lundi 29 janvier 2018

(maxi) CDG 2017 !


Il y a deux manières de voir l'année musicale 2017 sur Le Golb. Le verre à moitié plein : j'ai tout de même publié quinze articles dans cette section, soit seulement six de moins qu'en 2016, score plutôt honorable sachant que la fin de l'année précédente avait été marquée par la mort de mon ancien ordinateur et la disparation de la totalité de ma bibliothèque musicale.

Le verre à moitié vide, à présent : la plupart des chroniques musicales que j'ai publiées en 2017 on en fait été écrites en 2016, à commencer bien sûr par tous les derniers épisodes du 10 Years After des 10 Years After (sauf le N°1) et par un des deux seuls Mes disques à moi (et rien qu'à moi) de l'année (celui qui n'était pas N°1 du 10YA, donc). Je n'ai en tout et pour tout publié que quatre articles consacrés à des parutions de l'année, dont deux consacrés à des artistes morts.

Ironie du sort, 2017 marquait un double-anniversaire : les vingt ans de la toute première chronique musicale que j'aie jamais écrite, et les quinze ans de la toute première que j'aie jamais publiée. Pour vous dire si j'étais concentré sur l'idée, je viens seulement de m'en apercevoir. Je n'ai jamais aussi peu écrit ni même pensé à écrire sur la musique que ces derniers mois, alors même que j'en ai énormément écouté et que j'aurais largement eu de quoi publier une chronique musicale par semaine. Mais arrive un moment où l'on ne sait plus trop quoi dire. On a l'impression d'avoir raconté tout ce qu'il y avait à raconter sur tout le monde. Ce n'est évidemment pas vrai, mais en avoir conscience ne change rien au sentiment d'avoir utilisé toutes les métaphores possibles, dans tous les contextes possibles. Écrire sur la musique, on ne le dit pas assez souvent, est quelque chose d'assez particulier. C'est plus difficile que sur d'autres sujets, et l'on s'y use sans doute plus rapidement.

Alors histoire de remettre un peu d'huile dans la machine, j'ai décidé il y a quelques semaines qu'à l'occasion du CDG, j'allais me racheter du mieux possible et chroniquer la totalité des albums de ce Top 60 que je n'avais pas chroniqués... c'est-à-dire à peu près tous. Bon, certes rapidement : le challenge, c'était de ne jamais faire plus de deux phrases. Ce qui ne va pas être facile, parce qu'inspiré ou pas, un Golbeur reste un Golbeur. C'est parti !

CLASSEMENT DU GOLB 2017

61+ Les Plus ou Moins Habitués laissés à la porte : Tue-Loup (on attendait peut-être un peu trop du projet Total Musette), Fever Ray (retour surprise pour album totalement hors-sujet par rapport à l'époque qu'il entend, on ne rit pas, défier), Lanegan (qui louche de plus en plus vers l'auto-parodie), Grizzly Bear (les retours de hype sont terribles), Biolay (qui ne méritait pas de se faire défoncer comme ç'a été le cas, mais qui était effectivement assez loin de son meilleur), Ron Sexsmith (mais avec lui c'est toujours une fois sur deux, or le précédent était magnifique, donc on s'y attendait), les QOTSA (quand tu revendiques le Groooooooove et que tout le monde s'endort après trois morceaux, mieux vaut aller te planquer), Elvis Perkins (décidément, il n'arrive plus à rien, à part à filer le bourdon), Amanda Palmer & Eward Ka-Spel (à force d'entendre dire qu'elle faisait toujours le même album, l'ex-Dresden Dolls a voulu se mettre en danger, mais c'est surtout notre attention qui s'est trouvée sévèrement menacée), Conor Oberst (toujours des fulgurances, jamais mauvais, mais tellement plus bon depuis tellement longtemps qu'à un moment va falloir arrêter les frais), Esmerine (c'est toujours bien mais c'est toujours plus ou moins le même album, aussi), Morrissey (pitoyable)... et sûrement plein d'autres que j'ai eu la politesse d'oublier.

60. Sincerely, Future Pollution – Timber Timbre (City Slang) Le Golb est probablement le seul endroit où Timber Timbre se classe à chaque album dans la seconde moitié du tableau. Cela ne signifie pas qu'on ne l'aime pas, bien au contraire.


59. Capture – Thunder Dreamer (61 31 Records) Ouh le bel album d'indie épique que voilà ! Pas très original (et même pas du tout, en fait), mais choupi comme pas possible.

58. Catégorie reine – Magyd Cherfi (LKP) Les amateurs connaissent la tradition : chaque nouveau livre de Magyd est généralement suivi d'un nouvel album (ou le contraire). Catégorie reine succède donc à l'excellent Ma part de Gaulois et l'on y retrouve tout ce que l'on aime d'amour chez celui dont on ne rappellera jamais assez qu'il est un des tous meilleurs paroliers français vivants.

57. in•ter a•li•a – At The Drive-in (Rise Records) Le problème de cet album de comeback n'est pas tant qu'il ne soit pas à la hauteur des attentes que d'être signé par un groupe tellement surestimé que celles-ci paraissaient d'emblée totalement disproportionnées. At The Drive-In n'a jamais été plus qu'un bon groupe ; sa reformation vient de signer un vrai bon album, et tout le monde devrait en être satisfait.

56. Hey, Mr. Ferryman – Mark Eitzel (Merge Records) Mark Eitzel... vraiment ? Eh oui, vraiment, parce que son élégant quinzième ou seizième album (on a un peu perdu le fil et on n'a pas trop suivi), si on savait bien qu'il ne finirait pas en tête du classement général, a illuminé le début de l'année de sa classe et de sa distinction.

55. Heaven Upside Down Marilyn Manson (Loma Vista) Manson était tellement content du succès critique et commercial de The Pale Emperor qu'il a refait exactement l'album. En nettement moins bien, mais avec une incontestable efficacité.


54. Sing the Night in Sorrow – Sweet Apple (Tee Pee) Un jour, on comprendra comment J Mascis réussit à être aussi prolifique alors qu'il semble l'être humain le plus mou du monde. En attendant, le second volet de son projet glam-70's est une excellente surprise pétrie de tubes nostalgiques et régressifs.

53. The Letdown – Girlband (Briercrest Records) The Letdown n'est pas un album de twee, et Girlband, à vrai dire, n'est même pas un girlband. Ce sont des garçons qui font de la pop-punk hyper efficace, et si on leur en on voudra un peu de cette tromperie sur la marchandise, reconnaissons que le disque est un modèle du genre.

52. The Ghost of Hope – The Residents (Cherry Red) J'écoute environ un LP des Residents sur quatre, et j'en aime là-dedans un sur trois. Cela méritait donc d'être souligné à l'occasion de cette sélection.

51. 9-13 – Iron Monkey (Relapse) Pionnier du sludge-metal, Iron Monkey a certainement réussi le comeback le plus improbable de 2017. Parce que ça faisait vraiment longtemps. Parce que ce n'est pas le line-up originel (faut dire que le chanteur est mort et enterré depuis 20 ans). Parce que c'est très bon, très bien fichu, riffus et pesant tout comme il faut.

50. All Amerikkkan Bada$$ – Joey Bada$$ (Cinematic) Osé mais inégal, AAB est un disque Ricola. C'est un peu écœurant à la première écoute et on ne peut pas s'empêcher de le croquer au lieu de le sucer, mais sans trop savoir pourquoi, on n'arrête pas d'en reprendre et on finit par toujours en avoir une boite qui traîne pas loin.


49. Trouble Maker – Rancid (Epitaph) Ceci est un nouvel album de Rancid.

48. A Crow Looked at Me – Mount Eerie (P.W. Elverum & Sun) Le nom du label est assurément le seul rayon de soleil dans cet album de deuil certes bouleversant, mais avouons-le à la limite du sordide. Ne vous sentez pas bêtes si vous n'arrivez pas au bout, ça fait toujours ça à la première écoute.

47. Grand Bois – Brome (Arbouse Recordings) Parler de surprise serait exagéré car cela fait quelques années qu'on suivait Brome du coin de l’œil, mais le projet prend une sacrée épaisseur sur ce bel album de rock-folk francophone mais trèèèès loin d'être franchouillard.

46. Music for the Ages of Miracles – The Clientele (Tapete) La pop anglaise à ses héros, ses zéros mais aussi, et c'est plutôt étonnant avec une presse aussi prompte à l'enflammade, ses secrets les mieux garder. Une fois encore, le groupe d'Alasdair MacLean signe un ouvrage très classique mais quasiment irréprochable, et une fois encore, tout le monde s'en tape(te).

45. Plum – Wand (Drag City) Quatre petites années d'existence, un nom déjà bien connu des amateurs de rock vintage, un virage progressif du garage au psyché... ça ne vous rappelle pas un truc ? On ignore si Wand ont pour vocation de devenir les nouveaux Fresh & Onlys – en fait, on s'en fout – mais Plum était, comme à chaque fois, un des bols d'air de l'année.


44. Nonsense & Heartache – Jerry Leger (Latent Recordings) Le moment embarrassant de l'année : « Oh, tiens, revoilà Jerry Leger, ça faisait un bail, dis donc... hein ? Il a sorti un album par an depuis 2010 ? Et ils sont tous aussi bons que celui-ci ? Euh... » Embarrassant donc, mais quand même agréable, car Leger n'a rien perdu de l'élégance folk de son premier album Trav... ah, non, c'était pas son premier album non plus apparemment.

43. 1755 – Moonspell (Napalm Records) Durant l'été 2016, je me suis fait une rétrospective Moonspell, revenant notamment sur leurs albums plus récents auxquels je n'avais pas toujours accordé l'attention nécessaire. Cela m'a permis de me rappeler à quel point ce groupe était bon, mais aussi à quel point sa trajectoire discographique était incohérente, considération qui résume parfaitement ce nouvel album – aussi réussi qu'inégal, aussi aventureux par instants que facile par endroits.

42. The Spark – The Builder & The Butchers (Badman Recording) Très appréciés en ces pages, les cousins râpeux de R.E.M. sont également bien trop rares, ce qui fait que chacun de leurs albums est accueilli avec joie, même si celui-ci est sans doute un poil inférieur au précédent (sélectionné dans le 10YAD10YA, tout de même). Cela dit si vous ne connaissez pas ce dernier, vous ne vous en apercevrez nullement et trouverez juste ce groupe génial, comme toute personne de bon sens.

41. Les Choses qu'on ne peut dire à personne – Bertrand Burgalat (Tricatel) Après un fabuleux Toute directions où il se faisait plus performer que jamais, BB revient à des choses plus habituelles. Donc inégales et avec trop peu de chanson chantées (chez Burgalat une instru est une chanson en soi), mais avec toujours et heureusement ce charme fou qui fait qu'on écoute dix fois plus un album de Burgalat que les autres, et durant dix fois plus longtemps.

40. Freedom Is Free – Chicano Batman (ATO Records) Entre le nom du groupe et le titre du LP, difficile d'imaginer autre chose qu'un bon moment. Banco : la soul psychédélique de ce groupe totalement inconnu au bataillon du Golb nous a irradié le printemps, et même une grosse part de l'été.


39. Fantasizing of Being Black – Otis Taylor (in-Akustik) Il faudrait que je songe à arrêter d'utiliser le mot « élégant » à tout bout de champ car du coup, je n'ai plus de qualificatif en stock pour qualifier cet album fort... soyeux. Et hop.

38. Clipper Ship – Wooden Wand (Three Lobed) Si une partie du charme de James Jackson Toth vient de ce qu'il n'est pas toujours très cohérent avec lui-même, j'essaie pour ma part de l'être : j'expliquais dans une récente chronique que Wooden Wand était toujours classé dans le CDG depuis des années, et ce n'est pas avec ce très chouette album qu'on allait faire exception.

37. Ouroborous – The Experience Nebula Room Inutile de se perdre en conjectures, un groupe qui s'appelle The Experience Nebula Room a tout de même plus de chances de faire du stoner que de la pop FM. En vrai, les Brésiliens ne proposent pas quelque chose de suffisamment gras pour que le terme paraisse approprié, mais leur heavy-rock psyché (et entièrement instrumental) est tout de même une des belles découvertes de l'année.

36. Hiss Spun – Chelsea Wolfe (Sargent House) Dans lequel Chelsea Wolfe continue paisiblement (façon de parler) sa mue, toujours plus heavy, toujours plus hantée, et désormais aux frontières du sludge-metal pur et dur. Ça va mal finir.  

35. Ununiform – Tricky (False Idols) Le plus vieux KID du monde a tellement soufflé le chaud et le froid depuis quinze ans que très peu de gens se sont aperçus que ces dernières années, il était bel et bien de retour au top. Certes, en ressassant plus ou moins toujours les mêmes trucs – mais avec quel talent !


34. Garden of Ashes – Duke Garwood (Heavenly Recordings) Le poto et occasionnel sidekick de Mark Lanegan vient de publier l'exact album qu'on en a marre d'attendre de l'ex-leader des Screaming Trees. Folk mais sophistiqué, aride mais riche, plein de bonnes chansons et juste de bonnes chansons.

33. City Music – Kevin Morby (Dead Oceans) Je n'ai jamais rencontré ni vu sur scène Kevin Morby, mais j'ai dans l'idée que ce soit être un type discret qui n'aime pas trop les projecteurs. C'est la seule explication que je trouve à cet album qui succède à l'un des plus hypés de l'année 2017 en faisant à peu près tout pour que ça ne se reproduise plus jamais – spoiler : l'entreprise est relativement foirée.

32. The Return of Stavinsky Wellington – Bonaparte (Bonaparte) Gros bourrin shock-rock devenu songwriter tête à claques, Tobias Jundt ne fait toujours pas la dentelle mais signe une des meilleures surprises pop de l'année.

31. Division – Shannon Wright (Vicious Circle) Plus elle vieillit, plus Shannon Wright paraît avoir du mal à exprimer une autre facette que sa légendaire vénéritude. On pourrait s'en plaindre, ne fût-ce l'évidence que c'est de très loin ce qu'on préfère chez elle, et qui la rend si unique et indispensable à nos yeux.

30. Best of Crime Rock – Chain & The Gang (In the Red) Entre révisionnisme gentil et grosse blague faussement cynique, un excellent vrai/faux best of où tous les titres ont été entièrement réenregistrés et réarrangés pour l'occasion, normal.


29. Emperor of Sand – Mastodon (Reprise) Pour qu'un groupe de seconde zone comme Mastodon se retrouve aussi haut, c'est soit qu'il vient de publier l'album de sa vie, soit que l'année musicale était vraiment pourrie. Je vous laisse seuls juges.

28. Le Seul Moment Lou (ADCA/L'Autre distribution) Hypnotique et charnel, le seulement cinquième album de Lou en vingt-six ans méritait l'attente, si tant est que vous ayez fait partie des élus qui connaissaient déjà la Dame. Ce qui est sûr, c'est que vous les aurez rejoints dès la première écoute.

27. Dialectic of Ignorance – Pontiak (Thrill Jockey) Rien que pour le titre, on aimait déjà cet album. Alors si en plus il s'agit d'un rollercoaster psyché bien velu aux entournures, comment résister ?

26. La Fête est finie – Orelsan (Wagram) Après quarante ans d'efforts, le lobby normand a enfin réussi à surbuzzer un truc, qui se trouve être un sacré bon disque même si ça fout les jetons de se dire qu'à ce rythme-là, dans deux LPs, Télérama voudra foutre Aurélien dans le Larousse des auteurs.

25. Baby Blue Abyss – Bill Baird (Talshow Records) Depuis des années que Bill Baird publie des albums sympathiques dans tous les styles possibles et imaginables, il fallait bien qu'un jour il en publie un vraiment très bon. C'est celui-ci.


24. Dion Lunadon – Dion Lunadon (Agitated Records) Il en faut un dans chaque CDG : ce premier LP sera notre coup de latte garage/noise de l'année, délivré par un grand spécialiste du genre puisque lorsqu'il n'est pas occupé à nous récurer les oreilles en solo, Dion Lunadon exerce le métier pour le moins abrasif de bassiste d'A Place To Bury Strangers. Autant dire que l'espérance de vie de votre cérumen vient de violemment se réduire.

23. Ogilala – William Patrick Corgan (BMG) Billy Corgan a réussi, en 2017, à publier un album suffisamment bon pour que j'écrive la chronique d'un disque la semaine de sa sortie, en 2017. N'importe quoi.

22. Prince of Tears – Baxter Dury (Heavenly Recordings) Ce qui est formidable avec Baxter, c'est qu'il semble n'avoir strictement rien à foutre de faire une carrière. Prince of Tears est à l'image de ce qu'il sait faire à son meilleur, super bien écrit, super bien produit, mais surtout super nonchalant et à la limite du fumiste – mais attention, c'est comme ça qu'on le préfère.

21. You Only Live 2wice – Freddie Gibbs (ESGN/Empire) Longtemps chaudement calé dans le haut du classement, le troisième LP studio de Freddie Gibbs a fini par s'étioler un peu sur la durée, mais il n'en demeure pas moins, et d'assez loin, l'un des meilleurs opus hip hop qu'on ait entendus cette année.

20. 1888 – Mr. D & The Fangs Denis Bortek fait partie de ces artistes qui ne ressemblent à personne sinon à eux-mêmes. Inimitable, reconnaissable à la première note, son univers se retrouve toujours avec un immense bonheur – ce quel que soit l'avatar choisi ou la couleur dont il se teinte. Il est donc inutile de préciser que ce cru 2017 est adorable, ni qu'il était certain avant même de commencer que ce serait pour lui que je briserais la règle des deux phrases.


19. In My Room – The Gun Club (Bang! Records) Jeffrey Lee Pierce est sorti de la tombe durant cinquante minutes pour remettre tous ses plagiaires à leur place, et il n'a même pas fait la couv' des Inrocks.

18. Winter – Fen (Code 666) Un album de metal autoproclamé extrême dont le titre le plus court fait 9.43, dans le CDG, il en faut toujours un. C'est quand il y en a beaucoup que je commence à perdre des lecteurs (mais sans déconner, cet album est excellent, ou plutôt « une tuerie », comme on disait du temps où le black-metal était à la mode).

17. The Last Circus – The Last Days Of Jesus (Zim Zum) Sans aucun doute le WOPUTAINCESTTROPBIENCESTQUI?????!!!! de l'année. Et le pire c'est que j'ai même pas la réponse, à part que The Last Days Of Jesus est un groupe goth-punk slovaque et qu'ils n'ont pas l'air jeunes, mais on s'en fout parce que WOPUTAINCESTTROPBIEN.

16. Not Dark Yet – Shelby Lynne & Allison Moorer (Thirty Tigers) L'album le plus attendu des cinq dernières années par les amateurs de country bien habillée, et quelques unes des covers les plus brillantes qu'on ait effectivement entendues durant ce laps de temps.

15. Guilty Species – Jessica 93 (Teenage Menopause) Grunge doit vraiment être devenu une putain d'insulte pour que je n'aie pas réussi à lire une seule fois qu'il s'agissait du meilleur album du genre paru depuis des années.


14. Poor David's Almanack – David Rawlings (Acony Records) Quatrième de l'édition 2015, Monsieur Gillian Welch est un habitué de ces pages, que ce soit en solo ou en tant que back-up de Madame. Pas de quoi se lamenter, donc, d'autant que ce nouvel album frise comme d'habitude le meilleur du mieux du must en matière de country/folk old-school mais jamais passéiste.

13. Le Chat et autres histoires – Klub des Loosers (Modulor) En 2017 comme en 2012 comme en 2004, l'ultra rare Klub des Loosers est bien seul à surnager au-dessus du marasme du rap français. La différence, c'est qu'alors qu'il était autrefois un OVNI, on a le sentiment, peut-être faux, qu'il n'a jamais été aussi en prise avec son temps que sur ce troisième album.

12. Wolf Lie Down – The Fresh & Onlys (Sinderlyn) Les anciens Wand vont bien, merci pour eux, et le retour de hype ne les a pas ébranlés le moins du monde. Pop jusqu'au bout des orteils, Wolf Lie Down s'impose comme un de leurs meilleurs albums et, cela ne gâte rien, l'un des plus ambitieux en terme d'écriture et de prod – le fait que tout le monde s'en balance n'est qu'un simple retour à l'ordre naturel des choses.

11. Kingdome Come – Fiordmoss (Fathermother) 2017 a accueilli de nouveaux albums de Björk, Tricky ou encore Goldfrapp. Pas un seul n'arrive à la cheville, même cinq minutes pour déconner, de cette merveille d'electro-trip-pop qui, pourtant, paraît sur le papier tout leur devoir.

10. Evangelisti – Les Wampas (Verycords Records) Ils faisaient la gueule il y a trois ans mais ça y est : Les Wampas nous re-aiment, on le sent plus que jamais sur cet opus qui remet les pendules à l'heure et renoue avec tout ce qu'on ADORE chez eux. Rien que pour « Sans aucun remord », un incontournable de l'année.


9. Goths – The Mountain Goats (Merge) Le titre a beau être totalement mensonger, impossible de sortir de cet album pop riche, varié et tendrement nostalgique. Sans doute ce que l'attachant groupe de Claremont a publié de plus personnel et abouti à ce jour.

8. Forced Witness – Alex Cameron (Secretly Canadian
) Un peu parti et un peu naze, Alex Cameron est l'archétype de l'artiste clivant qui plaît à tout le monde – ça pue le malentendu à plein nez. Reste que voire ce que le Web compte de sites les plus snobs et pédants encenser un magnifique album de rock FM eigthies, ça n'a pas de prix.  

7. Last Place – Grandaddy (Columbia) Une fois tous les trois ans paraît un album de reformation magnifique et au-delà de toutes les attentes que l'on qualifie alors en baissant les yeux de « simple exception qui confirme la règle ».

6. Pure Comedy – Father John Misty (Sub Pop) Le meilleur album d'Elton John depuis Victim of Love à ne pas avoir été enregistré par Rufus Wainwright. Trop long, mais trop bon.

5. Apocalipstick – Cherry Glazerr (Secretly Canadian) Imaginez Siouxsie qui se serait amusée en son temps à parodier la baby doll pop façon Blondie tout en conservant sa véhémence naturelle. Si vous ne voyez pas, c'est pas grave, jetez-vous quand même sur ce super album d'indie-pop badass.


4. Wax & Wane – We Insist! (Vicious Circle) Continuer de surprendre et de se réinventer après plus de vingt ans est déjà une gageure, réussir à rester constamment inclassable, un exploit... mais parvenir à faire se demander à chaque fois si ce nouvel album n'est pas votre meilleur... seul le mot prouesse vient à l'esprit. We Insist!, ou le seul groupe de l'univers dont l'annonce d'un changement de line-up est toujours perçu comme une bonne nouvelle.

3. DAMN. Kendrick Lamar (Interscope) On aimerait bien dire que le Patron est de retour mais comme il ne quitte jamais la scène et que ça fait juste trois années de suite que sa déflégration du moment balaie toute la concurrence sur son passage, on va juste dire « énorme, comme d'hab' ».

2. Dakhla - Sahara - Session – Groupe Doueh & Cheveu (Born Bad) Qu'est-ce que ça doit être chiant d'être le groupe le plus doué, le plus imaginatif et le plus audacieux de sa génération.

1. Blitz – Étienne Daho (Mercury) En plus de 35 ans de carrière (ouais, je sais, ils sont insupportables ces gens qui ne vieillissent pas), Daho a souvent séduit, régulièrement enchanté mais, finalement, assez peu surpris. Depuis Eden, 1996 tout de même, on peut même considérer que cela ne lui était plus réellement arrivé, chaque album de Daho apportant son lot de pépites mais les mutations se faisant plus volontiers au niveau de la production que du songwriting. Fondamentalement, depuis (en gros) Paris Ailleurs, un album de Daho est un album de Daho, c'est la même excellente pop upgradée au goût du jour. Blitz, non. Blitz, comme son nom l'indique un petit peu, c'est un vieux compositeur de 62 ans qui chamboule tout de la cave au grenier, ose les embardées psychédéliques, s'excite, enchaîne les titres hallucinogènes avec une réussite si insolente qu'on dirait un jeune premier. On imagine avec un sourire amusé la tronche des gens de la maison de disque, qui d'ailleurs ne s'y sont pas trompés en sélectionnant en guise de single le seul titre conventionnel de l'album, afin de sauver les meubles auprès de cette partie du public ne jurant que par "Week-end à Rome" et "Le Premier jour". Formidable.


39 commentaires:

  1. Ah le coquin ! tous ces trucs à découvrir d'un coup ! :)

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    1. Coquin ça va mais si tu me traites carrément de crapule, on va avoir un problème ;-)

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    2. Alors qu'en vrai tout le monde sait que t'es juste un filou ;)

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    3. Pas du tout : un gros loustic !

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  2. A part que je n'aurais pas mis Cherry Glazer (je connais pas mais je vais écouter) et que Chelsea Wolfe me semble bien bas, j'aime beaucoup ce Top ! C'est rare que je sois aussi d'accord même ;)

    ps : sinon c'est quand que tu réactives le CDB ? ;)

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    1. Jamais. Pour une raison très simple : au départ, j'ai commencé à réfléchir, j'ai trouvé des idées, j'ai même appris à faire des trucs que je ne savais pas faire juste dans ce but... bref, j'étais plutôt enthousiaste malgré le vide que laissait Thierry (<3 <3 <3). Il y avait des trucs qui ne me plaisaient pas dans le fonctionnement du site, depuis un petit moment, c'était l'occasion de reprendre la main et de les changer - ce que je n'aurais jamais fait autrement car, Thierry y accordant beaucoup plus de temps que moi, je considérais implicitement que mon avis était secondaire. Sauf qu'à mon retour de vacances, je me suis aperçu qu'il n'y avait pas eu (ou quasi pas) de messages en mon absence. C'est-à-dire que quand Thierry a dit qu'il arrêtait, tout le monde a défilé en faisant des simagrées, genre "oh mon Dieu on m'arrache un membre", mais quasiment personne ne s'est dit que ça pourrait être sympa de continuer à poster juste pour faire vivre un peu l'endroit, montrer son attachement au site... pour le plaisir de l'échange, quoi. Ça m'a énormément contrarié, même si ça confirmait ce que je pensais depuis longtemps (à savoir qu'une grande partie des gens qui postaient, notamment dans la rubrique musique mais dans le fond, pas que, n'en avaient strictement rien à foutre de l'échange en tant que de tel). Dès lors, je ne voyais pas pourquoi j'aurais repris, je n'ai jamais fait le CDB pour satisfaire mon égo (ça, c'est Le Golb ^^) mais pour faire plaisir aux gens (d'ailleurs au départ, il faut le rappeler, Thierry et moi n'avions jamais dit qu'on voulait "reprendre" le site, on voulait juste filer un coup de main, pas devenir les tauliers...) Je ne voyais pas l'intérêt de me casser le cul pour des gens qui, de toute évidence, ne me demandaient rien, j'ai résolu mon complexe du sauveur aux alentours de 19 ans ;-)

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    2. Tu as bien raison.

      Surtout que, l'année où vous avez relancez le CDB, c'était le Golb qui était très peu actif. J'aimais bien participer au CDB de temps en temps, mais mon choix est vite fait ;)

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    3. Oui enfin, cela marchait plutôt dans l'autre sens : c'est plutôt de m'occuper du CDB qui m'a donné envie d'écrire plus souvent sur Le Golb, que je commençais un peu à négliger, plutôt que le contraire :-)

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  3. Deux phrases mais certaines hyper longues, ça pue la triche!

    Bien d'accord avec toi pour le Daho, un de ses meilleurs albums (mais le précédent était déjà superbe).

    Le Mr D & the Fangs est très bon, comme d'hab, Bortek est vraiment une valeur sûre c'est dommage qu'il publie aussi peu.

    Pas forcément fan du reste, enfin de bons albums mais la plupart pas mon truc.

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    1. Bien sûr qu'il y a de la triche, sinon où serait le plaisir ? ^^

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  4. Mince, ça envoie de la punchline, ici !

    Daho, We Insist, Cherry Glazerr, Alex Cameron... on est en phase, cette année. En tout cas sur les premières places, car il y a beaucoup de choses que je n'ai pas écoutées, plus bas. Je pense que je risque de bien aimer Nebula Room, et peut-être The Last Days of Jesus :)

    Et merci pour Borktek ! J'avais entendu dire qu'il avait un nouveau projet, mais j'ignorais qu'il y avait déjà un album. Merci pour l'information, on en parle si peu...

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  5. Réponses
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      Mince, ça envoie de la punchline, ici !

      Daho, We Insist, Cherry Glazerr, Alex Cameron... on est en phase, cette année. En tout cas sur les premières places, car il y a beaucoup de choses que je n'ai pas écoutées, plus bas. Je pense que je risque de bien aimer Nebula Room, et peut-être The Last Days of Jesus :)

      Et merci pour Borktek ! J'avais entendu dire qu'il avait un nouveau projet, mais j'ignorais qu'il y avait déjà un album. Merci pour l'information, on en parle si peu...

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    2. J'ai l'impression d'en avoir pas mal entendu parler quand même, de Mr. D, mais ma perception est peut-être un peu biaisée. C'est certain qu'en choisissant de s'auto-produire et de s'auto-distribuer, Bortek n'a pas fait le choix de la facilité mais j'imagine que c'était mûrement réfléchi.

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  6. Pas très convaincue par certains trucs...

    - le Daho est très bon mais beaucoup moins que le précédent

    - Cheveu je ne vois pas bien la plus-value de Groupe Doueh, ça ressemble beaucoup aux autres albums de Cheveu.

    - Father John et Grandaddy les débuts d'albums sont grandis mais la suite est pénible

    - Alex Cameron vraiment pas compris l'intérêt autour

    - les Wampas on les aime mais c'est toujours pareil

    - Mr D un ou deux très beaux morceaux mais l'album fait trop penser à Monstre toi (en beaucoup moins bien)

    Je fais pas tout le top, je fatigue déjà :)
    Je te rejoins quand même sur l'album de Lou que j'ai trouvé extraordinaire et qui méritait beaucoup mieux qu'une 28ème place. Je ne connaissais pas du tout mais j'ai envie de tout découvrir, maintenant.

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    1. Dans le fond je ne suis pas complètement en désaccord avec ce que tu dis là, notamment pour Father John et Grandaddy (mais plus pour Father John que pour Grandaddy), et un peu aussi pour Cheveu - je t'accorde volontiers que cet album n'est pas si surprenant (mais je n'ai pas écrit qu'il l'était). Et tu as raison de noter que 1888 ressemble pas mal à Monstre-toi, mais aussi un peu à l'album solo de Bortek, ce qui n'est pas si étonnant au final. Je ne vais pas aller considérer ça comme un reproche, puisque Monstre-toi est mon album préféré de Jad Wio ^^

      Je ne connaissais pas vraiment Lou non plus si ce n'est de nom ; ce n'est pas comme si ses albums étaient faciles à dénicher, en même temps ;-) Ce qui est marrant c'est qu'elle m'ajouté sur FB il y a de cela assez longtemps, sans que je la connaisse du tout et honnêtement, quand j'ai entendu sa musique, j'ai été absolument stupéfait d'à quel point c'était bien. Cela dit ce n'est pas un encouragement à tous m'ajouter sur Facebook pour me spammer avec votre musique de merde ^^

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  7. Ouh il y a des bonnes vannes dans le secteur :D

    La forme courte, ça te va bien aussi. Le passage sur Alex Cameron (mon disque de l'année), c'est tellement ça (et j'ai jamais aimé ni même écouté tout ce qui a pu l'influencer, j'assume complètement la contradiction.)

    J'adore le Daho mais je le trouve moins original que tu le dis. Il y a quelques morceaux où c'est vrai (Les filles du canyon, L'hôtel des infidèles) mais beaucoup aussi où c'est du pur Daho à mon avis. Et comme Lil au dessus, je préférais l'album d'avant.

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    1. L'album précédent de Daho est très très bien mais il tombe les pieds joints dans ce que je décris : il se distingue plus des autres par ses audaces de production (réelles) que par une remise en question générale comme je la perçois, peut-être à tort ou de manière exagérée, sur Blitz. De toute façon et histoire d'être bien clair : j'adore quasiment tout de Daho. Sur la période que j'évoque - depuis Eden donc - le seul album que je n'aime pas, c'est L'Invitation (et encore, il y a des versions live de ses titres que je trouve excellentes). Mais je suis absolument fan de tous les autres, Corps & Armes est un de mes albums préférés, je trouve Réévolution ultra-sous-estimé alors qu'il contient plein de chansons de premier ordre, et les Chansons de l'innocence retrouvée est un grand disque :-)

      Après tu as raison, bien entendu il y a aussi sur Blitz des titres Daho-compatibles ; Daho reste Daho et quelqu'un qui déteste Daho a malgré tout assez peu de chances de kifer Blitz. Mais je suis désolé les pierres d'angles de l'ouvrage sont des morceaux extrêmement surprenants, même de la part d'un artiste ayant pris l'habitude de varier les styles et les couleurs musicales.

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  8. J'ai écouté deux disques de toute ta liste: le n°2 que j'ai détesté et le n°1 que j'ai adoré. J'ai laissé tomber mes tentatives de suivre ce qui sortait dans le domaine pop / rock et associés - et c'est dommage quelque part - mais je n'ai toujours pas trouvé les bonnes personnes / sites pour me conseiller. On verra ce qui se passe en 2018 ;-)

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    1. Tu me brises un peu le cœur quand même en laissant entendre que je ne suis pas la bonne personne :-D Alors que franchement, le 1 adoré et le 2 détesté, c'est un bon équilibre, je trouve ^^

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    2. Mais peut-être que tu deviendras la bonne personne en 2018 si tu écris des articles réguliers sur les disques :-)
      (et que moi je prends la peine de les chercher et de les écouter)

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    3. On va essayer de faire mieux qu'en 2017, mais sachant qu'on est le 2 février et que le compteur est toujours à 0 (et le compteur "albums écoutés" à... 1), c'est mal barré ^^

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  9. Je n'ai -tu penses bien- pas tout écouté, loin s'en faut et donc je ne ferais que quelques remarques sur ceux qui sont passés sur ma platine :

    - Le Magyd Cherfi est en effet très bon, sonnant presque comme une délivrance après la purge qu'était l'album "Comme des cherokees" de Zebda, qui succédait pourtant à un excellent album de reformation. Va comprendre.

    - J'ai pas du tout accroché au Baxter Dury (je n'y arrive pas depuis le début et pourtant à chaque disque j'écoute): je trouve que "fumiste" lui sied à merveille et résume bien ce que je pense de ce disque assez plat.

    - Le Father John Misty est plutôt réussi et tu as parfaitement résumé son pedigree ;)

    - Étienne Daho, j'ai jamais pu. Et je crois que je pourrais jamais. Y a des artistes comme ça : les Christophe, les Polnareff, les Daho...c'est physique.

    Mais comme tu le disais dans un des précédents commentaires, du coup, y a peut-être des chances pour que j'apprécie. Sur un malentendu...

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    1. - Je vais m'auto-saborder en direct : "Le Magyd Cherfi est en effet très bon", oui si tu veux, pas pas "en effet" car si ç'avait été mon avis, il aurait beaucoup plus que 58e ^^ C'est un bon album, mais je le trouve moins bon que les précédents. Vrai en revanche qu'il n'a rien de commun avec le très mauvais dernier Zebdan que j'ai écouté une fois et me suis empressé d'oublier.

      - En fait tous les bons chanteurs pop français tu ne les aime pas quoi, si je résume. Ça explique pas mal de trucs, ha ha ha :-D

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    2. Oui, "très bon", c'était plus en réaction au dit dernier Zebda; plus contractuel il me semble que réellement voulu par le groupe.

      Les "bons" chanteurs pop, je ne sais pas, mais ceux là, oui, complètement. C'est d'abord leur voix, ou l'absence de pour certains, qui me déplait. Et ça joue beaucoup dans la balance. Après, je ne sais pas si l'on peut leur attribuer l'étiquette de chanteurs pop, variétés peut-être à défaut (en réalité, je suis toujours assez nul pour les étiquettes) mais j'ai plus d'affection pour Nino Ferrer, Jacques Dutronc ou même Alain Souchon.

      Mais oui, ceci explique sans doute cela ^^

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    3. Leurs voix ? Mais il n'y a pourtant rien de commun entre les voix de ces gens, c'est bizarre.

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    4. La seule chose en commun, c'est simplement que leurs voix me déplaisent, faut pas chercher plus loin : )

      Je n'aime pas le côté atone de Daho, la voix aiguë de Christophe et celle de Polnareff que je trouve ampoulée. Comme musicalement, ça ne me touche pas davantage, forcément je suis hermétique à tous ceux là.

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  10. D'accord sur le Cherry Glazerr, le Rawlins et le Clientele (même s'il mérite mieux :-) ), pas d'accord sur le Grandaddy (franchement moyen, on croirait des vieilles faces B), le Kevin Morby (c'est gentillet, mais de là à finir dans un top...). Le reste, c'est pas pour moi... (surtout Daho !)

    Et puis Morrissey... pitoyable... non, après la 10ème écoute, il est juste tout pourri...

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    1. Il a pas que tout pourri, il frise le ridicule par endroits, et les paroles, on dirait assez fréquemment une paraodie :-)

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  11. Je n'ai rien contre Daho, mais j'ai du mal à voir son nom et "psychédélique" dans la même phrase. Mais je n'ai pas écouté Blitz : bénéfice du doute ;)

    L'album que j'ai le plus aimé dans tous ceux-là, c'est celui de Pontiak. "Rollercoaster psyché bien velu aux entournures", très bonne description. En revanche les Fresh and Onlys m'ennuient depuis plusieurs albums maintenant. Je ne sais s'ils ont perdu LE truc ou si c'est juste moi qui n'accroche plus à cette pop plus arrangée que mélodique...

    Merci en tout cas pour cette fois aux chroniques !

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    1. Jette quand même une oreille sur Blitz avant de penser que le terme exagérer... tu pourrais être surprise ;-)

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  12. Tellement de rattrapage à faire... Je crois en avoir écouté 4 (des classés) (plus le QOTSA)

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    1. Quatre ? Allez... le Wampas, ça je le sais. La logique voudrait que les Fresh & Onlys en fasse partie mais je parie que non. Je verrais bien le Manson à la place, ce qui nous fait deux. Le Corgan, je le sais aussi. Pour le dernier, j'hésite entre Rancid, parce que tu as parlé de Rancid dans ton anti-sélection de l'année, The Builder and The Butchers (parce que je te l'ai personnellement recommandé et que c'est un argument imparable ^^)... mais en fait, le plus probable est que le quatrième soit en fait Orelsan.

      Hé, c'est cool de jouer dans ce sens-là aussi, de temps en temps :-)

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  13. Mais qu'est-ce que tu racontes, Elvis n'a pas sorti de disque cette année, juste une BO. :)

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    1. Bah à partir du moment où c'est du matériel original, ça compte quand même ^^

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  14. Eh, mais on a 2 albums exactement à la même place dans nos classements ! Bon, dans le mien, il n'y avait que 7 albums...

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    1. Certes, mais je les ai tous religieusement écoutés :-)

      Bon, du coup ça veut dire que statistiquement il y a plus de désaccords, évidemment. C'est quoi les deux albums à la même place ? Je me rappelle plus, Father John Misty sans doute, on en avait parlé, mais l'autre ?...

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    2. Hé mais je suis trop con, en même temps y avait que 7 disques donc c'est forcément un des 7 premiers et donc c'est forcément We Insist! :-))

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