dimanche 11 novembre 2018

[GOLBEUR EN SÉRIES '18-19] Semaine 7

Dans l'épisode de cette semaine : Castlevania (saison 2), The Neighborhood, One Dollar, Tell Me a Story et YOU.

👍👍 CASTLEVANIA (saison 2) Bonne surprise de la saison dernière, Castlevania a pris du galon en 2018 et vient d'offrir l'une des meilleures séries qu'on ait vues du côté de Netflix cette année. Ni plus ni moins. Il y a certes ce doublage pas terrible qui continue de venir gâcher le tout - on n'attendait pas vraiment d'amélioration de ce côté - mais c'est bien la seule chose que l'on pourrait trouver à reprocher à un show dont l'animation et les décors sont plus raffinés que jamais, et dont l'atmosphère sombre et envoûtante fonctionne à merveille. Après un round d'échauffement aussi court qu'inégal, Warren Ellis est parvenu à parfaitement imprimer sa patte sur cet univers appartenant à un jeu vidéo et à des milliers de fans avant lui ; on retrouve son humour froid comme son goût pour les personnages mégalomanes voire génocidaires, échos déformés aux protagonistes d'un comic-book comme Black Summer (au hasard). L'auteur s'affirme en choisissant de focaliser une large part des huit épisodes sur Hector et Isaac, deux évadés de Curse of Darkness (2005), humains traitres à leur race pour des raisons différentes mais également torturés. L'ensemble, de même qu'en saison 1, est plutôt statique, et il faut attendre l'avant-dernier épisode pour réellement voir des scènes d'action... mais quelles scènes !, directement évadées des jeux - quiconque a déjà joués à Symphony of the Night appréciera le soin apportés à reproduire la gestuelle d'Alucard, pour ne citer qu'elle. Le temps d'une saison 2 qui aurait pu être la dernière mais qui ne le sera finalement pas (la série a bien vite été renouvelée), Ellis a parfaitement réussi son pari, proposant tout à la fois quelque chose de  plus raccord avec les jeux et de plus original et personnel.


👎 The NEIGHBORHOOD Dans un monde parallèle, The Neighborhood est la lointaine cousine de Black-ish, un show drôle, mordant, ambitieux, qui n'hésite pas à s'écarter de codes très stricts de la sitcom de Network pour évoquer des sujets graves avec efficacité et pertinence. Œuvre courageuse s'emparant à bras le corps de thèmes comme la gentrification et la mixité sociale, elle ne réussit pas à tous les coups mais a toujours au moins le mérite d'essayer - dans le pire des cas, elle peut se reposer sur un duo d'interprètes survoltés et alterner ses épisodes engagés avec des passages de pur buddy show. Bref, dans ce monde parallèle, The Neighborhood est diffusée sur ABC, NBC à la rigueur, et sans déchaîner les passions, finit par trouver son petit public. Hélas, dans notre monde à nous, The Neighborhood est surtout la dernière sitcom foireuse de CBS, où rien ne fonctionne, où tout est constamment dans l'excès et où le discours le plus progressiste et le pitch le plus original finissent invariablement en mêlasse réac dont seuls quelques gags éculés mais potables parviennent occasionnellement à s'extirper pour vous arracher un sourire.

👍 ONE DOLLAR Ceci étant dit et bien dit, il reste encore quelques bonnes séries sur CBS, mais apparemment, elles ont toutes été déportées sur le service de streaming "All Access" - aka le seul provider au monde dont personne n'entend jamais parler. Un bon pitch arrive encore à s'y épanouir, et c'est le cas de celui de One Dollar, petit polar sacrément bien torché qui suit la trajectoire d'un billet d'un dollar passant de mains en mains dans une petite ville de la Rust Belt hantée par la crise économique. On sent très vite qu'on tient un truc avec cette série, même si ironiquement son concept, assez mal exploité, finit par (un peu) se retourner contre elle : le billet n'ayant aucun impact sur le personnage qui le récupère et les autres ne disparaissant pas afin de permettre à l'intrigue principale de continuer d'avancer, il ne devient rapidement qu'un gimmick un peu vain n'ayant d'autre utilité que de faire bien sur le dossier presse. Cette contradiction est cependant assez révélatrice des ambitions paradoxales d'une série qui semble vouloir être à la fois Fargo et American Crime, un polar barré et burlesque ET une série sociale et humaniste. Il serait faux de dire que le mélange prend réellement, mais il le serait tout autant de considérer One Dollar comme un ratage - en particulier pour ce qui est du volet Fargoesque de l'affaire. Lorsque l'écriture se lâche, One Dollar est remarquable de drôlerie et d'acidité, bien aidée en cela par un casting de haute volée. L'avant-dernier épisode, qui révèle dans un long flashback le pourquoi du comment du septuple meurtre servant de fil rouge à l'intrigue, est un parfait exemple de ce vers quoi la série devrait aspirer si d'aventure CBS la prolongeait : de l'humour très noir et des personnages un peu cons mais franchement attachants.


TELL ME A STORY La nouvelle production de Kevin Williamson, elle aussi sur CBS All Access (c'est leur semaine, qu'ils en profitent) n'est pas une mauvaise série. Plutôt soignée d'un point de vue visuel, assez ambitieuse dans l'écriture, elle a certains arguments à faire valoir et son pilote, diffusé pour Halloween, n'est pas forcément déplaisant. Il montre aussi, hélas, certaines limites, à commencer par le fait de ressembler à un mélange de Once Upon a Time (les personnages de contes de fées projetés dans l'époque contemporaine), de Riverdale (l'esthétique de l'ensemble) et de vingt-sept autres séries différentes (doit trois ou quatre produites par Williamson lui-même). Ça fait un peu beaucoup et malgré un certain effort en terme production values, on ne va pas se mentir, on a l'impression d'avoir vu ça dix fois (ou vingt-sept).

👍👍👍 YOU Voilà longtemps que je n'avais pas autant attendu un season finale. Je ne devrais pas, pourtant : sachant que la série est déjà renouvelée pour 2019, il n'y a que deux fins possibles à cette première saison. Sauf que précisément, la montée en puissance dont elle a témoigné depuis (environ) l'épisode "Living with the Enemy" (1x05) s'est chargée de démontrer qu'à chaque fois que YOU paraissait engagée dans une voie sans issue, elle parvenait toujours à rebondir d'une manière inattendue. L'épisode de la semaine ("Candace", 1x09) était parfaitement à l'image de ce que la série offre depuis maintenant plusieurs semaines : un étau qui se resserre, puis se desserre, puis se resserre d'une manière à la fois prévisible (dans l'absolu, parce qu'on sait bien que certaines découvertes ne peuvent qu'avoir lieu) et totalement inattendue (dans les faits, la vérité ou l'angoisse - pour Joe, c'est à peu près la même chose - survenant chaque fois là où l'on ne s'y attend pas). Bien entendu, l'opinion finale sur la série est totalement conditionnée par la conclusion (temporaire) que donnera l'épisode diffusé ce soir sur Lifetime. Mais s'il fallait s'avancer un peu de ce côté, on ne pourrait que tirer son chapeau a un feuilleton qui, jusqu'ici, a su parfaitement exploiter son concept et ses personnages, notamment le premier d'entre eux, qu'elle est parvenue à maintenir dans un équilibre extrêmement délicat - Joe est attachant ET angoissant, dans le même temps et parfois pour les mêmes raisons, c'est ce qui est fort, c'est ce qui a peu à peu fait de YOU une-des-si-ce-n'est-la meilleure série de la rentrée. A aucun moment elle n'est tombée dans les travers et les chausse-trapes qu'on lui prédisait - Joe n'est pas devenu un Dexter, c'est-à-dire un méchant gentil qui fait des trucs de méchants à des gens tellement méchants qu'au final, tout cela n'est pas bien grave. Post-manichéisme absolu. Bien entendu que les scénaristes - et le spectateur - ressentent pour lui une forme d'attraction morbide, de fascination malsaine indispensable à ce type de récit ; mais à aucun moment on ne perd de vue la nature monstrueuse du "héros", quelles que soient les circonstances atténuantes que puisse lui fournir le scénario. Quand on pense qu'en plus de cela, la série réussit le tour de force de proposer une telle histoire et un tel protagoniste dans la pire époque possible pour cela... non vraiment, vivement ce soir.


Et moi, pendant ce temps là.

Durant la préhistoire de cette rubrique, j'avais pris l'habitude de faire de temps à autres un bilan de la saison en cours, habitude qui a progressivement disparu, principalement par flemme (et aussi, quand même, parce que je n'aime pas classer les uns par rapport aux autres des trucs n'ayant rien à voir les uns avec les autres). Depuis la saison dernière, pourtant, je me demande si des synthèses ponctuelles ne devraient pas s'inviter de temps à autre dans cette rubrique. C'est-à-dire, pour être précis, que je me demande ce que le lecteur en retient passé le moment où l'article est posté, sachant qu'il me paraît évident (vous avez le droit de me détromper mais je ne pense pas que vous le ferez vu que je fonctionne pareil) que vous picorez dans un article comme celui-ci en fonction des titres qui seraient susceptibles de vous intéresser. Je ne parlerais même pas de l'archivage, puisque si cette rubrique est de très loin la plus lue de ce blog, les stats de chaque épisode se stabilisent assez rapidement, ce qui suggère que peu de gens reviennent en arrière pour voir ce que j'ai pu dire sur tel ou tel titre - c'est normal, le format n'est pas prévu pour. A l'origine, la rubrique Golbeur en séries avait pour principe d'évoquer les séries au rythme de leur diffusion ; il n'était pas rare qu'on parle plusieurs fois de suite la même série en fonction de son évolution, ce que la multiplication des shows en toutafondiff a rendu quasiment impossible désormais : les séries que je peux évoquer plusieurs fois dans la même saison sont devenues l'exception et non plus la règle. La meilleure série de la saison a désormais 90 % de chances d'être une série que je ne vais citer qu'une seule fois en huit ou neuf mois, maximum deux si elle a la chance d'avoir un épisode se démarquant des autres dans la sélection de fin d'année. D'où des interrogations de plus en plus récurrente sur la manière dont je pourrais faire évoluer le format de cette rubriques - bilans plus ou moins réguliers, onglets "incontournables", sélection par '"genres"... tout est à l'étude, mais votre avis et vos propre pratiques de lecture m'intéressent, sachez-le. Sans doute plus que ne vous intéresse cette longue parenthèse "making of". Tout cela ne prendra de toute façon pas forme immédiatement puisqu'il n'aura échappé à personne que nous sommes le 11 novembre et qu'à ce stade, comme chaque année, Le Golb commence à repasser son smoking en vue de Ce Que Vous Savez ;-)

Bon dimanche à toutes et tous.

21 commentaires:

  1. Jamais entendu parler de One Dollar. Je pense que c'est tout à fait le genre de série qui pourrait me plaire.

    Pour ce qui est de ta réflexion "existentielle", un onglet "immanquables" me paraît très bien (et peu compliqué à mettre en place). Les autres propositions, à mon avis, risquent d'être pénibles, à la longue, car elles sous-entendent des mises à jour beaucoup plus fréquentes. Enfin, moi, je ne me sens pas concerné : je lis tout, même ce qui ne m'intéresse pas.

    Bon dimanche,

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    1. Je ne doute pas que les titulaires de Golb Cards lisent plus ou moins tout quand ils en ont le temps ;-)

      Ce qui m'intéresse est plutôt l'avis de lecteurs un peu plus occasionnels, sans forcément être totalement inconnus de nos services.

      Mais c'est amusant que dans le même commentaire tu t'arrêtes sur One Dollar, car c'est typiquement le genre de série qui tombe sous le coup de ma réflexion : une série très recommandable, passée relativement inaperçu et... qui risque de passer toute aussi inaperçue une fois que cet article aura été recouvert par d'autres.

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  2. Je suis absolument POUR un bilan régulier des trucs que tu recommandes, quel que soit sa forme. J'adore Le Golb et surtout tes articles séries non seulement parce qu'ils sont intéressants mais surtout parce que tu parles de plein de trucs dont les sites sérieux ou qui se prétendent comme tels ne parlent jamais.

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    1. Après les pouces qui servent bien d'indicateurs quand même. Je lis pas forcément tout mais si je vois 3 pouces à un truc qui a priori m'intéresse pas je vais quand même lire par curiosité, y a les imbéciles toussa toussa.

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    2. Aucun imbécile ne lit Le Golb, j'ai vérifié.

      Merci pour vos avis, j'en prends bonne note :-)

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  3. You m'a vraiment impressionnée. Je n'y voyais qu'une thriller de network gentillet mais la deuxième partie de saison m'a vraiment emballée (et carrément troublée car cette série pue le malaise sous son apparence vachement lisse). Hâte de voir la final moi aussi!

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    1. Mais un peu stressé aussi. Nan parce qu'elle est stressante, cette série, quand même. Comme tu dis ça pue le malaise.

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  4. C'est vrai que le doublage de Castlevania fait un peu pitié, ce qui est fou quand on voit les noms au casting. Mais cela gâche à peine la série, c'est dire si elle bien faite et bien écrite malgré tout.

    CBS All Access "seul provider au monde dont personne n'entend jamais parler", on ne peut qu'approuver, d'ailleurs je n'avais jamais entendu parler des deux séries dont tu parles. Je me demandais justement ce qu'ils passaient à part The Good Fight !

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    1. Star Trek Discovery ! Une excellente série honteusement snobée par Le Golb.

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    2. Elle n'est pas du tout snobée, m'enfin on ne va pas faire comme si 99 % des trucs estampillés Star Trek depuis vingt-cinq ans au bas mot n'étaient pas des grosses daubes. Donc je l'ai notée sur ma liste quand j'ai vu les retours positifs, mais je n'ai juste pas trouvé le temps de la regarder pour le moment.

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  5. J'aime beaucoup Castlevania moi aussi. Comme tu le notes, l'équilibre est presque parfait entre l'hommage aux jeux et l'inspiration originale. Vu la fin de la saison, je ne sais pas du tout vers quoi va aller la suite, mais j'ai hâte de la voir.

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    1. Je suppose qu'on aura une suite directe avec une intrigue principale et des objectifs légèrement différents. J'ai pensé à un moment qu'ils feraient un bon dans le temps ou quelque chose dans ce goût là (qui correspond bien à l'esprit des jeux) mais je pense qu'il y a une trop belle alchimie entre les personnages principaux, finalement.

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  6. Bon, je vais devoir faire comme tout le monde et reconnaître que YOU c'est très bien. Mais je maintiens que ça va se casser la gueule cette série ça peut que se casser la gueule, dès la saison 2 je suis sûr qu'on va tous dire que ça devient n'importe quoi c'est dans son ADN.

    Sur la question de la semaine perso je m'en fous un peu, je suis pas sûr que ça apporte une valeur ajoutée à une rubrique que tout le monde aime comme elle est. Y a un côté zapping mais ça fait son charme, de toute façon c'est comme ça les séries désormais. On en regarde 10 et y en a 10 qui sont sûrement très bien qu'on aura pas le temps de voir parce que les séries font 24h, ta rubrique est à l'image de cette évolution. (Et puis il y a déjà le top des meilleurs épisodes de l'année pour re-mettre en lumière certains trucs.)

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    1. Ça ne m'arrive jamais mais je suis entièrement d'accord avec Lune Sérieuse.

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    2. Vous avez peut-être raisons... mais je n'aime pas le zapping, alors j'ai du mal à m'y livrer. En revanche... oui, c'est possible en effet que cela n'ajoute pas réellement de valeur ajoutée.

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  7. Il n'y a donc que moi qui suis très gênée par les béances narratives de YOU ? Ce n'est pas foncièrement que je trouve cette série mauvaise, elle a un côté prenant, certains développements intéressants, mais j'avoue ne pas saisir que vous soyiez tous aussi dithyrambiques à son sujet, du coup j'ai l'impression de louper un truc là...
    Je trouve aussi le casting assez moyen en dehors de l'acteur principal non ?

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    1. Hum. J'essaie d'y réfléchir mais je n'arrive pas à trouver une béance narrative, un truc qui m'aurait vraiment choqué. Des facilités scénaristiques oui, bien sûr, mais de vraies grosses "béances"... cela dit, j'avoue que dans les derniers épisodes j'étais vraiment "pris", ce qui ne m'arrive pas si souvent finalement, alors peut-être n'ai-je pas été aussi attentif à cela qu'ailleurs.

      En revanche le casting, oui, il y a à boire et à manger, je l'avais noté je crois dans la première note que j'avais consacrée à la série il y a quelques semaines. De toute façon les personnages secondaires sont extrêmement peu développés, ce qui je crois est volontaire puisque l'essentiel du récit adopte le point totalement binaire et unilatéral de Joe.

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    2. On va dire qu'il y a quelques licences poétiques ;)
      (John Stamos étant une licence poétique à part entière)

      Non mais Margaux a raison, y a plein de trucs qui déconnent dans cette série. Le personnage principal est très bien joué et très bien écrit mais tout n'est pas aussi fin loin de là...

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    3. Je ne comprendrai jamais les gens qui ont une dent contre John Stamos (je ne comprends pas non plus ses fans, certes).

      Bien sûr que "tout n'est pas aussi fin", je l'ai d'ailleurs relevé précédemment. Mais je trouve quand même que la série fonctionne extrêmement bien dans l'ensemble. Alors peut-être que l'utilisation du terme "meilleure" était abusif... j'aurais peut-être dû dire que c'était la série "la plus addictive" de la rentrée... à vrai dire, ni l'un ni l'autre n'est vraiment difficile vu le niveau de la rentrée ;-)

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  8. Ah ! Quelqu'un d'autre qui a aimé One Dollar, et c'est Thomas. J'en profite pour vous faire coucou 😉
    C'est sans doute ma série préférée de la rentrée avec Informer et Bodyguard.
    Merci, grâce au numéro précédent, de m'avoir donné envie de replonger dans You, dont le 3eme épisode m'avait soulé. La deuxième partie, même si effectivement imparfaite et poétique, est très prenante.
    Sinon, une petite série finlandaise qui se laisse bien regarder, Hooked.

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    1. Hé, salut THIERRY, comment ça va ? Ça faisait longtemps (même si je suivais discrètement LMDT et que je t'aperçois de temps en temps sur LMDS (ça fait un peu agents secrets tous ces sigles ^^)).

      One Dollar est effectivement vraiment chouette, je n'ai pas vu grand monde qui ait aimé mais à vrai dire je n'ai pas vu grand monde qui en ait entendu parler, tout court. Cette série est plutôt passée inaperçue.

      Sur YOU j'avoue que le final m'a un petit poil déçu, même s'il contenait de vrais beaux moments, un pur final de série renouvelée encore de route alors qu'elle n'était pas forcément pensée pour ça.

      Je note Hooker mais surtout Informer, que je n'ai pas vue et qui a après quelques recherches a l'air intéressante.

      A bientôt !

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