Si les vêtements aux couleurs chatoyantes n'ont jamais été mon truc, Hubert pour sa part adorait ça. C'était même toute sa vie : les t-shirts vert fluo, les débardeurs violets pétants. Sans oublier bien sûr les chemises oranges, sommets d'une garde-robe entièrement pensée (du moins était-ce qu'il avait prétendu un jour où nous avions tous un peu trop poussé sur l'alcool) pour faire oublier son affreuse coupe-au-bol, pour détourner le regard de ces cheveux de la honte. Jamais officiellement (c'est-à-dire à jeun) confirmée, cette version nous satisfaisait faute de mieux - qu'importe qu'elle ait contenu certaines zones d'ombres (quelle mère en effet pouvait imposer une réglementation sur les coiffures tout en laissant passer des tenues plus ridicules les unes que les autres ?). Hubert était un gentil gars, un peu chiant et un peu bête certes, mais nous l'étions tous plus ou moins. Quelque part, ses fringues nous dérangeaient moins que l'odeur des pieds de Charles. Par exemple.
En réalité bien sûr, Hubert avait un look psychédélique, mais il était bien le seul à le savoir (et encore j'ai un doute). Le rock psychédélique était d'ailleurs à l'époque assez loin de nos préoccupation, les expériences hallucinogènes mises à part, que nous vivions comme de juste plutôt sur fond de heavy-metal à vous décorner une demi-douzaine de bœufs... du moins était-ce l'impression que nous avions alors en écoutant Pantera - soit donc l'un des groupes les plus navrants de toute l'histoire du metal. Qu'importe, du reste : la musique n'était pas chez nous une passion, tout au plus un défouloir nous permettant d'exorciser l'ennui qui nous gagnait un peu plus chaque jour que le Dieu des voyages scolaires faisait. Il semblerait pourtant que ces activités palpitantes aient eu, au moment de la Création, une toute autre fonction que l'Emmerdement. Reconnaissons toutefois qu'un voyage scolaire en Auvergne, dans le genre mortel, ça se pose un peu là. Pour vous dire : à mon retour mes parents furent consternés de voir que sur 24 photos composants mon unique pellicule, il y avait 90 % de cailloux et 10 % de paysages brumeux. T'aurais pu prendre des gens ! ronchonna mon inconsciente de mère, oui oui : inconsciente, inconsciente du fait que nous n'avions pas vu le commencement du début d'un être humain durant dix jours. Quant à l'auberge de jeunesse dans laquelle nous étions piteusement entassés à trois par chambre, je ne m'étendrai pas sur un souvenir douloureux au cours duquel je fis caca dans ma culotte pour la dernière fois (car oui, vous pouvez écoutez Pantera et vous rebeller contre la société ET faire caca dans votre culotte, il y a d'autant moins de contre-indications que Pantera, c'est quand même à chier). Je vous le raconte mais que cela entre nous, d'autant que l'affaire n'a jamais été rendue publique (l'odeur des pieds de Charles me couvrait).
Achevons de planter le décor en précisant que ladite auberge de jeunesse aurait aussi bien pu s'appeler Cayenne tant elle était plantée au milieu de nulle part. Allez comprendre : on trouve des prisons de haute-sécurité aux abords des villes, mais les auberges de jeunesse ça semble normal de les construire dans une immense et interminable plaine à peine entrecoupée d'un ou deux volcans en sommeil. Franchement autant appeler l'endroit parc à morveux, ç'aurait le mérite de la transparence. Bref. Il fallait au moins un décor anxiogène pour servir de cadre aux évènements que je m'apprête à vous raconter. Je tiens cependant à préciser au préalable que je ne peux en aucun cas affirmer que ceci s'est réellement produit. L'alcool coulait à flots discrets mais épais, il est tout à fait envisageable que j'aie rêvé cet étrange évènement (hypothèse renforcée par le fait que, comme toute activité paranormale, celle-ci s'est déroulée en plein milieu de la nuit et alors que Charles, seul témoin potentiel, dormait à points fermés).
Il était pour être exact entre minuit et quatre matin lorsqu'un bruit m'arracha à mon demi-sommeil, un bruit léger mais bien présent - suffisamment pour que je me redresse dans mon lit. Superposé, précisons-le, ce explique que j'aie pu à loisir voir sans être vu. Le temps de m'habituer à la pénombre, et de constater que Hubert n'était pas dans son lit (c'est-à-dire en-dessous de moi), mais quelques mètres plus loin dans l'espèce de petit couloir nous servant pour entreposer nos valises et autres sac-à-dos (un hall à bordel, en auvergnat). Et, détail troublant : nu. Aucun doute là-dessus - il s'éclairait avec une petite lampe de poche, ce qui me permit de le voir ainsi agenouillé, à peine recouvert par son sac-de-couchage. Je pouvais même distinguer dans son dos un genre de tatouage, peut-être un dessin au rouge-à-lèvres... représentant un œuf. Ou un ballon de rugby, mais rétrospectivement je penche quand même plus pour l'œuf.
Intrigué (on le serait à moins), je décidai de m'approcher le plus possible du bord de mon lit, espérant sans doute comprendre ce que mon camarade était en train de faire. Il cherchait visiblement quelque chose, marmonnant dans ses duvets des phrases difficilement intelligibles de là où j'étais... des phrases paraissant ne rien vouloir dire... Humpty Dumpty sat on a wall... Humpty Dumpty had a great fall... Humpty Dumpty sat on a wall... si j'avais été capable de croire à ce genre de choses je l'aurais juré possédé... Humpty Dumpty had a great fall...
... c'en était trop, il fallait que je descende de mon perchoir et en ait le coeur net...
Humpty Dumpty had a great fall...
— Hub' ?
Humpty Dumpty sat on a wall...
— Hubert ?
... Humpty Dumpty had a great fall...
— Psssssst !
I am the eggman...
C'est alors que mon récit bégaie. J'ignore si j'ai rêvé ou... Mais lorsque Hubert s'est retourné, légèrement éclairé par sa lampe de poche... ses yeux étaient rouge sang et ses dents, aussi invraisemblable que cela puisse sembler au lecteur... ses dents... elles faisaient bien dix centimètres de long.
— Hubert ?
— I am the walrus. I am the walrus. Don't you think the joker laughs at you ?
J'étais tellement terrifié que je n'en ai jamais parlé à personne jusqu'à aujourd'hui. A l'époque je ne connaissais pas la chanson des Beatles, ce n'est que bien plus tard que j'ai compris à quoi il était fait allusion (dans cette séquence onirique, pas dans la chanson elle-même qui ne raconte rien de précis). Ce qui est sûr, c'est que je n'ai jamais trouvé cette chanson joyeuse, guillerette ou amusante - comme tant d'autres. Je l'ai toujours trouvée terriblement flippant - tout comme Alice in Wonderland d'ailleurs - je ne comprendrai jamais vraiment que l'on puisse la recevoir autrement. Au-delà de ma propre expérience, dont le lecteur sera autorisé à douter, ce morceau m'a toujours semblé profondément malsain - peut-être même un brin maléfique. Tout dans cette chanson exsude la bizarrerie la plus absolue, l'étrangeté la plus déroutante.
Alors Pantera... vous comprendrez que cela me fasse bien rire...
...
En réalité bien sûr, Hubert avait un look psychédélique, mais il était bien le seul à le savoir (et encore j'ai un doute). Le rock psychédélique était d'ailleurs à l'époque assez loin de nos préoccupation, les expériences hallucinogènes mises à part, que nous vivions comme de juste plutôt sur fond de heavy-metal à vous décorner une demi-douzaine de bœufs... du moins était-ce l'impression que nous avions alors en écoutant Pantera - soit donc l'un des groupes les plus navrants de toute l'histoire du metal. Qu'importe, du reste : la musique n'était pas chez nous une passion, tout au plus un défouloir nous permettant d'exorciser l'ennui qui nous gagnait un peu plus chaque jour que le Dieu des voyages scolaires faisait. Il semblerait pourtant que ces activités palpitantes aient eu, au moment de la Création, une toute autre fonction que l'Emmerdement. Reconnaissons toutefois qu'un voyage scolaire en Auvergne, dans le genre mortel, ça se pose un peu là. Pour vous dire : à mon retour mes parents furent consternés de voir que sur 24 photos composants mon unique pellicule, il y avait 90 % de cailloux et 10 % de paysages brumeux. T'aurais pu prendre des gens ! ronchonna mon inconsciente de mère, oui oui : inconsciente, inconsciente du fait que nous n'avions pas vu le commencement du début d'un être humain durant dix jours. Quant à l'auberge de jeunesse dans laquelle nous étions piteusement entassés à trois par chambre, je ne m'étendrai pas sur un souvenir douloureux au cours duquel je fis caca dans ma culotte pour la dernière fois (car oui, vous pouvez écoutez Pantera et vous rebeller contre la société ET faire caca dans votre culotte, il y a d'autant moins de contre-indications que Pantera, c'est quand même à chier). Je vous le raconte mais que cela entre nous, d'autant que l'affaire n'a jamais été rendue publique (l'odeur des pieds de Charles me couvrait).
Achevons de planter le décor en précisant que ladite auberge de jeunesse aurait aussi bien pu s'appeler Cayenne tant elle était plantée au milieu de nulle part. Allez comprendre : on trouve des prisons de haute-sécurité aux abords des villes, mais les auberges de jeunesse ça semble normal de les construire dans une immense et interminable plaine à peine entrecoupée d'un ou deux volcans en sommeil. Franchement autant appeler l'endroit parc à morveux, ç'aurait le mérite de la transparence. Bref. Il fallait au moins un décor anxiogène pour servir de cadre aux évènements que je m'apprête à vous raconter. Je tiens cependant à préciser au préalable que je ne peux en aucun cas affirmer que ceci s'est réellement produit. L'alcool coulait à flots discrets mais épais, il est tout à fait envisageable que j'aie rêvé cet étrange évènement (hypothèse renforcée par le fait que, comme toute activité paranormale, celle-ci s'est déroulée en plein milieu de la nuit et alors que Charles, seul témoin potentiel, dormait à points fermés).
Il était pour être exact entre minuit et quatre matin lorsqu'un bruit m'arracha à mon demi-sommeil, un bruit léger mais bien présent - suffisamment pour que je me redresse dans mon lit. Superposé, précisons-le, ce explique que j'aie pu à loisir voir sans être vu. Le temps de m'habituer à la pénombre, et de constater que Hubert n'était pas dans son lit (c'est-à-dire en-dessous de moi), mais quelques mètres plus loin dans l'espèce de petit couloir nous servant pour entreposer nos valises et autres sac-à-dos (un hall à bordel, en auvergnat). Et, détail troublant : nu. Aucun doute là-dessus - il s'éclairait avec une petite lampe de poche, ce qui me permit de le voir ainsi agenouillé, à peine recouvert par son sac-de-couchage. Je pouvais même distinguer dans son dos un genre de tatouage, peut-être un dessin au rouge-à-lèvres... représentant un œuf. Ou un ballon de rugby, mais rétrospectivement je penche quand même plus pour l'œuf.
Intrigué (on le serait à moins), je décidai de m'approcher le plus possible du bord de mon lit, espérant sans doute comprendre ce que mon camarade était en train de faire. Il cherchait visiblement quelque chose, marmonnant dans ses duvets des phrases difficilement intelligibles de là où j'étais... des phrases paraissant ne rien vouloir dire... Humpty Dumpty sat on a wall... Humpty Dumpty had a great fall... Humpty Dumpty sat on a wall... si j'avais été capable de croire à ce genre de choses je l'aurais juré possédé... Humpty Dumpty had a great fall...
... c'en était trop, il fallait que je descende de mon perchoir et en ait le coeur net...
Humpty Dumpty had a great fall...
— Hub' ?
Humpty Dumpty sat on a wall...
— Hubert ?
... Humpty Dumpty had a great fall...
— Psssssst !
I am the eggman...
C'est alors que mon récit bégaie. J'ignore si j'ai rêvé ou... Mais lorsque Hubert s'est retourné, légèrement éclairé par sa lampe de poche... ses yeux étaient rouge sang et ses dents, aussi invraisemblable que cela puisse sembler au lecteur... ses dents... elles faisaient bien dix centimètres de long.
— Hubert ?
— I am the walrus. I am the walrus. Don't you think the joker laughs at you ?
J'étais tellement terrifié que je n'en ai jamais parlé à personne jusqu'à aujourd'hui. A l'époque je ne connaissais pas la chanson des Beatles, ce n'est que bien plus tard que j'ai compris à quoi il était fait allusion (dans cette séquence onirique, pas dans la chanson elle-même qui ne raconte rien de précis). Ce qui est sûr, c'est que je n'ai jamais trouvé cette chanson joyeuse, guillerette ou amusante - comme tant d'autres. Je l'ai toujours trouvée terriblement flippant - tout comme Alice in Wonderland d'ailleurs - je ne comprendrai jamais vraiment que l'on puisse la recevoir autrement. Au-delà de ma propre expérience, dont le lecteur sera autorisé à douter, ce morceau m'a toujours semblé profondément malsain - peut-être même un brin maléfique. Tout dans cette chanson exsude la bizarrerie la plus absolue, l'étrangeté la plus déroutante.
Alors Pantera... vous comprendrez que cela me fasse bien rire...
...
Je l'ai toujours dit, que les Beatles faisaient l'apologie de la drogue !
RépondreSupprimerEt l'alcool, n'en parlons pas...
RépondreSupprimerC'est presque sobre à côté de la vidéo ceci dit! :)
RépondreSupprimerC'est pas faux...
RépondreSupprimerPetit pastiche amusant, quoique trop court, qui dit cependant quelque chose d'intéressant, de la chanson elle-même. Moi aussi, il m'a toujours semblé que I am the walrus était un morceau effrayant. Pas de là à faire "caca dans ma culotte", soit.
RépondreSupprimer;-)
BBB.
Mais vous avez ri, quand même ? Non parce que je me suis beaucoup marré en l'écrivant mais j'étais pas convaincu de ne pas être le seul...
RépondreSupprimerMais oui on a ri (enfin : moi).
RépondreSupprimerDu fun for fun c'est bien aussi des fois. Surtout que les chroniques du mercredi sont généralement plombantes (marche du monde et toussa)
Et les dessins sont très marrants.
RépondreSupprimerMwarf, tu aurais pu l'intituler "Y z'auraient pas pu la faire... un peu moins pure ???"
RépondreSupprimer(la vidéo fait pleinement prendre conscience des méfaits de l'ergot de seigle, trouvje ^^)
Peut-être LA chanson qui m'a incité à me plonger dans la discographie des 4 (je ne me suis mis à les écouter que vers mes 22 ou 23 ans, faut dire). Holger Czukay, de Can, disait que ç'avait été une claque magistrale pour eux, de par l'alchimie obtenue entre l'expérimentation et l'approche rock, "populaire" (et la "qualité" sonore du clip ne rend pas vraiment justice au fabuleux collage en arrière-plan).
(au début du texte, entre le croquis d'Alf et le cadre auvergnat, j'ai cru que tu allais parler de Murat ;-))
(et dans la vraie nature, entre une panthère et un morse, qui sort vainqueur du combat ???)
sacré Thom : quelles fréquentations dès le plus jeune âge;)!
RépondreSupprimerrapport au clip, je ne sais pas si le montage est d'époque aussi mais je trouve qu'il est d'une modernité assez hallucinogè... hallucinante (montage rapide puis ce plan fixe tt en lenteur pr finir)?
Je suis d'accord avec BBB, ce texte est trop court. Trop court parce que vraiment bidonnant. On en veut encore. ENCORE !
RépondreSupprimerEt il est devenu quoi Hubert ? :D
RépondreSupprimerSerious & Lil' >>> merci ^^
RépondreSupprimerDahu alors effectivement, j'étais très déçu de ne pas trouver un extrait avec un meilleur son. C'est sûr que l'absence des Beatles sur deezer dessert un peu l'excellente opé de G.T....
Gaëlle >>> j'avais tellement l'impression que c'était nul que je n'ai pas voulu en faire trop :-)
mika-dos >>> trader (et c'est pas une blague)
Ah putain, t'aurais pu mettre un warning, j'ai regardé ca à jeun moi....
RépondreSupprimerAh ba vi, j'avais zappé que les Béates Liesses n'étaient plus disponibles en striminge :o(
RépondreSupprimerSuggestions de futurs projets inter-blogs :
"Let there be AC/DC"
"The Led remains the Zep"
"A saucerful of Pink Floyd"
"David Bowie Blog Tour 2009"
(je déééééconne, voyons) (pas taper, Xavier...)
:o)
hé hé Dahu, attention, certains pourraient piquer tes idées!
RépondreSupprimercela dit, je ne t'ai pas beaucoup vu pointer au DBBT09 !
Alors là, on est bien d'accord... il y a quelque chose d'assez sombre dans I'm the Walrus. Les cordes sinueuses, la voix éraillée de Lennon, le final quasi-apocalyptique, la densité sonore... c'est une chanson qui "avance", constamment, d'un pas lourd et décidé... un chant de guerre, presque...
RépondreSupprimer"Sitting on a cornflake, waiting for the van to come"... lorsqu'on lit ces paroles, c'est marrant et psychédélique, mais la façon dont Lennon les chante leur donne un tout autre caractère, très "rageur". D'ailleurs, je trouve que Lennon n'a jamais aussi bien chanté que sur cette chanson...
"
"Final quasi-apocalyptique", je me rends compte que c'est peut-être un peu fort... mais il n'en reste pas moins que ce final est très chaotique, intense, un vrai tourbillon...
RépondreSupprimer(et j'oubliais aussi le mineur, bien sûr, pour rajouter à ces différents éléments qui font d'I'm the Walrus une chanson finalement assez sombre)
Dernière chose... I'm the Walrus sous acide, c'est le morceau idéal à la fois pour accompagner le trip le plus délirant et psychédélique, où tu te tords de rire en te sentant devenir un "homme-oeuf", un phoque etc... et le pire mauvais trip, où tu as l'impression de perdre absolument toute forme d'identité, où tu pourrais être n'importe qui (as you are me...) et n'importe quoi...
RépondreSupprimerXavier >>> pas d'odysée des séries, pas de DBBT... Dahu cherche manifestement à marquer sa différence, tel un jeune KMS :-)
RépondreSupprimerG.T. >>> c'est vrai que la scansion de Lennon est particulièrement rageuse à certains moments... cela participe (tout comme le mineur) de cette bizarrerie rendant cette chanson indispensable. En fait je me demande si j'ai déjà entendu un truc plus bizarre qu'"I Am the Walrus". Je ne suis pas sûr...
Ah ah ah, non mais je ne cherche nullement à supplanter ce cher KMS ;-)
RépondreSupprimerPour le DBBT, je suis allé pondre un long commentaire chez Xavier (surtout que j'ai tout lu sans exception, commentaires inclus, j'te juuure). Pour l'odyssée des séries, si si, je vais voter... Mais tu sais bien qu'il manque 2 séries d'animation, dont l'absence me fend le coeur
: smiley avec des larmes qui gouttent dans la chope :
Ah oui, j'avais déjà entendu dire que Dahu était le fils spirituel de KMS....
RépondreSupprimermais je ne l'ai pour l'instant pas encore vu écrire le mot "bouse"
Si,si. Article de Thomas sur "Californication" des Red Hot, Article sur le dernie rMuse chez moi.
RépondreSupprimerTrès bon choix : le morceau qui sauve Magical Mistery Tour
RépondreSupprimerDahu >>> des larmes qui gouttent dans la chope ? Beurk...
RépondreSupprimerXavier & L'Archiviste >>> ouais, il cache bien son jeu le Dahu , avec son nom rigolo et ses bonnes vannes... mais il est encore pire que son père spirituel ;-)
Etienne >>> c'est sûr que MMT n'est pas le meilleur des Beatles... mais bon, y a aussi "Strawberry Fields", quand même !
Ouais mais non c'est pas pareil... "Strawberry Fields" c'est avant tout un single (double face A avec Penny Lane) introductif à Sgt Pepper, c'est vraiment un titre de Magical Mystery tour...
RépondreSupprimerExactement, d'ailleurs l'édition original britannique en double EP de MMT ne contient que les titres qui sont tirés du "film" c-a-d :
RépondreSupprimer- Magical Mistery Tour
- Your Mother Should Know
- I Am The Walrus
- The Fool On The Hill
- Flying
- Blue Jay Way
Et pis c'est tout. L'édition album americaine qu'on connait tous maintenant n'est sorti en Angleterre qu'en 76. Sur cet édition se rajoute : All You Need Is Love, Strawberry Fields, Pennylane, Baby You're A Rich Man et Hello Goodbye. Voila pourquoi je confirme : I Am The Walrus sauve Magical Mistery Tour (bon j'ai une tendresse particulière pour Your Mother Should Know.
Eh bah j'apprends des choses...
RépondreSupprimer(et oui, je ne savais pas tout ça, et je n'ai même pas honte de l'avouer : je ne suis pas un fabologue ^^)
Oh y a vraiment pas de honte à pas pas savoir ça, je suis un Ayatollah des Beatles (enfin y a pire ). D'ailleurs c'est peut être pas très sain de savoir des trucs comme ça en fait ...
RépondreSupprimerRhâ mais les gars, déjà que GT et Christophe voulaient faire de moi leur fils, que Christophe m'a intronisé "pied de tabouret" (les 2 autres étant lui-même et Ska), maintenant vous voulez faire de moi le "fils spirituel de" KMS ! Et Guic qui espionne mes dires, là, je suis cerné^^
RépondreSupprimerAlors que bon, hormis que j'aime approximativement 88,74% des artistes et morceaux qui passent chez lui, que j'aime aussi beaucoup les parenthèses et le mot "bouse" ("daube" est pas mal non plus, cela dit), je vois vraiment pas ce que vous nous voyez de commun :o)
Par ailleurs, ta ta ta, comment ça "I Am The Walrus sauve Magical Mystery Tour" ? C'est faux, puisque déjà dans la version de base, il y a "The fool on the hill" dessus.
Et faut pas dire du mal de "The fool on the hill".
Nan mais.
"The fool on the hill" est trop bien! Dans mes bras Dahu :-D
RépondreSupprimerEtienne: Connaitre par coeur les 3 Hors série Mojo sur les Beatles ainsi que le HS de Rock n' Folk c'est sain pour toi?
RépondreSupprimerEt Dahu, n'oublie pas que Luke non plus n'a pas choisi son père.
RépondreSupprimerPerso je préfère Pantera aux Beatles... alors je préfère ne pas intervenir ;). En revanche si vous voulez des infos sur la tracklist de la première version de Cowboys From Hell sortie uniquement au Texas...
RépondreSupprimerEtienne >>> il y a obligatoirement pire... j'ai du mal à croire qu'un vrai Ayatollah pourrait pourrir un album du groupe comme tu le fais avec MMT ^^
RépondreSupprimerDahu & Boebis >>> oui oui, c'est très bien "The Fool on the Hill"...
Guic' >>> un peu malsain. Tu me diras à une époque je connaissais par coeur un hors-séries Stones. Mais j'avais tellement honte que je me suis empressé de l'oublier !
Benjamin >>> Pantera... le groupe qui a commencé par faire du sous-Mötley avant de retourner sa veste et de faire du sous-Slayer ? Le groupe de Phil Anselmo, le gars qui faisait semblant d'être bourré sur scène pour exciter le péquenot ricain moyen ? Moi que te voyais si élégant, si raffiné...
@Guic : c'est pas très sain non plus
RépondreSupprimer@Thomas : qu'on ne s'y trompe pas c'est un album des Beatles, ca peut pas être mauvais. Et oui, The Fool On The Hill est très belle. Mais il n'empeche que MMT est coincé entre une pelleté de Grand Album et qu'il fallait bien un I Am The Walrus pour qu'on s'y interesse...
Ah non mais je suis d'accord... MTT est le premier "faux pas" des Beatles après une série monumentale (et ce n'est sans doute pas un hasard si c'est le premier disque qu'ils publient après la mort de Brian Epstein) (euh... enfin je crois ^^)
RépondreSupprimerThomas >>> Elégant et raffiné, oui sauf quand j'ai bu, ceci expliquant peut être cela. Mais on m'aurait menti, Cowboys From Hell ne serait pas le premier album du groupe, ils auraient eu un douteux passé auparavant ??? lol
RépondreSupprimerBon et sinon puisqu'il faut bien en parler. Je trouve que le premier faux pas des Beatles c'est Please Please Me...
J'ai du mal à interpréter ton "lol"...
RépondreSupprimer... tu ne le savais vraiment pas ? :-)
Non mais si, bien sûr que si, c'est juste que c'est tellement minable que tout le monde a pris l'habitude de dire que Cowboys From Hell est le premier disque de Pantera. D'ailleurs quand je suis triste et déprimé, je contemple la pochette de Metal Magic, et là je suis obligé de me marrer ;).
RépondreSupprimerAllez je partage ma joie : http://tinyurl.com/y9e5vxo
Ah c'est marrant, j'en connaissais une autre avec une photo du groupe (ou alors c'est un autre album)...
RépondreSupprimerCette chanson m'a toujours terrifié et emporté dans un trip intérieur très violent. je suis content de constater que je ne suis pas le seul à la ressentir ainsi.
RépondreSupprimerMoi aussi j'en suis content !
RépondreSupprimer' ce morceau m'a toujours semblé profondément malsain'
RépondreSupprimerC'est exactement ce que dit Brice (de Clermont), auquel Alf rend un hommage aussi discret que sincère, dans sa très fine analyse sur les défilés chantants et dansants par nos highlands à l'étonnante acoustique : [je cite] "les betleus, ça va quand il y en a un, il en faut au moins un, c'est quand il y en a quatre que ça ne va plus".
Il a précisé, après, que c'était de l'humour, comme si on en avait douté.
Alors, 'The Walrus'. Comme je suis fan de Charles Lutwidge (ce qui n'est pas la chose la mieux partagée au monde - du Golb), je ne peux pas être positivement... positivement... positivement posé pour en parler.
Le clip est remarquable, c'est pas d'aujourd'hui. La fin est superbe et - je le concède volontiers à GT - inquiétante.
Je passe à la ligne... hhhfff
Ca va mieux.
Qu'est-ce que je disais ?
Oui, sur Lib, il y aurait eu une chanson de Pierre Perret et le coup du porridge dans une auberge, j'en ai fréquenté quelques unes dans ma jeunesse, et un gros plan sur Christopher Lee.
Fin de compte, je suis comptant qu'il me soit resté 'Back', une chanson franchement plus joyeuse et moins intellectuelle.
Qu'est-ce qui te fait croire que je ne suis pas fan de Charles Lutwidge ? Je viens quand même de lui rendre hommage (oui parce que le titre aussi, c'est lui, en fait - une citation de Through the Looking Glass)
RépondreSupprimerLe titre, oui, c'est la bannière de Libellus, haut portée par Humpty Dumpty - qui signe 'Lou'.
RépondreSupprimer'When I use a word, it means just what I choose it to mean, neither more nor less.'
Seulement, j'avais oublié que "flippant" était jouissif pour un maso-dépressif et heureux de l'être :)
Tu connais ?
Un maso à un sado : _ fais-moi mal !
Le sado : _ non !
Le maso : _ aaahhh !
Ah ah ah... je suis mort de rire devant mon écran...
RépondreSupprimerJ'adore ce texte bizarroïde. Mais pas autant que la chanson.
RépondreSupprimer(ça vaut pour l'adoration comme pour la bizarrerie !)
RépondreSupprimerTu veux dire que tu préfères les Beatles au Golb ? Pfffffff.
RépondreSupprimerJ'ai honte.
RépondreSupprimerTu peux !
RépondreSupprimer