dimanche 30 septembre 2018

[GOLBEUR EN SÉRIES '18-19] Semaine 1

Certain(e)s le réclamaient déjà depuis une semaine. Nous y sommes : c'est reparti pour une saison de Golbeur en séries ! Avec probablement une évolution forcée du format dans les mois à venir, puisqu'il n'aura échappé à personne qu'en cette rentrée, faute de temps, je suis contraint de ne publier que le week-end – or, je ne peux pas publier que des Golbeur en séries, on en conviendra (notez cette émouvante obstination à croire que les lecteurs du Golb s'intéressent aux articles qui ne parlent pas de séries télé). Nous verrons ce qu'il en est à l'usage ; je dois vous avouer que je songeais à une nouvelle formule pour cette rentrée mais qu'elle est totalement tombée à l'eau faute de temps. Pas de problème en tout cas pour cet épisode de rentrée, il y a largement de quoi faire – merci Netflix qui nous a bien bombardé de trucs entre la fin août et la fin septembre, il s'en est fallu de peu pour qu'il s'agisse d'un numéro spécial hommage au Provider des providers, qui paraît plus résolu que jamais à nous avoir chaudement captifs devant nos écrans – on ne va pas se mentir, le jour où ils se mettront aux retransmissions sportives (soit après-demain au plus tard), vous me trouverez vraisemblablement noyé sur un rebord de table-basse, une télécommande encore fumante à la main. Mais bref, laissons la fin du monde de côté pour le moment – elle arrivera bien assez tôt et j'espère de tout cœur qu'elle n'aura pas la tronche d'Emma Stone dans Maniac.

👍 AMERICAN VANDAL (saison 2) La saison 2 d'American Vandal était attendue avec une crainte fort compréhensible, puisqu'elle ne se justifiait pas. Meilleure comédie de 2017, la parodie de true crime shows-qui-était-bien-plus-que-ça prenait le risque, si ce n'est l'assurance, de perdre son titre en en remettant une couche. On ne va pas faire comme si l'on s'étonnait du résultat : American Vandal, outre qu'elle a été fuie par tout effet de surprise, est clairement moins drôle et surprenante qu'en saison 1. Pire, elle essaie de se donner plus de fond qu'elle n'en a réellement et se complaît, sur la fin, dans un discours moralisateur qui fait regretter la débilité crasse de ses anciens personnages. Ce qui ne signifie pas que ses auteurs se soient complètement gaufrés. A dire vrai, ils s'en sortent plutôt pas mal, réussissant à plusieurs moments à prendre leur propre contre-pied, voire à ajouter quelques coups de canifs bien sentis au concept original – notamment en déclinant, avec beaucoup de finesse, les innombrables ruptures de continuité et tricheries de montage qui sont devenues la norme dans les "vrais" true crime shows (pour la plupart étirés artificiellement en plusieurs épisodes alors qu'on pourrait les condenser en 50 minutes). On ne peut pas en vouloir à American Vandal de jouer des retournements de situation totalement artificiels puisque c'est exactement ce que font tous ses modèles, parfois de manière bien plus appuyée que dans ce pastiche qui, à force d'être malin, finit par l'être presque trop par moments. On peut en revanche reprocher une intrigue un peu moins captivante, un peu plus répétitive, et des gags un peu moins efficaces. S'il faut attendre les deux-trois derniers épisodes pour se retrouver de nouveau complètement scotché, l'ensemble demeure de bonne qualité.

Moins surprenante, certes, mais personne n'avait vu venir le cameo de Donatello des Tortues Ninja.

👍 BODYGUARD Si j'avais pu vous parler de Bodyguard il y a quelques semaines, je vous aurais sans doute offert l'un des mes commentaires les plus dithyrambiques de l'année. Dotée d'un des meilleurs prologues de 2018, vingt minutes à suffoquer de tension devant son écran, la nouvelle série de Jed Mercurio s'est payée à la suite trois des meilleurs épisodes de série qu'on ait vus ces derniers mois, puis nous a abandonnés en rase campagne à force de vouloir enchaîner les scènes chocs et les rebondissements... chocs également. On aimerait vous dire que lorsque l'un des personnages principaux meurt à la surprise générale, c'est une toute autre série qui commence, mais ce serait mentir : c'est surtout qu'à partir de là, on ne sait plus vraiment ce que l'on regarde ni ce que Bodyguard voulait, dans le fond, nous raconter. Ne reste plus qu'un thriller noir de facture relativement classique, avec quelques petites longueurs, rien de condamnable en soi mais assez décevant compte-tenu des promesses inaugurales.

👍 GET SHORTY (saison 2) Get Shorty continue son bonhomme de chemin. Je ne suis pas trop fan de l'expression mais elle s'applique parfaitement à une série qui, après avoir été l'une des très bonnes surprises de la rentrée précédente, est vite rentrée dans le rang. On devrait théoriquement préciser qu'elle a réglé son principal problème en mettant un terme à l'essentiel de la sous-intrigue dite du neveu relou, mais il se trouve que cela ne l'a rendue ni meilleure ni plus mauvaise qu'auparavant. Get Shorty est une bonne série capable d'éclats assez réjouissants (cf. la scène de torture de Ricky ou l'inévitable baston entre Miles et Louis), mais c'est une série timide, si l'on peut dire : l'idée de passer à la vitesse supérieure ne semble pas l'attirer particulièrement, et chaque semaine elle se contente de délivrer un épisode très efficace, plutôt drôle, généralement inspiré... jamais exceptionnel non plus. C'est étonnant mais ce qui l'est encore plus, c'est à quel point on n'arrive pas à le lui reprocher, tant ses personnages sont attachants et son casting, délicieux.

Bon et puis je ne sais pas vous mais moi, je ne me lasse pas d'Amara <3

IRON FIST (saison 2) J'avoue tout : à force de la voir critiquée, moquée, conspuée et couverte de Drawas, j'ai fini par me prendre d'un genre de pitié pour cette pauvre petite série que je n'ai jamais trouvé pire qu'une autre. En saison 2, Fifist (pour les intimes) (mais si) a fait de gros efforts, réduit son nombre d'épisodes, resserré son intrigue, donné du texte à Jessica Stroup quitte à ce qu'on son personnage change aussi radicalement de personnalité que de look, et embauché une actrice cool pour jouer Typhoïd Mary. Ça n'empêche certes pas les chausse-trapes, notamment le trope du superhéros qui perd ses pouvoirs (argh) ni le syndrome de l'ennemi intime (rappelons que chez Marvelflix c'est quasiment devenu une obligation contractuelle, il ne peut y avoir un méchant qui fait des trucs de méchant parce qu'il est méchant, un Colonel Moutarde dans la cuisine avec le chandelier, c'est forcément le frère ou le cousin ou n'importe qui partageant un héritage génétique et/ou familial avec le héros....) Mais que voulez-vous ? Il y a un sentiment dont je n'arrive pas tout à fait me défaire devant Iron Fist, ce côté D'accord c'est un peu nul, mais pas tant que ça et les personnages sont sympas. Parce qu'ils le sont, Fifist et Colleen en tête, même si tout le casting va encore finir dans la catégorie personnage le plus con de l'année. Alors qu'ils sont naïfs et que c'est pour ça qu'on (je) les aime. Guilty Pleasure, man!

👎 KIDDING Il existe sûrement quelque part sur cette Terre un endroit et une catégorie de personnes pour qui la découverte d'une série télé produite par Michel Gondry avec Jim Carrey est un évènement considérable, peut-être même LE moment télé de l'année. Chacun ses goûts et, si je puis dire, ses priorités. Même ces gens-là, cependant, auront du mal à défendre Kidding tant rien n'y fonctionne, quasiment dès la première seconde – en fait, maintenant que j'y pense, le pitch lui-même ne fonctionne déjà pas à la lecture : "Jeff Pickles, conteur pour enfants à la télévision depuis plusieurs générations et symbole même de bonté, se retrouve un jour confronté à l'implosion de sa famille ; ne pouvant pas se servir de ses habituels contes de fée, fables et marionnettes pour sortir de cette crise, il se retrouvera alors confronté à la cruauté du monde et au déclin de sa santé mentale." On lit ça et on se dit Mouais, non, ça va pas le faire. Et effectivement, mis à part pour produire la comédie la plus déprimante et glauque qu'on ait vue depuis des lustres, ça ne le fait pas. Du tout. Même Jim Carrey. Surtout Jim Carrey, en fait, qui n'arrive pas à être crédible trois secondes et paraît tellement creepy que personne ne peut gober que ce type a été la Dorothée américaine durant 30 ans. A la limite, si l'intrigue l'avait confronté à un scandale pédophile, à la rigueur... mais là... mouais : NON.

Non mais... non, vraiment. Et j'adore Jim Carrey, hein. Mais NON.

👎👎 MANIAC Incroyable : Netflix a enfin réussi, après sept années et des dizaines de titres, à produire un drama dont les épisodes durent 40 minutes. Il n'en fallait sans doute pas plus pour faire de Maniac l'un des évènements de la rentrée. Quoi ? Vous pensez que ce n'est pas pour cela qu'on vous matraque avec depuis des semaines avant sa sortie ? Je vous assure en tout cas que ce n'est pas pour son contenu, du moins à en juger par ce que j'en ai compris c'est-à-dire : pas grand-chose, voire à peu près rien. Je vais être transparent avec vous, comme dirait un politique sur le point de sortir un énorme bobard : j'ai rarement développé une détestation aussi féroce et aussi immédiate pour une série. A la fin du premier épisode (seulement sauvé par la prestation attachante de Jonah Hill – commentaire qui vaut a priori pour l'ensemble de la série), j'avais tellement d'idées de nouvelles catégories pour les Drawas que j'aurais pu faire une cérémonie spéciale juste avec Maniac. A la fin de l'épisode suivant, j'avais quand même très envie de me taper la tête contre les murs (et celle d'Emma Stone avec, tant elle est insupportable dans ce rôle). Le pire est que je n'ai pas vraiment d'argument : c'est juste une pulsion, une truc viscéral. J'ai été incapable de dépasser le troisième épisode mais dans le même temps, je suis très fier d'être arrivé jusque-là tant cette série m'a agressé quasiment à chaque plan et à chaque réplique, tellement poseuse, tellement artificielle et tellement fière de sa manière de dissimuler sa vacuité sous des dehors chatoyants que... euh... bref, next.

MANIFEST Vous vous dites, et vous avez raison de vous le dire, que c'est pure perversion de ma part. Certain(e)s d'entre vous iront sans doute jusqu'à penser que je prends un petit plaisir sadique à mettre une meilleure appréciation qu'à Maniac ci-dessus – je n'essaierai même pas de les contredire. Il n'empêche, à son échelle tabouret, le pilote de Manifest est plutôt efficace. On ne s'emmerde pas du tout devant, l'histoire est plus prenante qu'elle en l'air malgré son côté vu et revu et Josh Dallas est... hum, je n'irais pas jusqu'à dire "bon", n'abusons pas, mais j'ai ressenti un plaisir tout à fait inattendu à le retrouver ailleurs que dans Once Upon a Time. Qu'on n'aille pas me faire dire ce que je n'ai pas dit : Manifest est sans aucun doute une très mauvaise série, elle n'a juste pas encore eu le temps de le confirmer. Le casting est quand même très médiocre, l'héroïne tête-à-claques au possible et quant au scénario, on en vient seulement à se demander si la télévision de Network finira un jour par sortir de sa fascination morbide pour le triumvirat (pour eux, hein) Lost/The 4400/Heroes (les ami(e)s, faut se remettre, ça va bientôt faire QUINZE ANS). N'empêche qu'objectivement, en l'état actuel des choses et au jour de maintenant tout de suite, Manifest a plutôt été un bon moment dans ma semaine. Je nierai dès le mois d'octobre avoir jamais écrit cette phrase.

"J'ai pas de réseau, il se passe forcément un truc bizarre"... un des plus beaux moments de ce pilote où tout ce qui est objectivement totalement con s'avère surtout très rigolo.

👎 OZARK (saison 2) Je déteste brûler les trucs que j'ai adulés la veille, et je déteste encore plus les gens qui le font. Cela ne signifie pas que ce ne soit pas occasionnellement justifié. Je suis même assez étonné d'avoir lu des commentaires globalement positifs à propos d'Ozark ces dernières semaines, quand le gap de niveau entre ses deux premières saisons me paraît nettement plus important que chez d'autres, qui se font pourtant bien plus allumer. Ne cherchons pas à comprendre et contentons-nous d'essayer de formuler le problème, en 2018, de ce qui fut à peu près la meilleure série de 2017 (disons sur le podium, easy) : l'enferrement. C'est très dangereux, l'enferrement. C'est un peu comme les Byrde qui, jusqu'au bout et même si Marty a un vague sursaut de logique dans le final, s’enferrent dans leur projet de casino alors que tout et tout le monde, tout le temps, vient leur démontrer que c'est une très mauvaise idée. Les scénaristes, de même, s'enferrent dans cette histoire et s'acharnent à la mener à terme alors qu'elle a d'autant moins d'intérêt pour le spectateur qu'elle ne dit rien de plus que ce que l'on savait déjà sur la plupart de ses protagonistes. On pourra toujours blâmer la durée des épisodes, qui certes paraissent bien longs par endroits – c'est surtout que la série donne franchement l'impression, c'est assez étonnant à écrire lorsqu'on se souvient la qualité de la saison 1, de n'avoir rien à dire sur quoi que ce soit. Il se passe pourtant énormément de choses durant ces dix épisodes, mais on en ressort en ayant un sentiment paradoxal et déplaisant de stagnation, Wendy étant le seul personnage dont l'évolution aura paru même pas convaincante : juste prégnante, au sein d'une saison où le manque de tension aura été pour le moins stupéfiant s'agissant tout de même d'une histoire dont les héros sont cernés de toute part et en danger presque en permanence. En ce sens, l'hécatombe de fin de saison, qui abat trois personnages majeurs en deux épisodes, est éloquente quand à l'impuissance totale des auteurs à faire évoluer leur récit. On l'a souvent écrit sur ce site : lorsque plein de personnages importants se mettent à mourir dans une série, ne vous demandez pas si c'est choquant ou si c'est triste parce que vous les aimiez bien – demandez-vous juste pourquoi les scénaristes les ont fait mourir. La réponse sera très souvent : pour refermer une intrigue qu'ils ne parviennent pas à conclure naturellement. Dans les prestidge drama contemporains, la mort est devenue un deus ex machina comme un autre, un truc presque banal. Il y a quelques mois, on vous aurait juré qu'Ozark n'était pas de ce genre, mais cela arrive à tout le monde de se tromper.

Je ne sais pas quel épisode c'est, et je ne sais pas ce qu'ils se disent, tout simplement parce que j'ai l'impression d'avoir vu ce plan 80 fois en quelques jours.

Mieux vaut tard que jamais

👍👍 CRAZY EX-GIRLFRIEND (saison 2) Je continue ! Je suis là ! Juste derrière vous ! Dans le rétro ! Je vous rattrape ! J'y travaille, tant et si bien que je ne vais pas perdre de temps à trop approfondir le sujet – je me contenterai de répéter ce que vous avez toutes et tous déjà dit avant moi : Crazy Ex est une super chouette série dont on ne voit pas les épisodes passer et dont les personnages sont de plus en plus profonds, complexes et attachants. Contrairement à ce que j'avais pu lire à l'époque, je n'ai pas trouvé cette saison 2 tellement meilleure que la 1, juste plus constante et sans doute un peu plus consistante... mais c'était déjà très bien.

👍👍👍 The MARVELOUS MRS. MAISEL Il y a des séries comme ça, vous n'avez même pas besoin de trop y réfléchir : au bout de dix minutes, vous adhérez déjà à 100 %. Mrs. Maisel est merveilleuse, c'est peu de le dire, et son charme et son énergie et sa brillance de chaque instants font qu'elle aurait pu m'entraîner à peu n'importe où pour faire n'importe quoi, y compris raconter une histoire farfelue sur laquelle je n'aurais jamais eu idée de me pencher si j'avais su de quoi elle parlait avant de m'y lancer. Ce n'est pas qu'il n'y ait pas de défauts dans la formidable série d'Amazon (cette simple phrase me paraît complètement fantasmagorique), on se serait sans doute épargné, si on avait eu le choix, quelques flashbacks hasardeux ou la survie de M. Maisel (qu'on aurait volontiers balancé sous un bus ou un train)... mais comme dans toute bonne, belle, grande série qui se respecte, ceux-ci sont littéralement balayés par les qualités de l'ensemble, le casting parfait, les dialogues délicieux, et puis aussi le dynamisme, la musique, enfin : tout ce qui n'est pas faux est si fabuleux que ce qui l'est paraît dérisoire.


39 commentaires:

  1. et les robes ! n'oublie surtout pas les superbes robes de Mrs Maisel ;-)

    (désolée si mon commentaire revient deux fois - Blogger a buggé)

    Je n'ai rien vu du reste, à part les trois premiers épisodes de Crazy ex-girlfriend. J'hésitais à abandonner mais les commentaires ici me poussent à continuer.

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    1. Raaaah écoute, je n'ai pas particulièrement fait attention aux robes de Mrs Maisel mais je te crois sur parole ^^

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    2. (après tout tu es un peu la Consultante en Costuming du Golb ^^)

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    3. https://ewedit.files.wordpress.com/2017/11/maisel-1.jpg

      (du coup, je voulais la même !)

      (merci pour le titre !)

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    4. Ah d'accord. En plus d'avoir déjà une rubrique à son nom, Madame a désormais un titre spécial. Je rappelle que certains sont là depuis le premier jour ou presque, hein. Comme ça. En passant.

      ;))

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    5. Je ne suis peut-être pas là depuis le premier jour mais depuis très longtemps quand même :-D

      Thomas, il faudra que tu trouves des titres pour tes autres lecteurs !

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    6. Moi je croyais que Lil était un peu genre la ministre de l'intérieur du Golb en fait ;)

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    7. SUNALEE >>> Tu "voulais", c'est-à-dire ? Ton salaire de consultante ne te permettait pas de te l'offrir ? ;-)

      LIL (et SERIOUS) >>> Sunalee a des privilèges en lien avec certaines spécificités ou centre d'intérêt qu'elle est la seule (ou une des seules) à avoir parmi les habitués du Golb. Alors que vous deux, vous êtes très loin d'être les seul(e)s à être chiant :-D

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    8. Je n'ai pas cherché où acheter une robe similaire, mais j'en ai cousu une qui s'en inspire un peu ;-)
      https://popupmonster.wordpress.com/2018/01/19/the-sailing-geishas-dress/

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    9. Je vois, c'est l’encolure qui t'a particulièrement tapé dans l’œil on dirait. Je crois que je préfère ta robe à celle de Mrs. Maisel, en fait (ce doit être mon peu d'attirance pour le rouge qui fait ça ^^)

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    10. merci !
      à vrai dire, son modèle est différent, en forme de cache-coeur, mais l'effet reste le même (comme ça tu as tous les détails) (même si tu n'en as sans doute pas besoin).

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    11. Non, mais c'est toujours intéressant :-)

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  2. C'est terrible, il y a trop de séries, j'en ai regardé plein et une seule que tu cites : KIDDING. Et je suis absolument d'accord avec toi. Je ne comprends même pas comment cette série a pu être signée. Tout est dans le titre : c'est une blague, et d'assez mauvais goût.

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    1. Comment elle a pu être signée ? Il y a les noms de Carrey et Gondry au générique, la question est donc plutôt pour moi "qui ne l'aurait pas signée" ?...

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  3. J'ai regardé Maniac en entier, comme hypnotisée, mais je suis incapable de dire si j'ai aimé ou pas. Je te trouve en tout cas bien sévère, c'est une série qui a une certaine originalité tout de même.

    Mrs. Maisel est vraiment une excellente série n'est-elle pas déjà programmée pour avoir une saison 2 décevante ? Elle a le profil, non ? :(

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  4. En exceptant MANIAC (pas vue) et BODYGUARD (que j'ai appréciée jusqu'au bout), je suis globalement d'accord, notamment à propos d'OZARK (grosse déception). MANIFEST, c'est ringard, on croirait une série de 2007, mais assez divertissant, en attendant que les "grosses séries" de la rentrée arrivent.

    Bon dimanche,

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    1. T'inquiète, je ne le dirais à personne pour Manifest ;-)

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  5. Mais ouais! Netflix matraque comme jamais, j'avais cette impression aussi. Avant c'était une "évènement" tous les mois, maintenant c'est presque toutes les semaines, impossible de suivre sauf à ne plus regarder que des séries Netflix. Ce qui est mon cas en fait. A 99 % parce que je garde 1 % pour Get Shorty (j'ai pas essayé Kidding, je suis pas taré à ce point). Et ça va pas s'arranger parce que la rentrée des networks promets d'être pire que jamais, je sais pas si t'as vu les trailers mais y a juste RIEN à sauver là-dedans, même pas besoin d'essayer (non non pas Manifest, arrête de te foutre de nos gueules :D)

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    1. On verra. J'espère quand même quelques trucs un peu dignes de la part de la vieille télé "week by week" (pas forcément de Network). S'il n'y a que de toutafondiff ça va vraiment être long et pénible.

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  6. (sinon chut, mais moi j'ai plutôt bien aimé Maniac même si c'est un genre d'archétype de la série faussement profonde et ouais, un peu superficielle au final. Mais certains épisodes m'ont scotché)

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  7. - Aaah Mrs Maisel: assurément l'une des meilleures séries de la saison passée. Tout y pétille tant qu'elle m'a donné envie de revoir Gilmore Girls pour y savourer ces "dialogues feux d'artifices".
    - Maniac: je n'ai vu que le premier épisode et...c'est étrange. J'ai envie d'être emballé (et puis je me réjouis de voir le duo de Supergrave se retrouver dans un univers pareil) mais cela va faire une semaine que je n'ai pas repris la série. Signe ? ^^
    - Kidding: J'ai vu la BA. Je suis un inconditionnel de Jim Carrey depuis l'adolescence, un peu moins au sujet de Gondry mais, paradoxalement, je n'ai pas envie d'être déçu. J'ai l'impression que le numéro du clown triste, Carrey l'a déjà fait (Man on the moon, Truman Show, Eternal sunshine of the spotless mind justement) et qu'il tombe ici dans une forme de caricature et/ou de redites. Je peux carrément me tromper mais, étonnamment, je ne me suis pas précipité sur la série dès sa diffusion...

    SINON:

    => La saison 5 de BoJack Horseman est un bijou d'émotion, de profondeur, de justesse, d'impertinence et d'humanité.
    => I'm dying up here est bel et bien annulée. C'était prévisible.

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    1. Loin de moi l'idée de vouloir inciter qui que ce soit à regarder Maniac, mais on en a vraiment rien vu après (ni même deux) épisodes. Tu me diras, on sait déjà que ça va être comme qui dirait crispant.

      Dans Kidding, Carrey est très loin de la richesse des interprétations que tu cites. Il me fait plus penser à sa vidéo cheloue où il déclarait sa flamme à Emma Stone qu'à un de ses meilleurs rôles ^^

      Tu me l'apprends pour I'm Dying, merci de me pourir le petit déj :-(

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    2. Eh ouais désolé.

      Je ne sais pas si on est nombreux à en avoir quelque chose à fiche mais ceux qui suivaient le show - tacitement je pense- se préparaient à cette éventualité. C'eut été préférable on est d'accord, vu le cliff de fin :-( mais c'eut été surprenant qu'elle soit renouvelée.

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    3. Moi j'espérais, on parle quand même d'une chaîne notoirement connu pour renouveler tout et n'importe quoi sans aucune raison ^^

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  8. Ozark : bizarrement, je l'ai préférée à la première, mais ça se joue à peu de choses. Mes principaux reproches concernent le nombre trop élevé de morts dans la seconde moitié de saison, et la décision surréaliste de Wendy dans le dernier épisode. Ca m'a beaucoup fait penser à la dernière scène de The Handmaid's Tale, dans le genre "commet justifier une troisième saison alors que la logique voudrait que la série s'achève ?". A part ça, j'ai trouvé que Jason Bateman était trop en retrait et qu'il jouait toujours de la même manière. Charlotte est un vrai boulet, et j'aurais bien aimé qu'elle fasse partie des victimes de fin de saison... Le casino sur le bateau est minuscule et fait bien pitié. Et comme le disait Thomas, les épisodes ont aussi tous une dizaine de minutes de trop.

    Get Shorty : tu as bien résumé les choses. La saison 1 m'avait davantage emballé, mais ça reste un de mes plaisirs de la semaine.

    Bodyguard : j'ai trouvé ça assez couillu ce qu'ils ont fait en milieu de saison. Mon souci, c'est que le trouve l'acteur principal super limité, et je me contrefiche des histoires de couple du héros. Les aveux de deux personnages dans le dernier épisode sont aussi complètement irréalistes, mais il fallait bien que les scénaristes nous expliquent les choses après nous avoir laissé penser que tous les grands pontes de la police et des services secrets étaient plus ou moins impliqués. Enfin, je suis le seul à avoir trouvé les résumés en début d'épisode absolument interminables ?!! On a parfois dépassé les 3 minutes !

    The First : la série passe complètement à côté de son sujet. Au final, ce n'est qu'un banal drama familial qui ne s'intéresse quasiment pas aux astronautes (!). L'épisode 5 avec ses flashbacks épouvantables m'a achevé.

    The Deuce : abandon dans le 2x02. En fait, c'est super ennuyeux cette série, et je me fiche pas mal de ce qui peut arriver aux personnages, et les voir constamment en train de fumer/boire a fini par me taper sur le système. Il faut dire aussi que je n'ai jamais aimé les 70's, que ce soit à la télé ou aux cinéma.

    Mr Mercedes : saison 2 décevante, avec un concept complètement WTF. Je préférais quand il s'agissait d'une "banale" série policière avec un flic et un psychopathe. Cela dit, j'aime beaucoup l'actrice qui joue Holly (ainsi que la prostituée de luxe dans Succession).

    Better Call Saul : je commence à croire que cette série ne passera jamais la seconde.

    Ballers : mais quelle idée de s'intéresser au sports extrêmes ?!! La série est plus décousue que jamais, et les principaux personnages n'interagissent jamais ensemble.

    Découverte sympa : Mr Inbetween (série australienne sur un tueur en série)

    Vite testées et aussitôt oubliées : A Discovery of Witches, A Million Little Things, Black Earth Rising (j'avais pourtant adoré the Shadow Line en 2011), I Feel Bad, Kidding, Maniac, Manifest, Sick of it, Sorry for your Loss, The Cool Kids, The Truth about the Harry Quebert Affair, YOU

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    1. Justement, sur Bodyguard, je suis assez d'accord tant sur l'histoire de couples que sur le jeu de Machin Stark. Or il ne reste plus que ça arrivé à la moitié de la saison (j'exagère un peu mais tu vois ce que tu veux dire), donc certes, c'était couillu... mais j'ai surtout eu l'impression qu'ils avaient vidé la série de tout ce qui faisait son originalité et son ambiguïté...

      Pour les résumer, je ne peux pas te dire, je les saute tout le temps (ou quasiment), ce quelle que soit la série.

      Sur les autres trucs, en vrac et en en oubliant (je suis désolé je n'ai pas le temps de tout détailler) :

      - The First, tu décris exactement ce que je m'attendais à trouver en lisant le synopsis (que je n'ai pas dépassé).

      - Je la fais à chaque fois mais... BALLERS ? :-)

      - je note Mr. Inbetween, tu es généralement de bon conseil lorsqu'il y a un serial-killer ou un psychopathe dans l'histoire (les réputations, hein... ^^)

      - je ne sais pas ce qu'ils ont fait dans la saison 2 de Mr. Mercedes, je ne connais personne qui regarde cette série, mais il me semble que les trilogie de bouquin aussi se barre en sucette au moins d'un moment (de mémoire, le deuxième est très bon et le troisième se met à introduire des éléments fantastiques sortis de nulle part... enfin il me semble, j'ai pas trop aimé cette série (à part le deuxième, donc, sans doute parce que le héros n'apparaît quasiment jamais)).

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    2. (oh là, désolé pour les fautes de frappes, j'ai du mal, ce matin !)

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    3. Bodyguard : même si la scène où les deux héros ont une relation sexuelle est plutôt bien filmée (la manière dont ils se touchent, tout ça), j'ai trouvé que c'était assez irréaliste qu'une politicienne de haut niveau ait une liaison avec son garde du corps.
      Moi aussi, je mets les résumés en avance rapide, mais je trouve que c'est limite insultant pour le téléspectateur d'y consacrer 2 à 3 minutes.

      Ballers : pour moi, cette série, c'est Entourage dans le milieu du football américain. C'est léger, tout le monde est beau et riche, et ça fait du bien de voir un truc qui ne se prend pas la tête. Dommage que Dwayne Johnson interagisse avec les autres personnages au téléphone, mais j'imagine qu'il ne peut pas consacrer 6 mois de son temps à une "petite" série qui lui rapporte "à peine" quelques petits millions. Ça me rappelle Danny de Vito qui voulait filmer toutes ses scènes d'Always Sunny en 15 jours top chrono quand il a débarqué dans la série...

      Mr Inbetween : j'ai dit une bêtise. C'est l'histoire d'un tueur à gages, en fait. Les épisodes sont courts, et c'est assez léger. Il y a quelques scènes violentes, mais on sent que le héros est au bout du rouleau et qu'il a envie de se poser avec son chien et sa nouvelle copine.

      Mr Mercedes : attention, SPOILER. Dans cette saison 2, le psychopathe est dans le coma. On le voit enfermé dans son garage mental avec tous ses ordinateurs, et pour une raison complètement farfelue, il parvient à rentrer dans le cerveau de ceux qui s'approchent trop de lui. C'est le genre de concept qui ne me dérangerait pas dans un bouquin de King, mais à la télé... Je crois que c'est dans Dreamcatcher qu'une partie de l'intrigue se déroulait dans la tour mentale du héros, non ?

      Sinon, j'avais oublié : Bad Move a repris, et pour ceux qui aiment l'humour sarcastique de Jack Dee (Lead Balloon), c'est encore plus sympa que dans la saison 1 (il n'y par exemple a plus d'interludes musicaux en milieu d'épisode).

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    4. Bodyguard >>> Ça m'a un peu surpris quand j'ai compris qu'une relation était en train de se nouer entre les deux, je ne m'attendais pas du tout à ça mais il me semble qu'on a vu des politiques (certes, principalement des hommes) avoir tous types de relations... donc pourquoi pas...

      Fallait pas te sentir obligé de te justifier pour Ballers, je taquinais, j'ai quelques potes qui continuent de regarder et ils me disent à peu près la même chose... chose que d'ailleurs je disais moi-même au début, je n'ai pas détesté cette série (du tout), mais je me suis assez vite lassé, je n'avais pas le même affect qu'avec les personnages d'Entourage et dans le fond, je n'étais pas sûr d'avoir envie de voir un nouvel Entourage ; j'ai beaucoup aimé cette série à l'époque mais j'avoue qu'elle ne me manque absolument pas depuis qu'elle est terminée (je n'ai d'ailleurs pas vu le film - paraît-il très mauvais - qui pourrit dans un coin de mon DD depuis des années).

      Mr. Mercedes >>> Ce que tu décris est donc plus ou moins comme dans les bouquins, à cette nuance près qu'ils semblent avoir zappé le deuxième volet (Finder Keepers, qui était sûrement le meilleur des trois... justement parce qu'on s'éloignait de toute cette histoire, au point que Bill Hodges n'apparaissent qu'à la moitié du bouquin).

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  9. (je m'insurge!) (et j'ai la Golb Card...)

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    1. Je pense qu'il parle de "l'affaire Sunalee", qui à mon avis va ébranler la démocratie golbienne durant quelques mois !

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    2. non, c'est sur la phrase entre parenthèses en tout petits caractères ! Moi je m'intéresse à tout les articles qui ne parlent pas de Séries !

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  10. Ballers : je comprends tes réserves, et j'ai même abandonné la série pour les mêmes raisons à un moment, pour finalement y revenir car les épisodes se regardent tout seul. Au passage, j'ai été surpris que l'épisode 4x08 aborde frontalement le sujet des joueurs qui s'agenouillent en NFL.

    Entourage : j'ai adoré les 4 premières saisons. De mémoire, la série est devenue mauvaise en saison 6 quand E est plus ou moins devenu le personnage principal. Le film ne m'a pas déplu, mais ce n'était au final qu'un long épisode avec des tas de caméos, et ça manquait d'ambition en terme de scénario.

    Mr Mercedes : j'avais lu et entendu de mauvaises critiques de la trilogie (notamment dans un podcast consacré à King), si bien que je ne l'ai jamais commencée. Vu ce que tu me dis, je donnerai peut-être sa chance au tome 2 après avoir fini la deuxième saison.

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    1. Entourage >>> E a toujours été plus ou moins le personnage principal, non ? Dans mon souvenir, Vince est justement très en retrait au début de la série et c'est au fil du temps qu'il gagne en épaisseur. Je ne me rappelle plus vraiment ce qui se passe dans quelle saison mais je me rappelle que c'est surtout la dernière qui m'avait affligé, j'avais trouvé ça d'une vacuité absolue et j'avais eu le sentiment d'une baisse de niveau vertigineuse par rapport au reste.

      Mr. Mercedes >>> le premier ressemble à un de ces exercices de style dont King est coutumier, façon "on aurait dit que j'allais écrire un polar mainstream", sauf qu'en général ces exercices sont brefs alors que là c'est étiré artificiellement pendant des pages et des pages, avec en plus un final tellement grand-guignol que c'en est gênant (paradoxalement, le prologue, c'est-à-dire la scène de la Mercedes folle, est formidable). Ça se lit mais s'oublie aussi vite que le genre de polar dont il s'inspire. Le suivant est déjà beaucoup plus raccord avec du King "classique", une histoire d'écrivain, de roman mythique perdu, le héros est un pré-ado... c'est pas mal, mais assez décousu, on a l'impression que King a maladroitement fusionné deux romans, le premier racontant l'intrigue principal, et un autres évoquant ce qu'il est advenu des héros des Mr. Mercedes. Quant au dernier, qui doit donc correspondre à la saison 2 de la série, il renoue avec l'intrigue et les personnages du premier mais en incluant subitement des éléments fantastiques (qui sont vaguement suggéré dans le tome précédent) et ça sombre assez vite dans le n'importe quoi. Je pense que tu ne perds pas grand-chose en ayant pas lu cette trilogie, c'est sûrement ce que King a fait de plus faiblard depuis son regain de forme à la fin des années 2000 (enfin, je n'ai pas lu Doctor Sleep, donc peut-être pas, en fait...)

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    2. Entourage : il y avait un équilibre entre les divers personnages durant les premières saisons, et le fil conducteur était la carrière de Vince. Même s'il n'était pas le personnage principal à proprement parler, tout tournait autour de lui. Au fur et à mesure des saisons, Ally Musika a pris de plus en plus d'importance au sein des scénaristes, et elle a fini par prendre les rênes vers la 6ème saison, et dès lors, les coulisses de Hollywood ont été délaissés au profit d'intrigues amoureuses sans intérêt (tu te souviens de la copine frappadingue de E ? Ce n'est vraiment pas le genre de trucs que je venais chercher dans cette série à la base). La dernière saison, c'est avec Alice Eve si je me souviens bien, et la précédente, c'est celle avec l'actrice porno Sasha Grey.

      Mr Mercedes : merci pour les précisions. Je me rends compte que je n'ai pas touché à un roman de King depuis quelques années (le dernier, ça doit être Joyland), et ce ne sont pas les livres co-écrits avec ses fils qui vont m'inciter à m'y remettre. Docteur Sleep, j'ai plutôt bien aimé, même si tout ce qui concerne les Alcooliques Anonymes m'a méchamment gonflé. Ces réunions de groupe, c'était pas mal quand on les a "découvertes" à la télé dans The Wire, mais depuis 10 ans, j'ai eu ma dose. On en voit dans toutes les séries, et j'ai souvent une furieuse envie d'éteindre ma télé quand je vois des personnages assis en cercle qui commencent à parler de leur addiction. J'ai aussi arrêté de lire les romans de Lawrence Block mettant en scène Matt Scudder pour cette seule et unique raison.

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