dimanche 1 octobre 2017

[GOLBEUR EN SÉRIES '17-18] Semaine 0 ou 1 ou 1-4 ou Mois 09-2017


Cette année, j'ai deux problèmes existentiels avec cette rubrique. Premièrement, j'ai pris l'habitude de changer son intitulé à chaque nouvelle saison, mais je n'ai aucune idée pour 2017-18 (il y a moins de latitude que vous le pensez, ce doit être assez court pour pouvoir tenir dans la colonnes de droite sans défoncer le module "derniers articles"... faut dire que je n'ai jamais trouvé d'abréviation sympa à "golbeur en séries"). Cela me fait sentir aussi faible et inutile qu'un paysan de couleur dans Game of Thrones. L'autre problème, plus habituel puisque je me le pose chaque année pour la rentrée, c'est que je ne sais pas si je commence à la semaine 0, à la 1, voire pourquoi pas directement avec un semaines 1 - 4 (c'est après tout le plus proche de la réalité). Vous trouvez que ma vie est très compliquée ? Ouais, vous avez sûrement raison. Allez, c'est parti pour une nouvelle saison de mauvaise foi et d'avis à l'emporte-pièce qu'on rédigera tout de même sur une page et demi dans laquelle on trouvera le moyen d'insulter les gens qui donnent des avis à l'emporte-pièce. Yeah !

(- Il me faut un générique pour cette rubrique ! -)

👍 The DEFENDERS porte un lourd, lourd fardeau. Celui d'être la première version live-action d'une équipe de superhéros à être totalement réussie (on ne va pas faire semblant de se rappeler quelque chose du dernier Avengers ni d’attendre quoi que ce soit du prochain Justice League). Verdict ? Ouais. Juste : ouais. On apprécie l’effort, il y a de l’idée, mais le tempo est contestable (les héros ont tous été présentés dans leur propre série, il n’était donc pas nécessaire de passer plus d’un épisode à les réunir… d’autant qu’il n’y en a que huit) et l’alchimie se discute. Le combo Cage/Fist fonctionne instantanément et tant mieux, c’était celui qu’il ne fallait pas louper, mais Jessica Jones peine à trouver sa place, scénaristiquement (elle est la seule à n’avoir eu aucune connexion passée avec La Main ou ses sbires, et même si elle est très forte elle n’est pas une combattante au même titre que les autres) autant que distributivement parlant (Kristen Ritter ne paraît du tout à l’aise dans les scènes où les quatre stars sont ensemble, et elle n’est pas aidée par un script qui la réduit à quelques vannes prévisibles). Si on ajoute à cela le fait qu’on a un peu trop l’impression de regarder Iron Fist avec des guests (la moins bonne série du lot, quand Daredevil, JJ ou Luke Cage ont toute une atmosphère et une esthétique propres), et qu’à la longue y en a un peu marre de se farcir La Main (avec tous les super-méchants de Daredevil, y avait pourtant le choix)… ouais, c’est un peu décevant même si ce n’est pas mauvais du tout, notamment parce que les scènes d’action sont top de chez top. Allez, un pouce alors ? Un pouce - mais pas plus.


👍 DOCTOR FOSTER (saison 2) Il n’était vraisemblablement pas nécessaire de produire une seconde saison de cet efficace petit thriller psychologique (on encense les Britanniques toute l’année pour leurs séries mais parfois, ils sont aussi cons des Américains. Ou des Français), mais ce retour que personne ne guettait vraiment (puisque la saison 1 avait tout d’une série « limitée ») le fait plutôt, à condition d’aimer Suranne Jones certes… et tout en sachant qu’il est très difficile de ne pas l’aimer dans le rôle de la Dr. Foster. Plus que jamais, la série tient par elle, pour elle, son magnétisme, son regard, les nuances de son jeu. Le reste est tout à fait accessoire et il est évident que si la série durait plus de cinq épisodes, cela ne pourrait pas du tout fonctionner, d’autant que l’intrigue, tout en étant la suite direct de ce qu’on a suivi il y a deux ans, n’est fondamentalement plus la même. Mais allez, pour un début de saison télé, c’est quand même chouette. En plus il paraît qu’il a Suranne Jones dedans.

👍 DUCK TALES Ce n'est même plus une madeleine de Proust, c'est carrément tout le paquet. Duck Tales ! La Bande à Picsou ! Le challenge est beau, sacrément. Faire une nouvelle série Picsou. Un nouveau Duck Tales. Dans une époque où les animés adaptés des personnages classiques de Disney sont plutôt médiocres (litote), il y a ici un foutu pari - le Duck Tales originel (1987-90) est sans aucun doute l'une des meilleures séries animées de tous les temps, une merveille visuelle et scénaristique rarement égalée y compris par ses propres producteurs, signataires à cette époque d'un paquet d'excellents shows. Pourtant finalement, ce qui déroute le plus n'est pas d'entendre un casting d'acteurs connus imiter les voix des personnages ; c'est tout simplement de regarder Picsou en VO, ce qui atténue un peu le côté old-school. Où réside, évidemment, la véritable réserve. On s'en doutait un peu, rien qu'à la manière dont elle avait été promue, mais Duck Tales 2017, à la différence de sa grande sœur, ne semble pas encore vouloir être une série pour enfants. Elle s'adresse clairement à un public adulte et geek qui aurait grandi devant l'originale. Pourquoi pas, mais cela suffit en soi à trahir l'esprit de cette dernière, qui était une vraie œuvre s'adressant au jeune public et dont les qualités d’œuvre pouvaient précisément la faire aimer par les parents sans pour autant leur adresser des œillades vulgaires.


👎 FEAR THE WALKING DEAD (saison 3, partie II) C’est officiel : on a perdu Maddie et les autres. Égarés dans ce qui ressemble de plus en plus à un sous-produit de l’autre série avec TWD dans le titre. La première partie de saison était décevante, celle-ci est juste mauvaise, mal écrite, mal rythmée, on passe son temps à la regarder en se demandant qui sont ces gens, ce qu’ils font et ce qu’ils veulent. L’exemple le plus frappant est celui de Nick, qui a totalement changé de personnalité entre les saisons 2 et 3, et a perdu tout ce qui en faisait un antihéros si singulier dans l’univers inspiré par Robert Kirkman. La mort brutale de Travis a laissé beaucoup de traces également, lui aussi était « différent » des gens que l’on avait l’habitude de croiser dans la franchise - il équilibrait avec beaucoup finesse une Maddie devenant petit à petit un simple Rick Grimes femelle. Non franchement, c’est raté et le pire est qu’on ne voit pas comment ça pourrait subitement s’améliorer désormais, la série part trop dans la surenchère, trop dans le mimétisme - et puis ça cartonne, donc c'est mort (vivant).


👍👍 GET SHORTY A force de ne plus se taper que des méga-movies du câble et des séries de Netflix diffusées au kilos, on finirait presque par ne plus se rappeler ce que ça fait de regarder une vraie série d'auteurs prenant le temps de retrouver son rythme, son ton, de dévoiler ses personnages et leurs différentes facettes. Get Shorty rappelle ce qu'on voyait sur le câble il y a dix ans et dont on ignorait alors qu'il s'agissait de l'apogée de ce format. Mais Get Shorty demande du temps, aussi, c'est vrai. Chaque épisode est meilleur que le précédent, plus fin, mieux écrit. En cela, elle partage avec feue Justified un peu plus que d'être également adaptée d'Elmore Leonard : elle aussi est relativement lente à la... détente, les premiers épisodes ont du mal à être mieux que sympathiques, il faut lui laisser un peu de temps. Et puis ce cousinage avec Justified n'aide pas non plus tant celle-ci sut capter puis restituer à la perfection l'univers de Leonard, notamment ses dialogues passifs-agressifs à l'acidité redoutable. Get Shorty en est loin, ses personnages paraissent même moins bavards que dans l'adaptation leonardienne moyenne ; c'est un peu décevant au départ et puis l'on oublie, vaincu par le trio de comédiens de principaux (surtout Sean Bridgers, fabuleux, hilarant à chaque plan, bien loin de ses rôles passés dans Rectify et Deadwood). C'est vraiment bien et vous savez quoi ? Ce sera sûrement encore mieux d'ici quinze jours. Et l'année prochaine !


👎 MR. MERCEDES Existe-t-il encore une blague que j’aurais oublié de faire sur les adaptations de Stephen King ? Un argument, un seul, que je n’aurais pas déjà exposé ? C’est un sujet récurrent sur Le Golb depuis si longtemps que c’en devient gênant pour moi (parce que je regarde quasiment à chaque fois, malgré tout), alors allons essentiel : Mr. Mercedes n’est pas la pire adaptation du King, c’est aussi très loin d’être meilleure, malgré la prestation honnête de Brendan Gleason (bien entendu, moi je dis honnête, mais il va de soi qu'un critique sérieux dirait exceptionnelle, comme pour tout second rôle de ciné de plus de soixante venant s'échouer comme une grosse baleine à la télévision). Il est vrai que Mr. Mercedes est l’archétype du roman de King qui ne tient que par la magie des mots de King lui-même - écrit par un autre, ce serait un polar moyen bourré de clichés. Cela saute immanquablement aux yeux ici puisque Mr. Mercedes, comme 95 % des adaptations de l’auteur, a mystérieusement été confié à une bande de tâcherons dépourvus d’envergure et d’imagination. Hein ? Quoi ? C’est David Kelley qui écrit ? Avec Jack Bender à la réalisation ? Oh putain. King est décidément maudit.

👎 The ORVILLE Même les gros relous peuvent parfois être efficace, voire enchaîner deux-trois bonnes vannes de suite. Si Titoff peut le faire, Seth MacFarlane doit bien en être capable, pour autant est-ce que rire d'une vanne ou deux dans un sketch de Rire & Chansons vous donnerait envie de payer pour aller voir tout un spectacle de l'ex-jeune comique Marseillais  ? Avec Seth, la question se pose un peu toujours, le gars étant l'archétype de, hum, l'humoriste qu'on adore ou que l'on déteste. Oublions que j'aie été voir Ted au cinéma à sa sortie, oublions que je l'aie plutôt bien aimé, oublions que The Orville est médiocre... ah mince, non, restons là-dessus  : The Orville est médiocre, oui, tellement qu'on en est presque étonné  : on pourrait croire que depuis le temps qu'il fait de la télé, MacFarlane sait que les comédies en formant 40/45 ne marchaient quasiment jamais – et le cas échéant, uniquement au prix d'un rythme encore plus soutenu et millimétré qu'en 21. Or, non seulement The Orville n'est que rarement drôle lorsqu'elle fait des vannes (vu que c'est tout de même Seth «  le King de la blague relou que tu pourrais trouver tout seul avec tes potes  » MacFarlane), mais en plus, elle s'autorise chaque semaine de looooongues minutes totalement dénuées de quoi que ce soit de drôle. Autant dire que du côté Golb, la série est déjà quasi morte et enterrée – laisser une chance à un sitcom moyen durant quelques mois, c'est tout à fait autre chose que d'accorder 45 minutes de sa vie chaque semaine à un truc qui soûlait déjà au bout de 10.


👍 PHILIP K. DICK’s ELECTRIC DREAMS Nous en sommes réduits à un tel niveau d’inculture que je viens de lire un article évoquant la rencontre entre « Black Mirror et Philip K. Dick ». Oui, je sais : le rapprochement est totalement stupide puisque Black Mirror doit presque tout à Philip K. Dick, mais quelque part (tout au fond à droite) c’est assez drôle de voir quels sont les référentiels des journalistes (HAHAHAHAHAHAH) de notre époque. Bref ! Electric Dreams est une anthologie, une de plus (vous la sentez venir la catégorie dédiée aux prochains Drawas ?), entièrement dédiée à l’adaptation de nouvelles de Philip K. Dick, concept fumeux dont seul pouvait accoucher Ronald Moore (l’homme de Battlestar (celui de notre époque, hein)), alors qu’il y a généralement assez d’idées dans une seule nouvelle de Dick pour remplir trois saisons d’une série normale. J'aime quand il y a un fil de rouge dans cette rubrique, par exemple sur les adaptations de livres : je ne comprendrai probablement jamais la fascination que Dick exerce sur les réalisateurs de tout crin, en faisant un genre d'anti-Stephen King… mais aussi un anti-Elmore Leonard. En effet s’il est bien une chose que l’œuvre de Philip K. Dick est très rarement, c’est cinématographique. Homme de concepts plus que d’images, bâtisseur d’atmosphères à l’écriture totalement chaotique lorsqu’elle n’est pas simplement confuse, Dick est immense écrivain qui n’était a priori pas du tout fait pour générer d’aussi fameuses (et bonnes) adaptations que Blade Runner, Total Recall (film et série) ou Minory Report (film, pas série). Il est pour le moment difficile d’anticiper (hé, hé) ce que donnera Electric Dreams, d’autant que le premier épisode était un peu mou et vaguement cheap, mais il est assez intéressant de noter que celle-ci se distingue déjà d’anthologies concurrentes… probablement grâce à l’écriture de Dick en elle-même, à sa manière d’agencer les récits et les thématiques. Car ce qui rend toutes ces séries très similaires même lorsqu’elles ne devraient pas l’être, c’est précisément les constructions très redondantes de leurs épisodes, toujours tournées vers le twist final, comme si raconter une bonne histoire ne pouvait suffire à donner un sentiment d’accomplissement au spectateur. Dès son (bon) deuxième épisode, Electric Dreams n'est déjà plus là-dedans, et pour cause puisque Dick n’était pas un auteur à twists, ni même à suspens. Il est évident que cette « Impossible Planet », minimaliste sur la forme et très mélancolique sur le fond, se doit de montrer la voie pour obtenir une série de premier ordre.


👍👍 The SINNER Elle était donc là, la surprise de l'été. Son atmosphère malsaine, ses jeux avec la vérité (et le récit), le rapport complexe de son héroïne à sa religion et à son corps… sans oublier la facilité avec laquelle on oublie que Jessica Biel ressemble vaguement à Jane Birkin, et que Bill Pullman est carrément déguisé en Robin Williams. The Sinner n’est pas une série parfaite, loin s’en faut, elle abuse de certains gimmicks et Williams, enfin Pullman, joue dans l’ensemble assez mal. Mais son atmosphère suffit en soi à tenir en haleine, d’autant que le tout est assez habilement écrit, parvenant presque jusqu’au bout à rebondir à chaque épisode sans que cela paraisse trop forcé ou artificiel. Quant à Biel, jusqu’ici actrice sympathique mais limitée, elle trouve peut-être ici le rôle de sa vie et excelle à vous foutre franchement mal à l’aise. A voir quand vous aurez cinq minutes.

👍 TEEN WOLF (saison 6, partie II) C'est fini. Dans une grosse bataille, à défaut d'un grand feu d'artifice. Avec des figures imposées, des retours de vieux personnages, des clins d’œil et des trucs juste marrants (comme Stilinski en mode badass). C'était bien. Cette saison 6, A comme B, était bien - on est en droit de regretter d'autant plus les catastrophiques saisons 4 et 5. Jeff Davies a toujours revendiqué, parfois à juste-titre et d’autres de manière un tantinet scandaleuse, l’influence de Buffy. Il est amusant qu’il termine (volontairement ?) sur un pied-de-nez à cette filiation, insistant sur la différence la plus fondamentale entre sa série et le classique qui vient de fêter ses vingt ans. Scott McCall, en effet, n’est pas Buffy Summers. Il n’a même rien à voir avec elle. Il n’a pas été choisi, encore moins élu - sa transformation doit tout au hasard. Il n’a pas passé les six dernières années à sauver la ville ou le monde, il l’a bien fait à l’occasion mais ce n’était que rarement son but premier et il a surtout dépensé son énergie à maîtriser ses pouvoirs et affronter les conséquences en découlant (il a d’ailleurs été plus souvent traqué que proactif). Il était donc assez logique qu’alors que dans Buffy, le lycée s’achève sur un soulèvement de Sunnydale s’unissant autour de la superhéroïne, Teen Wolf se conclue pour sa part sur un soulèvement de Becon Hills contre Scott, qui aura effectivement plus souvent attiré la merde que de raison. Cela revient au même au final, bien évidemment. Mais dans le genre ultime clin d’œil, c'était bien vu !


BONUS TRACK : hé, je n'ai pas repris ces séries cette année ?!

Oui parce que dans cette rubrique (et les autres), je parle parfois longuement de ce que je regarde, or il est parfois intéressant aussi d'évoquer ce que l'on ne regarde pas. Je n'ai donc pas – pour certaines simplement « pas encore » – repris cette année les séries suivantes :

→ American Horror Story : d'ailleurs, je crois que je n'avais pas fini non plus la saison d'avant, que je trouvais pourtant bonne. C'est n'importe quoi ? Peut-être mais excusez-moi, mon n'importe quoi n'est tout de même pas grand-chose comparé à celui de la série elle-même. Série qui fut encensée ici à de nombreuses reprises et demeure j'en suis certain de belle tenue, mais qui a fini me lasser au fil des années, notamment à partir de la saison 5, où l'on sentait une volonté de revenir à quelque chose de beaucoup plus sombre et glauque mais qui s'enlisait assez vite. En fait, avec AHS, les choses sont tristement simples : les saisons commencent très fort puis s'étiolent et on finit par se faire un peu suer devant. Cela valait déjà pour les saisons du début (même la 2, excellentissime, pataugeait un petit peu dans la seconde moitié), cela ne s'est pas arrangé depuis.
→ Better Things : il est possible que j'aie un moment de faiblesse plus tard dans la saison, mais soyons lucides, à moins que j'apprenne que toutes les gamines ont été virées du casting et remplacées par des animaux mignons, il  n'y a que très peu de chances que je revienne sur cette série aussi prétentieuse que très moyenne.
→ Ray Donovan : je n'ai rien à reprocher de particulier au quasi homonyme de Raymond Domenech. Je ne l'ai pas toujours suivi de manière hebdomadaire (en réalité je ne l'ai fait qu'en saisons 3 et 4) ; cette année, il a un peu payé une saison 4 en demi-teinte, mais il a encore plus payé pour les autres puisque j'avais pas mal de retard sur la saison régulière 2016-17, donc déjà plein de trucs à regarder. Mais nous nous retrouverons sans aucun doute un peu plus tard dans l'année.
→ You're the Worst, série que j'aime sans l'aimer mais en l'aimant quand même un peu depuis trop d'années maintenant. Je n'ai pas de temps pour elle actuellement et il est possible que je n'en ai plus du tout étant donné que j'avais complètement oublié son existence jusqu'à ce que ma boite aux lettres m'indique son retour.
→ Halt and Catch Fire, mais ça c'est uniquement parce que Julien m'a fichu Get Shorty dans les pattes.

32 commentaires:

  1. Sympa le bonus, ça change! Tu devrais en faire un point régulier, "les trucs que je regarde pas et je vous em..." :)

    Sinon tu es sûr pour Electric Dreams ? Je n'ai pas regardé le second, mais le premier était tellement fauché...

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    1. Je suis sûr... oui, enfin autant qu'on peut l'être après deux épisodes, dont un pas terrible ^^

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  2. Content de retrouver cette rubrique, même si elle contient peu de choses pour moi, cette semaine.
    Je me demandais si tu parlerais de ces Electric Dreams, dont je ne sais que penser. On sent que c'est réalisé par de vrais fans, mais je n'accroche pas...alors que je suis fan, aussi.
    On verra sur le long terme...

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    1. Je pense que le côté un brin cheap n'aide pas trop, on se croirait un peu sur Syfy en 1996 ;-)

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  3. - The Defenders, je l'ai mis sur ma liste mais je t'avoue que je peine à me lancer dedans. Déjà parce qu'en fait Luke Cage m'a un peu ruiné le plaisir que j'avais à voir les séries Netflix consacrées aux héros de Marvel (je n'ai même pas tenté Iron Fist) et parce qu'aussi ça commence un peu à me lasser. Peut-être qu'à bientôt 34 ans je commence enfin à grandir ^^

    Ou que j'attends davantage la saison 3 de Daredevil plus qu'une nouvelle "supersérie".

    - Duck Tales !!!
    - Get Shorty, je l'ai listée aussi mais je suis trop occupé à regarder The Deuce qui s'affine d'épisode en épisode (même si James Franco, désolé, j'y crois pas).
    -The Sinner, si je ne me trompe, connait une résolution non ? C'est une mini-série de chez USA Network ?

    Bon retour du Golbeur !

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    1. Mais qu'est-ce que vous avez tous contre Luke Cage ? C'était très bien !

      Oui, je te confirme que The Sinner a une résolution, enfin ça ne les empêchera probablement de faire une saison 2 s'ils en ont envie, mais en tout cas l'intrigue de la saison 1 est close.

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    2. Il y a une ligue contre Luke Cage, je ne savais pas ^^

      Très bien ? Non, je ne peux pas aller jusque là. Sympa au début et puis franchement paresseux ensuite, c'est-à-dire une fois que l'épisode 6 ou 7 (je ne sais plus) nous sort son twist final à travers la fenêtre (comprendra qui a vu). Alors oui la bande son est plutôt cool mais honnêtement les épisodes restant sont, de mon point de vue, trèeeeees looooongs :)

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  4. Un peu sceptique (aussi) sur le retour de Duck Tales, je n'aime pas trop ces dessins très modernes, ça ne me donne pas envie même si le pilote était assez bon.

    Dans tout ça je n'ai vu que Defenders, quelconque.

    La vraie rentrée, c'est surtout cette semaine !

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  5. Dac sur The Defenders, je crois qu'en fait ils ont mis trop longtemps à la sortir. Le projet était excitant au début mais des années après j'en avais un peu rien à foutre, comme Jeoffroy plus haut j'avais plus envie de voir une saison 3 de DD (ou une saison 2 de JJ).

    Pas dac sur Duck Tales, je m'éclate vraiment, la série est cool.

    Moyen dac sur The Sinner, enfin sur la note car sinon tu dis ce qui cloche à savoir Pullman qui est ridicule et pas du tout crédible. Alors que Biel est vraiment bien et tout cette partie de la série, le mystère, les flashbacks c'est assez addictif...mais Pullman gâche tout dès qu'il apparaît à l'écran et il apparaît beaucoup...

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    1. Moyen dac, voilà, comme tu dis. Mais un peu dac quand même parce que tu as raison sur Pullman, ça m'énervait beaucoup au début, et puis je me suis habitué.

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  6. Allez, je me mouille : semaine 0. Parce que c'est une demi-rentrée, plein trucs sortent vraiment cette semaine (ou hier soir, tu aurais pu attendre une journée) ;)

    Pour l'intitulé je propose une contradiction ! Golbeuress, c'est plus marrant que G.E.S. !

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    1. Golbeuress, ça fait un peu donjon SM ethnique, quand même ^^

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  7. J’imagine que ça ne surprendra pas grand monde si je ne parle que de Ducktales dans le lot.. (Même si j’ai vu Defenders, hein).
    La série a tout pour être réussie, et, à mon avis, s’inscrit autant dans la lignée de l’original que dans celle du plus gros succès en terme de dessin animé sur Disney Channel récemment : Gravity Falls.
    Faut voir qu’à la base, DT devait être showrunné par Alex Hirsch (créateur de GF), qui est parti suite à une embrouille avec Disney, mais une bonne partie de son équipe reste présente sur le projet (Dana Terrace, qui réalise le pilote et l’episode 4, John Aojima, …). Et si je ne suis pas d’accord avec ta distinction Adulte / enfant (oui, il y a des références que seuls les adultes peuvent griller, a fortiori des adultes ayant vu les séries animées Disney du début années 90 – rien que dans le pilote il y a des références à Super Baloo et Darkwing Duck… ), je ne pense pas que ça nuise vraiment au fait d’apprécier la série pour les enfants.
    Mon reproche de base est à la fois très simple et très complexe : La structure de la série, au vu des quatre premiers épisodes de la saison 1, ressemble tellement à la structure du début de Gravity Falls. De plus, ils essayent tellement d’effacer le souvenir de la Webby originale, qu’ils ont décidé limite d’en faire le personnage principal… et qu’on dirait quand même un mélange des deux gamins de GF à un degré presque terrifiant. Tout le monde a craint que ce soit une Mabel Pines canardée quand on a vu des extraits en avance.

    Et pourtant… Ben pour moi ça marche. Il faut quand même un culot extraordinaire de la part des créateurs et une confiance incroyable de la part de Disney pour qu’ils se voient autorisés à se pencher sur… Le seul truc dont il est formellement interdit aux auteurs de BDs de Canards de parler.
    Les quelques cliffhangers réussissent tout à la fois à me surprendre et à me motiver à mort (en mode « Quoi ?... Quoi ?!!! Oh putain. Yes !!! »)
    Le casting vocal est top (même si, pauvre Riri, il a 6 fois moins de temps de parole que ses frères).
    Non, j’aime beaucoup, vraiment. Ils osent des trucs qui me surprennent, vraiment. Je trouve qu’il n’y a que les Rapetou qui sont un peu ratés à mon goût – mais j’aime déjà pas le fait qu’ils aient des caractéristiques propres dans le DuckTales original – donc su coup les avoir 2 fois en 4 épisodes…

    (Sinon, évidement, la V.O. m’a offert mon pire challenge : je ne comprends pas Donald.)

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    1. kofkofkof, Gravity Falls plus gros succès Disney Channel en terme de da, j'aimerais bien vivre dans ce monde il a l'air plein de poésie :D

      Gravity Falls a eu d'excellentes audiences à son échelles mais ça reste très confidentiel comparé aux séries Tinker Bell que presque toutes les petites filles du monde connaissent ou bien sûr, à Star Wars Rebels. Le plus gros succès critique si tu veux c'est possible, mais plus :D

      Bon cela dit je suis totalement dac avec tes autres remarques :)

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    2. Comprendre plus gros succès critique, évidement.

      Sinon, oui, evidement. Je suis certain que la réticence de Disney à sortir un coffret DVD de GF digne de ce nom (alors que bon, il est certain qu'il aurait un certain succès vu la rupture immédiate de stock qu'il y a eu pour le Journal 3) soit une des raisons qui ont poussé Hirsch à se barrer. (Sur FOX, je crois?)

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    3. Je pense qu'il faudra attendre que la série passe en VF pour avoir une réponse concernant les réactions du jeune public (dit-on).

      Quant au casting vocal il est top mais en même temps comme les comédiens n'utilisent pas leurs voix naturelles (surtout chez les Castors Juniors), ça n'apporte pas grand-chose de plus qu'un truc joli dans le teaser... ;-)

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    4. Oh, tues dur:
      Moynahan et Benett ont les mêmes voix qu'au SNL, Scrooge, c'est juste Tennant qui reprend son accent natal, Webby c'est un mélange entre Kate Micucci et... Kristen Schaal pour le coup, après oui, on a pas forcément droit à Jean-Ralphio Duck ;-)

      Après, Jim Rash était un bon Géo sans être le Dean pour autant, et j'attends avec impatience Paul F. Tompkins en Gontran.

      Remarque: Si Duck Tales a droit de cité régulier dans le Golbeur en série, mettons ça à plat maintenant: les noms des Persos, en Français ou en anglais?

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    5. J'aimerais te dire "en anglais" pour faire snob, mais soyons lucide, il y a quand même peu de chances que je parvienne à m'y tenir (surtout pour les personnages secondaires) ^^

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  8. "Il était donc assez logique qu’alors que Buffy s’achève sur un soulèvement de Sunnydale s’unissant autour de la superhéroïne"

    Tu sais qu'ils ont continué après la saison 3? ;-)

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  9. Je dois dire que j'ai eu l'exacte même réaction : il faut que Thomas se refasse une cure de Whedon, parce que là il confond clairement avec le finale de la saison 3. Le moins qu'on puisse dire est qu'à la fin de la saison 7, d'ailleurs incroyablement claustrophobique, Sunnydale se soulève tellement peu qu'elle s'effondre littéralement au fond du Hellmouth. En revanche, et c'est pour ça que cette remarque me surprend dans le contexte, le contraste que tu fais entre Teen Wolf et Buffy est spot on. En dépit de la filiation assumée (si ce n'est revendiquée à grands cris), les deux séries sont absolument antithétiques, aussi bien dans l'écriture (TW est presque entièrement feuilletonante, avec virtuellement aucun stand-alone episode) que surtout thématiquement. TW part effectivement d'une pure contingence, d'un aléas (je me balade comme un con en forêt et je me fais mordre) qui va être progressivement transformé en destin parce que le héros apprend à devenir ce qu'il est. Buffy, de manière beaucoup plus originale, c'est l'inverse : elle est dès le départ l'élue, the chosen, l'objet du destin, mais tout son arc c'est d'en sortir - après avoir vaincu toutes les figures possibles et imaginables de l'autorité et du pouvoir, la dernière qu'elle met à bas c'est elle-même, après avoir dû se constituer en figure d'autorité, chef de guerre, dans la saison 7, elle s'auto-destitue en convertissant toutes les potentials en tueuses, elle abdique son exceptionalité, elle voit son destin pour ce qu'il est : non pas un grand truc métaphysique à respecter mais quelques vieux mecs morts de trouille dans une cave préhistorique qui ont arnaqué des générations de filles pour qu'elles fassent le boulot à leur place. Du coup elle tue son propre destin, sa propre définition (et du coup, en un sens, son créateur lui-même, Joss Whedon). Bon, désolé, je m'excite toujours quand il est question de Buffy.

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    1. Tss, tss, tss, vous ne me passez vraiment rien, voilà ce qui arrive je suppose quand on habitude les gens à l'excellence.

      L'erreur vient tout simplement de ce que les Golbeurs en série sont écrits par bribes, un morceau sur tel ordi, un morceau sur tel autre, encore un morceau sur un bloc-notes... et que quand je publie un peu à l'arrache (comme ce fut le cas dimanche et comme en témoignent les fautes de frappes), j'écris des conneries (j'avais au départ parlé de la fin du lycée dans Buffy - puisque Teen Wolf ne va pas au-delà - mais j'ai bouffé un bout de la phrase pour une raison inconnue, voilà tout) (je vais corriger, remettez-vous les gars ;-))

      Concernant la filiation, je serais moins catégorique que toi mais avant toute chose, il faut rappeler que c'est Jeff Davies qui se revendique comme un méga-fan avant même que quiconque ait songé à faire le rapprochement. Et il n'est absurde, au sens où on a bien deux séries qui utilisent le fantastique pour mettre en abyme les tourments de l'adolescence et du passage à l'âge adulte, où les deux groupes de héros sont les losers de leur promo, où les personnages doivent résoudre les situations en enquêtant et en faisant des recherches à la bibliothèque plutôt qu'en distribuant des mandales, où le lycée et la ville sont des lieux de faux-semblants où les double-visages sont nombreux, où les adultes (hors créatures) sont souvent paumés et usés par la vie voire un peu démissionnaires, où la seule autorité est incarnée par un adulte marginal (Gilles, Deaton)... oh, et j'oubliais le Nemeton qui attire toutes sortes de créatures surnaturelles à Beacon Hills, ça me rappelait vaguement un truc mais je ne sais plus trop quoi :-D

      Bref, ça me semble déjà pas mal comme connexions. Le fait que ce soit entièrement feuilletonnant ne me paraît pas vraiment être argument, c'est une autre époque. Le côté aléas, un peu plus, cela dit dans Teen Wolf, du moins au début (tout ce que je dis vaut bien sûr surtout pour les débuts de la série qui s'est pas mal perdue par la suite), le volet "chosen one" existe, il est juste incarné par Alyson (sans oublier le truc du True Alpha qui est tout de même un peu un chosen one, même si la série ne tombe pas totalement là-dedans... d'ailleurs j'ai beaucoup aimé que le final insiste sur le fait que Scott n'est qu'un parmi d'autres, qu'il n'est pas le plus fort, ni le meilleur, et que ce gamin malingre et rejeté ait juste fini par se trouver une communauté)... bon, je n'ai pas dit non plus que Teen Wolf était un remake de Buffy, hein ;-)

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  10. Get Shorty : bien d'accord avec toi sur Sean Bridgers. Je ne lui aurais jamais soupçonné un tel potentiel comique quand je le voyais dans Rectify. Par contre, je pense l'exact inverse de toi sur le déroulement de la saison : j'ai été emballé par les premiers épisodes, mais à partir du milieu de la saison, j'ai trouvé que ça commençait à devenir plus plat et prévisible. Cela reste une série que j'apprécie, mais je ne suis plus aussi impatient de voir la suite lorsqu'un épisode s'achève. J'aurais également pu me passer de l'arc consacré à la petite frappe qui cherche à s’émanciper de sa tante.

    Mr Mercedes : une bonne série. Pas géniale, mais assurément meilleure que The Mist, Under The Dome ou 11/22/63. J'aime beaucoup le duo d'acteurs principal. Il paraît qu'Anton Yelchin devait interpréter le fils incestueux, et je ne suis pas sûr qu'il aurait pu être aussi bon qu'Harry Treadaway (ce dernier a une espèce de folie dans le regard qui colle bien au personnage). Après, je trouve que la série avance un peu trop lentement, et les derniers épisodes ne m'ont pas captivé.

    Better Things : les gamines sont toujours aussi horripilantes, et Pamela Adlon soupire toujours autant.

    Channel Zero : très inventif et bien gore. Par contre, je suis moyennement convaincu par le casting. Mais il y a une scène qui vaut le détour au début de l'épisode2.

    The Sinner : j'ai tenu deux épisodes et demi. J'avais apprécié le pilote, mais ensuite, j'ai trouvé que ça n'avançait plus, et la gamine des flashbacks ne ressemble pas assez à Jessica Biel. Ton blog m'a donné envie de m'y remettre.

    Bad Blood : mini-série canadienne sur la mafia avec Anthony LaPaglia, Kim Coates (Sons of Anarchy), Paulo Servino (Goodfellas). Ca se regarde gentiment même si ça n'invente strictement rien.

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    1. Attends, tu es en train de me dire que tu m'as branché sur Get Shorty en la couvrant d'éloges juste pour le plaisir de dire que tu n'étais pas d'accord avec moi ? :-)

      C'est assez prévisible, c'est juste, mais de mon point de vue cela l'est depuis le début (je n'irais tout de même pas jusqu'à dire "plat"... toutefois je m'attendais à quelque d'un peu plus... comment dire ? Haut-en-couleurs ? C'est d'ailleurs sans doute pourquoi j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans.)

      J'ai regardé le 2x01 de Channel Zero hier soir et je dois dire que j'ai été un petit peu déçu, je n'ai pas retrouvé l'atmosphère franchement malsaine qu'il y avait dans la saison 1 (du moins dans les premiers épisodes, car ça retombait un peu après). Il faut dire que contrairement à Candle Cove, dont j'avais entendu parler mais que je ne connaissais que vaguement, j'avais déjà lu la trilogie No-End-House, j'avais donc certaines attentes, notamment en terme de mise-en-scène (parce que bon, c'est sympa No-End-House mais c'est pas non plus un monument de la littérature, c'est surtout le concept qui est excitant). J'espérais quelque chose de très baroque et spectaculaire, je ne préjuge de la suite mais là, pour le coup, je suis prêt à utiliser le terme "plat". Et comme toi je suis assez sceptique à propos du casting, je ne comprends pas la nécessité d'aller chercher une énième bandes d'ados, ça donne un côté déjà-vu qui aurait pu être évité. On verra la suite, je suis peut-être un peu dur.

      Honnêtement si tu n'as pas accroché plus que ça sur le début de The Sinner, inutile d'y retourner, le meilleur se situe quand même dans la première partie , quand l'intrigue est encore très confuse.

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    2. Get Shorty : la série avait un petit côté imprévisible et, comme tu le dis si bien, "haut-en-couleurs" qui s'est estompé dès que la production du film a vraiment démarré. Le personnage de Ray Romano m'a aussi semblé en retrait. Cela dit, l'épisode 9 s'est avéré très haletant, donc ce petit ventre mou n'était peut-être que passager. Je suis étonné du peu de buzz autour de cette série. Malgré mes légères critiques, cela reste l'une de mes plus belles surprises de 2017.

      Channel Zero : tu veux du malsain ? La fin de l'épisode 2 est bien "crado" dans son genre...

      The Sinner : bon, là, mon cher Thomas, on ne va pas être d'accord (attention pour les autres, je spoile l'intrigue). J'ai regardé les derniers épisodes, et mon dieu que la réalisation est plate ! Ça donne l'impression de regarder une série qui a facilement 5 ou 10 ans. J'ai surtout trouvé l'explication finale très décevante. Sérieusement, tout ça pour ça ? On nous a fait miroiter une histoire de société secrète qui conditionnait mentalement ses victimes pour les violer, et au final, ça n'était qu'une histoire de sexe et de drogues ? Et le type au masque savait qu'en droguant la fille pendant deux mois, elle deviendrait amnésique et oublierait tout de cette soirée qui a mal tourné ? De qui les scénaristes se moquent-ils ? Je n'aime pas non plus la complaisance avec laquelle le réalisateur filme les scènes d'inceste ou de sexe SM. Tu dis que Bill Pullman joue assez mal, mais perso, j'ai plutôt un problème avec Jessica Biel : même si j'ai longtemps eu un faible pour elle, je dois avouer que je la trouve très limitée en tant qu'actrice, et elle ne fait que pleurer pendant 8 épisodes. Si j'avais bu une gorgée d'alcool à chaque fois que je voyais des larmes couler sur ses joues, j'aurais été saoul pendant toute la saison.

      Doctor Foster : j'avais oublié de te répondre sur cette série. Autant je suis d'accord avec toi pour dire que la saison 1 ne valait le coup que pour la performance de Suranne Jones, mais dans la saison 2, je trouve les 2 acteurs principaux aussi intéressants l'un que l'autre. Leurs personnages sont tous les deux terriblement vicieux, à l'épisode 4 avait son lot de scènes cruelles. Ils sont tous les deux devenus complètement dingues, et dans son ensemble, cette série me semble être un excellent vaccin contre le mariage...
      Par contre, je n'ai vraiment pas aimé toutes les scènes avec leurs fils dans l'épisode 3 : cette sous-intrigue était peu subtile et globalement inutile.

      Bon à part, je ne sais pas ce que tu en penses, mais la rentrée n'est, comme souvent, pas bien transcendante.

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    3. Get Shorty --> ah je n'ai pas vu le 9, encore, mais c'est vrai que le 8 ne m'a pas passionné outre-mesure.

      Channel Zero --> "Crado", oui, mais malsain ?... je ne sais pas, ça ne m'a fait ni chaud ni froid. Je crois que pour ce genre de chose le curseur est vraiment très, très subjectif.

      The Sinner --> je t'accorde sans problème que la résolution n'a rien d'extraordinaire, mais ça ne m'a pas plongé dans le même état de révolte. De toute façon je suis toujours déçu par les résolutions des polars contemporains, que ce soit à la télé ou en littérature. Si je devais flinguer ce genre de série sur cette base, je ne suis pas sûr que j'en aimerais beaucoup. Et je te trouve vraiment dur avec Biel.

      Doctor Foster --> Tu as raison, quand je dis "plus que jamais", c'est un peu injuste.

      Je n'ai pas encore assez avancé sur la rentrée pour me faire un avis ; c'est vrai que sur le papier il n'y a pas grand-chose d'excitant, moins que d'autres années (il y a beaucoup de merdes aussi les autres années mais au moins on a un peu envie de les regarder avant de s'en apercevoir, alors que là effectivement on sait déjà que ce seront des merdes avant d'en avoir vu une minute) (enfin, il faut bien donner à manger à cette rubrique) (cela me fait penser que mon ami Olivier m'avait suggéré de faire un jeu dans cette rubrique : chaque semaine, je chroniquerais un truc que je n'ai pas vraiment regardé, et ce serait aux lecteurs de deviner lequel... c'est peut-être le moment de vous donner mon ressenti sur 10 Days in the Valley ^^). Bref ! Tu as vu quelque chose de bien là-dedans ?

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    4. Channel Zero : Je te laisse la surprise... Pour l'instant, cette saison me fait un peu penser aux Revenants en version horrifique. Contrairement à la saison 1, je n'ai pour l'instant aucun affect pour les personnages. Et il n'y a pas encore eu de moment qui m'ont glacé le sang (je me souviens encore de la première apparition inattendue du monstre l'année dernière).

      Rentrée 2017 : je t'avais déjà parlé de Bad Blood, qui sans être extraordinaire, se laisse regarder. Il faut dire que j'aime les histoires de mafia, et que les deux acteurs principaux sont bons.
      Au Royaume-Uni, Liar n'est pas trop mal pendant 2 épisodes, mais dès que le mystère disparaît, l'un des deux personnages devient brusquement caricatural.
      J'ai regardé les premiers épisodes des deuxièmes saisons de Designated Survivor et The Exorcist, et je suis à deux doigts de les abandonner pour de bon.
      Au rayon des nouveautés, Absentia et Young Sheldon sont moyennes et je ne pense pas continuer plus de 2 ou 3 épisodes. J'ai déjà testé et abandonné :
      - The Gifted (pas fan de SF)
      - Electric Dreams (la SF, toujours...)
      - Kevin probably saves the World (avec l'acteur de The Event)
      - Rellik (le gimmick des flashbacks est vite agaçant)
      - The Mayor (comédie lourdingue)
      - Ghosted (idem)
      - Me, Myself & I (les 3 personnages ne se ressemblent en rien)
      - Tin Star (une réunion d'alcooliques anonymes au bout de seulement 12 minutes ? Ca sera sans moi messieurs les scénaristes !)
      - The Brave
      - Seal Team (The Unit du pauvre. 10 ans plus tard, on n'a toujours pas fait aussi bien en série d'action militaire)
      - The Last Post (série britannique qui se déroule en 1965)
      - Widsom of the Crowd (un pitch similaire à APB, et depuis Entourage, je suis allergique à Jeremy Piven)
      - 9JKL (une sitcom avec des rires enregistrés qui a 20 ans de retard)
      - Ten Days in the Valley

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  11. Ben, oui, c'est exactement ce qui arrive quand on habitue les gens à l'excellence. Ils se mettent à pinailler. Sinon, sur les séries que tu chroniques et que j'ai vues, je suis d'accord et tu es comme toujours brillant (avec une mention spéciale à Chris O'Dowd, que je n'aurais jamais imaginé aussi convaincant dans ce rôle, et à Seth McFarlane qui vient de repousser assez loin les limites de la médiocrité inattendue). Tu ne connais juste pas assez bien Buffy, ça arrive ;-)

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  12. Ce We, j'avais pas mal de temps pour glandouiller. Sur ma p'tite liste des séries non commencées, j'ai jeté mon premier dévolu sur Westworld. Les images sont jolies mais à la fin du premier épisode je n'avais aucune envie d'entamer le deuxième. J'ai donc plutôt commencé The Sinner également sur ma liste et j'ai dévoré les 8 épisodes. Comme tu dis elle n'est pas parfaite mais elle aura tout de même réussi à me faire passer un excellent We !
    Et comme souvent après m'être plongée dans une saison, je me suis rabattue pour le dimanche soir sur une de ces séries que je recommence au début quasi après avoir atteint la fin (Kaamelott, My name is Earl, That 70's show et d'autres), cette fois-ci je me replonge dans Friends (les premiers looks de la série ont bien mal vieillis =D)

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    1. Un jour ou l'autre il faudra bien que l'Unesco reconnaisse officiellement les années 90 comme une zone de guerre esthétique ^^

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