dimanche 29 avril 2018

[GOLBEUR EN SÉRIES '17-18] Semaine 31


Vous vous souvenez l'époque lointaine, il y au moins deux ans, où des gens étaient payés (certes pas cher) pour vous parler de la Peak TV et vous expliquer à quel point le concept de programmation "hors-saison" était extraordinaire et allait TOUT changer ? Bah voilà : deux ans après et comme on avait tous pu le prévoir (en tout cas chez les gens qui tiraient leurs revenus d'une autre activité), toutes les séries les plus attendues de l'année (on n'a pas dit les meilleures) arrivent ou reviennent simultanément à l'antenne, y compris chez les providers dont on vous faisait croire qu'ils allaient casser le système, durant le même mois d'avril qui est donc devenu un nouveau mois de février qui lui-même fut brièvement un nouveau mois d'octobre. On va donc, autant vous y préparer, étaler le mois d'avril sur plusieurs épisodes de cette rubrique de la même manière que l'on étale le mois de septembre, parce que tout de même on n'a qu'une vie, et qu'on ne peut pas la passer à réfléchir en regardant le plafond ou pire, un épisode de série d'1h06.

👍👍 The LAST WOMAN ON EARTH 100 (saison 5) Eh bah voilà. C'est pas compliqué de réussir son retour après un cliffhanger. Non parce que des fois, on se demande. Quand je serai Président des Séries des l'Univers, je pense que je créerai des camps où les scénaristes seront obligés de regarder The 100 (et quelques autres) pour apprendre les bases de l'écriture. Et ce ne seront pas des camps de vacances, autant s'assumer tout de suite. Bon, à part des blagues de plus ou moins mauvais goût il n'y a pas grand-chose à dire de cet épisode, très efficace, très prenant, très bien rythmé (le dosage entre les différents protagonistes est impeccable et on ne voit pas du tout les quarante-deux minutes passer). Ça ouvre vingt-cinq pistes pour la saison qui s'annonce, ça recycle des acteurs de séries puant encore plus les pieds que celle-ci (Bansheeeeeeeeeeeeee!!!), et ça introduit plein plein de méchants mâles bourrins et blancs comme des cachets d’aspirine qu'on imagine destinés à se faire copieusement égorger par une Clarke qui a tous les droits d'être vénèr' : enfin, après quatre ans, on l'avait autorisée à se laver et à porter ses vrais cheveux, qu'est-ce que ces gros beaufs viennent la faire chier comme ça ?

Enfin... à une ou deux mèches près.

👍👍 LEGION (saison 2) Ceci est un compliment : il est bien possible que Legion soit la meilleure série de dodo que j'aie jamais dénichée. J'ai rarement pris autant de plaisir à m'assoupir devant ma télévision, et j'ai rarement trouvé une série qui s'y prêtait aussi bien. Legion ne fait pas partie de celles que je pourrais regarder le matin au réveil ou le midi, en déjeunant. Son atmosphère hypnotique, cotonneuse, ne fonctionne sur moi que le soir, tard, alors que mon cerveau tourne au ralenti et que mon esprit consent à se laisser emporter. Il peut m'arriver de réellement m'assoupir, durant quelques secondes, puis de me redresser subitement ; ce qui desservirait à peu près n'importe quelle autre série me paraît ici agréable, presque naturel. Legion est sans doute un peu moins étrange et surprenante qu'elle l'était en 2017, mais elle reste de très loin la série la plus onirique actuellement à l'antenne, la plus psychédélique - l'invitation au voyage la plus tonitruante que l'on puisse trouver. Cela excuse certaines faiblesses, encore que son aspect le plus irritant (sa manière de défier bruyamment notre attention, comme si elle avait besoin d'interpeller pour exister) se soit largement dissipé en saison 2. Legion n'a jamais été aussi sinueuse et, dans le même temps, elle a beaucoup gagné en simplicité dans son récit. A vrai dire, elle s'autorise même à en ébaucher un, ce qui n'était pas réellement le cas dans une première saison dont les spasmes sensoriels ne compensaient pas complètement la cérébralité exacerbée. C'est certainement l'aspect le plus satisfaisant de ce début d'arc : alors que l'on était en droit craindre que Legion ne tombe dans la surenchère visuelle et perde de plus en plus le spectateur, elle réussit à demeurer toujours aussi déstabilisante sans jamais être bêtement déroutante, et fonctionne étonnamment bien en visionnage hebdomadaire (c'était loin d'être gagné). En somme, elle évite tous les écueils dans lesquels une Mr. Robot, avec laquelle elle présente bien des points communs, s'était vautrée au même stade de son développement. On disait plus haut que le mois d'avril était surchargé ? Certes, mais en définitive, d'un strict point de vue qualitatif, le tri est vite fait et Legion se classe haut la main dans le peloton des incontournables du moment.

Apparemment il n'y a pas que moi qui me suis assoupi un instant.

👎👎 SPEAKERINE Ils savent bien vendre leurs séries, sur France 2. Il vaut mieux, vu qu'ils ne savent pas les écrire. Et ce n'est pas à Dix pour Cent que je fais allusion ici tant cette série que je n'aime pas plus que cela dans l'absolu paraît un OVNI d'une exceptionnelle qualité comparé au reste de la grille. Mais c'est pas grave, puisque France 2 sait vendre et créer une illusion d'ambition qui fera ronronner de plaisir le spectateur grabataire qui s'ébahit devant. Speakerine, en un sens, est la quintessence de la série de France 2 en 2018 : un truc pour les vieux, qui parlent aux vieux en évoquant un temps où ils ne l'étaient pas encore, le tout avec une bonne couche de polar parce que quand même, on est sur France 2, il y a un cahier des charges. Dans l'absolu, ce pourrait être sympathique. Il ne faut guère plus de trois scènes pour que ce soit horripilant. Passons sur le fait que Speakerine soit vaguement pompée sur la britannique The Hour (qui n'était déjà pas la série pas la série du siècle, loin de là), le jeu approximatif des personnages ados (apparemment un jeune qui joue bien c'est très compliqué à trouver dans ce pays) ou de certains adultes (Guillaume de Tonquédec était un excellent Renaud Lepic mais soyons lucides, c'est un acteur médiocre qui joue toujours pareil). Speakerine aurait pu surmonter tous ces problèmes structurels, ne fût-ce cette évidence qu'elle n'a strictement rien à dire sur rien, si ce n'est des banalités sur une époque morte depuis avant même la naissance de 80 % du lectorat de ce site (lequel fêtera après-demain ses douze ans et n'est pas franchement composé de millennials fraîchement sortis de l’œuf). Elle n'est ni une bonne série historique, vu qu'elle ne propose aucune vision de notre époque au travers de celle qu'elle met en scène (un esprit tordu ira peut-être voir dans ses réflexions lourdingues sur l'ORTF une manière d'interpeller sur la réforme prochaine de l'audiovisuel public - on se permettra de sourire poliment), ni une bonne série policière (on a aucune envie de savoir le fin mot de l'histoire), ni une bonne série tout court vu que passé un premier épisode relativement efficace, elle témoigne d'un manque de rythme criant. Le seul truc bien dans Speakerine, à part Marie Gillian bien sûr (qui n'est pas un "truc" mais une chouette actrice), c'est le générique, ce qui n'est pas si mal mais reste un très faible retour sur investissement pour le contribuable.

Responsable des programmes de France Télévisions en train de vous annoncer sans rigoler "votre Mad Men à la française".

WESTWORLD (saison 2) Westworld nous attendait donc dans l'atmosphère apocalyptique où nous l'avions laissée. C'est une surprise en soi. La chute (dans tous les sens du terme) de la saison précédente se suffisait à elle-même et je m'attendais confusément à une ellipse bien plus étendue que celle consentie par les scénaristes, peut-être parce que bien que j'aie pu me montrer relativement sévère à l'endroit de la série, j'espérais encore sans me l'avouer un Quelque Chose prenant des majuscules. Une remise des compteurs à zéro (pardon : une tabula rasa - rappelons que la Fédération Internationale de Critiques de Séries impose l'utilisation d'un terme latin par paragraphe consacré à Westworld). Le "véritable" début de la série, en quelque sorte. Fou ce que la crédibilité d'un truc peut vous faire envisager. Je n'imaginais pas du tout que cette reprise serait tout simplement... la suite de la saison 1. Il faudra que je m'en satisfasse même si je ne peux m'empêcher d'y voir une énorme occasion manquée. Au moins peut-on se féliciter que "Journey into Night" se soit articulé autour du personnage de Bernard (et dans une moindre mesure celui de Maeve) plutôt que d'une Dolorès qui n'a jamais parue si robotique et vide que depuis qu'elle s'est libérée de ses chaînes. Comme durant presque toute la saison 1, ce season premiere fut globalement efficace, très bien fichu, mais il laisse malgré tout un goût d'inachevé, puisque si les Hôtes continuent de s'y affranchir de leurs créateurs, Westworld elle-même ne s'affranchit en rien de ses aspects les plus problématiques et de ses gimmicks les plus agaçants. Fallait-il de nouveau avoir recours à un récit étalé sur plusieurs timelines à présent qu'il n'y avait plus de twist à en tirer ? L'Homme en Noir n'a-t-il pas fini de donner ce qu'il avait à donner ? Ou, pour dire les choses plus franchement : n'était-ce pas le moment pour Westworld de rompre définitivement avec son côté "série à mystères", peu convaincant, pour devenir entièrement le conte philosophique qu'elle prétend être ? Apparemment pas. Enfin, pas encore. Fou ce que la crédibilité d'un truc peut vous faire écrire.

Il semble que tout le monde ne regarde pas Legion.

à part ça...
  • Good Girls s'achève demain soir, je n'y reviendrai probablement pas plus longuement, mais la série de NBC aura été sympa et attachante du début à la fin, en espérant que le mot "fin" ne désigne que la saison.
  • C'est le "oh là là mais quelle surprise" de la semaine : HBO annule Here & Now. En même temps, plus personne ne regardait depuis l'épisode 3, si ?
  • Quand y en a plus, y en a encore : j'ai découvert cette semaine, médusé, que Fear the Walking Dead avait fusionné avec sa série-mère via le personnage de Morgan. Ce n'était pas forcément le truc le plus improbable du mois (on avait souligné ici-même l'an dernier à quel point le spin-off avait fini par ressembler à l'original), mais sans rire, ils cherchent la merde ou quoi chez AMC ? Je veux dire : ils ont truc contre moi, à titre personnel, c'est ça ? C'est parce que je n'ai toujours pas publié mon article de huit pages sur le final de Mad Men ? Parce que je n'ai jamais parlé d'Into the Badlands ? Parce que j'ai dit qu'ils avaient une grille de merde, ce qui est juste la vérité ? On va régler ça, hein. On ne va pas en rester-là, croyez-moi. Putain, Morgan, quoi. Parmi tous les personnages qu'ils pouvaient exfiltrer, ces gros cons ont pris ce gros boulet de Morgan. On a déclenché des guerres pour moins que ça.

    28 commentaires:

    1. Entièrement d'accord concernant Westworld.
      En revanche, je n'ai rien vu qui méritât deux pouces dans The 100. Bon épisode de reprise, agréable de retrouver les personnages, pas de plus.

      Bon dimanche,

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      1. Bah, les EMOticônes, ça exprime EMOtions, tu vois. Le plaisir de retrouver The 100, en l'occurrence, vaut bien deux pouces ;-)

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    2. Je crois que l'image avec les tweets dépasse tous les niveaux de méchancetés jamais atteints sur le Golb.

      J'ai éclaté de rire :-)

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      1. Tu n'as pas dû beaucoup lire Le Golb ces 12 dernières années ;)

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      2. Thomas est plutôt bienveillant, en général non ? Je dirais même souvent "objectif", ce qui est assez rare.

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      3. On va dire ça si tu veux ;)

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      4. Je ne m'inviterais pas dans ce débat mais je pense quand même avoir fait largement pire par le passé (ce qui n'est pas en contradiction avec le fait d'être "bienveillant" la plupart du temps ;-))

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    3. -The 100, pas encore repris (je pars en vacances ^^) mais hâte. Autant que pour The Handmaid’s Tale. 

      -Legion, même pas encore débuté la saison 1- à mon grand dam- mais bon, faut bien quelqu’un qui suive encore Atlanta (qui est étonnamment bien cette année).

      -Westworld…


      
Bon sang Westworld j’ai trouvé ça nul. Alors que cela pourrait tellement bien. Plein de fun, de mystère, de western punk, d’aventures. Je n’ai pas trouvé cela « efficace » ou « bien fichu ». Non, plutôt vide et d’une prétention absolue que même la saison 1 n’avait pas atteint. Les tirades de Dolores sont fades au pire, risible au mieux. Bernard qui cache (mal) sa réelle identité, le retour (bof, avec, attention, nouveau mystère) de l’Homme en Noir. Et puis c’est long. Très long. Mais sans aucune intensité, malgré toute la débauche de violence (y a que moi que cela dérange de voir AUTANT de cadavres par épisode ?) et les moyens montrés à l’écran. Sérieusement, ils n’auraient pas pu juste se contenter de suivre les rails du film, qui sera peu ou prou la même intrigue que pour Jurassic Park mais avec des dinos ? Si la série ne me convainc pas dans deux trois épisodes, je m’arrête là. La hype, ça va bien deux minutes…

      Ah si, j’étais content de voir Floki jouer un type sérieux et prétentieux. Mais c’est tout ;)

      -Eh dis donc, pas un mot sur The Americans depuis cinq semaines ? T’as pas commencé ou quoi ? ^^

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      1. Ce serait quand même beaucoup quand dans un instant carnavalesque, j'en viens à défendre Westworld face à des commentaires exagérément sévères :-)

        Bon, j'ai un peu de marge quand même et je ne suis pas totalement en désaccord même si je trouve que tu pousses un petit peu. Tiens, pour te répondre, ça ne me plaît pas trop non plus de voir autant de cadavres ; je ne pense que la violence ait systématiquement besoin d'être illustrée et tout comme SERIOUS en-dessous, je pense que j'aurais pu me passer d'assister aux massacres (même si Westworld est tout de même assez soft par rapport à d'autres séries).

        Je n'ai effectivement pas commencé The Americans, il me semble que pour sa dernière saison, elle mérite toute mon attention. En revanche j'ai continué à regarder à Atlanta, figure-toi ^^ Mais je ne partage pas ton enthousiasme, ou seulement par intermittence, il y a de vrais moments de grâce dans cette série mais il y a aussi beaucoup trucs que je trouve totalement vains et chiants (typiquement, l'épisode avec Paper Boi et son barbier).

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      2. Je suis bluffé par la deuxième saison d'Atlanta, alors que la première ne m'avait pas plus emballé que ça. L'épisode 2x06 avec le clone de Michael Jackson était magistral, et j'ai aussi beaucoup aimé celui chez le barbier. Ce que j'adore avec cette série, c'est qu'on n'a absolument aucune idée de ce que Donald Glover va nous proposer chaque semaine. Parfois, ça n'a aucun intérêt (ex : le 2x01 et l'épisode dans la maison de Drake), mais le reste du temps, ça fonctionne vraiment.

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    4. Même pas 3 pouces à Legion? Pff, ça note de plus en plus sévère ici. A se demander pourquoi il y a encore la big couronne derrière vu que déjà les 3 pouces sortent presque jamais :(

      Le retour de Westworld m'a paru bon mais vraiment très long dans la mesure où l'intrigue n'avance en fait que très peu à la fin d'épisode de plus d'une heure. Comme toi je pensais qu'on aurait une ellipse plutôt qu'une suite directe, c'était peut-être pas nécessaire de passer autant de temps à assister au massacre on avait tous compris l'idée je pense. Mais bon j'aime bien Westworld et je trouve l'ambiance toujours aussi prenante.

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      1. Je l'ai déjà expliqué plusieurs fois, la couronne n'est pas l'équivalent d'une note maximale. C'est - pour comparer avec l'ancien système de notation - un genre de 7/6. Donc non,je ne suis pas plus sévère qu'avant. D'ailleurs de mémoire, les 3 pouces sont déjà sortis plusieurs fois en 2018.

        Honnêtement je ne m'interroge pas plus que ça sur les appréciations que j'utilise ; au final, ce qui compte, c'est quand même ce que j'écris derrière.

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    5. Après les dix premières minutes du retour de Westworld j’ai tout a la fois décroché (point spécial, d’ailleurs, au mec du mixage son qui a décidé de te faire jouer en permanence de la télécommande, vu que soit ça murmure, soit ça gunfighte, pas d’entre deux - si, des fois - des cris) et accepté que cette série n’a pas sa place aux emmys mais à la biennale d’art contemporain.

      Le mindfuck pour le mindfuck, presque, c’est très beau, oui, des images marquantes, ok, mais... putain. Pendant 5 ans Doctor Who a voulu me faire croire que la série était plus intelligente que moi ( sans jamais le prouver). Westworld me traite juste de con. Ses thuriféraires avec elle ( pire série à détester à la machine à café depuis... pfff)
      Alors que je suis pas con je connais le mot thuriféraire ;)

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      1. Merci pour le fou rire.

        Et totalement complètement d'accord avec toi...

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      2. J'ai souri mais fondamentalement je ne suis pas d'accord. Westworld a entièrement sa place aux Emmys, et même aux Saturn Awards, et pas du tout dans une biennale d’art contemporain. Dire ça, c'est justement faire le jeu de ses thuriféraires les plus acharnées qui trouvent que c'est une série tellement originale et profonde et complexe... ce qu'elle n'est pas du tout, et certainement pas dans cet épisode. Je ne vois même pas où tu as vu du mindfuck dans ce 2x01, tout était très limpide, il y a juste deux-trois petits mystères qui traînent, rien d'affolant. C'est tout le sens de l'image avec les tweets que j'ai trouvés complètement décalés, surtout à un moment où Westworld est diffusée en même temps que Legion, probablement la série la plus mindfuck de ces dernières années ^^

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      3. Ah mais je parle vraiment des 10 premières minutes que j'ai passé à me dire "putain mais qu'est-ce qu'il se passe? Mais les gars qu'est ce que vous racontez? Vache je comprends rien... C'est parce que j'ai pas rematé la saison 1 ou... ? Oh, non, ok, le désert est joli. Mais c'est qui ça? Mais qu'est ce que tu fais? L'armée? OK...
        Bon je vais continuer à vous regarder parce que madame pens que vous êtes une des meilleures séries qui soit, mais moi, je serais figurant, là".

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      4. Te plains pas, elle pourrait te faire regarder Once Upon a Time.

        (exemple pris totalement au hasard) (bien sûr)

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      5. C’est aussi elle qui m’a fait reprendre Thé Flash qu’on avait un peu laissé tomber après un épisode qui l’avait outragée.
        (Oui, celui avec la violoniste country et son faux accent du sud)
        ( en vf elle va avoir un accent berrichon?)

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      6. Je sais pas si tu l'honores vraiment en révélant cette info ^^

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    6. A propos de Speakerine, je ne résiste pas à mettre ici la réponse de Charline Delépine, la productrice, interviewée il y a une quinzaine de jours sur Inter, à qui l'on demandait si son ambition était de faire un Mad Men à la française:
      "l'ambition était de raconter la France des années de 60 sans que les décors et les costumes ne prennent trop de place, on voulait que ce soit nos personnages qui soient au centre" (le reste de l'interview est ici https://goo.gl/gN9hjK)
      Soit la meuf n'a pas vu Mad Men, soit elle n'a rien compris. Au passage, la série de Weiner n'a jamais eu besoin de subplots d'espionnage pour être passionnante (confond-elle avec la sympathique PanAm ?)

      Autrement, vu qu'elle entre dans sa dernière semaine, j'ai comme l'impression que tu n'as pas regardé la saison 2 d'American Horror Story. Pas celle sur Versace, celle de USA Network : Unsolved avec Jimmi Simpson, Josh Duhamel, Bokeem Woodbine sur Tupac et Biggie. J'en profite donc pour pour la recommander. S'il ne s'agit pas du chef d'oeuvre du siècle, je pense qu'elle mérite probablement un petit ��.

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      1. Non seulement je n'ai pas regardé Unsolved, mais je n'en avais même pas entendu parler ! Je note, heureusement que tu es là (quand je pense qu'en voyant ton commentaire je m'attendais à lire des saloperies sur Westworld ^^)

        Charline Delépine a dû voir Mad Men puisqu'il me semble bien avoir lu très exactement les mots "Mad Men à la française" dans un communiqué de presse de France 2. Ou alors il lui ont fait un sale coup.

        Mad Men n'avait pas besoin d'un subplot d'espionnage... mais The Hour, oui. En fait The Hour, si tu ne l'as pas vu, raconte très exactement les coulisses d'une émission de télé dans les 60's avec en guise de fil de rouge une intrigue d'espionnage. La seule différence, c'est qu'on est sur la BBC, du coup ils ont remplacé Guillaume de Tonquécec par Dominic West dans le rôle du macho-qui-rèflète-tellement-son-époque et qui est pistonné parce qu'il est proche du pouvoir. Pourquoi se faire chier, hein ?...

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      2. Je suis complètement passé à côté de The Hour, dont j'avais eu des retours mitigés, mais du coup je comprends mieux l'influence principale de speakerine.

        Pour la décla de la productrice, je me base sur son hilarant verbatim, après si l'attaché de presse pense que se réclamer de Mad Men est une bonne idée, c'est pas moi qui vais la blamer a priori (au vu du résultat en revanche, c'est un autre problème...)

        Je me suis dit qu'Unsolved pouvait te plaire, pas un chef d'oeuvre, mais un truc qui se regarde bien.
        Pour rester dans la série recommandations, j'ai l'impression que tu n'as pas encore essayé la Casa de Papel. Je l'ai enfin vue et, spoiler alert, elle va en ramasser du drawa à foison (même si ça regarde très bien)

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      3. Non, effectivement, je n'ai pas regardé. Je suis déjà peu sensible au concept de "la série que même ta grand-mère regarde", alors si en plus si c'est une série non-anglophone, ce moment annuel où le beauf français qui s'ignore a l'impression de braver un interdit incroyable en allant regarder une série "exotique", qui "change des trucs américains" (alors que le plus souvent pas du tout)... en général, j'évite. Surtout si c'est espagnol ! Je déteste les séries espagnoles (une bonne partie de leur cinéma aussi au demeurant), c'est quand même un peu con parce que je ne parle pas non plus tant de langues que ça ^^ Bref non, je n'ai pas regardé et n'en ai aucune envie mais le pire, c'est que je vais quand même probablement regarder d'ici la fin de l'année, justement à cause de Drawas :-)

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      4. (et sinon The Hour, je l'avais rattrapé plusieurs années après - j'en ai peut-être parlé dans cette rubrique, je ne sais plus - et c'était pas mal, enfin qui rien qui justifie de la ressortir des années après justement (d'ailleurs je n'ai jamais regardé la saison 2))

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    7. Mais qu'est-ce que je m'ennuie devant Westworld et The Handmaid's Tale... Les scénaristes se prennent tellement au sérieux que ça en devient imbuvable. Sur le papier, ces séries ont pourtant tout pour être captivantes (le budget, le casting, etc...), mais dans les faits, c'est d'une platitude extrême.
      C'est un peu le contraire de Billions, qui sur le papier, est une série qui est rebutante au possible. Sérieux, qui a envie de regarder des traders et des enquêteurs d'un pôle financier s'écharper semaine après semaine ? Et pourtant, chaque saison, ça marche, et les épisodes d'une heure ne me semblent jamais trop longs.

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      1. L'ennui n'est vraiment pas le sentiment qui domine chez moi devant Westworld, en fait je trouve même que ce début de saison est plutôt rythmé. En revanche je te rejoins complètement sur le côté "imbuvable", d'autant plus imbuvable que comme je l'avais écrit à l'époque de la saison 1, la série se prend extrêmement au sérieux alors qu'elle n'est pas (du tout) aussi complexe et profonde que ses scénaristes (et ses fans) ont l'air de le penser. Et l'épisode 2x02 était vraiment la caricature de ce reproche.

        Je n'ai pas encore commencé la saison 2 de The Handmaid's Tale, et Billions, comme je l'ai raconté précédemment, j'ai lâché l'affaire (peut-être pas définitivement, enfin je ne sais pas... c'est dommage parce que c'est une série vraiment originale, ce qui est finalement assez rare, elle a un ton, des thèmes, plein de trucs qui la mettent à part...)

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      2. Westworld : en effet, "imbuvables" est bien le terme adéquat pour décrire toutes ces tirades métaphysiques que Dolores, Bernard et Anthony Hopkins (ou ce qu'il en reste) nous sortent à chaque épisode. Qu'ils se taisent !

        Billions : je comprends que tu aies abandonné. Moi-même, je me demandais bien pourquoi je continuais à regarder en début de saison 2, mais le retournement de situation final valait vraiment le détour.
        La preuve que les scénaristes sont bons, c'est qu'ils parviennent presque à me faire comprendre les subtilités du métier de trader, alors que la finance et moi, c'est pas vraiment ça... Pour info, ils viennent de se faire renouveler une 4ème saison, qui à mon avis sera la dernière (il ne faudrait pas non plus que cette opposition entre Axelrod et le procureur dure trop longtemps).

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      3. Moi j'aimais plutôt bien le début de la saison 2 de Billions... c'est juste qu'au bout d'un moment, j'ai décroché, je me suis aperçu que je ne comprenais plus rien à l'intrigue. Ça m'arrive parfois, c'est souvent signe que je n'ai pas regardé la série dans les bonnes conditions ou dans la bonne période. En général je finis toujours pas reprendre et réviser mon opinion (ou plutôt la former, en l'occurrence, car je n'ai rien de vraiment négatif à dire sur Billions), mais on est tellement inondé de séries de nos jours que ça peut prendre un moment.

        (tiens d'ailleurs, je devrais faire un "golbeur hors-série" sur les shows que j'ai abandonnés sans y penser ni véritable raison, juste en laissant filer les saisons sans vraiment me dire à aucun moment "j'arrête"... il y en aurait un paquet...)

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