mercredi 1 août 2018

The Sunny Summer Sunalee Show '18


Allez, c'est bon, vous pouvez relâcher votre respiration :  je sais que vous n'en pouviez plus de l'attendre, le Sunalee Show de juillet est enfin arrivé. En août. C'est tout à fait normal, c'est le principe : faire respirer un peu, justement, le Golbeur en séries durant les vacances (du moins les vôtres car, comme vous l'aurez noté, moi, je suis toujours sur le pont) (vous par contre vous n'en branlez pas une, faut voir les stats ca-ta-strop-phi-que de ce blog pendant l'été - je vais finir sous les ponts, si vous continuez à faire trop de trucs de vos vies). Bref, trêve de n'importe quoi, voici le point mensuel sur les séries de l'été (qui sont bouillantes) ou dans ces eaux-là (qui sont chaudes), mais aussi sur plein d'autres trucs, car même si les odieux providers essaient de casser nos habitudes, les mois de juillet-août-septembre restent particulièrement propices aux rattrapages en tout genre (marche aussi avec la lecture, ou toute autre chose que vous estimeriez avoir besoin de rattraper).


ÇA BRÛLE !

👎 CLOAK & DAGGER C'est donc ça, l'avenir de Marvel une fois que le deal avec Netflix aura expiré (après demain, au plus tard) ? On me dira que ce n'est pas si différent, le fait de se regarder avec une énorme impression de déjà-vu étant le principal défaut du truc, mais par bien des aspects, Cloak & Dagger est un genre de compilation de tout ce qui ne fonctionne pas dans le MCU télévisé - ou bien juste la série qui va prendre pour les autres, allez savoir. C'est convenu, fade, d'une lenteur à mourir (il faut trois fois cinquante minutes pour que l'intrigue donne vaguement le sentiment de débuter... sans déconner, ça va durer encore longtemps l'ère de la Peak TV et des tocards qui pensent qu'une série, c'est juste beaucoup plus de temps pour raconter la même histoire que dans leur long-métrage que personne n'a voulu financer ?), ça n'a absolument rien à dire sur rien mais ça le dit quand même à grand renfort de répliques sentencieuses. Alors ce n'est pas mal fait, et on sent à certains détails que la série a bel bien été en développement durant deux ans : à la différence de Runaways, par exemple, Cloak & Dagger semble savoir immédiatement ce qu'elle veut être - un teen drama old school - et ne reste pas longtemps le cul entre deux chaises. Mais elle l'est d'une manière creuse et dénuée de tout intérêt, d'autant qu'elle ajoute à tous les travers des séries Marvel l'un des plus grands travers des comics Marvel (contemporains en tout cas) : c'est (encore) une série de superhéros où les superhéros font tout sauf des trucs de superhéros, parce que vous comprenez, ils sont trop occupés à se regarder le nombril et à chouiner parce qu'ils ont des pouvoirs et que la vie est trop trop dure. On ne le dit jamais assez, de toute façon d'une manière générale on ne critique jamais assez Marvel, mais rien n'est plus égocentrique qu'un superhéros Marvel. Daredevil ne pourrait pas faire des stages dans les écoles pour leur parler de la justice, de la veuve, de l'orphelin et tous ces trucs un peu importants ?

👍👍 DIETLAND Il aura fallu l'attendre épisode 5 (tiens, ça faisait longtemps), excellent et éprouvant "Plum Tuckered", pour que Dietland prenne enfin son envol. Un épisode qui a semble-t-il particulièrement choqué outre-Atlantique pour cause de trop-plein d'humiliations pour son héroïne, ce qui est à la fois difficile à nier et dans le même temps assez absurde, l'idée même de la série étant de montrer la forme d'esclavage mental à laquelle nous réduit la représentation des corps et des femmes et des corps des femmes. Dietland, et il est vrai que ce n'était peut-être pas aussi clair jusque-là, est une série politique. Profondément. Il est ce sens absolument normal, même si c'est horrible à écrire, que son héroïne doive en prendre plein la gueule pour accéder à une forme de conscience supérieure du monde dans lequel elle vit, à la manière de n'importe quel conte philosophique digne de ce nom. Mais je m'éloigne du sujet. Ou pas. Ou si, l'essentiel étant de savoir que Dietland est peu à peu devenue l'une des meilleures séries actuellement à l'antenne. Ou pas, car il est impossible de ne pas préciser que c'est aussi une série très difficile à regarder par moments (surtout quand, comme moi, on aurait besoin d'un bon régime... ou pas, ou si, enfin vous voyez), dont les éclairs burlesques, pour efficaces qu'ils soient, ne cherchent en rien à déguiser la profonde noirceur.


DUCKTALES (saison 1, partie II) Bien sûr, la diffusion chaotique, entre les épisodes dans le désordre et la pause de X mois au bout de seulement huit semaines, constitue en soi une circonstance atténuante. N'empêche : contrairement à une écrasante majorité de critiques et de fans de la série originelle, je ne suis décidément pas convaincu par ce reboot. Passé le plaisir des retrouvailles, le génériques qui dépote et une modernisation dont on aurait du mal à nier qu'elle faisait du bien, la série manque tout de même cruellement de magie, de poésie et même de naïveté. Les mois ont passé, les épisodes se sont enchaînés (façon de parler vu le rythme de diffusion, donc...) et une bonne partie de ce que je craignais au départ s'est confirmé : ce nouveau DuckTales est une meilleure série pour adultes - et même pour adultes fans de Picsou et du DuckTales originel - plutôt que pour enfants. Elle l'est aussi, bien sûr, mais rarement plus d'un épisode sur deux, le reste du temps d'antenne étant consacré à un fan-service assez codifié et plutôt cynique que j'ai énormément de mal à digérer (d'ailleurs, si elle passe en France depuis des mois, je n'ai pas encore réussi à trouver un(e) seul(e) gamin(e) qui en soit fan). Alors ok, c'est cool, on revoie tel personnage et telle référence, et ok, c'est super, Zaza est devenue importante et les Castors Juniors ont une personnalité propre (enfin vite fait). C'est très bien mais tout ça, on pouvait le dire dès le pilote il y a un an. En terme de scenarii purs, la série n'a que très peu donné depuis et a même eu son lot conséquent d'épisodes très moyens, bavards et pédants. Mais bon, le fait qu'elle plaise aux geeks de trente-cinq ans semble satisfaire Disney. Donc tant mieux pour eux.

👍 SHARP OBJECTS Je ne sais pas où Sharp Objects veut m'emmener et je ne sais pas si elle le sait elle-même. Je sais qu'Amy Adams aimante la caméra et je sais que l'atmosphère est de plus en plus irrespirable aux fils d'épisodes, ce n'est me direz-vous pas si mal, déjà. Il y a des séries comme ça, on sait tout de suite qu'elles sont bien mais il faut un certain temps pour réellement réussir à dire pourquoi ; quatre épisodes ne sont sans doute pas assez dans le cas de Sharp Objects, dont l'intrigue n'est pas réellement prenante, l'univers pas d'une originalité folle et le casting, ni meilleur ni pire qu'ailleurs. Pourtant, on sait tout de suite, oui, ou disons après deux épisodes, que c'est une bonne série et qu'on la regardera jusqu'au bout. On en reparle le mois prochain ?


👍 TRIAL & ERROR (saison 2) Ce n'est pas extraordinaire, bien sûr ; mais cela joue très bien avec les différents codes et cela réserve beaucoup de situations franchement drôles. Et, oui, je viens juste de recopier ce que j'avais écrit l'année passée. J'y peux rien, cette saison 2 est exactement la même que la saison 1, avec juste Kristin Chenoweth à la place de John Lightgow. J'imagine que certains se sont déjà lassés. Moi, ça va. C'est l'été.

👍👍 WHO IS AMERICA? Il se murmurait depuis quelques temps que Sacha Baron Cohen préparait une série pour Showtime. On ne savait pas trop quoi il allait retourner, et en même temps, on n'avait pas beaucoup de doutes quant au type de contenu. Le résultat est une déflagration (sans mauvais jeu de mots). Les séquences des premiers épisodes consacrées aux armes sont déjà cultes, dans le mauvais sens du terme tant un tel degré de surréalisme malsain paraissait invraisemblable, même de la part d'excités de la gâchettes notoires. Ah oui, j'ai oublié de préciser que dans Who Is America?, Baron Coen se déguise (comme d'hab') et part à la rencontre du monde (comme d'hab'), en l'occurrence diverses personnalités publiques qui "font" l'Amérique. Pas grand monde n'en sort grandi (quelle surprise), même si le segment avec Corine Olimpios montre déjà les limites du concept : la star de télé-réalité ne paraît certes pas avoir inventé l'eau chaude mais SBC la pousse tellement loin dans le ridicule, de manière tellement gratuite, que le résultat final est plus gênant que vraiment drôle. On observera d'ailleurs que lorsqu'il se retrouve face à un Philip Van Cleave ou un Dick Cheney, le modus operandi est différent, plus subtil et moins pousse-au-crime : il les laisse venir à lui, bien conscient que s'il donne l'impression de leur mettre les mots dans la bouche, la scène sera inutile. A voir désormais de quel côté va retomber la pièce sur une saison entière, car il m'a semblé que l'épisode 3 était déjà un poil en-dessous des deux premiers.


C'EST ENCORE BIEN CHAUD

👍👍 12 MONKEYS (saison 4) Elle était presque trop jolie, cette fin. Et cette dernière saison, presque trop longue. Mais tout est dans le presque. Car si ce dernier arc a pu décevoir par moments, en ce qu'il n'avait pas tout à fait la même efficacité que le précédent et tergiversait un peu trop dans sa première moitié, impossible de ne pas se laisser emporter par la montée en puissance finale. On ne peut que s'incliner devant l'intelligence de cette série, la cohérence bluffante de son intrigue, là où sa narration plus explosée que jamais en dix-mille timelines pouvait laisser craindre le contraire. Il est extrêmement rare qu'une histoire de voyages dans le temps, a fortiori une où ces derniers sont innombrables, réussisse à retomber sur ses pieds de manière aussi crédible et irréprochable. Quand on se rappelle d'où partait cette série, bien loin d'être un must à ses débuts, c'est d'autant plus impressionnant. Faisons simple : si vous aimez la SF et que vous n'avez pas encore regardé 12 Monkeys, vous pouvez déjà faire une croix sur vos soirées du mois d'août.


👍 AU SERVICE DE LA FRANCE (saison 2) On avait presque oublié la chouette série de Jean-François Halin mais elle, elle ne nous avait pas oublié. Pour cette seconde saison, les auteurs se sont visiblement faits plaisir en s'offrant un scénario bien plus élaboré qu'il y a trois ans, ne lésinant ni sur le suspens, ni sur... les rebondissement totalement nawak. Ironiquement, ce sont bien les séquences isolées, classées sans suite si l'on puis dire, qui sont les plus efficaces et marquent le plus un spectateur qui, à l'inverse, a un peu tendance à bâiller devant les histoires de Merleaux ou la bicéphalité de Marie-Jo (qui ne se contente pas de passer de secrétaire gentiment nunuche à espionne de haute volée : elle se met à être les deux, simultanément, ce qui a de quoi légèrement perturber). Autant dire qu'on aura donc assez nettement préféré la première moitié de la saison, plus comique, mais l'ensemble n'en a pas moins été très agréable et plutôt idéal pour l'été.

👍👍 I'M DYING UP HERE (saison 2) I'm Dying up Here est la série culte par excellence (pour un peu qu'une série puisse encore l'être dans une époque où tout le monde regarde tout et n'importe quoi du moment que c'est une série). Celle dont on va régulièrement vous faire l'article au détour d'une phrase (ou d'un commentaire du Golb) sans jamais avoir le temps d'écrire un peu longuement dessus. Celle que tout le monde trouve super mais qu'en fait, quasiment personne ne regarde. Il vous faut y remédier absolument. Si sa première saison était charmante, un peu bordélique, inégale mais pleine d'excellent moments, le second chapitre des aventures des comiques losers du Goldie's est un régal de bout en bout, l'un des shows les plus intelligents et émouvants que vous pourrez voir en 2018. Je fais un peu court faute de temps et de place (qu'est-ce que je vous disais plus haut ?) mais vraiment, foncez.


👍👍👍 IMPULSE Vous vous rappelez Cloak & Dagger, trois paragraphes plus haut ? Impulse est exactement la même série, sauf qu'elle n'est pas estampillée Marvel et qu'elle est réussie de bout en bout. Soit une rencontre un brin déprimante mais toute à fait brillante entre 13 Reasons Why et les X-Men, qui sur un canevas devenu presque classique (adolescence => émotions à fleur de peau => apparitions de pouvoirs) brode dix épisodes absolument impeccables, en ce qu'ils ont intelligence de choisir comme un intrigue principale l'agression sexuelle dont est victime l'héroïne au premier épisode plutôt que ses pouvoirs cinétiques. Extrêmement bien écrits, extrêmement bien castés, les personnages existent immédiatement et on est immédiatement attachés à eux, l'atmosphère est terriblement prenante, le combo mystères/rebondissements très bien dosé... il n'y a quasi aucun reproche à faire à Impulse, dont l'héroïne crève aussi souvent l'écran que le cœur, si ce n'est peut-être une fin abrupte qui fait se dire que la saison 2, déjà commandée, a intérêt à envoyer la purée très vite et très fort, sous peine que tout cela n'ait été qu'une énième série dont la première saison était top et mais que tout le monde a oubliée faute de la voir s'inscrire dans le temps. Je n'y crois pas une seconde en l'écrivant.


👎👎 INSOMNIA "Insomnia est un jeu mortel. Les joueurs sélectionnés reçoivent une drogue qui les tue s'ils s'endorment. Le but du jeu : traquer les autres joueurs et les éliminer afin d'être le seul survivant. Le gagnant reçoit l'antidote et verra sa vie changer." C'est formidable. J'aime les séries qui n'essaient pas de vous tromper sur la marchandise et avec Insomnia, il ne faut qu'un résumé et un épisode pour que les intentions soient très claires : elle est exactement ce qu'elle semble être, une série glauque, débile, réac' et d'une complaisance dans le sordide presque bouleversante. Faites chauffer les Drawas.

💤 WESTWORLD (saison 2) Commençons par être sympas : cette année, Westworld a levé le pied sur ses deux travers les plus épuisants (les dialogues pseudo-philosophiques et les scènes de cul so HBO) et a vraiment essayé de se focaliser sur son intrigue et ses personnages. Mais putain, que c'était chiant. Pas forcément pénible, mais fastidieux, oui. Plat. Sans surprise, même si pas sans idées. Il y a quelque chose de paradoxal dans cette série : s'il serait fondamentalement malhonnête de nier qu'elle possède de nombreuses qualités, elle ne réussit jamais vraiment à fonctionner, à plaire, à enthousiasmer... et plus sa fan-base paraît croître, et plus celles et ceux qui la peuplent sont excités, plus on a le sentiment d'assister à une fête à laquelle on n'a pas été convié, où l'on ne connaît personne et tout le monde rigole uniquement à ses propres blagues. Westworld est une série bien faite, souvent pertinente et, oui, intelligente, même s'il sera toujours tentant de moquer son goût pour la métaphysique de PMU (plutôt en retrait, désormais). Mais c'est, malgré tout cela, une série vide. Vaine. Désincarnée, et dont les personnages ne sont pas des robots pour rien, qui avancent mécaniquement dans un jeu de rôle impressionnant mais totalement dénué de fantaisie, où même les surprises semblent relever d'une mécanique millimétrée et où l'on peut passer les deux tiers d'une saison à broder sur les béances narratives de la précédente sans que cela paraisse poser problème à qui que ce soit au sein de son gigantesque public. Le terme "blockbuster" n'a jamais paru si adapté à une série : Westworld n'est pas un feuilleton, c'est une grosse machine qui tourne plutôt bien, à son rythme, mais sans véritable raison d'être et qui donne régulièrement le sentiment qu'elle pourrait s'arrêter là, maintenant, au dernier épisode que vous venez de voir.


C'EST TIÈDE, VOIRE UN PEU FROID

👎 13 REASONS WHY (saison 2) On ne va pas faire semblant d'être surpris alors qu'on le savait avant même d'en avoir vu une minute : en saison 2, 13 Reasons Why expérimente la même quadrature du cercle que toutes les séries conceptuelles. Ne pouvant décliner la mécanique de sa première (très bonne) saison, elle démontre à chaque épisode à quel point ladite mécanique était essentielle à la (très bonne, je vous l'ai dit ?) qualité de cette dernière (enfin première). Contrainte et forcée de se reposer sur son histoire et ses personnages, elle fait sans interruption étal des faiblesses de l'une comme des autres, les héros de 13 Reasons, Clay mis à part, relevant plus des archétypes que de véritable personnages écrits susceptibles de porter à eux seuls une intrigue épaisse comme du papier à cigarettes. Le résultat final n'est pas fondamentalement mauvais, mais il présente tellement peu d'intérêt que cette phrase sera la dernière d'un paragraphe déjà bien trop long.

👎 BRON (saison 4) Restons dans les one-shots qui ont eu plus ou moins bien tourné avec Bron, modèle de série qui aurait pu et sans doute dû s'arrêter à sa première saison tant les suivantes ne retrouvèrent jamais vraiment le feeling des débuts. Non que les chapitres 2 et 3 furent mauvais (à vrai dire, je n'ai aucun souvenir du troisième, si ce n'est que Saga Norén y changeait de partenaire et que le courant ne passait pas vraiment... de mon côté, pas entre eux), mais ils n'avaient pas grand-chose à raconter et, une fois le départ de Martin acté, se contentèrent de devenir les aventures d'une super-enquêtrice super-intelligente mais super-inadaptée dans sa vie quotidienne, soit l'exact pitch d'une série dont on ne s'intéresserait pas même au pilote si elle était américaine. Compte tenu de la qualité de la saison 1, dont le succès planétaire ne doit rien au hasard, c'est tout de même un peu triste, et ce n'est pas une quatrième occurrence poussive, surtout dans les premiers épisodes, qui risque de changer la donne. Bron a encore quelques jolis trucs à jouer sur le fond et la trame politique, souvent piquante, mais elle n'a tellement plus rien à dire de ses personnages que tout cela paraît bien vain.


👎 The CROSSING aurait encore été, il y a quelques années, un parfait petit plaisir coupable. Avec son scénario complètement pété et pompé sur une douzaine de trucs, son casting de nobodies emmenés par une ou deux tête connues (genre Steve Zahn et Jay Karnes) probablement hypnotisés ou victimes de chantage, et sa construction, son rythme, sa narration soooooo 2006. The Crossing pouvait, devait devenir la nouvelle Falling Skies, ce genre de série que personne ne regardait plus vraiment au bout de dix épisodes mais qui chopait quand même son petit drawa chaque année dans une catégorie qu'on aurait fait semblait de ne pas avoir inventé juste pour elle (l'acteur ahuri, par exemple, ça marchait bien pour Zahn) - en somme, la série un peu nulle mais pas complètement et qu'on aime bien, quand même, en définitive : à la longue, on s'est attaché. Le truc c'est qu'il y a quelques années, The Crossing n'aurait probablement pas été annulée au bout de six épisodes. Elle aurait eu le temps de s'installer un peu et nous, celui de réellement réfléchir à si on voulait la regarder. Grandeur et décadence de la Peak Tivi, qui parfois donne le sentiment qu'il n'existe plus que deux catégories de séries : celles qui marchent et durent en moyenne 1,5 fois plus longtemps que leurs équivalentes d'il y a dix ans, et celles qui ne marchent pas et ont désormais à peine un mois pour tenter d'inverser la tendance. J'aimerais ajouter que cela signe une disparition progressive du concept de "série moyenne", mais nous savons bien ce qu'il en est.

👍 The END OF THE F***ING WORLD Entre deux match de Coupe du Monde, j'ai tenté cette expérience limite consistant à regarder une série dont tous mes contacts Facebook parlaient simultanément il y a six mois - pour ne pas dire une série que la terre entière ou presque a déjà vue avant moi. Rassurez-vous, tout va bien, je me suis lavé depuis, et c'était plutôt sympa. Complètement surcoté, comme de juste, et avec une tendance assez nette à baisser en qualité au fil des épisodes. Mais sympa quand même.


OK, CETTE FOIS, C'EST CARRÉMENT FROID

👍 OKKUPERT (saison 1) Il y a tellement de séries qui sortent de tous les coins que j'ai l'impression qu'Okkupert est sur ma liste depuis une éternité, alors que techniquement, elle ne peut l'être tout au plus que depuis deux ans. Je ne me rappelais d'ailleurs absolument plus de quoi elle parlait au moment de la lancer, ce qui m'a permis de l'aborder avec un œil pour le moins dépassionné (mais ne demandant qu'à ne plus l'être). Je vous résume ? Dans un futur qui pourrait aussi bien être la semaine prochaine, la Norvège décide de cesser sa production de pétrole et se fait progressivement annexer par la Russie ("okkupert", ça veut dire "occupé" en norvégien), tandis que ses alliés européens la lâchent petit à petit. Ce qui nous donne un thriller d'anticipation plutôt efficace malgré quelques trous narratifs en faisant un genre d'archétype de ces séries que la presse française sur-sur-cote en raison de leur exotisme alors qu'elles ne passeraient pas la moitié de leurs défauts à des séries anglo-saxones. Le principal handicap de ce feuilleton imaginé par, excusons le peu, le grand Jo Nesbø, c'est qu'il est bien plus fort dans la politique fiction que dans le thriller lui-même, l'action n'étant pas franchement nerveuse en dépit du sentiment d'urgence général (le grand Jo Nesbø a trouvé le concept, mais il aurait peut-être aussi fallu lui proposer d'écrire quelques épisodes). La mise en abyme de l'angoisse existentielle d'un petit pays de 5 millions d'habitants dont tout le monde se fout est ainsi plus captivante que les développements scénaristiques, mais l'ensemble reste de bonne facture et s'autorise même quelques jolis twists (et un Man in the Fridge !). Il y a une saison 2 et on va la regarder (on en parle dans cette rubrique en 2020).

40 commentaires:

  1. Mais pourquoi avoir envie d'être sympa avec Westworld ? Cette saison était d'un ennui mortel. L'intrigue n'a presque pas avancé en 10 épisodes ! Je n'étais pas le plus critique en saison 1, mais là, c'est indéfendable.

    J'aime beaucoup Sharp Objects et I'm Dying Up Here moi aussi. J'ai en revanche arrêté Dietland après l'épisode 2. Je n'arrivais pas à savoir si c'était une comédie ou un drame, cela me mettait mal à l'aise.

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    1. Normalement, Serious va débouler dans un instant, pour te dire "Westworld, c'est bien" ;)

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    2. Ce n'est être "sympa", c'est juste essayer d'être à peu près honnête. Bon ok, c'est moi qui ai écrit le mot "sympa" à la base... ;-)

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    3. WESTWORLD C'EST B...non ok, j'avoue tout, elle était trop chiante cette saison 2 :D

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  2. Impossible pour moi de regarder Dietland. Cette série m'oppresse complètement. C'est peut-être bien pour ça qu'elle est réussie, mais ce n'est pas une série pour moi.

    Sharp Objects me met aussi mal à l'aise, mais j'y arrive mieux et Amy Adams est formidable.

    Tu as vraiment regardé The Crossing ? :o

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    1. Bien sûr que j'ai regardé. Les 11 épisodes. J'ai même signé une pétition pour que la série soit rachetée par Netflix.

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    2. (pour la pétition - j'ai en revanche bien regardé les 11 épisodes)

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  3. Eh bah heureusement que tu fais pas un seul bilan des séries de télé en septembre :D

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    1. C'est sûr ^^

      L'épisode d'août sera cela dit moins chargé puisque je serai en vacances et que j'aurais a priori mieux à faire que regarder des séries (encore qu'en Bretagne, on ne sache jamais, hein ^^)

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  4. T'as oublié l'affaire Benalla.

    2 pouces en ce qui me concerne. Très bonnes scènes d'action, gros suspens, mais le tout est encore plus bavard que Westworld.

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    1. Oui, toutes ces scènes d'auditions étaient un peu longues et répétitives. On se serait dans un mauvais pastiche d'American Crime Story ou pire, de Making a Murderer ;-)

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  5. Alors, Sharp Objects vaut le détour ? J'avais quelques hésitations. Incroyable comme la marque HBO inspire la méfiance, désormais...

    J'avais lu, ici ou là, le plus grand bien d'Impulse, je pense donc que je vais regarder, à mon tour.

    Dans ce que j'ai vu :

    12 MONKEYS --> entièrement d'accord.
    CLOAK AND DAGGER --> je serais un peu moins sévère, mais juste, "un peu moins".
    DIETLAND --> formidable série, très dure, très forte.
    WESTWORLD --> sans commentaire ;)
    BRON --> il semble que j'ai bien fait d'abandonner après la décevante saison 2.

    Parmi ce dont tu n'as pas, encore ? parlé : j'aime bien les débuts de CASTLE ROCK (en tant que fan du King, tu devrais être aux anges), et il y a toujours PREACHER, qui demeure une valeur sûre mais n'évolue plus.

    Bonne journée,

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    1. STOP. Exclusion du Golb de 24h pour avoir essayé de me lancer sur des trucs dont je n'ai pas parlé dans l'article.

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    2. (sinon je suis à jour sur Preacher et j'ai vu le pilote de Castle Rock ; pour des raisons diverses, on en parlera dans le prochain épisode)

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    3. Ah, ne me jugez pas, Sir !
      C'est que j'étais aveuglé par mon envie de connaître votre opinion sur Castle Rock.
      Tous ces easter eggs me seront monté à la tête !

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    4. Bah, c'est-à-dire que je n'ai pas vraiment d'opinion à ce stade. Je trouve que les deux épisodes fonctionnent plutôt pas mal, même si c'est un peu lent, mais ça va peut-être s'arranger.

      Oh, et je trouve aussi qu'on en fait beaucoup avec les easter eggs. Figurez-vous mon bon monsieur que c'est une œuvre se déroulant dans l'univers de Stephen King et que, OH MAIS QUELLE SURPRISE, il y a des références à l'univers de Stephen King et, INCROYABLE, des personnages étant apparus dans l’œuvre de Stephen King. Putain, y a vraiment des gens qui écrivent des articles entiers sur ça ? Les easter eggs ne sont même pas si nombreux (ni si voyants, sauf à vraiment les chercher à tout prix...)

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    5. Il y a 4 épisodes, pas 2 ;)
      Je ne suis pas d'accord sur les easter eggs. Pour moi, à ce stade, la série n'a pas "justifié de son existence", en dehors des citations de King.
      Cela viendra peut-être (ou pas)

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    6. Oui, je sais, je voulais dire "les deux que j'ai vus" (qui sont désormais trois).

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  6. Analyse plutôt juste et objective de Westworld, qui aurait tout à gagner à simplifier sa narration. Mystères artificiels, révélations qui n'en sont que pour les spectateurs - dont je ne veux pas sous-estimer le nombre - ayant dormi depuis le début de la saison... Je rêvais d'une saison 2 qui serait partie dans une direction imprévisible, poétique, mais cette série semble déjà prisonnière de son public. Je vous trouve néanmoins sévère sur l'appréciation générale, ce n'était pas si ennuyeux.

    J'étais à 100% d'accord avec vous concernant Dietland jusqu'à l'épisode du viol (le 7 ou le 8 ?). Là, cela m'a semblé faire beaucoup trop. Je ne vois pas ce que cela apportait de plus.

    Je n'ai pas vu les autres séries dont vous parlez, mais j'ai noté quelques titres. Si, j'ai vu le début de 13RW 2, terriblement mauvais, j'ai arrêté à l'épisode 2.

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    1. Je suis à peu près sûr que "poétique" est une chose que Westworld ne sera absolument JA-MAIS. Elle en est à mon avis incapable. Pourquoi pas "sensuelle", tant que vous y êtes... ;-)

      La scène de viol m'a aussi dérangé dans Dietland, de là à totalement modifier mon avis sur la série... pas vraiment, dans le fond et c'est peut-être ça le plus troublant, ce n'est même pas la scène qui m'a le plus perturbé depuis le début...

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  7. Je ne faisais pas partie de ceux qui retenaient leur souffle mais, oui, je le guettais bien régulièrement ce Sunalee Show ;)

    - J'ai listé Dietland mais...je ne sais pas, pour l'instant tout le monde m'en dit du bien (dont toi aussi du coup) mais je ne suis pas encore prêt mentalement. Et ton paragraphe donne de l'eau au moulin de mes appréhensions.
    - Je te rejoins évidemment sur Westworld, hormis sur le fait que ce soit une grosse machine qui tourne bien. Elle tourne méchamment à vide (terme que tu as utilisé à bon escient) et ne raconte rien. Ou ne sait pas comment. Ou ne sait plus comment. Ou du moins sans se donner de grands airs (oh pinaise, je m'étais promis que je ne m'emporterais pas ^^). En revanche, et paradoxalement, elle a livré l'un des meilleurs épisodes de 2018: celui dont est tirée la photo. On peut au moins lui reconnaitre cette grâce au milieu d'un gigantesque fiasco.
    - Sharp Objects: tout pareil que toi. JM Vallée fait un peu dans le maniérisme sur le pilote mais trouve un équilibre dans la mise en scène plus posé, plus subtil et à l'image de ce qu'il a pu réaliser par le passé. C'est parfait pour l'été (et je lis le bouquin en parallèle, ce qui est plutôt cool comme exercice).
    - 13RW2: c'est un gâchis. Personnellement, il y a avait de quoi creuser un peu plus la psychologie de certains personnages vraiment intéressants (Justin notamment) mais cela s'enlise dans un propos malheureusement démagogique par moments alors que l'on sent réellement Yorker et son staff dotés des meilleures et des plus louables intentions. Le cliff de fin est juste, et presque, un grand foutage de tronche.
    - The end of f*king world: je n'ai pas accroché. J'ai même abandonné au bout du troisième ou quatrième épisode (je ne sais plus). Je m'y remettrai en cas de disette (peu probable) mais je n'ai guère été réceptif à ces deux figures dont le trait extravagant me paraissait un peu trop surligné pour être loufoque.
    - I'm dying up here: Je n'ai pas l'impression que tant de monde que cela dise que c'est bien. A part toi, je ne connais personne d'autre qui regarde la série. Doit peut-être y avoir quelques pelés (dont moi) sur certains forums pour se féliciter de l'épisode que l'on venait de voir. Et pour croiser les doigts pour une saison 3. J'ai bien fait un papier sur la saison 1 (dispo à https://feuilletoon.com/2018/03/20/im-dying-up-here-lendurance-de-tenir-debout/), je me suis promis d'en faire un pour la saison 2...mais j'ai une FLEMME de premier ordre.

    Bel été à tous !

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    1. C'est ça, c'est ça... tu ne retenais pas ton souffle, mon œil : t'as vu la taille de ton commentaire ? :-D

      - Dietland : vous êtes donc plusieurs à vous dire "demain je m'y mets" sans oser le faire, à défaut d'avoir regardé vous avez donc a priori bien saisi le sujet ;-)

      - "Grâce" pour Westworld, tu y vas un peu fort. C'est vrai que cet épisode ("Kiksuya", le 2x08, pour ceux qui ne le remettraient pas) était sûrement le plus réussi de la saison (le suivant était plutôt bien également), mais il en était également assez représentatif puisqu'il s'agissait (encore) d'un très long flashback expliquant des choses qu'on avait déjà comprises et en révélant d'autres qu'on avait déjà devinées. Je pense qu'il faut vraiment que Westworld rompe avec ses (pseudo) mystères, ça plombe complètement la série ; ça fonctionnait déjà moyen dans la saison 1 mais dans la 2, c'est un boulet.

      - I'm Dying up Here : si, tout le monde dit que c'est bien, simplement c'est un petit tout le monde. Mais personne n'en a parlé pour en dire du mal, les rares personnes qui regardent semblent toutes partager le même avis. Après, ce n'est pas je crois une série qui va fonder son public sur une diffusion hebdo, surtout en France (et même si, paradoxalement, Canal la diffuse en J+1), ce qui explique sûrement en partie qu'elle fasse moins de bruit (et sa période de diffusion n'aide pas). Je suis presque certain qu'on aura une saison 3, malgré des audiences extrêmement faibles ; Showtime n'a annulé qu'une seule série cette saison (!), White Famous, et c'était une nouveauté qu'elle a giclé très rapidement. Je pense que pour eux, c'est typiquement le genre de show "prestige" qui restera à l'antenne jusqu'à avoir une vraie fin malgré un anonymat presque total durant toute sa diffusion ;-)

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    2. Oui, bon, je retenais mon souffle OK ça va ^^

      - Westworld: Flashback explicatif oui...mais pas seulement. Le fait qu'on se soit penché davantage sur le passé d'un hôte et de l'avoir fait de cette façon m'a surpris (en bien) tant le traitement et l'avancement du récit au coeur de l'épisode s'effectuaient sans malice ni volonté d'en mettre plein les mirettes (excepté le faux twist de fin évidemment) mais avec l'envie, simple, de raconter une histoire. Et de la raconter bien. M'est avis que Westworld gagnerait en épaisseur et en suspense à procéder de la sorte. Mais je ne pense pas regarder la saison 3; j'ai longuement hésité à poursuivre cette laborieuse saison.

      - I'm Dying up Here: Que Dieu (s'il existe et/ou n'est pas sur messagerie téléphonique) t'entende. Je pense que pour une fois le terme "culte" est approprié tant le peu de personnes qui suivent le show ont l'impression de regarder quelque chose de très précieux (justement en raison de l'annulation potentielle). J'ai trouvé au contraire que cette saison 2 gagnait en diffusion hebdomadaire (j'avais regardé la saison 1 en entier suite à sa diffusion estivale) dans sa construction narrative, mieux travaillée que la précédente (pour laquelle j'étais déjà sous le charme). Mais le contexte (Westworld + The Handmaid's Tale) et une absence totale (ou quasi totale) de papiers hexagonaux sur elle ne le place pas dans les favoris. Elle sera, sans doute, redécouverte plus tard à sa juste valeur. C'est mon souhait. En tous cas, c'est la série dont j'attendais impatiemment le retour chaque semaine.

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    3. Je suis malheureusement condamné à regarder Westworld jusqu'à la fin. C'est ma mission de golbeur en série et de président de l'Académie des Drawas. C'est horrible. Heureusement, c'est qu'une fois tous les deux ans et on a le droit de dormir pendant ;-)

      En ce qui concerne la diffusion d'IMDUH tu soulèves un paradoxe que j'ai moi-même soulevé à de nombreuses reprises ces dernières années, successivement à propos de Halt and Catch Fire, The Americans, Masters of Sex, Black-ish, Black Sails et tant d'autres... : on rabâche les oreilles avec la Peak TV mais au final, on continue d'avoir d'excellentes séries passant totalement inaperçues en France, la presse parle toujours des mêmes trucs et globalement, les gens regardent tous la même chose au même moment (c'est frappant avec les séries en toutafondiff, on voit bien que la plupart des gens les regardent et les commentent dans les trois semaines qui suivent leur sortie puis les oublie totalement après, alors que le fait qu'elles soient en libre-service devraient leur assurer au contraire une durée de vie plus longue)... bref, il est évident en effet que Westworld et The Handmaid's Tale ont totalement phagocyté la fin du printemps et qu'il ne faisait pas bon être autre chose durant cette période, si on voulait avoir un peu de rayonnement (d'autant que ça coïncidait également avec le retour d'autres séries qui marchent très bien et sont assez appréciées des critiques, comme the 100, FTWD et surtout Legion). Après c'est aussi le choix de Showtime de diffuser la série à cette période soit, il me semble, plus tôt que l'an dernier.

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    4. C'est vrai que Westworld a au moins l'avantage d'avoir une longue intersaison et de posséder la vertu d'être propice à la somnolence. Imagine un peu qu'elle soit diffusée là, maintenant, en pleine canicule: mais on s'endormirait dès le générique...

      Attends...

      Je crois que cela m'est déjà arrivé.

      Et sinon... c'est quoi la Peak TV ? ; )

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  8. Et pendant ce temps-là, Sunalee profite du beau temps et lit des livres au jardin.

    J'ai très peu regardé ces derniers deux mois, j'ai juste réussi à terminer la seconde saison de GLOW (j'ai aimé, mais il y a du remplissage) et vaguement avancé dans The 100 (je meurs d'ennui).
    Ma liste de choses à regarder s'allonge: I'm dying up here, Legion, Crazy ex-girlfriend, Sharp Objects, Dietland, Harlots, Better Call Saul qui recommence dans quelques jours, et maintenant aussi Impulse.
    J'imagine qu'il pleuvra en automne ;-)

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    1. D'après mes sources, c'est une certitude ;-)

      Profite bien du beau temps (chez moi il fait vraiment trop chaud pour aller dehors).

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    2. ah mais 28-30°, c'est juste bien ;-)
      mais j'en conviens, j'ai un jardin qui rafraîchit l'atmosphère.

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    3. Oui, c'est sûr qu'un jardin, ça aide... et puis 28 en effet, c'est bien... enfin de mon point de vue c'est déjà trop, mais c'est mieux que ce qu'on supporte en région parisienne depuis des semaines. Ce week-end il faisait 29, tout le monde semblait ravi tellement on crevait depuis des semaines avec 35, 36, 37... là on est encore dans cette zone depuis trois jours, c'est vraiment dur, surtout pour les gens comme moi qui n'ont pas excellente santé. Bref, il me faut un jardin :-)

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  9. Je comprends ton enthousiasme mais tu pousses peut-être un peu pour Impulse, c'est pas parfait non plus loin de là (mais tant mieux, y a une marge de progression). Après c'est vrai que vues les séries de super-héros débiles qu'on se tape toute l'année ça fait du bien de temps en temps de voir une série sur des "powers" qui a un vrai fond et des vrais personnages, bref une très bonne surprise ;)

    Je comprends pas trop l'engouement général autour de Dietland. Je trouve ça vraiment glauque et très complaisant, et je vois pas du tout ce que ça raconte de nouveau niveau message (en fait je trouve le message incompréhensible la moitié du temps)...bref, gros point d'interrogation de mon point de vue, si c'est ça la grande série féministe de l'année on est mal barré.

    Enfin on se retrouve le mois prochain pour savoir ce que vous trouvez tous à Sharp Objects que je trouve jolie à regarder mais assez fade et bourrée de clichés ;)

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    1. Je n'ai pas dit que Dietland racontait quelque chose de nouveau. Mais elle le raconte d'une manière dont on ne peut nier l'efficacité et l'originalité.

      Et je n'ai pas dit non plus qu'Impulse était "parfaite" ;-)

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  10. Mais c'est quoi cette photo d'article ? Thomas et Olivier qui se dévoilent, enfin ? ;)

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    1. Démasqués ! Mais on ne dira pas qui est qui ;-)

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  11. “Mais bon, le fait qu'elle plaise aux geeks de trente-cinq ans “

    Je n’en ai que trente deux, merci.

    J’attends la fin de saison avant de gratter un pensum, mais entre nous: cette volonté de créer une sorte de “Disney afternoon universe” me fait vomir des gummiboises. (Cet épisode 16 était une honte, vraiment)

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    1. Je n'ai pas compris ce que tu appelais "Disney Afternoon Universe"... en fait, je n'ai même pas compris si on était d'accord ^^

      (mais toi, tu n'es pas un geek, tu es un et même LE Guic, rien à voir ;-)

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    2. C’est le fait qu’ils ramènent des références à tous les dessins animés Disney des annees 90 (diffusés dans le Disney Afternoon de... ABC? Bref le Disney Club, chez nous)
      Dark wing Duck / Mysterious Mask... ok, presque logique. Mais Don carnage de Talespin / Super Baloo et surtout cet épisode 16 avec l’intrigue espionnage / Gummi Bears ( qui est le premier cartoon Disney de l'époque) ... Pfff

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    3. Aaaaah. Oui ok, je vois ce que tu veux dire. Mais le pire, c'est que ce sont peut-être des teasers pour les prochains reboots ;-)

      (et je signe pour les Gummies !)

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    4. Tu signes... Que tu veux un reboot, ou que la référence était horrible.

      (Le reboot de Darkwing Duck je signe, clairement. Le reste, non.)
      (Pourquoi pas Quack Pack ou Bonkers tant qu'on y est)

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    5. Je parlais bien d'un reboot des Gummies, j'étais trop fan !

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