lundi 30 octobre 2017

[GOLBEUR EN SÉRIES '17-18] Semaines 4 & 5

Il faut que je vous explique un truc : j’écris cette rubrique au fur et à mesure. Je poste un nouvel épisode quand j’estime que j’ai assez de matériel (il n’y a pas vraiment de nombre de titres précis). Quand j’en ai moins, ou que je n’ai vraiment pas grand-chose à dire sur ce que j’ai, j’attends une semaine. Et là, en général… vous pouvez être sûrs que systématiquement la fois suivante, je vais avoir des taaaaaas de choses à raconter. Vous l'aurez compris : votre rubrique préférée est une nouvelle tartine, yahooooooooo !

👍 CHANNEL ZERO : NO-END HOUSE Dans les commentaires de la semaine 1, je faisais part de ma frustration face à la très attendue adaptation de No-End House. Il a fallu un long moment avant que celle-ci se dissipe et je reste convaincu qu’il y avait des trucs fous à faire avec ce matériau (le commentaire valait déjà un peu pour Candle Cove). Mais dans le même temps, il y a une louable insolence là-dedans : tout ce qui faisait la spécificité d’une telle adaptation a été mis de côté, No-End House n’est plus qu’un argument, un point de départ que Nick Antosca et ses copains prennent un malin plaisir à renverser. On espérait du baroque ? On a eu de l’intimiste, du métaphysique. Du un peu péteux aussi par endroits, dans cette volonté de faire passer son robinet d’eau tiède pour de l’horreur trop grave mindblowing (franchement, ces six épisodes étaient à peine stressants, surtout comparé à la saison dernière). Pourtant, ce n’était pas déplaisant. A aucun moment. Par instants, rarement dans les scènes les plus chocs, on se laissait même vraiment happer par le nuage de mélancolie flottant autour des personnages. Les comédiens qui paraissaient fadouilles se sont avérés plutôt bons en définitive, et Channel Zero a réussi là où trop d’anthologies échouent : elle a su afficher une cohérence thématique puissante en racontant deux histoires très différentes l’une de l’autre, liées par un peu plus que le fait d’être des adaptations de creepypastas - les abysses du deuil, la séduction du déni, l’enclume de la culpabilité... tout cela était déjà omniprésent dans Candle Cove et paraît ici mieux maîtrisé que jamais (en tout cas plus explicites, comme si Antosca éprouvait moins le besoin de se cacher derrière une mécanique de thriller). Ce n’est d’ailleurs pas la seule chose qui était plus maîtrisée : dans l’ensemble, No-End House était beaucoup plus solide, évitant de se dégonfler en cours de route et son final, vraiment très réussi, esquivait l’écueil de la saison dernière (avec ses explications inutiles). Difficile par conséquent de ne pas se réjouir qu'une quatrième saison soit déjà venue s'ajouter à la commande initiale de trois histoires.


👍 DYNASTY Oh, c’est vraiment mignon de votre part de prendre une mine surprise mais quand même, je pense qu’on savait tous qu’à un moment ou l’autre de la saison le nom de Dynasty allait apparaître dans cette rubrique (et qui sait, peut-être d’autres ?). La série originale avait beau de ne pas être ma préférée de la grande époque des prime-time soaps (j’aurais tendance à dire que dans la vie, il y a gens qui sont Dallas et ceux qui sont Dynasty, épicétou), son retour ne pouvait qu’attirer mon attention au moins le temps du premier épisode. Puis du deuxième. Puis… enfin, bref. Franchement, en regard de la concurrence contemporaine et si l’on oublie la démesure de l’originale, véritable quintessence du genre (bien plus que ne le fut Dallas, dans le fond), c’est vraiment pas mal du tout. Le rythme est bon, les comédiens sont tous bons (alors que pourtant on a souvent eu envie d’en gifler certains dans d’autres séries, à commencer par l’héroïne, Liz Gillies, qui en 2015 avait gratté un Top 10 au Drawa de la pire actrice), et le ton est juste - j’entends par-là qu’il y a pas mal de second degré, mais jamais suffisamment pour que ça ruine le plaisir de regarder un vrai soap comme on les aime. Bien évidemment et comme toujours avec ce type de série, il est très probable que j’en dise du bien pendant quelques semaines, puis que je me fasse chier, que j’arrête, en dise du mal, reprenne, et ainsi de suite. C’est presque la loi du genre.

👍 The FLASH (saison 4) Dites, c’est moi où The Flash est en train de retrouver un peu du feu sacré de ses débuts ? C’était pas gagné vu la nullité intersidérale du season premiere, mais depuis deux semaines, j’ai l'impression qu’il se passe un truc. La série a retrouvé une légèreté qu’elle n’avait plus depuis trèèèès longtemps, et qui était bien utile autrefois pour nous convaincre de ne pas trop s’attarder sur les défauts du reste. Les premières minutes des deux derniers épisodes m’ont paru chaque fois très réussies, franchement drôles, qu’il s’agisse de Barry rattrapant son retard de séries en vitesse x1000 (le pouvoir dont on rêve tous, non ?) ou, cette semaine, de l’intro d’un monster of the week plus original que la moyenne enchaînée avec la scène du laser-tag (depuis combien de temps une vanne meta de Cisco n’avait pas été aussi bien amenée que son « You have failed this city » ?), elle-même enchaînée avec le retour toujours jouissif de Tom Cavanagh (et sa break-up box !). Les épisodes en eux-mêmes n’étaient pas extraordinaires mais à la marge, dans tous ces petits détails qui font aussi que l'on s'attache ou pas à un show, quelque chose de différent des pénibles saisons 2 et 3 semble en train de se dessiner. Si en plus on nous offre des petits cadeaux qu’on n’osait plus demander comme le départ de Wally...

Un jour, je vous raconterai à quel point j’adore le Wally West des comics et à quel point Greg Berlanti mérite d’être brûlé en place publique pour ce qu’il en a fait...

👍 KEVIN (PROBABLY) SAVES THE WORLD Après le triomphe de This Is Us sur NBC, ABC tente elle aussi de creuser le sillon de la comédie dramatique familiale mélancolique qui pompe Parenthood - poussant cette fois-ci le vice jusqu’à recycler Jason Ritter, sans doute un de ses comédiens les plus emblématiques (passé à un poil de moustache de l’Emmy à l’époque). Pourquoi pas, mais je vous avoue que moi, lorsque je vois ça :


... je m’attends plutôt à commencer un sitcom. Autant vous dire qu’il m’a fallu quelques instants pour réaliser que j’en avais pour plus d’un quart d’heure. Ceci étant dit et nonobstant une ressemblance très forte avec This Is Us pour le moment, Kevin (Probably) Saves the World est une série assez plaisante, et ce presque instantanément. De quoi ça parle ? En très résumé, d’un gros loser qui après une tentative de suicide et une rencontre avec une météorite se retrouve recruté par une ange déchue pour accomplir une mission divine (Jason Ritter est beaucoup moins crispant que Michael London, promis). Nous verrons comment cela évolue mais le plus étonnant reste peut-être de se dire qu’en cumulant et contre toute attente, il est bien possible que pour la première fois depuis 2004, ABC ait actuellement la meilleure grille de tous les grands Networks. Et quand on se souvient de ce qu'il en était il y a encore trois ans, c’est un miracle autrement miraculeux que ce que vit Kevin pour l’instant.

👎 LORE Lore est une anthologie qui… attendez, vous n’avez pas un petit déjà vu vous aussi ? On recommence : en 2017, vous le sentiez venir, les Drawas accueilleront une catégorie dédiée aux anthologies… hum, non, je crois que j’ai déjà écrit ça également. Bon, bref : Lore est une nouvelle anthologie dont le premier épisode n’est pas terrible terrible, ce qui ne veut évidemment rien dire dans une anthologie… OH ET MERDE, ça aussi je l’ai déjà écrit cette année. Ils font chier à tous faire la même chose, Netflix et Black Mirror, HBO et Room 104, Hulu avec Dimension 404, Syfy avec Electric Dreams et donc Amazon avec Lore… mais sans déconner les mecs, vous croyez qu’on ne s’en aperçoit pas que vous vous copiez tous les uns les autres ? Vous croyez que vous avez l’air autre chose que pathétiques ? Allez, Drawa pour tout le monde.

👍👍👍 MINDHUNTER Ça m’embête un peu de le dire, mais Mindhunter est une série qui justifie assez bien le mode de diffusion de Netflix et sa propension à venir niquer tous mes plannings à intervalles réguliers. Relativement lente, peu spectaculaire, il n’est pas certain que je l’aurais suivie très longtemps si elle était passée à la vraie-télé-carée (ou rectangulaire si vous êtes plus à la pointe que moi) ; à tort, car passés deux premiers épisodes un peu mollassons (surtout le premier), Mindhunter trouve son rythme et son ton, bien plus agréable et moins scolaire qu’on pouvait le craindre. Certes, fondamentalement, ce qui peut paraître problématique au départ le reste quasiment jusqu’au bout : Mindhunter est avant tout l’histoire (plus ou moins vraie) de deux types dont l’essentiel de l’activité est de s’assoir et d’écouter d’autres types parler, avant de rentrer chez eux et d’en discuter en chemin. Que leurs interlocteurs soient des serial-killers peut n’être vu que comme un détail un peu pittoresque : nous sommes par définition dans un anti-thriller où les enquêtes stagnent voire régressent constamment. En cela et contrairement à ce qui a beaucoup été dit (par paresse), Mindhunter ne ressemble pas tant que cela au Zodiac de son producteur, et beaucoup plus à son Gone Girl. Par endroits, c’est absolument fascinant (les différents tueurs sont ADMIRABLEMENT castés), à d’autres, on se fait un peu chier, mais jamais dans le mauvais sens du terme, si je puis dire - jamais de la manière dont on peut se faire chier devant un Game of Thrones ou je ne sais quel série moderne (Mindhunter n’a d’ailleurs rien de moderne, elle est d’un clacissisme absolu et cela fait beaucoup pour son pouvoir d’attraction). On se fait chier parce que les personnages se font chier ou bien font des trucs un peu chiants, par volonté de réalisme plus que parce que les scénaristes se regardent écrire (au contraire, les dialogues sont ciselés, rythmés, c’est vraiment agréable). Mais ce qui fait surtout de Mindhunter une immense réussite doublée d’une excellente surprise, c’est que pour la première fois depuis... quand, Twin Peaks ?... on voit le nom d’un cinéaste accolé à un générique en sentant réellement sa patte virtuose, partout, tout le temps, même quand il ne dirige pas. De surcroît dans le cadre d’une vraie série ne donnant pas ce sentiment déplaisant d’une grosse histoire découpée à la va-comme-je-te-pousse, ce qui justifie en soi qu’elle ait été automatiquement prolongée à sa sortie (elle jette d’ailleurs de nombreuses pistes pour les saisons suivantes, pas uniquement la traque de BTK - arrêté dans les années 2000 et dont on peut donc douter qu’il nous occupera beaucoup plus en saison 2 - mais également l’évolution des personnages, Holden Ford laissant déjà deviner par endroits la sommité controversée qu’il deviendra en fin de carrière). Bref (j’adore écrire « bref » après un très long paragraphe), c’était vraiment très bien et à vrai dire, sur cette saison 2017-18, je ne vois pas trop ce qu’il y a eu de mieux pour le moment.

Ah oui, je vous ai pas dit mais il y aussi Anna Torv, et pour une ex-tête de turque officielle du Golb, elle est vraiment très bien !

👍 ORPHAN BLACK (saison 5) Une bonne saison dans l’ensemble, qui prenait plutôt bien la foulée d’un cru 2016 à la qualité inespérée. Du moins jusqu’à ce moment embarrassant, à deux épisodes de la fin, où les scénaristes et les personnages se sont rappelés qu’ils avaient abandonné Helena à son triste sort depuis une dizaine d’épisodes. Ce fut le début d’une séquence d’autant laborieuse qu’elle était finale, tristement représentative de tout ce qui a merdé dans une série qui n’aurait jamais dû s’étendre au-delà de son excellent premier jet : nos aimables scénaristes ont absolument tenu à conserver la Clone Team à l’identique durant cinq saisons, mais n’ont quasiment jamais été capable de gérer le quatuor de manière égale (et également intéressante). Il serait injuste, bien entendu, de ne retenir que cela de cette ultime saison qui a eu de très bons moments ; mais c’est bien elle que le pouce qualifie, et non un double épisode final poussif.

💤 The WALKING DEAD (saison 8) Ne vous fiez pas au désormais fameux smiley dodo : dans ce cas précis, il est annonciateur de joie et d’allégresse. Après une saison 7 anormalement réussie, on a enfin retrouvé la vraie The Walking Dead, cette série totalement surcotée et dans laquelle il ne se passe à peu près rien les trois quarts du temps hormis nos adorées scènes contemplatives sur fond d’éviscérationsTM. Enfin, "vraie" TWD... c’est vite dit car nous étions aussi habitué, depuis des années maintenant, à des season premiere assez enlevés, voire épiques : « Mercy » était l’inverse de cela. Tout y était d’une mollesse et d’un manque d’originalité qui seraient consternant chez n’importe qui d’autre, mais certainement pas chez The Walking Dead. Quand j’ai vu arriver le premier flashforward, je me suis Oh bah merde, les cons, ils vont nous abréger la guerre super lente qui se profile !… mais heureusement, il n’en est rien. Vous vous doutez qu'à cette heure je n'ai pas encore eu le temps de visionner l'épisode suivant, mais le plus vraisemblable est qu’on va se taper des flashforwards relous en plus de tout le reste (c’est beau de réussir encore à surprendre après toutes ces années) (oh merde, vous ne saviez pas que c’étaient des flashforwards, en fait ? Je viens de vous spolier là ? Désolé, je ne savais pas qu’il y avait du suspens dans cette série…) (dites, je parle d’issues de comics vieilles de plus de trois ans, là, hein, n’exagérons rien - sinon vous saviez que Madame Bovary ?…) Bon, je suis un peu dur : de temps en temps il se passe quelques trucs un petit peu plus tendus et assez agréables à regarder (chez TWD, on achève bien les personnages, il n’y a guère plus qu’ici qu’on arrive à être créatif), c’est bien tout le problème de cette série et c’est sans doute ce qui fait qu’on en est encore à la regarder au bout de huit putains de longues saisons. Huit. Quand même : HUIT. Deux de plus que les Soprano et Oz. Une de plus que The Shield et Mad Men. Trois de plus que Breaking Bad. Cinq de plus que Deadwood ! Il y a du génie là-dedans, mais sûrement plus le malin de Descartes que le sympathique doublé par Robin Williams.

Je dois avouer que je ne peux affirmer à 100 % que cette image est bien extraite du 8x01. Comment s'en étonner ?


... à part ça...

... ce n’est pas tant que le dernier épisode de Brooklyn Nine Nine (« HalloVeen », 5x04) ait été extraordinaire (en fait, c’était même sans doute leur moins bon épisode d’Halloween depuis le début de la série), mais il m’a fait réaliser subitement à quel point l’écriture des sitcoms avait changé depuis une dizaine d’années. [Attention, spoilers] (oui, j'estime plus important de ménager le suspens de Brooklyn Nine Nine que de TWD. Et alors ?)  Devant ma télé, j’étais juste content que Jake demande Amy en mariage. Je trouvais la scène mignonne, je me réjouissais pour les personnages, et c’est à ce moment-là que je me suis dit qu’elle était tout de même loin, l’époque où ce genre d’annonce était une catastrophe potentielle pour la suite de la série. On me répondra que c’est normal, que ça n’a rien à voir, que Nine Nine n’a jamais reposé sur la tension sexuelle entre ses deux héros. C’est précisément en cela qu’elle est représentative de notre époque : plus aucun sitcom (et presque plus aucun drama) n'utilise cet artifice aujourd'hui. Le fameux THEY DID IT! n’est plus un enjeu où que ce soit, et on ne peut que s’en féliciter puisque cela découle assez directement d’une manière différente d’écrire les personnages féminins. Bien entendu, cela n’épargne pas les clichés par ailleurs, et dans ce cas précis, Amy n’est certainement pas un brillant exemple (elle est très sérieuse, très maniaque, et peut aisément tomber dans l’hystérie… bon. Voilà). Il n’empêche qu’elle est plus que le simple love-interest du héros, et que l'on peut du coup se réjouir du mariage de deux personnages qu'on aime également bien sans s'inquiéter que la série y perde quoi que ce soit. Je sais, mon côté romantique me perdra.

32 commentaires:

  1. Eh bien moi j'ai passé mon temps à m'endormir devant Mindhunter. De très bons moments mais que de longueurs et de répétitions!

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    1. Mais tu étais peut-être juste très fatiguée, non ? ;-)

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  2. Assez d'accord avec Cyrielle, ci-dessus. Mindhunter m'a ennuyé, malgré ses qualités formelles.
    En revanche, j'ai été enthousiasmé par Channel Zero. J'aime la manière dont on sort du carcan de "série horrifique". C'était bien plus que cela, avec certaines scènes fascinantes.
    Je devrais peut-être me remettre à Orphan Black, abandonnée en milieu de saison 3. Mais j'ai du mal à en trouver la motivation...

    Bonne journée,

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    1. Je pense que tu pourras vivre sans avoir vu la fin d'Orphan Black...

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  3. Channel Zero je sais pas trop, comme la s1 il y a des trucs que j'adore et d'autres que je trouve chiants.

    Lore pas top, on est d'accord.

    Mindhunter j'ai adoré, super ambiance et super réalisation et super acteurs.

    The Walking Dead... On va dire égale à elle-même ?

    J'ai commencé le nouveau Stranger things mais je reste un peu froid, pour le moment.

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    1. Je n'ai vu que le premier épisode de la saison 2, j'avoue que je n'ai pas réussi à me faire embarquer comme devant le premier de la saison 1. On verra bien...

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  4. Totalement d'accord sur The Flash (le 403 est probablement le meilleur épisode de la série depuis la saison 2), et Brooklyn Nine Nine (D'ailleurs, après l'épisode, je me suis dit que j'aurais du le voir venir, parce que si je ne m'abuse, 504 c'est l’épisode de Parks ou Ben propose à Leslie, en fait). B99 est en fait, je trouve, la seule série avec un véritable casting choral, et on s'interesse à tous (Merde, même Hitchcock - ou Scully, je sais plus - avait un arc narratif la saison dernière!)

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    1. C'est dire le niveau des dernières saisons de Flash parce que pour très sympa qu'il soit le 403 était pas non plus un chef d'oeuvre :D

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    2. Ah ah oui, c'est clair :))

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    3. Ah mais carrément. J'ai failli dire saison 1 puis me suis rappelé que "Enter Zoom" (205 je crois) était bien.

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    4. Vous êtes durs, il y a tout de même eu de bons moments dans la saison 3, il y avait beaucoup de défauts mais elle était globalement moins horripilante que la 2.

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    5. Mon moment préféré de la saison 3 c'était quand ils ont tué Iris.
      Tu comprends donc que cette saison m'aura laissé un gout amer.

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    6. Toi et ta haine pour Iris... ^^

      Alors que franchement, si un personnage de la série est devenu stupide et insupportable au point d'abréger ses souffrances... c'est bien Barry lui-même !

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    7. Toutes ses decisions stupides sont motivées par son amour pour Iris.
      Case and point ;-)

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    8. Euh, ce n'est pas amour pour Iris qu'il sauve sa mère et change le cours de l'histoire puis le cache à tout le monde durant des épisodes et des épisodes au début de la saison 3 (au pif)... ;-)

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    9. C'est clair qu'Iris serait pas ma priorité nn plus si on me proposait de tailler dans le casting...mais en fait à part Wells, Joe et Cisco je serais apotre d'un recast complet tellement les autres ça va pas du tout (avec Catilin en top priorité une actrice aussi nulle c'est pas possible j'ai envie de la faire piquer à chaque scène).

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    10. C'est clair qu'en la changeant - enfin - en Killer Frost, beaucoup d'efforts ont été faits pour qu'elle décroche ce Drawa du pire 2nd rôle féminin autour duquel elle tourne depuis plusieurs années ;-)

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  5. Globalement d'accord sur Mindhunter, j'aurais peut-être pas été à 3 pouces parce que malgré tout j'ai trouvé qq longueurs ici et là (surtout vers la fin en fait). Et j'ai pas trop vu d'alchimie entre les 2 acteurs principaux (McCallany que j'aime bcp se fait bouffer tout cru par le gamin de Glee, quel choc!) Mais c'est vrai que je n'en attendais rien du tt (j'en avais même pas entendu parler avant que ça sorte) et que ca a été une des bonnes surprises de la rentrée.

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  6. Faible que je suis, j'ai moi aussi regardé Dynasty... mais je n'ai pas aimé, donc ça va !

    Channel Zero, j'ai quand même trouvé ça plus ennuyeux que fascinant (bien que les deux émotions aient alterné selon les moments). Mindhunter, c'est le contraire (mais j'ai ressenti les deux émotions aussi).

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    1. C'est vraiment bizarre tous ces gens qui se sont ennuyés devant Mindhunter, vous êtes sûrs qu'il n'y pas une petite épidémie de narcolepsie qui traîne ? ;-)

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    2. (enfin l'aveu sur Dynasty efface tout ^^)

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  7. - Mindhunter : J’ai adoré. J’ai d’autant plus adoré qu’il n’y a aucune traque centré sur un individu qui tourne la police en bourrique, aucune énigme (si ce n’est celle de comprendre comment on peut en arriver là, même cette énigme là restera, on le sait, sans réelle fin), aucune poursuite en voiture ou même de poursuite avec des personnages armés de flingues qui hurlent dans tous les sens. La grande force de la série est de réussir à ce que ce soit les personnages qui parlent qui fassent avancer l’action : il n’y a que des scènes à trois, quatre ou maximum cinq individus qui ne font que parlementer, échanger, dialoguer ou débattre. J’ai autant pensé à True Detective qu’à ces pesants interrogatoires auxquels on assiste dans Homicide. C’est tout bonnement incroyable. Il y a une tension palpable de scène en scène, en plus d’avoir non seulement un duo de buddy cop assez cocasse et une cinématographie stylisée, élégante et qui sait séduire le regard sans être tape à l’œil. Le seul bémol que je ferais c’est de ne pas avoir su réellement donné une place à Wendy d’égale importance qu’Holden et Bill. Mais oui, les trois pouces sont largement mérités.

    - Même si tu n’en as parlé que dans les commentaires, je ne saisis pas réellement la polémique autour de Stranger Things 2 qui consiste en gros à taper sur ce qui est, dorénavant, un des piliers du provider. Cette saison là gagne en densité, en ambiance, en rythme et demeure fichtrement bien foutue. Et cela, en dehors de ses clins d’œil appuyés mais jamais lourds. C’est un plaisir de divertissement pur sur lequel on aurait tort de faire la fine bouche.

    Je n’ai pas vu le reste de ta sélection (j’avoue, j’ai abandonné Orphan Black à la fin de la saison 1 et Walking Dead depuis la saison 5, sans regrets) mais aurais-tu jeté un œil à la suite de The Deuce et vu I’m dying up here (pour ma part, la vraie surprise de cette été avec The Handmaid’s Tale) ?

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    1. Je ne suis pas trop à jour sur The Deuce, mais j'ai continué oui, et je trouve toujours ça bien.

      Idem pour I'm Dying up Here, chouette série, parfois vraiment touchante, j'avais juste écrit une ligne dessus pendant l'été pour dire que c'était bien (mais j'avais la flemme ce jour-là et depuis j'ai terminé depuis un bail. Mais ça valait le détour, oui :-)

      Pour Stranger Things je n'ai aucun avis à l'heure actuelle, en plus j'étais crevé et je m'endormais à moitié devant l'épisode 1. C'est clair qu'il y a pas mal de bashing autour de cette série, avec un peu toujours les mêmes faux arguments... on verra bien ce qu'il en est, c'est vrai que je n'ai pas été emballé par ce que j'en ai vu mais je ne suis pas vraiment inquiet vu le niveau de maîtrise assez remarquable de la première saison.

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    2. Oh et c'est sur Mindhunter, il faut quand même je raconte une anecdote croustillante : tout à l'heure, j'entends ma femme qui... regarde la série dans la pièce à côté, une scène avec Kemper, je reconnais tout de suite sa voix, et je me dis "tiens, c'est bizarre, pourquoi elle regarde des trucs qu'on a déjà vu ?" En fait, elle était en train de regarder sur Youtube une vraie interview du vrai Kemper, et j'ai trouvé ça absolument incroyable, la diction, la voix, c'était exactement pareil que dans la série, ça m'a filé une double ration de frissons... et ça souligne encore plus à quel point le casting est remarquable.

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  8. Coucou Thomas, moi aussi je regarde Dynasty!!! J'ai eu 2-3 secondes d'état d'âme avant de cliquer sur le bouton, puis à la fin j'ai été crispée de voir que Netflix la diffuse au compte-gouttes! Les petits salaupiots!

    (Sinon Mindhunter, pas été capable... surtout dû au personnage du jeune premier, je le trouve très antipathique!)

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    1. Sinon, dans Dynasty, j'ai hâte de voir arriver Alexis Carrington!

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    2. Ah ! Enfin un vrai soutien sur Dynasty ^^

      Moi aussi j'attends avec une certaine impatience Alexis Carrington... en espérant que ça lui réussira plus qu'à ce pauvre JR lorsqu'il a fait son come-back dans le nouveau Dallas :-(

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  9. Je viens seulement de finir Mindhunter, j’arrive un peu après la bataille, mais je peux pas laisser passer un truc: la première fois qu’on voit autant la patte virtuose du cinéaste depuis Twin Peaks, je dis non! The Young Pope et The Knick sont du même calibre sur ce point (mais il est vrai que pour celles-ci Soderbergh et Sorrentino ont réalisé tous les épisodes il me semble)

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    1. Effectivement, je pensais plus à un cinéaste se comportant comme un véritable showrunner (ce que fait Fincher sur Mindhunter). Cela dit ça n'excuse pas le fait que je n'aie pas pensé à The Young Pope - mais je ne l'ai pas vue, en même temps, donc c'est assez normal.

      Par contre c'est quoi la patte de Soderbergh, pour toi ? Je n'ai pas vu tout The Knick (j'ai déjà raconté, sûrement à toi aussi, que j'ai arrêté au bout de quelques épisodes car c'était trop "dur" pour mon cœur très sensible à ce genre de sujet... et d'images), mais je n'ai pas l'impression que ce soit au même titre que Mindhunter une série qu'on puisse regarder sans savoir de qui elle est en se disant "oh putain, on dirait du Soderbergh"...

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    2. C'est tout le problème avec Soderbergh, il n'a pas une "patte type". Ocean's 11, Traffic, Sexe Mensonges & Vidéos, etc. ne se ressemblent pas vu que le gars alterne entre les esthétiques. Ici on est plus proche de ses codes indés, et on reconnait un peu son style quand il est dans son versant plus naturaliste (exemples récents: The Girlfriend Experience ou Magic Mike). Autre code de mise en scène, au sens large, la bande son omni-présente de Cliff Martinez qui a scoré environ 80% de sa filmo.

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    3. Oui donc c'est un peu léger, quand même. Ma question n'était pas innocente parce qu'en fait, j'étais vraiment très fan de Soderbergh quand j'étais ado ; il m'indiffère totalement aujourd'hui mais il a été un des premiers cinéastes contemporains que j'ai adorés (je n'ai aucune idée de pourquoi, je crois que j'avais juste beaucoup aimé A fleur de peau et que je me suis mis en tête qu'il était génial, bon, j'avais 17 ou 18 ans et en plus le hasard a fait que ç'a pile coïncidé avec le moment où il est devenu vraiment connu d'un plus grand public). Je n'ai jamais réellement réussi à le situer ni à apercevoir sa marque, mais j'étais tellement inculte à l'époque que je me demandais si je n'avais pas loupé quelque chose (j'ai évidemment vu d'autres films de Soderbergh depuis mais finalement pas tant que ça par rapport à sa notoriété, ça m'ennuie assez vite).

      Bon sinon, tu as aimé Mindhunter, au moins, où tu passais juste pour chicaner ? ;-)

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    4. Je passais juste pour chicaner, bien évidemment.

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