dimanche 21 mai 2017

[GOLBEUR EN SÉRIES '16-17] Semaine 37

Dans l'épisode de la semaine : The 100, The Americans, The Flash, The Once Upon a Time et The Inévitable Bonus.

👍👍👍 The 100 (saison 4) Quelle fin de saison ! Quel épisode ! Ce fut long à démarrer, interminable même par instants, mais depuis quelques semaines, The 100 a retrouvé son meilleur niveau et le registre dans lequel elle excelle. Soit donc celui d’une série qui n’a pas inventé le fil à couper la SF mais qui sait se montrer d’une redoutable efficacité lorsqu’il s’agit de trancher les dilemmes (ou les têtes) de ses héros. La résolution du conflit entourant le bunker est terrible. Glaciale. Parce qu’elle est évidente. Parce qu’on ne l’avait pas du tout vue venir. Parce que le scénario nous admirablement mené en bateau durant quinze jours. Cela ne suffira sans doute pas à compenser une saison où les personnages, dans un premier, auront beaucoup tergiversé, changé d’avis, d’alliances, d’épaules pour leurs fusils. Mais on se dit désormais qu’il fallait peut-être en passer par-là, quand bien même cette phase de transition aura été trop longue. Finalement, les héros de The 100 auront passé toute cette saison 4 à franchir chaque étape de l’échelle du deuil (et restèrent longtemps bloqués au stade du déni). Cela n’a juste jamais été formulé explicitement. Et c’était de leur propre mort annoncée qu’il s’agissait. Vivement le final !


👍👍👍 The AMERICANS (saison 5) On l’a souvent écrit ici, si la critique a tendance à préférer par définition les séries du câble à celles des Networks, même parmi les premières existe une aristocratie et un petit peuple. A l’instar d’un Masters of Sex il y a encore peu, ou d’un Halt and Catch Fire sur AMC, The Americans appartient à cette seconde catégorie de séries, celles qui sont surtout citées dans des articles concernant les autres, que tous leurs spectateurs considèrent comme ce qui se fait de mieux actuellement mais qui ne font pas forcément les gros-titres. En tout cas pas assez en regard de sa qualité. Il est très révélateur de cette indifférence de constater que Keri Russell et Matthew Rhys, qui sont assurément le meilleur couple de TV actuel, n’aient jamais remporté le moindre Emmy à eux deux - en fait, ils n’ont même été nommés qu’une fois chacun, ce qui paraît assez surréaliste quand on sait que sur la même période, une Claire Danes a été citée chaque année, et une Viola Davis à deux reprises (!!!). D’une tension presque insoutenable, l’épisode de la semaine (« Dyatkovo », 5x11) aurait théoriquement dû faire couler des kilomètres d’encre virtuelle. Une situation à la fois très simple et terriblement complexe (assertion qui pourrait résumer la série en elle-même), un suspens de tragédie, une métaphore aussi pertinente que limpide (ce bon vieil effet miroir) et à la fin, comme souvent, Elizabeth presse la détente. Le genre de moment pour lesquels on regarde The Americans ? Le genre de moment pour lesquels, tout simplement, on regarde des séries télés. Le genre de moment, surtout, qui fera que dans quelques années, lorsque The Americans sera logiquement devenue culte et qu’une génération ébahie la redécouvrira, on viendra nous demander des comptes. Sur Le Golb, on répondra honnêtement qu’on a fait ce qu’on a pu (même si ici aussi, il faut l'admettre, on n'en a pas parlé aussi souvent qu'elle l'aurait mérité). J’imagine qu’ailleurs, on fera comme on fit pour The Wire : on laissera entendre qu’on a toujours regardé et toujours adoré, même si on n'avait jamais écrit une ligne dessus avant sa dernière saison. Une info, juste pour dépanner : celle qui passera en 2018 sera justement la dernière. Au boulot.

👍👍 The FLASH (saison 3) Pour qu'une série se retrouve dans cette rubrique deux fois de suite, vous devez vous dire qu'il s'y est passé un truc extraordinaire. Ce n'est pas le cas : j'avais besoin de quelqu'un pour faire le nombre cette semaine, or The Flash vient tout simplement de livrer son meilleur épisode depuis très longtemps - probablement depuis « Enter Zoom », au tout début de la saison 2. On a beaucoup déprimé à Central City depuis deux ans, mais cette fois-ci la mélancolie était palpable. La détresse de chaque personnage (sauf Iris, condamnée à être spectatrice de sa propre mort, ce qui est aussi tordu scénaristiquement que moralement). Celle de Barry, en premier lieu. "Tu vois le bien en moi et moi, je vois le mal en toi", résume le goguenard Captain Cold, dont la présence n'est sans doute pas étrangère à l'efficacité de l'épisode : il est ce qui manque à la série depuis un moment maintenant. L'ironie. Le charisme. Bien entendu, cet épisode est problématique : sa chute n'est surprenante - et émouvante - que dans la mesure où l'on accepte l'idée, très improbable, que ses conséquences seront durables. En un sens, il ne sera réellement réussi que si le prochain va dans la même direction : un final sombre, désespéré, dans lequel Barry échoue une nouvelle fois et provoque (encore) ce qu'il tente à tout prix d'éviter. On accordera à la série le bénéfice du doute : après tout, contrairement au Reverse Flash ou à Zoom, globalement fidèles aux comics, cette version de Savitar est quasi inédite, on ne peut donc en rien préjuger de ce que les scénaristes en feront. Mais on sait bien aussi que le pourcentage de chances pour que le prochain épisode se conclue sur la résurrection d'Iris est largement aussi élevé, si ce n'est plus. C'est sans doute paradoxalement ce qui rendait cet épisode si touchant, si triste, si bon.


ONCE UPON A TIME (saison 6) Je n'étais pas du tout au courant de ce qui se passait en coulisse mais même sans le savoir, les derniers épisodes de cette saison puaient vraiment la mort. Même le musical, pourtant assez réussi. Honnêtement, je n'ai regardé le final que d'un œil distrait ; une heure vingt de OUAT, je ne vois pas dans quel univers ce ne serait pas du vice, et on a le droit à cette double ration chaque année à la même époque sans que jamais cela apporte quoi que ce soit au schmilblick. Ce n'est donc qu'à la fin, en réalisant que cette chute ressemblait beaucoup à un series finale, que je me suis renseigné et ai découvert, avec une certaine stupeur, que quasiment tout le casting régulier se barrait. C'est évidemment une bien mauvaise nouvelle pour les Drawas, d'autant que les seuls à rester sont aussi... les seuls qui jouaient bien. Mais c'est aussi (un peu) une bien mauvaise nouvelle tout court puisque cela signifie que l'on va se fader un quasi reboot qui sera probablement tout aussi mauvais, mais sans les personnages sympathiques (genre Henry, qui était quand même un brave gosse, ou Zelena, qu'on adorait avoir envie de taper avec son balai). On verra bien mais ça sent très fort l'annulation sèche en 2018 (les lecteurs du Golb savent que je me trompe rarement pour ce genre de choses, d'ailleurs Sleepy Hollow vient d'être annulée, exactement comme je vous l'avais prédit avec un an d'avance. Et toc.)

👑 TWIN PEAKS (saison 3) Puisque j'ai eu la possibilité de voir les dix premiers épisodes en exclusivité, laissez-moi vous dire que... naaan, c'est pas vrai, je n'ai même pas prévu de commencer immédiatement. La seule chose que je peux vous dire à l'heure actuelle, c'est que quiconque lâchera ici le plus petit spoiler sur cette saison 3 sera exhibé nu en place publique, couvert de tarte aux cerises, bien sûr. Toute plaisanterie mise à part, moi qui aime tant qu’on redonne leurs vrais sens aux mots, je me dis qu’au pire, on verra réhabiliter l’expression « casser le mythe ». Ce n’est pas ce que je souhaite. Lynch étant Lynch, j’ai envie de croire qu’il sera l’un des ces génies capables de revenir en arrière pour faire sinon plus, sinon mieux, en tout cas autre chose - avec une proposition, une vraie. Les plus grands n’ont jamais eu peur de ce genre de chose. Mais cela n'empêche pas une certaine appréhension, notamment la crainte un brin confuse que cette saison 3 (comme c'est étrange à écrire...) ressemble plus à Fire Walk with Me qu'à la série d'origine. Qu'elle soit bien plus sombre. Qu'elle ne reprenne de l’œuvre initiale que l'aspect cérébral, symboliste, oubliant que ce qui faisait de Twin Peaks une œuvre unique était que cet aspect était couplé à une étrange fable sur le vivre ensemble, pleine de légèreté et peuplée de personnages certes bizarres mais à l'incontestable bonhommie. Une crainte absurde ? Peut-être, oui. Et en même temps, comment ne pas y penser alors que tout concorde dans cette direction : l'époque n'est plus la même. Les séries télé ne sont plus les mêmes. L’œuvre de Lynch elle-même n'a plus grand-chose à voir, partie depuis en des terres d'une radicalité et d'une noirceur sans commune mesure avec ce qu'il produisait avant et pendant la diffusion du show. Rappelons tout de même qu'en 1989, au moment où était retrouvé le corps de Laura Palmer, le film le plus extrême de Lynch s'intitulait Blue Velvet, qui passerait quasiment pour une comédie romantique comparé à un Lost Highway ou un Inland Empire. Enfin. Nous verrons bien assez tôt de quoi il retourne.

Allez les gars : on y croit !

à part ça...

... je suis incapable de dire si j'ai aimé ou non le dernier épisode de Doctor WhoExtremis », 10x06), ce qui est assez rare pour être précisé. D'un côté, je déteste les chutes de type lolilol, tout ça n'était pas réel. Sur ce point et d'autres, l'épisode rappelait le pire de Moffat. D'un côté, l'épisode était bien fichu, prenant. Et il rompt enfin le faux suspens entourant l'identité de la personne enfermée dans le coffre, dont on commençait à craindre qu'elle traîne jusqu'en fin de saison. Au passage, je serais rassuré si quelqu'un venait dire qu'à elle ou lui aussi, le "méchant" a rappelé quelque chose...

… Ozap m’apprend à l’instant que « La Vie devant elles sombre » . J’en déduis donc que quelqu’un a enfin décidé de vraiment regarder cette série médiocre (mais n’inspirant jusqu’alors que des commentaires dithyrambiques), à la prétention sociale rendue totalement ridicule par les dialogues passés au white spirit de France Télés (vouloir évoquer la condition de mineurs du Nord quand le seul accent autorisé est celui de Paris. Vraiment ?), et qui au final n’est qu’une vieille saga-soap de France 3 qui ne s’assume pas (du tout). Bon, je dis ça, mais je n’ai pas regardé la saison 2 - je n’ai même pas fini la saison 1 à l’époque, pour tout vous avouer. A ma décharge, j’avais été déraisonnablement gentil durant tout cet épisode du Golbeur en séries.

27 commentaires:

  1. "Au passage, je serais rassuré si quelqu'un venait dire qu'à elle ou lui aussi, le "méchant" a rappelé quelque chose..."

    Je te rassure ;)

    Ce sera ma seule contribution, de la semaine, je ne suis à jour sur rien.

    Bon dimanche.

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    1. On peut savoir ? :)

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    2. Dans la série classique, le Maître arrivé au bout de régénérations était défiguré, et ressemblait un peu à cela :

      http://geekandsundry.com/wp-content/uploads/2015/08/Peter-Pratt-Master.jpg

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    3. Après, l'épisode étant écrit par Moffat, il y 99 % de chances pour que ce ne soit qu'un clin d’œil ^^

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    4. Ah, ok, je vois. Merci ! :)

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  2. J'ai marché à fond pour Twin Peaks :D

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    1. Ah bon ? Je ne pensais pas vraiment "faire marcher" qui que ce soit !

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  3. Super fin de saison de The 100, c'est sûr. Mais qu'est-ce que le début était mauvais punaise...C'était un peu pareil l'an dernier aussi d'ailleurs (en moins pire). Faudrait qu'ils travaillent mieux leurs débuts de saisons, c'est beau de faire des mises en place mais si ça prend les moitiés des épisodes... :(

    Je suis pas le plus grand fan de Twin Peaks mais je me fais aucun souci, je suis sûr que ce sera bien (voir mieux). Comme tu dis "les plus grands n’ont jamais eu peur de ce genre de chose" et Lynch est un des plus grands mêmes s'il n'est plus tt jeune. Toute sa carrière est d'une telle exigence que je l'imagine se foirer pour sa grande dernière (il paraît).

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    1. Je l'imagine MAL bien sûr :D

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    2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    3. La réponse ne saurait tarder (en ce qui concerne Twin Peaks).

      C'est vrai que la saison 3 de The 100 était déjà un peu comme ça, mais pas tout à fait de la même manière : on avait plusieurs intrigues en apparences indépendantes qui vers le milieu se fondaient en une seule. Là, tout le monde est dans la même intrigue, le problème est surtout que celle-ci a longtemps avancé à deux à l'heure...

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    4. Bon ben j'ai eu tort d'être optimiste, c'était nul à chier en fait :(

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    5. Enfin j'ai eu tort: j'ai eu raison dans ma faute de frappe plutôt :D

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    6. C'était très bien, au contraire.
      Le problème, qui n'en sera pas un pour tous, est que ce n'était pas Twin Peaks. Plutôt, le pilote d'une nouvelle série, qui reprendrait certains points de sa mythologie, pour les explorer sous un angle nouveau.
      Ce qui était, déjà, la démarche du film.
      Mais je crois que, comme pour le film, à l'époque, j'aurais préféré que les lieux et personnages de la série, soient carrément abandonnés. Quitte à faire "autre chose", autant faire cette "autre chose" à fond, il me semble...

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    7. D'accord avec Bloom.

      Je pense que ça peut être un des meilleurs trucs qu'on verra cette année, mais il va vite falloir faire le deuil de la "vieille" série.

      Déjà j'ai trouvé Frost et Lynch généreux avec les fans car je pensais vraiment qu'on ne verra pas Dale Cooper de sitôt, par exemple!

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    8. Bon, contrairement à ce que j'indiquais dans l'article j'ai regardé les deux épisodes quasiment sans respirer hier, mais il va me falloir quelques jours pour digérer tout cela :-)

      Je vous demanderai de ne pas trop trop en dire dans les commentaires (du moins tant que je n'aurais pas fait un article spécifique à ce sujet). C'est rare que j'impose ce genre de règle mais bon, un peu de respect tout de même pour ceux qui attendent depuis 20 ou 25 ans et qui n'ont pas encore eu le temps de regarder. On ne parle pas du dernier épisode d'Empire, tout de même ;-)

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    9. Le dernier épisode d'Empire était bien mieux :D

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  4. Oui, oui, oui. Le dernier Flash était bien. Il suffisait donc que je m'en moque la semaine dernière.

    Mais c'est toujours bête.

    J'ai arrêté le dernier DW au bout de 10 minutes. L’atmosphère "pseudo-mystérieuse" m'a tout de suite soulé. Je le regarderai dans quelques jours, après les bonne séries, dont The Americans ;-)

    Bon dimanche, Thomas.

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    1. Ça valait bien la peine d'être un des seuls à défendre Moffat lors de son "procès" ;-)

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  5. En effet, tu ne dis que du bien cette semaine :)

    Mais sur les séries concernées, vrai qu'il n'y avait pas beaucoup de mal à dire. Je te trouve un peu généreux avec The Flash, tout de même. Mais c'est vrai que cet épisode était un des meilleurs depuis longtemps. Je ne pensais vraiment pas qu'ils tueraient Iris. Comme toi, j'ai toujours du mal à y croire.

    J'ai trouvé l'épisode de Doctor Who très bon sur l'intrigue principale. Un peu déçue en revanche par le pourquoi Missy était enfermée. Je me doutais que c'était elle, mais je pensais qu'elle représentait un terrible danger (ce qui amenait au retour annoncé du "vrai" Maître). On ne comprend pas trop pourquoi le Docteur se sent lié par un serment à des gens qu'il a mis en fuite ! :/

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    1. Effectivement, ce dernier point n'est pas très clair. Personnellement j'envisageais plutôt que ce serait directement le Master (version masculine), même si au final cela revient au même. Je ne comprends pas non plus très bien l'intérêt de cet intrigue d'autant que d'après ce que j'ai lu ici où là, ce ne sera pas une transformation : Michelle Gomez et John Simm apparaîtront de consort dans un épisode "multi-Master" comme il y eut par le passé des épisodes "multi-Doctor". Du coup cette histoire d'exécution ressemble plus à une diversion qu'autre chose...

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  6. Je propose que pour le prochain Golbeur en séries tu écrives à chaque mini-note : "ça ne vaut pas Twin Peaks" :D

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  7. Bien content que tu reparles de The Americans. C'est une de mes séries chouchous, que je défends depuis Gammazik et que j'ai remis plus tard dans le cycle "25 ans, 50 séries" des séries qui m'a le plus marqué personnellement.

    J'aime à penser que on la redécouvrira plus tard, comme tu le dis, pas forcément à l'instar de The Wire (que, de toutes façons, personne ne regardait avant qu'on s'en refile les DVD), même si (et moi le premier) The Americans est une série que j'ai regardé assidûment, de façon hebdomadaire, que j'ai délaissé quelque peu avant de me réembarquer pleinement dedans.

    Parce la mise en scène.
    Parce que l'écriture.
    Parce TOUS les acteurs sont bons. Le duo Rhys/Russell, juste parfait, bien sûr mais également la totalité de ses seconds rôles qui ne sont pas là uniquement pour relancer la machine.

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    1. C'est marrant, j'avais le cycle "25 ans" et je ne me rappelais que The Americans y figurait. Mais je ne vais pas non plus être surpris que tu sois un homme de goût :-)

      Je crois n'avoir jamais écrit un article digne de ce nom sur la série, que j'avais un peu laissée en plan à une époque moi aussi (en fait j'ai commencé dès que c'est sorti, puis me suis arrêté en milieu de saison 1 et je n'ai réellement été à jour qu'à la fin de la 2). Je me dis souvent qu'il faudrait que j'y remédie et en même temps, je ne le fais jamais. Ce sera peut-être pour cette année vu que je pensais écrire 70 pages dithyrambiques sur la fin de The Leftovers et qu'un créneau vient clairement de se libérer de ce côté (encore que The Leftovers étant ce qu'elle, je pourrais aisément écrire 70 pages dessus même en n'étant pas dithyrambique ^^).

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  8. Oh non, tu me l'apprends pour OUAT :(

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