dimanche 18 mars 2018

[GOLBEUR EN SÉRIES '17-18] Semaine 25

Je sais, je sais. Deux [Golbeurs en série] ne sont pas censés se suivre. Ceci est contraire à toutes les conventions internationales. Mais vu que c'est le meilleur moment de votre week-end, vous n'allez tout de même m'en vouloir pour ça ? (sinon, dans cet épisode, vous retrouverez Atlanta, Black-ish, Dynasty, Jessica Jones, Nox + Billions et Vixen).

💤 ATLANTA (saison 2) Il y a un mec qui a fait un truc et autre mec qui a dit un truc à machin, à un moment c'était foufou parce qu'il y avait un alligator mais c'était déjà il y a un moment et maintenant on parle surtout de comment bidule fait pour trouver sa place auprès de machin et truc sans pour autant trahir ses idéaux. Voilà, c'était un résumé succinct mais il me semble assez fidèle des trois derniers épisodes d'Atlanta, série contre laquelle je n'ai rien, écrite et produite par un type qui m'inspire une grande sympathie, mais qui ne réussit absolument pas à capter mon attention et encore moins à me toucher ne serait-ce qu'un instant. Mais c'est sûrement bien puisque plein de gens beaucoup plus intelligents et rémunérés que moi l'affirment.


👍👍👍 BLACK-ISH (saison 4) Black-ish n'est pas forcément la série que j'attends avec le plus d'impatience chaque semaine, au sens où je ne nourris jamais d'addiction particulière aux comédies (même les meilleures) et peut assez facilement prendre quelques épisodes de retard. Mais chaque fois qu'elle revient de pause, la série de Kenya Barris prend bien soin de me rappeler pourquoi je passe autant de temps à vanter ses mérites, au point qu'en proportion, il doit y avoir plus de personnes qui regardent Black-ish parmi les habitué(e)s du Golb que dans le lectorat de n'importe quel autre site francophone (encore que figurez-vous que ça y est, au bout de quatre ans, il m'arrive de plus en plus souvent de lire le nom de la série sans que celui-ci ait été tapé sur mon propre clavier). Après une longue absence, ABC nous a gâtés cette semaine, avec deux épisodes d'un coup et non des moindres, puisque l'hilarant et hyper-efficace "R-E-S-P-E-C-T" était sans doute l'un des tous meilleurs de la saison (petit à petit, Black-ish est un train de développer une sous-catégorie d'épisodes dans lesquels elle s'amuse à reprendre tous les marronniers du sitcom familial non pour s'en moquer, mais pour y injecter de véritables observations et interrogations sociales). Gâté étant évidemment une façon de parler : l'expression exacte serait plutôt essayer de faire passer la pilule, sachant qu'on apprenait quelque jours plutôt que la longue absence était due à une censure en bonne et due forme de la part du Network (pardon, on dit "différences créatives"). Tant de saisons pour en arriver là...

👍👍 DYNASTY Est-ce que je vous ai déjà dit que Dynasty était une des séries les plus jubilatoires du moment ? Oui ? Non ? Je sais plus, ça devient vraiment n'importe quoi cette rubrique. En tout cas qu'est-ce que je m'amuse, devant tous ces personnages doubles (ou triples), ces répliques à double (ou triple) sens, cet équilibre quasiment parfait entre scènes intimistes, pure comédie et passages aumaxdutropdumieux du soap (tous les incontournables du genre y sont, voir l'inénarrable épisode de mariage de cette semaine). L'équipe de scénaristes (dont la plupart ont fait sur leurs armes sur Gossip Girl et Revenge, ceci expliquant sans doute cela) a vraiment trouvé la bonne formule, et assez rapidement qui plus est, considérant que la série n'en est à qu'à son quinzième épisode. J'aime particulièrement le traitement de ces personnages qui, tout en recyclant tous les stéréotype du genre (du, pas de, hein) réussissent souvent à surprendre, à se montrer plus complexes et, surtout, plus intelligents que ce que l'on croit. La vraie surprise de Dynasty, ce qui marque clairement sa singularité par rapport à la plupart des soaps contemporains et va de pair avec son ton un peu plus caustique, c'est que ses personnages sont intelligents et lucides par rapport à eux-mêmes et au monde dans lequel ils évoluent. Ils n'ont pas de comportement totalement erratique comme dans d'autres séries (en tout cas, pas les personnages principaux), ils ne sur-réagissent pas à des situations banales (ils en vivent peu, certes), ils savent se montrer pragmatiques et ont des interactions crédibles (à l'exact opposé de ce qu'on va voir dans Empire, dont les héros sont capables de se haïr à mort le matin et de se tomber dans les bras le soir). Durant un moment, j'ai pensé que c'était sans doute temporaire et que plus la série allait avancer, plus elle allait être obligée de pousser les caractères dans les extrêmes. Ce n'est absolument pas ce qui s'est passé, au contraire, tous les protagonistes se sont progressivement nuancés. Finalement le seul défaut de cet reboot de Dynasty, c'est que ça ne ressemble pas du tout à Dynasty. Mais vu que les fans de la série d'origine sont pour la plupart grabataires ou morts, ce n'est sans doute pas très grave.


👍 JESSICA JONES (saison 2) Après une année 2017 cauchemardesque, on avait presque fini par oublier à quoi ressemblait une série Marvel dotée de choses aussi incroyables qu'une ambiance ou des personnages pour lesquels on éprouve des sentiments. L'ironie de l'affaire est que ce qui manquait à tous les show marvelflixohuluiens de l'année passée (une âme, en somme), était à peu près la seule chose qu'avait à offrir cette seconde saison bien loin de tenir les promesses de sa prédécesseuse. Treize épisodes durant, JJ ne nous aura rien épargné en matière de clichés et de situations ultra-prévisibles - on aura même eu droit à classique épisode-flashback-qui-sert-à-rien (un jour, on lancera un moratoire à ce sujet). Sans ses quatre interprètes principaux, excellent(e)s chacun dans son registre, il n'est pas certain qu'on aurait tenu jusqu'au bout tant la seconde partie de la saison s'avéra répétitive et boiteuse. Pourtant, si l'on place Jessica Jones sur la même balance que la concurrence, la saquer paraîtrait de la plus parfaite injustice. Parce que les comédien(ne)s, Kristen Ritter en tête évidemment, tiennent parfaitement leurs rôles. Parce que l'esthétique et l'atmosphère de la série sont toujours aussi soignées. Parce que même si elle fait beaucoup d'efforts pour nous le faire oublier, Jessica Jones reste une série de Supers, ce qui ne va pas sans certaines figures imposées. On n'a pas envie de blâmer une des seules séries du genre parvenant à sortir un peu du lot, surtout dans la galaxie Marvelflix ou toutes les saisons de toutes les autres séries se ressemblent dans leurs thématiques et leurs structures narratives. En cumulant le tout, il a tout de même fallu pas moins de six saisons pour qu'un de ces shows ose enfin rompre le carcan du duel à distance avec une arch-nemesis. Il était évident dès le premier épisode qu'en décidant de faire l'économie d'un vrai bad guy, faute d'en trouver un aussi charismatique qu'en saison 1, la série prenait le risque de se prendre les pieds dans le tapis. Mais est-ce qu'il ne serait pas un peu malhonnête de reprocher cela à la série ? De toute façon quand Ritter apparaît à l'écran pour botter des culs ou juste pour en mater, tout le reste a tendance à disparaître.

NOX Chez Canal +, ils ont un super-pouvoir dont on ne parle pas assez : par la simple magie de la signature sur un contrat, ils sont capables de prendre n'importe quel bon acteur ou actrice connu(e) et d'en faire un énorme boulet. Après Jean-Pierre Darroussin dans Le Bureau des Légendes, après Pascal Greggory dans Section Zéro, après Kad Merad dans Baron noir, c'est donc au tour de Madame Nathalie Baye de se mettre à jouer comme un grosse patate dans une série de Canal. Certains se gaussent, d'autres s'agenouillent et reconnaissent que, oui : c'est bien d'un style qu'il s'agit là. Peut-être même une œuvre dont Nox serait l'aboutissement, puisque le nouveau show de la chaîne cryptée repose presque entièrement sur la comédienne, qui surjoue tellement chaque émotion que le Drawa de la pire actrice dans un premier rôle lui tend déjà les bras au bout de trois scènes. La série va tellement loin dans l'affirmation de ce style que l'autre tête d'affiche, Maïwenn, qui joue très bien pour sa part, est immédiatement (et littéralement, vu l'intrigue) punie et disparaît au bout de quinze minutes d'antenne (pour ne réapparaître que dans le dernier plan de l'épisode 2). Ceci mis-à-part, Nox n'est pas une série déplaisante et a un concept (un polar dans les catacombes parisiennes) suffisamment séduisant pour qu'on en regarde encore quelques épisodes, en dépit d'une lenteur pachydermique.


Mieux vaut tard que jamais...

💤 BILLIONS (saison 2) Au début, tout allait bien. Conformément à ce que plusieurs personnes m'avaient dit, Billions trouvait un bon rythme, gagnait un épaisseur, après une première saison intéressante mais trop inégale (et complètement plombée par ses scènes SM débiles). Et puis je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Arrivé au milieu, j'ai perdu le fil. Je ne comprenais plus ce dont parlaient les personnages, je ne comprenais plus quels étaient les enjeux de la série, et à chaque épisode, j'ai un peu plus décroché qu'au précédent. J'ignore si cela vient de la série ou si cela vient de moi, de mon attention qui s'est relâchée devant un show qui nécessite sûrement plus de concentration qu'un autre. Mais c'est en tout cas ce que les mauvais journalistes appellent un rendez-vous manqué.

VIXEN (saisons 1 & 2) On l'oublierait presque, mais la troisième série du Berlantiverse ne fut pas Supergirl, mais Vixen. Une époque lointaine à l'échelle d'une franchise qui nous sort une ou deux nouveautés par an, où l'on croyait naïvement que c'était parce que Berlanti n'aimait pas les femmes qu'il avait décidé que sa première héroïne serait un personnage de dessin-animé - alors qu'en fait, c'était juste pour éviter qu'elle soit harcelée sexuellement par Andrew Kreisberg, nous sommes vraiment mauvaises langues. Plaisanteries de mauvais goût mises à part, le pourquoi du comment de cette Web-série dont les deux saisons composent à peine un téléfilm d'une heure continue de nous échapper, ce qui ne la rend pas déplaisante en soi - même si Vixen est très oubliable. Entièrement centrée sur l'origin-story du personnage (ce qui est bien), elle n'a pas le temps ni les moyens de développer de véritables intrigues, ce qui fait qu'on la regarde aussi passivement que rapidement et là, tout de même, avouez que vous êtes impressionnés que j'aie réussi à faire autant de lignes sur le sujet (les plaisanteries de mauvais goût, c'est la vie).

27 commentaires:

  1. Oh le beau missile sur Berlanti et Kreisberg, j'ai éclaté de rire merci :D

    Dynasty est en effet plus que regardable, ça me surprend pas car dès le départ on sentait un potentiel mais comme tu le notes ça a vite atteint son rythme de croisière.

    J'ai pas d'avis sur JJ2, j'ai envie de dire que c'était pas bien mais en même temps en 3 jours je l'avais plié ce que je fais pas vraiment quand un truc est pas bien.

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    1. Moi aussi, grand éclat de rire.

      Je ne sais pas si vous avez lu l'interview de Berlanti dans Variety le mois dernier (après les avoir fui durant des semaines pour ne pas avoir à s'exprimer sur le sujet). C'était vraiment drôle quand il explique qu'il n'était pas au courant et savait juste qu'AK ne savait pas géré sa colère. Apparemment tant qu'il insultait ses collaborateurs ça allait en fait. Hollywood est un drôle de monde...

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    2. Non, j'avais pas lu, et du coup j'ai lu maintenant, ce qui m'a permis d'apprendre que Black Lightning vivrait à part d'Arrow & Co. et c'est une excellente nouvelle ^^

      Sur les faits en eux-mêmes, je n'ai rien à ajouter, même si c'est vrai que quand il parle d'anger issues, ça m'a fait sourire. Doublement même, parce qu'à l'inverse dans certains milieux (surtout aux USA), on a vite fait de dire que tu as des problèmes de gestion de la colère juste parce que que tu t'es mis en colère trois fois en six mois pour des raisons légitimes. Nous vivons dans un monde où les colères est partout mais où, étrangement, elle est toujours mal perçue et jamais justifiée, toujours déplacée... bref, je digresse...

      Berlanti me semble honnête malgré tout. Peut-être qu'il en savait plus que ce qu'il dit, peut-être pas... on n'est pas dans sa tête. Il a l'air d'avoir fait son examen de conscience, il me semble que c'est déjà plus que d'autres...

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  2. Nathalie Baye ne joue pas plus mal dans Nox que dans autre chose. Je l'ai toujours trouvée très surcotée, c'est une actrice correcte sans plus.

    C'est vrai dans Nox elle en fait beaucoup, mais ça me dérange moins que le rythme des épisodes. Ou le fait que les trois quarts des scènes soient diurnes et en dehors des catacombes (mais ça va peut-être évoluer).

    Black-ish maintient un très haut niveau, à force de le répéter ça va finir par lasser tout le monde mais c'est vrai. Pour l'épisode censuré j'ai pas trop compris l'histoire, à partir du moment où il était tourné et où tout le monde savait qu'il existait. Je ne vois pas ce que cela aurait changé de le diffuser. C'est bien de se rappeler qu'on est quand même chez Disney, tu me diras...

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    1. Pour l’episode censuré, l’explication « ça reste Disney » est trompeuse. C’est surtout que le groupe est un des principaux diffuseurs de la NFL via ABC, mais surtout via ESPN, qui est en plus n’est pas en grande forme depuis quelques mois.
      En réalité donc, la censure n’est pas sur déso critères moraux, Blackish ayant probablement pris plus de risques dans d’autres épisodes, mais purement économique, Disney ne voulant pas froisser son fournisseur de contenus le plus rentable.

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    2. Je ne comprenais pas cette discussion... mais en fait c'est ma faute, je n'ai pas mis le lien du bon article ! Au départ, c'était censé être un lien du Huff qui détaillait... ce que tu viens de dire, en gros.

      Il semble assez logique en effet que Disney ne veuille pas mordre la main qui la nourrit, d'autant que si ESPN n'est pas en forme Disney la chérit de tout son cœur tant elle pèse dans le combat (quasiment déjà perdu) qu'elle livre à Netflix depuis des années (vu que Netflix n'a rien de comparable à ESPN... pour le moment).

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    3. Je pense que c'est cet article là dont tu parles:
      https://www.huffingtonpost.com/entry/blackish-abc-nfl-anthem-protest_us_5aa6a2fde4b03c9edfae4a2d
      Effectivement c'est un des rares à expliquer la censure en nommant explicitement ESPN, ce que je trouve un peu bizarre tant l'explication est évidente.

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    4. C'était bien cet article, oui.

      Mais là c'est moi qui te trouve bizarre, l'explication n'est certainement pas évidente pour plein de gens qui ne connaissent ou s'intéressent aux coulisses, histoires de groupes, etc. (Black-ish a sûrement un public un peu plus éduqué que d'autres sitcoms familiaux mais elle reste un sitcom familiale et doit aussi compter parmi ses spectateurs des gens pour qui l'explication n'est pas "évidente"). Je trouve plutôt bien qu'il y a ait un site sur 200 qui mette des mots sur les choses plutôt que de recopier la langue de bois d'ABC...

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    5. Je me suis mal exprimé, je voulais dire que l'explication est évidente pour les journalistes médias/entertainment qui ont repris l'info, je ne parlais pas du public, et encore moins du public français.

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  3. Tu n'as pas honte de critiquer cette série géniale qu'est Atlanta? J'espère que ta famille te déshéritera comme un vulgaire David Hallyday, tiens!

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    1. Mon seul héritage est un couteau à beurre et des crises d'angoisse que j'ai déjà touchés par donation il y a quelques années. Tout va bien ^^

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  4. Moi qui n'accroche en général pas aux comédies, est-ce qu'il y a la moindre chance que j'aime Black-ish ? Parce que c'est toujours morne plaine de mon côté au point de vue des séries à regarder...
    Ou alors as-tu une suggestion de type The Good Wife / Longmire / The Americans... que j'ai regardé grâce à tes conseils ?

    --- Le Golb, conseiller en séries depuis euh... très longtemps ---

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    1. Personnellement je ne suis pas trop sitcom non plus mais Blackish est pour moi ce qui se fait de mieux dans le genre, et j'adore !
      Après ça n'engage que moi :)

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    2. Je réfléchis, mais dans les registres qui te plairaient, je n'ai pas vu grand-chose récemment.

      As-tu essayé Waco, dont je parlais il y a 15 jours ? Bon, six épisodes, ça va pas t'occuper non plus très longtemps...

      Tu avais regardé l'été dernier I'm Dying up Here, sur des jeunes des artistes de stand-up qui essaient de percer dans les seventies ? Je pense qu'il y a tous les ingrédients d'une série Sunalee là-dedans, même si ce n'est pas exceptionnel non plus (mais c'est bien et assez attachant, moi ça m'a un peu fait penser à Masters of Sex dans l'écriture - avec un sujet totalement différent bien sûr). Je n'en ai parlé qu'en une ligne faute de temps à l'époque, mais ça méritait clairement mieux que ça.

      Black-ish tu peux toujours essayer mais si tu es réfractaire au sitcom "old-school" en tant que genre, il n'y a pas vraiment de raison pour que tu le sois moins avec Black-ish.

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    3. Merci Marion !
      Et Merci Thomas. Non je n'ai pas essayé Waco et je ne connais pas l'autre. Je vais investiguer.

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    4. Tu viendras nous raconter ;-)
      (et nous disputer si on t'a mal orientée ^^)

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    5. J'ai commencé Black-ish - les deux premiers épisodes étaient sympas mais c'est un peu trop tôt pour voir si je vais accrocher.

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    6. Ce n'est pas à toi (mais il y a quelques temps déjà) que j'avais conseillé de commencer par la saison 2 et rattraper la 1 plus tard ? Elle est sympa, la 1, mais pour moi elle n'est pas très représentative de la série dans la mesure où on sent bien que les scénaristes n'osent pas encore s'attaquer aux questions de société (et notamment de représentation des femmes et des minorités) qui deviennent omniprésentes à partir de la saison 2 (en fait elles sont présentes dans la 1, dès le pilote même si ma mémoire est bonne, mais elles ont tendance à s'évaporer en cours de route). Enfin tu nous diras ça :-)

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    7. non ce n'est pas à moi. Mais j'aime l'ordre ;-) je ne pourrais pas commencer par la saison 2. Par contre je retiens ta remarque.
      C'était un peu la même chose pour The 100 - les premiers épisodes étaient plutôt nuls mais il fallait persévérer.

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    8. En plus là, ce n'est pas nul, c'est juste que ça ne donne pas sa "vraie" mesure.

      Moi aussi j'aime bien l'ordre, je te rassure ^^ Mais pour ce type de série ça me semble moins important, la continuité n'est pas aussi marquée (d'ailleurs je n'en parle jamais car je suis trop occupé à lui faire des louanges mais Black-ish a aussi des aspects typiques des sitcoms du XXe siècle qui m'horripilent, genre les personnages secondaires de type amis d'enfance/frères/sœurs qui apparaissent subitement alors qu'on en a jamais entendu parler avant et qu'on se dit que si on remontait, on entendrait vraisemblablement que tel ou tel personnage est enfant unique... bon, c'est secondaire, je digresse ^^)

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  5. Je te trouve bien gentil avec Nox, même si tu fais mine de t'en moquer. C'est très ennuyeux. On sent que les scénaristes ont des ambitions mais cela ne vole pas bien haut...

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    1. C'est toi qui es bien gentil quand tu parles d'ambitions : ils ont une ou deux idées et ça me paraît déjà pas mal ^^

      On verra bien la suite (je sais que je pourrais trouver la série complète si je voulais, plutôt que de la suivre hebdomadairement, mais j'ai trop de trucs à regarder...)

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  6. Moi j'aime bien avoir deux semaines de suite un bon Golbeur en série ^^

    Ben moi j'ai davantage apprécié le retour d'Atlanta robbin' season que Atlanta saison 1... sur les deux premiers épisodes vus. Je trouve que la série fonctionne très bien lorsqu'elle se met Paper Boi de côté et qu'elle mise uniquement sur le détachement de Darius et l'incongruité des situations dans laquelle Earn finit fatalement par rencontrer. Elle n'est pas aussi géniale que ce que l'on peut en lire mais je trouve que, dans ses moments là (la visite chez son oncle puis la visite dans le magasin de chaussures), elle me séduit davantage que lorsqu'elle se coltine malgré elle des clichés sur les coulisses du rap US ou sur la routine sidérante des journées du trio.

    Je dis ça mais dès le troisième épisode, ça se trouve, la série va me saouler ^^

    PS: Le prologue du season premiere était tout de même foufou.

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    1. Pour moi en réalité le problème d'Atlanta est toujours le même qu'en saison 1 : c'est une série qui a de beaux moments qui n'arrive pas à vraiment savoir ce qu'elle veut être. Et surtout la question n'est pas tant qu'elle soit aussi géniale qu'on le dit, mais qu'elle ne soit même pas réellement ce qu'on nous vend (un truc décidément hyper récurrent dès que la presse française se mêle d'une série).

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  7. OK donc les blacks quadra CSP+ de Los Angeles hyperintegrés c’est cool, mais les blacks prolos du sud un peu gangster, non.
    Encore le bon et le mauvais et noir.
    Je vais te dénoncer au CRAN, ça va pas faire un pli...

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    1. C'est tout simplement que je préfère que les Noirs restent à leur place dans des rôles comiques plutôt que dans ceux de héros romantiques ! Ça me paraît limpide quand on me relit :-)

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    2. Damn! J'avais oublié ce critère là!

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