mardi 26 février 2013

Journal de Drob (8)

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11 février. Bon alors je ne vais pas vous mentir, je suis extrêmement choqué. Il paraît... il paraît que la France aurait payé des rançons à des terroristes, kidnappeurs et autres méchants armés de mitraillettes dans des pays un peu louches. Cette révélation exclusive d'i-télé, qui n'a décidément pas peur de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière, va assurément peser sur la vie publique française dans les mois à venir. Vous ne croyez pas ?

12 février. Bon alors je ne vais pas vous mentir, je suis extrêmement choqué. Il paraît... il paraît qu'il y a de la viande de cheval, à la place du bœuf, dans les plats cuisinés tout dégueulasses que les pauvres comme moi sont obligés de consommer. Cette révélation exclusive de je ne sais qui, un type qui n'a manifestement n'a pas peur de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière, va assurément peser sur les habitudes alimentaires des Français. En même temps, je ne voudrais pas dire, mais ils sont un peu cons, les Français. Parce que moi, ça fait tout de même un petit moment que je sais que mon péché mignon du jeudi soir, le hachis parmentier de chez Franprix, n'a pas le goût de bœuf et n'a même dans l'absolu pas le goût de grand-chose. Ce n'est pas pour rien que je mets de la sauce au poivre dedans.

13 février. Bon alors, je ne vais vous mentir, je suis extrêmement choqué. Il paraît... il paraît que dans les médias français, on fait buzzer tout et n'importe quoi à longueur de journée. Pour le spectateur, les vingt-quatre dernières heures furent particulièrement éprouvantes, puisqu'après toute une matinée à se bouffer - sans mauvais jeu de mots - de la viande de cheval, voilà que le Pape n'a rien trouvé de mieux que de se retirer. Il ne pouvait pas attendre une journée de plus, juste histoire de nous laisser souffler cinq minutes ? Eh bien non : c'était trop. Sa charge était devenue telle qu'il était à une journée près. J'ai dans l'idée que la Saint Valentin, ce concept qui l'intrigue depuis plusieurs décennies, n'y est pas pour rien. Non, je barre parce que rien qu'avec les réseaux sociaux, j'ai largement eu ma dose de plaisanteries philistines pour tout le mois qui vient. Ah ça, pour faire des blagues pourries sur le Pape, on trouvera toujours plein de candidats dans ce pays, mais je ne vais pas revenir sur cette vieille tradition. Je ne vais pas non plus revenir sur cette renonciation, d'ailleurs : après tout, en renonçant à sa charge, le Pape fait un choix personnel ; il fait le choix de ne plus être le Pape, donc de ne plus être un medium, donc de renoncer à son universalité. Dès lors, le reste relève de son intimité et de ses choix d'homme. Bizarre, n'est-ce pas, de se dire que le Pape est un homme ordinaire ? Pour tout catholique, cette seule pensée est d'une incroyable étrangeté. On reprochera un jour ou l'autre à Ratzinger d'avoir ébranlé un symbole qui n'en avait guère besoin, c'est une évidence. Du point de vue humain, du point de vue... athée, à vrai dire, il y a une forme d'élégance dans ce geste, une manière de dire "oui, le Pape est un être humain qui comme tout être humain peut se retrouver vieux et fatigué". A longueur d'émissions télés, on en a trouvé, des athées, pour expliquer qu'ils s'en foutent un peu mais que c'est une bonne chose de ne pas s'accrocher au pouvoir. Le problème des athées, c'est qu'ils sont athées. Ce n'est pas grave, ça arrive à des gens biens (vous n'êtes pas obligés de me croire mais j'ai moi-même un bon ami athée ; ces derniers temps je songe de plus en plus à faire un allez-retour en Suède pour aller y adopter un petit athée). La beauté du geste, l'élégance de l'homme affaibli qui se retire dans l'ombre, c'est un truc d'incroyant, pas un truc de mystique. C'est un déni de symbole dont on peut parfaitement se satisfaire (ça ne m'a pas empêché de dormir cette nuit), mais qui est tout sauf innocent. Ce n'est évidemment pas parce que TOUS les Papes sans exception étaient des mégalomanes s'accrochant à leur trône qu'il n'y avait pas eu de renonciation depuis six cents ans, même lorsque ceux-ci étaient malades et/ou à l'agonie. On parle tout de même d'un sacerdoce, d'une charge, pas d'une vulgaire démission ou d'un départ en pré-retraite.


18 février. Les derniers jours ont été mornes, froids et principalement centré autour de la crève que j'ai attrapée en fin de semaine dernière. Peu d'évènements notables pour le reste. L'actu poursuit son traintrain, Ryan Giggs a été ovationné par tout le Bernabeu au moment d'entrer en jeu contre le Real, j'ai littéralement zappé la Saint Valentin (de là en déduire que je n'avais personne pour me rappeler son existence...), je suis enfin rentré dans mon vrai chez moi à moi, j'ai préparé la paperasse qui me fera devenir officiellement, d'ici une semaine ou deux, malade à temps partiel... hormis tout cela, rien de mémorable. Ah si, tout de même, ce rêve un peu étrange, que je m'apprête à vous raconter tel quel : je me promène dans la rue (ville de province non identifiée) lorsque devant le Printemps, je tombe nez à nez avec Scarlett Johansson (précisons que dans ce rêve, Scarlett est juste une actrice connue, pas mon ex). Celle-ci, charmante, m'explique qu'elle a été engagée pour faire la réclame d'une mega-promo spéciale Saint Valentin (il s'agit donc d'un rêve se déroulant dans le passé. Ou le futur), et d'ailleurs si je veux un prospectus ?... Évidemment, que je veux un prospectus. Je prendrais bien la fille avec, d'ailleurs. Je suis à peu près le seul à reconnaître Scarlett parmi tous les passants, mais ce détail semble tout à fait normal dans le contexte de notre histoire. J'ajouterai qu'elle a l'air très contente d'être reconnue. Bien entendu, étant dans l'optique de la séduire (je suis vieux, gros et chauve, mais après tout c'est mon rêve, je baise qui je veux), je file dans le magasin et achète le truc en mega-promo (je ne sais plus du tout ce que c'était mais je me rappelle que ça coûtait 110 euros, un geste fort de ma part car il faut savoir que je suis tellement pauvre que très régulièrement, dans mes rêves, je m'arrête en disant "non, je peux pas, je suis vraiment trop raide en ce moment"... jusqu'à ce que je réalise qu'en fait c'est un rêve, et que je peux donc me le permettre) (fin de l'aparté) Je ne sais pas trop en quoi c'est censé la séduire, mais manifestement ça marche, car elle ne veut pas me laisser partir. Or, figurez-vous que justement, nous devons prendre tous les deux le même train à destination de Criquebeuf (j'imagine le bonheur des Criquebeuviens qui me lisent). Scarlett connaît bien cette ligne, elle peut donc sans problème me renseigner sur le chemin que je dois prendre pour atteindre la gare ("c'est un grand bâtiment jaune poussin, tu ne peux pas le louper"). Nous convenons ainsi de nous retrouver, non sans préalablement nous éloigner dans une ellipse onirique afin d'avoir un rapport sexuel. Lorsque la caméra de mon cerveau malade reprend, nous sommes déjà dans le train (mais j'ai bien vu le bâtiment jaune, puisque de même que je visualise mes rêves je visualise aussi ce que les personnages de mes rêves me racontent - prends ça, David Lynch), en train de nous boujouter tels de vulgaires personnages d'Amour, Gloire & Beauté. Je ne vais pas vous mentir : tout porte à croire qu'il y a eu coup de foudre pendant ou après le coup de rein, car nous sommes vachement plus proches que nous ne l'étions deux ellipses plus tôt. Enfin le train arrive, qui nous dépose dans la gare de toute évidence désaffectée de Criquebeuf. C'est-à-dire que la plupart des gares des patelins normands ont plus ou moins l'air désaffectées vu de l'extérieur, par conséquent elle pourrait tout aussi bien ne pas l'être (soit dit en passant inutile de vous traîner jusque là-bas pour tenter d'y croiser Scarlett en goguette : je suis à peu près sûr qu'il n'y a pas de gare à Criquebeuf). Nous faisons quelques pas dans la gare, trouvons un mur sympa, consommons notre nouvelle union confortablement appuyés dessus, puis sortons de la gare et commençons à nous promener dans le champ fleuri juste derrière (j'ai tout de même un imaginaire très varié), c'est beau, nous nous tenons la main, j'ai comme une envie de Yoplait. Et là, c'est le drame :
— Thomas, il faut que je t'avoue quelque chose...
— Je sais. Tu n'es pas la vraie Scarlett Johansson.
— Oh ! Mais comment le sais-tu ?
— Je le sais, c'est tout. C'est évident. Tu es une fake Scarlett qui a été engagée pour faire du buzz autour de cette mega-promo.
— Je suis désolée de t'avoir menti...
— Ce n'est pas grave, Sc...
— Nancy.
— Nancy ? Ce n'est pas grave, Nancy. Je t'aime quand même.


20 février. Il ne se passe rien de la journée. Je suis toujours malade, je déjeune avec un ami malgré tout, il se moque de moi en disant que je postillonne (par pudeur, il évite tout de même de soutenir ma ressemblance avec Taz). Je rentre chez moi, je m'allonge, j'en profite pour (enfin) feuilleter le Gonzaï Mag, un truc qui sent bon le vrai papier et dans lequel j'entrevois quelques vrais morceaux de golbitude - ce qui n'arrive pas si souvent. Bref, une journée normale, jusqu'aux environs de 22h00. Un ballon rebondit sur une main, un Prince la pousse au fond et soudain la terre tremble. Le Barça est en train de perdre. L’invincible Barça et en train de se faire malmener par un Milan AC agonisant, et Messi de se faire mettre dans le vent par une charnière Zapata-Mexès, des mecs qui jouent généralement au ralenti et avec des sauts d'images même si vous n'êtes pas devant un streaming pourri. Une heure plus tard, c'est fait : le Barça s'incline 2-0 (le deuxième but est une splendeur de Muntari, un type ultra-moyen 360 jours par an). Tout le football que j'aime est là : un match improbable ou une équipe de pieds-nickelés peut réussir à ridiculiser la meilleure équipe du monde, un truc mystique dans lequel les derniers peuvent devenir les premiers, et où le temps de 90 minutes Philippe Mexès et son gros bide peuvent se glisser dans les pompes de Nesta. La fin du match est fascinante. Le Barça est nul... littéralement nul. On dirait l’Équipe de France période Domenech : des mecs qui dominent sans savoir quoi faire du ballon, qui l'envoient un coup à droite un coup à gauche, et puis encore un autre coup à droite et puis cette-fois-ci un peu en arrière, qui tournent à dix autour du but adverse sans tirer une seule fois. Créativement et tactiquement, les Catalans sont en état de mort cérébrale. Les latéraux sont à l'agonie. Pedro a l'air d'avoir pris cent ans en une mi-temps. Fabregas se cache dans un coin, Messi a un regard de poisson crevé, Xavi ressemble à un grand-père. Ce n'est plus qu'une défaite, c'est une déroute. Des défaites, ils en ont connu d'autres, particulièrement en Ligue des Champions mais celle-ci est différente, on le sent rien qu'à leurs tronches. Il y a un côté décristallisation violente, un côté fin de règne. Leur "beau" jeu a atteint ses limites. Ce qui était imparable il y a quatre ans est devenu prévisible, plus lent (les protagonistes - et notamment l'essentiel Xavi - ont vieilli) et peut désormais se faire casser les pattes arrières par un Milan AC de seconde zone (ou il y a quelques mois par un Celtic Glasgow). Jusqu'à présent, le Barça se faisait éliminer par le futur vainqueur, ça allait. Après ce match aller, il a un pied dans la tombe et personne ne croit une seconde une seconde que le fossoyeur sera élu maire aux prochaines élections. Le Barça vient de se faire étriller par tous ces aspects du foot qu'il renie depuis des années, les duels physiques, les contres, la patience, le pragmatisme tactique... etc. Peut-être qu'ils gagneront 6-0 au retour, mais dans tous les cas, ce match exceptionnel aura vraiment eu des airs de leçon.

21 février. Un chroniqueur du Grand 8, une émission qui apparemment existe sur D8, une chaîne qui apparemment existe mais je ne garantis pas que je saurais la retrouver, a décidé de mériter son salaire en pompant, quasiment mot pour mot, une chronique datant de 2006 (je vous épargne les détails, finalement assez secondaires, d'autant que l'originale ne faisait pas non plus état d'une révélation extraordinaire que personne n'aurait pu faire tout seul, enfin ce n'était pas une raison pour la recopier à la virgule près). On se demandera après pourquoi je n'ai que le plus vif mépris pour ce métier. On me dira encore que je caricature quand je dis que "chroniqueur", télé ou radio au demeurant, est job que n'importe quel couillon capable d'aligner trois mots est capable de faire...

22 février. J'en étais sûr ! J'aurais pu le parier. Quand j'ai vu passer la première lettre de Maurice Taylor, j'ai su tout de suite que la trêve était terminée et que c'était le retour en force de la mode des lettres ouvertes - celle-là-même qui avait illuminé notre fin d'année 2012. Montebourg répond, Taylor répond à la réponse, Montebourg va répondre à la réponse de la réponse... ils auraient pu régler ça en 10 minutes par SMS, mais je trouve assez sympa de vouloir nous en faire profiter. En fait, j'aime bien cette mode des lettres ouvertes, qui remet l'écrit au centre du débat. On voit bien que les mecs font des efforts, ils essaient de faire du style, de trouver de bonnes punchlines... ça n'en fait certes pas de grands représentants de la golbitutde mais parfois, au détour d'une réplique bien sentie, on peut effectivement dire qu'il y a un peu de Golb en eux. Et c'est très bien.

23 février. Il y a quelques jours, sur Le Monde des Séries, Pierre s'inquiétait de ce que ces dernières années, les séries avaient tendance à s'étioler plus rapidement. A demi-mot, il regrettait les grandes fresques d'autrefois, ces séries qui pouvaient s'étaler sur neuf, dix, onze saisons en continuant de fédérer un public massif, et concluait en notant que les séries françaises demeuraient un cas à part, "très largement liées à une programmation rigide [...] et surtout peu judicieuse". "Elles peinent également", poursuit mon camarade, "parce qu'elles n'ont pas de rythme saisonnier: il se passe dans la plupart des cas, deux ans (parfois beaucoup plus) entre deux saisons. Ce qui est trop long pour créer un attachement du spectateur". Tout ceci est vrai mais c'est oublier, une fois encore, la meilleure série française des dernières années, la seule qui soit parvenue à s'imposer également à l'étranger (bien qu'elle soit un remake à peine déguisé d'une célèbre série américaine). Cela n'a pas pu vous échapper : cette semaine débarquait sur nos écrans la saison 3 de L'Affaire DSK, dont le season premiere a une nouvelle fois explosé les audiences et trusté toutes les couvertures de journaux. Nouveaux personnages, nouvelles perspectives et nouveaux enjeux... L'Affaire DSK (dont je n'ai pu voir que quelques épisodes inédits à la minute où j'écris ces lignes), réussit partout où échoue la saison 2 de Maison close : les putes sont vraiment hot, l'atmosphère est vraiment poisseuse, et le show, qui devient de plus en plus meta au fil des saisons, se renouvelle continuellement, tel un remake pornographique de Lost. Un bonheur pour le spectateur qui, chaque fois qu'il croit que c'est terminé, repart de bon cœur pour vingt-quatre nouveaux épisodes. En trois saisons seulement, le doute n'est plus permis : à l'instar de son modèle américain, la version française de Law & Order : SVU est partie pour durer bien plus de dix saisons.



24 février. J'ai une bonne amie qui est une fervente supportrice du gouvernement. Matin et soir, elle relaie la communication gouvernementale sur les réseaux sociaux, je veux dire : sur les siens, je veux dire : elle n'est pas payée pour cela. Elle n'est pas militante, elle est groupie. Je ne vois d'ailleurs pas de mal à cela, nous sommes sans doute tous la groupie de quelqu'un (enfin surtout vous, hein - moi je n'aime personne). Ces derniers temps, nous nous voyons beaucoup moins qu'à une époque, car autant je respecte le groupisme de chacun, autant il est extrêmement compliqué de discuter avec un(e) groupie. Or, quand les gens sont amoureux de, je ne sais pas, Damien Saez, ça va : on peut facilement esquiver le sujet. En revanche quand les gens sont plus ou moins secrètement amoureux de Vincent Peillon, Manuel Valls et Arnaud Montebourg, c'est plus compliqué à éviter - sauf à ne vraiment vouloir parler que de la pluie, du beau temps ou de Damien Saez. Toujours est-il qu'en ce moment, mon amie est très remontée sur le sujet des rythmes scolaires en tant que Maman, dit-elle, comme si son statut de maman lui conférait une quelconque connaissance du sujet et comme si elle savait mieux que ceux dont c'est le métier. Je ne dis pas que les rythmes scolaires ne sont pas une question d'importance, je serais même plutôt pour la réforme de Peillon dans l'absolu (en admettant qu'elle soit faite en bonne intelligence, ce qui est mal barré), mais faut-il être aveugle - ou n'avoir vraiment qu'une très vague idée ce qu'est l'enseignement dans ce pays - pour croire sérieusement que le principal problème en 2013... que le nerf de la guerre, ce sont les rythmes scolaires. Eh bien mon amie, elle y croit dur comme fer. Matin-midi-et-soir, elle recopie sur ses petits réseaux des articles ou des discours qui lui disent ce qu'elle doit penser, méthodiquement, proprement. Il m'arrive souvent de me dire qu'elle mériterait un édito. C'est un projet - libre à vous de voir ceci comme un genre de teasing.

35 commentaires:

  1. ENORME le truc avec le rêve. T'aurais pu faire un édito rien qu'avec ça tu aurais suffi à me combler pour la semaine :D

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    1. Je ne te cache pas que j'y ai pensé, mais le rêve était un peu trop court...

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  2. "L'Affaire DSK (dont je n'ai pu voir que quelques épisodes inédits à la minute où j'écris ces lignes), réussit partout où échoue la saison 2 de Maison close : les putes sont vraiment hot, l'atmosphère est vraiment poisseuse, et le show, qui devient de plus en plus meta au fil des saisons, se renouvelle continuellement, tel un remake pornographique de Lost."

    <3

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  3. Je crois que tu me fais un peu peur, des fois... :)

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  4. Le journal de drob c'est sympa mais tu sais jamais trop comment le commenter :-)

    Sinon c'est vrai qu'il était terrible ce match !

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    1. Et tiens, je m'auto-réponds mais si tu as vu le match d'hier soir tu as dû jubiler sur la "fin de règne"...

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    2. "Jubiler", non, je ne souhaite pas spécialement la chute du Barça. Je n'ai vu qu'une partie du match d'hier, mais effectivement j'ai eu le sentiment qu'ils se faisaient littéralement marcher dessus (il faut dire que le Real avait l'air de marcher sur l'eau, notamment Khedira et Ronaldo). Il sans doute de toute façon bien trop tôt pour parler de "fin de règne", mais c'est vrai qu'il y a quelque chose comme cela dans l'air...

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  5. Et sinon pourquoi Alf te dessine toujours comme un genre de Bukowski ? :-D

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  6. El-Jam : je sais pas... mais je lis les éditos avant de dessiner ce que je dessine, promis;)!

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    1. J'en doute pas :-)

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    2. C'est vrai qu'il est toujours sale, bourré et une clope à la main :)

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    3. SUR LES DESSINS, hein !! ^^

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    4. Ah non, mais j'assume complètement : je suis effectivement presque toujours, bourré avec une clope à la main. C'est bien pourquoi avoir séduit Scarlett est la preuve ultime de mon aura ^^

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  7. Ah très très bien cette image avec la casquette. Très ressemblante à la photo facebook ^^

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  8. Mexes et son gros bide ? Oh l'autre :-)

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  9. Tu fais des rêves bien chelous, quand même ^_^

    Sinon, bien vu pour DSK, bien amené, j'avoue que je ne l'avais pas vu venir !

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    1. Merci.

      Si tu trouves mes rêves chelous, je t'invite à regarder les bonus DVD de la saison 2 de l'Affaire DSK, tu vas voir qu'il y a rêves plus chelous que les miens ;-)

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  10. Oh c'est marrant, moi aussi je suis accro à la sauce au poivre...

    (oui bon)

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    1. Plein de gens me disent ça... moi qui croyais être exceptionnel.

      Cela dit j'espère bien être le seul à en recouvrir le corps de Scarlett ^^

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  11. Melissa George, Scarlett Johansson... faut que t’arrêtes de toutes me les piquer ! Ecoute, on est deux mecs, ce sont deux femmes, il doit bien y avoir moyen de s’arranger… je viens de terminer Hunted (que j’ai pas trouvé si mauvais), donc, je suis partant pour Melissa… Pendant que Scarlett et toi dégusterez en amoureux votre hachis parmentier franprix aux subtils ajouts de viande de caniche, je préparerais à Melissa ma spécialité, la Moussaka Casino (le jeu de mot pourrave n’est même pas volontaire) à base de viande de bœuf (un peu) et de rat (surtout)…

    Plus sérieusement… dire que les Lasagnes Findus c’est de la nourriture de pauvre, faut pas déconner… les plats surgelés Casino ou Carrefour sont souvent 30% moins cher ! Les Lasagne Findus, c’est pour les jours de fêtes, pour les occasions spéciales genre… La Saint Valentin ! Avec un bon mousseux et deux éclairs au café Carrefour, c’est la grande classe ! (Melissa, reviens !)

    Plus sérieusement… j’ai entendu aussi parler de cette chronique « plagiée », j’ai regardé, et c’est effectivement lamentable… surtout qu’à la fin, Pujadas lui demande si c’est bien lui qui a découvert ça, et sans se démonter une seconde, le mec raconte que oui, ça lui est venu en entendant le générique du JT… hallucinant… et 100% d’accord avec toi, c’est une énième preuve du fait que chroniqueur télé est vraiment un métier de cons et de parasites… Dans ce petit théâtre ridicule qu’est une émission de télé, les chroniqueurs sont la « cour » insupportable autour du présentateur-roi et de l’invité… il y a quelques décennies, le présentateur télé était la cible favorite des moqueries, l’imbécile heureux, le passe-plat… puis on a trouvé encore pire dans la hiérarchie des couillons de la télé : le chroniqueur.

    Quant à la saison 3 de l’affaire DSK… ce sera sans moi. Pourtant, l’épisode pilote était énorme, mais après, je sais pas, j’ai assez rapidement décroché… pour tout dire, je crois que je préfère encore Hunted^^ J’admets que l’acteur principal est franchement bien trouvé ; la femme de ménage plus trouble que ce qu’on pensait, c’est un peu convenu comme idée scénaristique, mais ça fonctionnait bien… Efficace, tendu et spectaculaire, à l’américaine… mais restriction de budget, sans que l’on ne comprenne pourquoi puisque les audiences étaient faramineuses, ce qui a donné lieu à une saison 2 un peu cheap, à la française, avec des personnages clichés (non mais sérieux, « Dodo la Saumure », c’est pas possible ce genre de personnage dans une série du XXI° siècle… et pourquoi pas « Riton le Roussin » ou « Simone la Gagneuse » ?) dans la saison 3 d’Engrenages, les filles du réseau de prostitution sont violées, tuées, enlevées de force… là, apparemment pas, juste des escort-girls a priori consentantes… Ce qu’on avait déjà vu aussi dans la saison 43 de « Forza Berlusconi », sauf qu’ils l’ont sortie avant et qu’en plus, il y avait des filles mineures ! Bref, il m’en faudrait beaucoup pour que je me passionne pour cette saison 3… des zombies, peut-être…

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    1. C'est sûr que quand on voit avec qui est Melissa en vrai, les éclairs au café Carrefour, ça ne doit pas être trop son truc. Tu me diras, je ne suis pas convaincu non plus que ce soit le truc de Scarlett. En tout cas je te reconnais bien là : refuser ma demande en mariage pour un mois après me proposer une partouze, that's my boy :-)

      Tu m'as bien fait rire avec ton analyse de la saison 2 de l'Affaire DSK. Mais si j'étais toi, je me laisserais tout de même tenter par la saison 3, beaucoup plus introspective et intimiste et assez étonnante venant de ce qui était tout de même jusqu'à présent une série mainstream pas toujours très subtile. On découvre vraiment de nouvelles facettes des personnages, je ne sais pas si ça va durer comme ça toute la saison mais pour l'instant c'est assez plaisant. Après je suis d'accord, tout cela manque de zombies, mais la série a déjà été tellement loin dans les renversements de situations qu'on peut tout à fait imaginer que l'ultime saison racontera comment les femmes abusées par DSK sortiront de leurs tombes pour le hanter. Ce n'est pas Boss qui oserait un truc pareil ; je suis en train de regarder la saison 2, franchement pour une politique fiction, ça ne vaut pas l'Affaire DSK (et c'est moins drôle et énauuurme que Hollande, Président).

      Sinon, j'ai dit tant de mal que ça de Hunted ? Ce devait être le plaisir du bon mot, alors, car ce n'est effectivement pas si mauvais que ça... c'est juste très convenu (et l'intrigue se débride beaucoup trop tard).

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    2. SIX SEASONS AND A MOVIE!!!!!

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    3. De toute façon c'est déjà sûr, je crois, pour le film ;-)

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    4. T'as peut-être pas dit tant de mal que ça de Hunted, lorsqu'il est question de série que je compte regarder, je ne lis qu'en diagonale, et un mot sur 10, afin d'en savoir le moins possible ^^ Mais bon, maintenant que j'ai terminé de la regarder, je vais aller lire plus en détail...

      Sinon, en effet, rien ne vaut une petite touze après un bon dîner à base de plats surgelés, une soirée-concept "Mélange de viandes diverses"...

      Sans transition aucune, un mot sur la saison 3 de DSK, je craignais qu'elle se limite à la révélation "fracassante" du premier épisode "DSK est un gros cochon", ce qui me semblait pourtant évident depuis l'épisode pilote (mais bon, peut-être est-ce mon acuité exceptionnelle qui m'a permis de le deviner...) enfin, tu m'as tout de même convaincu de lui laisser une seconde chance...

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    5. Tu vois, quand je lis certaines de tes remarques, j'ai du mal à comprendre que tu n'accroches pas plus que ça à l'affaire DSK :-)

      Je pense que ça doit être l'absence de belle blonde diaphane dans le main cast ^^

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  12. "Bizarre, n'est-ce pas, de se dire que le Pape est un homme ordinaire ? Pour tout catholique, cette seule pensée est d'une incroyable étrangeté. "

    ah non... j'ai beau avoir un certain respect pour le pape tu ne me verras pas parmi le troupeau meuglant des "Santo Subito". d'ailleurs je trouve que c'est assimilable à de l’idolâtrie, qui n'est pas le plus véniel des péchés...

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    1. Il y a une différence entre croire que c'est un surhomme et croire que n'importe quel type ordinaire peut assurer la charge, tout de même...

      Cela dit je suis relativement d'accord avec toi sur l'idolâtrie...

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    2. oui tu as raison sur la nuance...

      Le concept de l' "infaillibilité du pape" est l'un des trucs les plus scandaleux et stupide que l'Eglise ait pondu... Quand on pense que JP2 a été complètement dupé par Martial Maciel, l'un des plus atroces personnage que l'Eglise ait connu, au point de quasiment le béatifier (ce qui n'a pas eu lieu grace aux révélations d'un certain Ratzinger...)

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    3. Je suis sûr qu'en fouillant bien, on peut encore trouver plus stupide ^^

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    4. Il semble difficile de faire mieux que la Vierge Marie...

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    5. Quoi ??? J'ai peur de ce que tu sous-entends, là :-)

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