

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  39. Au-delà de la double-vitesse, les sous-titres n'apparaissent plus. Pas de son, pas de sous-titre ... Faut pas déconner ;-)

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  40. Oh pitain. C'est vachement pensé tout ça ! On sent le gars habitué à sauteur des scènes ;-)

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  41. Sauter des scènes, non. Juste aller plus vite, quand ça devient vraiment pénible^^

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