vendredi 20 octobre 2017

Walkman This Way

[Mes disques à moi (et rien qu'à moi) - N°117]
Nine Lives - Aerosmith (1997)

On m’a souvent fait remarquer ces dernières années qu’il y avait clairement un avant et un après le Mes disques à moi (et rien qu’à moi) numéro 100. Et qu’il ne s’agissait pas uniquement du fait que les disques n’étaient plus évoqués par ordre alphabétique, ou que le rythme de la rubrique s’était considérablement ralenti. Le ton avait changé. J’ai toujours opiné, bien que les explications que ces personnes tentaient d’y trouver étaient le plus souvent à côté de la plaque. J’ai opiné parce que le constat de départ était vrai. La nature-même de la toute première rubrique du Golb a changé au fil des ces onze années. C’est d’ailleurs sans doute pourquoi elle est encore en activité, quand tant d’autres ont été supprimées du jour au lendemain. Pour être exact, je devrais dire que la nature de la rubrique s’est surtout mise à correspondre à son titre. Celui-ci était assez mal choisi au départ : il s’agissait d’une boutade, d’un détournement du titre de la seule rubrique de Rock & Folk que je trouvais à l’époque estimable1. Mais les cent premiers disques à moi (et rien qu’à moi) étaient aussi, souvent, de grands classiques dignes d’un top des meilleurs albums de tous les temps mélangés à quelques choix plus personnels et subjectifs.

Aerosmith, c’est une évidence, n’aurait pas eu sa place dans les 100 premiers épisodes. Ce n’est pas une question que l’album soit bon ou non. C’est tout simplement que je n’y aurais même pas pensé à l’époque. Pourtant, maintenant que Mes disques à moi (et rien qu’à moi) sont ce qu’ils prétendent être, la présence de Nine Lives relève d’une évidence plus grande encore. Mes disques à moi me ressemblent (enfin), et dans Nine Lives il y a presque tout ce que je suis, tout ce que j’ai et tout ce que j’aime. Cet album a été écouté jusqu’à sauter sur toutes les pistes, perdu, volé (à moi), racheté (par moi, et deux fois s’il vous plaît). Il a existé en K7, en CD-R, en mp3, et depuis peu en FLAC. Il a même un jour senti très fort le beurre après que mon grand-père a oublié une plaquette dans le coffre de la voiture, où je l’avais précieusement rangé avec mon walkman le temps d’aller à la plage. Il a traversé vingt années de ma vie au même titre qu’une poignée d’autres, peu nombreux - intouchables. Je l’ai aimé à l’époque, très fort. Je crois l’aimer encore plus aujourd’hui que j’en connais le moindre sillon, la moindre note. Je ne peux pas l’écouter sans chanter - à tue-tête. Passez « Hole in My Soul » n’importe où et n’importe quand que je me mettrai à trembler de tout mon corps, à tenter d’en murmurer discrètement chaque parole sans parvenir à contrôler l’intensité de ma voix, avant peut-être - si vous êtes un peu chiant ou un peu snob - de me mettre à vous expliquer en quoi la power-ballade est un art majeur dont Desmond Child est ni plus ni moins que le Mozart. Oui, j’oserais. J’ose, même. Desmond Child, ce vieux cochon engraissé par trois décennies de tubes interplanétaires, dont une bonne moitié que je déteste, a probablement bien plus compté dans ma vie qu’un Jim Morrison, un Lou Reed, que presque n’importe quel grand classique du rock. Vous n’êtes pas obligés de reconnaître que pour vous aussi (on s’est compris). Desmond Child, oui, ce mercenaire de génie qui ruina presque tous les albums où on lui confia la direction artistique (sans même parler des siens, ignobles) mais qui signa d’incroyables pépites en freelance chaque fois qu’il fut utilisé à bon escient (principalement par Bon Jovi et Aerosmith, plus ponctuellement par Robbie Williams et une poignée d’autres élus parvenus on ne sait trop commun à extirper des diamants de ce tas de purin que l’on nomme parfois affectueusement culture musicale de Desmond).


Je n’ai jamais compris qu’Aerosmith n’ait pas encore eu son revival. Un vrai, digne de ce nom. Presque tous les groupes de sa génération y ont eu droit - de moins bons en tête. La réponse la plus naturelle serait de dire que c’est parce qu'ils ne sont séparés que depuis récemment et n'ont jamais splitté entre temps (ce qui n’est d’ailleurs pas tout à fait vrai mais, à l’instar des Stones à peu près à la même époque, le split survint tôt, ne fut pas officialisé et ne dura que très peu de temps). Mais AC/DC non plus, et le groupe australien bénéficie d’une cote de popularité inoxydable alors même qu’il ne touche plus une bille depuis des lustres. Le facteur succès joue sans doute. Le facteur double disque d’or triple épaisseur. Le facteur slow écoulé par palettes. N'avoir qu'un « Cryin' » au compteur suffirait à faire d'un groupe deathcore un simple Scorpions (autre groupe un peu sous-estimé, du reste). Y ajouter un « Crazy » et « I Don't Want to Miss a Thing » relève du suicide critique. Surtout si au faîte de votre crédibilité, votre plus gros tube, « Dream on », était déjà un peu limite dans le genre.

Mais le facteur principal est sans doute celui de la double carrière. C’est ce que tout le monde sait et que pourtant l’on raconte si peu, qui rend ce groupe encore plus fascinant : de même que Ronaldo a connu deux carrières, avant et après la plus terrible de ses blessures, Aerosmith a été deux groupes très différents tout en ne changeant jamais de line-up ni même de tics d’écriture. Il a été ce groupe de heavy metal bluesy et supersonique, auquel les Guns piquèrent tout ou presque. Puis ce groupe de hard FM au succès considérable et un brin mal aimé (et qui piqua en retour pas mal de trucs aux... Guns), dès lors considéré avec une certaine condescendance par la critique alors qu’au-delà d’une poignée de morceaux lui valant assurément le sang de quelques diabétiques sur les mains, ses LPs tenaient debout et ne sacrifiaient pas tant que cela au radio friendly. Nine Lives en est la parfaite illustration - et pas uniquement parce que c'est ce que dit son titre. Traité à sa sortie comme un énième opus de stars au-delà de la décadence, un machin de hard-rock émasculé dont la pochette n’effraierait que quelques mamans2, signé par une bande de pipoles aux coiffures fatiguées afin d’offrir au chanteur quelques shots de botox. Un nouvel album de vieux groupe, quoi - du moins un nouvel album de vieux groupe tels qu’on les recevait encore alors (aujourd’hui, la presse se prosterne devant, à se demander pourquoi c’est pile ce moment que les Toxic Twins ont choisi pour annoncer leur retraite - il faut croire que ces gens sont… honnêtes). Pourtant, il suffisait de tendre l'oreille durant les passages radios pour constater que le plus gros tube extrait de cet album tardif (« Pink »), outre qu'il ne relevait pas plus de la power-ballade que de l'auto-parodie, était un sacré putain d'excellent morceau, du genre à rester scotcher dans un coin de votre tête durant des journées entières.


Nine Lives fut un gros bide, à tout le moins en regard des standards de l’époque (presque 3 millions d'exemplaires rien qu'en 1998 - de nos jours on qualifie de stars des gens qui vendent trois fois moins) et des attentes générées par son prédécesseur (Get a Grip, l’album de « Crazy »  et « Cryin’ ») auprès du service commercial de Columbia. C’est à n’y rien comprendre. Nine Lives n’est pas que meilleur que Get a Grip (il l’est aussi : il contient de meilleures chansons et est bien moins long - en 1997 tous les pépés du rock commençaient enfin à s’habituer au format CD). Il est aussi bien plus ambitieux, bien plus varié et bien plus rock’n’roll. Beaucoup de ses morceaux, lorsqu’ils ne sont pas purement et simplement excellents (je vous ai parlé de « Piiiiink » ?), sont très surprenants de la part de ses auteurs - dans le bon sens du terme. C’est-à-dire qu’on n’a pas l’impression d’écouter des vieux tentant péniblement de raccrocher aux modes de l’époque, juste des gens qui parvenus au douzième album essaient de varier les plaisirs et de tenter des trucs - ici un morceau kashmiriste plutôt probant (« Taste of India »), là une brillante ballade mi-irlandophile mi-sudiste (« Full Circle »), du heavy bien old-school par-ci (« Crash », « Something's Gotta Give »), des relents country un peu partout par-là et par-là encore. Les deux-trois dernières chansons ont beau être assez oubliables (encore que « Fallen Angels » tienne la route), l’ensemble est d’une collection de hit-singles assez extraordinaire, dans presque tous les registres du rock’n’roll, du plus vénère (« Nine Lives » est une entrée en matière pour le moins osée quand votre public est désormais composé à 70 % de midinettes et de 25 % de quinquas) au plus tendre (« Kiss Your Past, Goodbye », parfaite). Discret mais fidèle au poste, Desmond Child y rayonne de mille feux (« Hole in My Soul » est certainement sa plus grande chanson inconnue), influençant jusqu’aux refrains des titres qu’il n’a pas écrits (soit donc la plupart).

Bien sûr, tout cela relève du point de vue rétroactif : je ne pouvais pas penser tout cela en 1997, puisque je ne connaissais alors rien du groupe si ce n'est Get a Grip et Big Ones, compile qui l'avait suivi de peu... et sur laquelle se trouvait un tiers de titres issus de Get a Grip3). Mais je ne l'aurais sans doute jamais (plus) connu si Nine Lives n'avait été pas formidable au point que je l'adore dès la première écoute, et même un peu avant, en voyant le groupe dans Nulle Part Ailleurs, ce chanteur incroyable, ce guitariste tellement cool. Impressionnable ? Sans aucun doute. Après tout, j'ai eu les larmes aux yeux un paquet de fois en entendant « Full Circle », qui m'a toujours filé des frissons, mais j'aimais autant que lorsque j'ai découvert, des années après, qu'elle était largement pompée sur « Tuesday's Gone » de Lynyrd Skynyrd. Peu importe : les albums découverts à l'adolescence ont ceci de magique qu'on leur pardonne tout ou presque, y compris ce que l'on ne passerait pas à des choses plus contemporaines. Et il n'est vraiment pas grand-chose que je n'aie jamais pardonné à Steven Tyler et Joe Perry. D'ailleurs, vous ne me ferez jamais préférer « Tuesday's Gone » à « Full Circle ». Jamais.



Trois autres disques pour découvrir Aerosmith :

Toys in the Attic (1974)
Draw the Line (1977)
Pump (1989)


1. Outre que je n’ai pas ouvert le journal depuis tellement longtemps que je n’ai aucune idée de si elle existe encore ou non, un esprit taquin ne manquerait pas de noter qu’au final, Mes disques à moi a surtout le plus souvent ressemblé à une Vie en Rock… dont je ne sais pas non plus si elle existe encore.
2. ... et la communauté indienne, qui obtint son remplacement par une autre encore plus moche.
3. J'apprendrais plus tard qu'il s'agit d'un best of de leurs années Geffen, soit donc, à l'heure de 1994... trois albums.

28 commentaires:

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    1. Hm, pour moi l'année vraiment charnière est plutôt 98 (ça donnera peut-être lieu à un article pour ses 20 ans, qui sait...).

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    2. Faut faire des stats sur les MDAM aussi :-)
      Adore /Celebrity Skin / Mechanical Animals. Deja 3 super importants et intimement liés en 98 dans les MDAM.

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    3. Acme (JSBX), Alternative 4 (Anathema), Fantaisie militaire (Bashung) et voyeurs (2wo) sont également sortis en 1998. J'ai pas vraiment compté mais je pense qu'aucune autre année contemporaine n'a autant de titres (en comparaison, 97 en a eu deux parmi les déjà publiés, quatre si on compte ceux qui restent à paraître). D'autant qu'il y en a encore au moins deux dans ceux qui ne sont pas encore parus, sans oublier ceux qui auraient pu y être mais qui n'y sont pas car j'ai tranché pour un autre album de leurs auteurs (Mark Lanegan avec Scraps at Midnight, R.E.M. avec Up, Pearl Jam avec Yield, D-Generation auquel j'ai préféré les deux premiers albums solo de Jesse Malin, blankass avec l’Ère de rien...) et tout une rimbambelle de très bons disques qui ne sont pas tout à fait mes préférés de leurs auteurs mais valent quand même le détour (le premier Tue-Loup, Is This Desire?, Mutations de Beck...)

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    4. J'en ai un des deux 1998 non parus en tete seulement.
      Up c'est pas 1999 plutot?

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    5. 1998 est ma meilleure année, avec 11 disques fétiche:

      EELS - Electro shock blues
      SMASHING PUMPKINS - Adore
      SPARKLEHORSE - Good Morning Spider
      Yann TIERSEN – le phare
      MASSIVE ATTACK - Mezzanine
      ARAB STRAP - Philophobia
      PLACEBO - Without you I’m nothing
      BELLE AND SEBASTIAN - The Boy with the Arab Strap
      KRISTIN HERSH - Strange Angels
      VARIOUS ARTISTS - Anakin
      MERCURY REV - Deserter's Song

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    6. XAVIER >>> Mais oui ! Et d'ailleurs tu me rappelle que j'ai oublié de citer Mercury Rev, Sparklehorse, eels et... Placebo parmi ceux qui ont été sélectionnés en MDAM avec un autre album (même si jamais j'aurais pensé à mettre Without You...). Liste à laquelle il faut encore ajouter Tricky avec Angels with Dirty Faces (même si je trouve avec le recul que c'est le moins de ses cinq premiers, il est quand même excellentissime), et puis Moon Safari, tout de même, The Black Light (meilleur album de Calexico), A Thousand Leaves (un des meilleurs Sonic Youth), le vrai-faux second Jeff Buckely, Munki des Jesus&TMC, Powertrip de Monster Magnet, le premier Jerry Cantrell en solo (qui est ni plus ni que le "vrai" quatrième album d'AIC, mais on ne s'en rend pas compte évidemment puisqu'à l'époque on pense encore que le groupe va revenir, ils viennent même d'entrer en studio)... etc.

      Non vraiment, 1998 est intouchable (mais du coup vu qu'on en parle maintenant je ne sais pas si je vais écrire cet article de bon anniversaire ^^)

      GUIC >>> de mémoire, je dirais qu'Up est sorti en novembre 98. Je m'en rappelle assez bien car cette année-là, je ne sais plus du tout pourquoi, mes parents nous avaient emmenés à Paris et j'étais rentré pour la première fois dans une FNAC parisienne qui était immense et où cet album était absolument partout (mais je l'avais pas acheté ce jour-là, j'avais acheté un livre) (et je crois bien que c'était L’Éveil d'Endymion de Dan Simmons, que j'ai jamais fini parce que j'y comprenais rien puis que j'ai repris mais jamais fini parce que c'était nul). Bref.

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      (soit dit en passant je suis fort aise que vous n'ayez toujours pas cité les deux prochains MDAM de 98, même si je pense que Guic' les a, les deux, et sans trop se creuser)
      (blague de bon goût du dimanche : ne cherchez pas trop car vu la vitesse de publication des MDAM chaque année, il n'est pas impossible que je finisse par emporter la réponse dans ma tombe)

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    7. T'inquiètes, j'ai une demi réponse, je la révèlerais en temps et en heure au besoin.
      Sérieux, j'ai pas le second. ^^

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    8. Tu as trois ans à peu près pour y réfléchir ;-)

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    9. Surtout qu' à tous les coups le premier que tu vas faire sera.. celui que je connais ^^

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  2. Arrête, Pink est géniale mais le reste de l'album est tout pourri, y a que des vieux plans totalement clichés (Tase of India, pitié). Dans les Aerosmith FM Pump et Get A Grip sont bien bien mieux mec.

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  3. Possiblement le seul album d'Aerosmith que j'ai vraiment réussi à écouter en entier plusieurs fois... Je préfère Get a Grip (désolé - c'est un peu la faute de Wayne's World 2 aussi), mais il contient une des chansons les plus imparables du groupe pour moi, qui est "Fallin' in love (is hard on the knees)". De toutes façons, moi quand ils collent des cuivres, Aerosmith, ça me fait quelque chose :-)

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    1. Je cherche désespérément une blague de mauvais goût en rapport avec ta dernière phrase, mais je ne trouve pas, tu t'en sors bien pour cette fois ;-)

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  4. Pas inconditionnel de cet album ni du groupe mais ils ont de très bons trucs à leur réperoitre, en fait Aero c'est un bon le groupe de vieux que tout le monde oublie tout le temps (peut être pour les raisons que tu supposes).

    La preuve?

    TU N'AVAIS JAMAIS ÉCRIT SUR AEROSMITH EN 11 ANS?!!

    Avec le nombre d'articles que tu as écrit sur ce blog ca parait dingue, j'ai même vérifié 2 fois pour être sûr!

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    1. Alors je m'inscris en faux, mais en réalité (certes, ce n'est plus en ligne) Aerosmith faisait une cameo appearance dans le premier épisode de High Density. Je comptais sur mon archiviste officiel pour venir rétablir la vérité mais bon, ça pour venir pinailler sur un truc que j'ai oublié il est toujours partant, mais pour lutter contre les fake news... ^^

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    2. (en fait je crois même que Nine Lives était nommément cité :-))

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    3. Je confirme. Il apparait avec son cri de chat d'ouverture et un des cousins demandant confirmation qu'il faut etre drogué pour faire ca.

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    4. Accessoirement, je venais rétablir la vérité maintenant, venant juste de m'en rappeler, mais des fois tu te débrouilles très bien tout seul on dirait ;-)

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    5. Je m'incline respectueusement messieurs :)

      à ma décharge je fais pas partie des privilégiés qui ont les éditions Pléiades de Thomas Sinaeve, j'ai lu High Density à l'époque où il était en ligne mais je n'ai pas eu la chance de pouvoir le relire à chaque noël et c'était y a quoi? 10 ans? soyez indulgents :D

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  5. Je suis sur le cul: tu vas à la plage ???

    sinon je ne connais pas cet album, en revanche "Pink" et l'un des rares CD single que j'aie acheté, ce qui confirme son statut de chanson géniale.

    ah, et Desmond Child... pour moi associé à "Poison", l'une des rares excellentes chansons qu'Alice Cooper aie sorti dans les 80's

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    1. Euh... oui, je vais à la plage, c'est si incroyable que ça ? En plus là quand même, je parle d'une journée à la plage qui remonte à vingt ans, doit y avoir plus compromettant ^^

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    2. ah mais c'est pas du tout compromettant, c'est juste très étonnant de la part de quelqu'un qui déteste la chaleur...

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  6. Ah, je suis tout à fait d'accord avec la définition de Serious : "le groupe de vieux que tout le monde oublie tout le temps", et que des fois on redécouvre, on se dit que c'est bien et que l'on devrait l'écouter plus souvent, mais... on l'oublie encore, jusqu'à la prochaine fois.

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  7. J'adore ce groupe et j'adore cet album, même si c'est pas le meilleur (je préfère Pump sur la période "récente" (entre guillemets car Pump est pas vraiment récent)

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