dimanche 7 août 2016

The Sunny Sunday Sunalee Show #3

...
Au moment de commencer ce Golbeur en été, j'avais omis un détail d'importance : les Jeux Olympiques. C'est connu, les années à J.O. sont véritablement catastrophiques pour le fan de séries. Face à un tel mastodonte, aucune chaîne américaine ou britannique ne veut se risquer à griller une bonne cartouche, et ainsi seuls se trouvent lancés les sous-produits pénibles et autres trucs de seconde zone qui traînaient jusqu'ici dans des fonds de recoins de tiroirs. Bref, on s'emmerde, cette année comme en 2012 ou en 2008, et nous arrivons début août avec seulement trois petits épisodes de la rubrique au compteur. Mais pas question de se laisser faire : le Sunny Sunday Sunalee Show tiendra bon jusqu'à la fin de l'été, tant qu'il y aura du soleil et des dimanches. Tant pis si cela signifie ne plus regarder que des séries de Netflix, des vieilleries voire des séries que regarde la vraie Sunalee !

C'EST CHAUD !

BRAINDEAD Vous vous souvenez quand l'intello de la classe tentait crânement de faire une blague potache qui tombait toujours à plat, pour finir par en rire tout seul, trop fort, en rougissant ? BrainDead, c'est un peu ça, sauf que c'est à l'échelle d'une série entière et que les King sont beaucoup moins intelligents que Rémi Delage, le fils précoce de votre prof de français. Foncièrement, ce pourrait être une bonne comédie SF un brin nawak : un peu de démesure, quelques vannes bien senties et Danny Pino qui se découvre une vocation comique (j'aime bien Danny Pino, du coup j'ai décidé de faire semblant d'ignorer qu'il a été découvert dans un très mauvais sitcom). Le cocktail a tout pour plaire, surtout en plein été. De fait, BrainDead contient quelques scènes très funs et efficaces (je pense par exemple à celle du coup de poing américain à la fin de l'avant dernier épisode en date, ou de celle de la ligue des hommes anti-viol à la fin du précédent). Le hic, c'est que BrainDead se prend bien plus au sérieux qu'elle ne veut l'admettre. Elle ne veut pas juste être une comédie délirante pour l'été, elle veut être une Satire-avec-un-grand-S, politique de surcroît, car ainsi va le concept de potacherie dans l'univers des gens sortis des grands écoles, que les King adorent fustiger mais dont, dans BrainDead comme dans The Good Wife, ils demeurent d'éclatants représentants. C'est ici que la série devient un peu embarrassante, car en dépit de ce que son prestigieux casting laisse à penser, elle n'a pas (du tout) la finesse nécessaire à ce type de discours. Elle n'a d'ailleurs pas grand-chose de très original ni pertinent à dire sur le sujet, qu'elle traite de manière extrêmement paresseuse et superficielle, ne dépassant jamais son concept de départ. Alors que l'on pourrait presque se faire prendre par les séquences de séries Z, celles-ci ne sont pas (encore ?) assez overzetop pour ne pas être  constamment annulées par des gags politiques plus empâtés et prévisibles les uns que les autres, qui viennent nous rappeler avec une certaine arrogance que le "vrai" sujet de la série, ce n'est pas une invasion alien burlesque. On rigole parfois, bien entendu. Comme on peut rigoler en se retrouvant par hasard à dîner au milieu d'une bande d'anciens élèves de l'ENA ou Science-Po. Ils peuvent être assez marrants – tout le monde peut-être assez marrant avec un bon coup dans le nez. Ce n'est pas pour autant qu'on aura envie de rentrer avec eux, même s'ils sont beaux comme Danny ou Mary-Elizabeth.


👍 The NIGHT OF Il n'est jamais facile de s'investir dans le remake d'une série que l'on connaît, a fortiori lorsque cette dernière a marqué son époque et révélé pléthore de comédiens hantant désormais nos écrans chaque semaine. Sans doute parce que Criminal Justice commence à dater (2008-09, ça ne nous rajeunit déjà plus), The Night of s'en sort dans l'ensemble avec les honneurs. Elle parvient à susciter l'intérêt, séduit par son atmosphère comme par la qualité de son casting ou les libertés bienvenues qu'elle s'autorise avec son modèle. Certes, elle affiche également tous les stigmates du HBO contemporain, soit donc des ambitions disproportionnées par rapport à la simplicité de son sujet (les mésaventures judiciaires d'un jeune homme accusé – a priori à tort – du meurtre de la belle inconnue qui l'a ramené chez elle). On aurait préféré que The Night of soit narrée à hauteur d'homme plutôt que de multiplier les tentatives, parfois réussies, de créer une atmosphère onirique un brin macabre. Le résultat est par instant plus ennuyeux que suffocant, mais l'ensemble tient la route, ce qui est déjà énorme en ce morne été 2016. Et puis bon : John Turturro, quoi.

👍 RAY DONOVAN (saison 4) Les séries dont on parle le moins sont parfois celles dont on mange le plus. Beaucoup de gens ont souvent autant de choses à dire sur Ray Donovan, quand je me contente de le retrouver tranquillement chaque été, sans plus d'hésitations que de commentaires. Ce n'est pas que je ne l'aime pas ou que j'en pense du mal : juste que je n'ai rien en à dire. Ray Donovan est une bonne – parfois très bonne – série qui laisse paradoxalement assez peu de prise à l'analyse, parce qu'elle ne cherche jamais à être une série compliquée ou plus profonde qu'elle ne l'est en réalité (et il vaut mieux, car les rares fois où elle tente le coup, elle se foire, cf. le season premiere de cette année). Peu de shows peuvent se targuer, surtout au bout de quatre saisons, d'être à ce point fidèles à eux-mêmes, sans pour autant vous donner le sentiment de toujours regarder la même chose. Ray Donovan est de ceux-ci. C'est série qui est très exactement ce qu'elle paraît être et offre très précisément ce qu'elle promet. Soit donc du polar old school et musclé, plus esthétisant qu'il y paraît, entre fin seventies et mid eigthies, le Ellroy primitif et le Charles Bronson tardif. De la série B., de la vraie, comme on n'en fait presque plus désormais que le genre doit invariablement s'aborder avec le second degré de rigueur (et c'est un type qui a kifé la fort ironique Banshee qui vous le dit). Il y a de l'humour dans Ray Donovan, mais il n'y a pas vraiment de ce second degré cynique qui fait le miel de beaucoup mais ennuie un peu, parfois, sur Le Golb. Elle est une dernière séries du câble US, avec (dans des genres totalement différents) The Leftovers et Mr. Robot, à être si franchement premier degré – d'une franchise presque naïve. Ce qui la rend, comme The Leftovers ou Mr. Robot, très facile à moquer, mais aussi très attachante à mes yeux. Liev Schreiber est parfait, tellement parfait qu'il a fini par faire absolument corps avec ce personnage difficile (puisque, sur le papier, tellement clichesque), ce qui est pour le moins peu commun dans le cas d'un comédien dont notoriété pré-existait à sa série. Les autres sont très bien aussi, sauf bien sûr Jon Voight qui est irritant au possible (c'est le rôle qui veut cela) (mais ok, c'est beaucoup le cabotinage de Voight, aussi). Et voilà, c'est tout. Il n'y a rien de plus à dire, si ce n'est que cette quatrième saison est un peu moins réussie, peut-être, d'autant que la précédente était pour sa part la meilleure de la série. Mais ce n'est pas grave, puisque l'on ne s'y ennuie jamais. En un sens, Ray Donovan est la série d'été parfaite (je n'ai pas dit la meilleure série de l'été), parce qu'il n'est pas sûr qu'on aurait autant de temps à lui consacrer si elle passait à une période plus chargée.


👍👍 STRANGER THINGS Sur le papier, c'est un projet qui intrigue autant qu'il agace, l'un comme l'autre avant même que l'on n'en ait vu la moindre la minute. D'un côté il y a ce sentiment, rien qu'à jeter un œil aux trailers, que ça va être bien. De l'autre, il y a cette épaisse couche de nostalgie qui dérange encore plus qu'ailleurs, puisqu'elle est encore plus prononcée ailleurs. Soyons clairs : aussi réussie soit Stranger Things (et elle est très réussie), il y en marre de cette obsession pour le passé, totalement intéressée (pour les diffuseurs et producteurs) et absolument rance (de la part des artistes). Il y en a marre des mecs qui débarquent la gueule enfarinée avec pour seul projet artistique de rendre hommage à ce qu'ils aimaient quand ils avaient douze ans, et pour seule vision le décalque paresseux et démago de ce que d'autres ont de toute façon fait mille fois mieux qu'eux. C'est d'autant plus irritant que Stranger Things, entendant "rendre hommage" (c'est l'expression consacrée), à un certain cinéma des années 80, rend surtout hommage encore et toujours au cinq ou six mêmes films qui portaient déjà Midnight Special il y a quelques mois ou Super-8 il y a quelques années. Ceci étant dit, Stranger Things est une remarquable réussite (donc). Solidement écrite, avec un casting génial-y-compris-les-mômes (la petite Millie Brown, qui portait toute seule le navet Intruders il y a deux étés de cela, est extraordinaire), une intrigue prenante et idéalement rythmée (pour une fois sur Netflix), un humour omniprésent et quelques scènes d'anthologie. Quelque part, c'est une espèce d'incarnation ultime de la pensée Netflix : chaque épisode et même presque chaque scène de chaque épisode est une ode vibrante au binge watching ; on termine et l'on se dit que merde, c'était vraiment trop court, il faut vite enchainer. Vraiment, c'est très bien. Mais là où Netflix et les Duffer Brothers (!) ont torts, c'est lorsqu'ils en pensent que c'est très bien à cause de ses clins d’œil priapiques à une époque que son esthétique ultra-soignée réduit aux plus petits dénominateurs communs. Stranger Things est très bien au-delà de ce fétichisme finalement très convenu, parce qu'elle raconte une très bonne histoire peuplée de très bons personnages, avec un vrai sens du récit (enfin un show dont les héros sont éparpillés aux quatre coins de la même intrigue, sans donner l'impression que la moitié d'entre eux vivent dans une série parallèle). Je laisse le reste des considérations aux nostalgiques incurables, c'est-à-dire à près tous mes camarades blogueurs/chroniqueurs/critiques en-dessous de 45 ans, dont je pense qu'on a tous bien compris maintenant qu'à l'instar des Duffer Brothers, ils ont tous été traumatisés par E.T. et les Goonies quand ils étaient petits. Ça fait plus de trente ans, les copains, hein. Va peut-être falloir songer à passer à autre chose.


C'EST TIÈDE

The ORIGINALS (saison 3) Il est tellement rare qu'on l'évoque ici que je me sens presque obligé de vous (re)présenter cette série débutée en 2013 (!) : The Originals, c'est bien sûr la petite sœur de The Vampire Diaries, qui suit les aventures des trois puis deux puis trois puis six puis quatre puis trois et demi puis quatre puis cinq puis six puis quatre puis de nouveau cinq et enfin quatre vampires originaux (il est possible que j'aie perdu le compte en cours de phrase, les fans m'en excuseront). Les premiers des premiers, les plus beaux, les plus puissants, les plus dangereux mais pas les plus sages tant il paraissent n'avoir rien appris de leurs erreurs (ni de la vie) en plus d'un millénaire d'existence. Comme The Vampire Diaries, il s'agit surtout d'un gros soap fantastique dont la moitié du casting provient des pages lingeries de La Redoute, et dont l'autre moitié passe sont temps à être assassinée puis ressuscitée afin d'être de nouveau assassinée. Bien entendu, comme dans The Vampire Diaries, tout le monde y couche avec tout le monde, mais à la différence de The Vampire Diaries... hum... non, en fait il n'y a pas de vraie différence avec The Vampire Diaries, si ce n'est que The Originals paraît souvent beaucoup plus fauchée (il y a à peu près quatre décors depuis le premier épisode) et que tandis que son aînée a tout de même envoyé du bois durant facile trois saisons, The Originals, arrivée à ce stade, paraît déjà totalement à bout de souffle. Après des débuts tonitruants et fraîchement prometteurs, Klaus et sa fratrie se sont enlisés dans des schémas ultra-répétitifs et des intrigues plus soporifiques les unes que les autres, avec souvent de bonnes idées mais une mise en place si laborieuse que les anathèmes lancés constamment par nos originaux provoquent nettement plus d'ennui que d'effroi. Cette année encore, même crime, même châtiment : partir sur une guerre de succession entre les différentes lignées vampiriques (quant on tue un original, on détruit tous les vampires qu'il a créées, et ceux qu'ils ont créés, et ceux que ceux qu'ils ont  créés ont créé... bref, une lignée, vous dis-je), voilà qui était prometteur... sauf qu'on aura surtout passé les vingt-trois épisodes à se fader les hésitations amoureuses d'un Niklaus dont on a fondamentalement jamais compris ce qu'il pouvait bien trouver à la fade et chiante et moche et moralisatrice Camille. Autant vous dire que ce fut une souffrance et que la capacité de la série à renverser les alliances tous les trois épisodes a rendu le tout particulièrement fatigant pour un spectateur qui ne suivait déjà que d'un œil distrait. Le plus incroyable étant que dans sa dernière ligne droite, cette saison aura livré le meilleur arc d'épisodes de toute la série. Pour la première fois depuis très longtemps, on entrevoyait en quoi The Originals était une série différente de The Vampire Diairies, capable d'exister pour elle-même : à la différence de cette dernière, The Originals a en effet un casting assez restreint, mais qualitativement assez supérieur, aussi. Ses héros étant indestructibles, ils sont condamnés à se retrouver quoi qu'il arrive, à s'opposer éternellement sur les mêmes sujets, ce qui peut vite devenir redondant mais offre aussi à la série la possibilité d'approfondir ses caractères avec talent, comme elle le fait en confrontant pour la Xème fois Klaus et Marcel. Dans le fond, les scénaristes ne semblent pas avoir conscience de ce que raconte leur show : ils sont persuadés que c'est une série sur la famille, alors que c'est une allégorie de l'hypocrisie et du politiquement correct, sur fond de lutte des classes ne disant pas son nom. Son thème central, c'est celui de la démesure macabre d'un Klaus se heurtant continuellement à ses faux-culs de frères/sœurs/disciples, qui jouent tous les moraux mais tuent à tourne-bras eux aussi. Chaque fois que The Originals prend ce thème à bras-le-corps, c'est une impeccable réussite. Dès qu'elle s'en éloigne, elle devient en revanche lourdingue, répétitive voire à l'occasion complètement abrutie.


👍👍 ORPHAN BLACK (saison 4) Je le pressentais au moment de visionner le premier épisode, cela s'est rapidement confirmé : Orphan Black a réussi l'improbable, le vrai coup du retour en forme (et aux sources !) après avoir été pas loin de toucher le fond durant deux saisons consécutives. Le genre de truc dont on rêve souvent pour les séries qu'on a beaucoup aimées à un moment M mais qui, hélas, ne se produit quasiment jamais. Bien sûr, tout n'était pas exceptionnel dans cette saison 4 : on a réellement eu le sentiment que les scénaristes étaient en lutte permanente pour ne pas céder à leurs travers habituels, rester le nez dans l'intrigue et éviter les digressions complotistes incompréhensibles ou les épisodes composés à 70 % de répétitives vaguement comiques mettant en scène Alison ou Donnie. Dans l'ensemble, on ne peut que les féliciter pour l'effort ; de mémoire, il m'est rarement arrivé, en regardant la saison tardive d'une série ayant commencé à décliner, de me rappeler à ce point, au fur et à mesure, pourquoi elle avait été si bonne. En renouant avec les prémices de son intrigue, Orphan Black a retrouvé sa noirceur, son intensité et son esthétique (très nocturne et urbaine, alors que les saisons 2 et 3 étaient presque bucoliques). Mieux, elle a réussi à signer une intrigue très prenante tout en restant limpide, en ne faisait pas appel à dix personnages secondaires, trente détours inutiles et seize nouveaux clones n'amusant que Tatiana Maslany et les fans de perruques. C'était remarquable, même s'il faudra un peu de recul pour déterminer si cela l'était en soi, ou juste parce que l'on n'attendait plus rien du Clone Club. D'ici là, la série sera sans doute terminée, puisque la cinquième saison sera la dernière. Une excellente nouvelle, pour tout dire, tant Orphan Black a été trop longtemps conditionnée par son péché originel : les scénaristes eux-mêmes ne savaient pas de quoi leur série allait parler au-delà de ses deux ou trois premiers épisodes. Une vraie fin, mûrie et écrite, c'est exactement ce qu'il lui faut.

45 commentaires:

  1. Tu vas parler d'Indian Summers alors ? ;-)

    Mes séries en cours actuellement devraient plus te plaire: Black Sails et UnReal, bientôt la suite de The Americans. Et puis Halt and catch fire et sans doute Stranger Things (vu le foin qu'on a fait autour, je ne peux pas rater ça).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Me plaire, me déplaire... je n'ai pas dit qu'Indian Summers ou ce que tu regardes habituellement ne me plaît pas, tu sais. Enfin, Indian Summers ça ne m'intéresse pas trop, mais je crois que c'est une bonne série, d'après ce que j'ai pu lire ici ou là.

      C'est sûr que les autres que tu cites ont des sujets qui m'attirent un peu plus, encore que je ne sois pas le plus gros fan de The Americans du quartier :-)

      Supprimer
    2. ah, c'est qui le plus gros fan ? Parce que j'ai vraiment du mal à accrocher - contrairement à Black Sails par exemple.

      Supprimer
    3. Parmi les habitués du Golb ? Bloom, Sixtine, Jeoffroy, Pauline...

      Moi il y a toujours un truc qui me retient avec The Americans, j'ai longtemps été celui qui lui avait mis la moins bonne note sur le CDB (7/10 tout de même, soit...)

      Supprimer
    4. Après deux saisons, je ne suis pas (encore) à 7, du coup, je me retiens de voter.

      Supprimer
    5. Je ne suis monté à 7.5 qu'après la 4, donc tu as encore de la marge ^^

      Mais je trouve que c'est une très bonne série cela dit (d'ailleurs 7/7.5, à mon échelle, ce sont de vraies bonnes notes, contrairement à chez d'autres qui sont plus... "généreux", on va dire). Simplement il y a toujours un petit truc qui fait que... je ne sais pas, je n'arrive pas à lui voir la grandeur que d'autres lui reconnaissent...

      Supprimer
  2. J'adore ta métaphore pour introduire Braindead !! C'est exactement ça, je n'arrivais pas à mettre de mots dessus. Une série écrite par des gens sages et propres sur eux qui "s'encanaillent", c'est exactement ça !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui mais finalement, tu l'as synthétisé mieux que moi dans ta seconde phrase ;-)

      Supprimer
  3. Hors-sujet : j'aime bien les pouces dans les articles "normaux", mais je trouve que ça spoile un peu tes commentaires dans cette rubrique.

    Sinon moi je trouve BrainDead assez rigolo, mais seulement depuis 2 semaines.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu trouves que les pouces gâchent un peu le suspens quant à ce que je vais dire à propos de la série, c'est ça ?

      Supprimer
    2. Je comprends, mais je ne peux pas y faire grand-chose. Surtout que j'aime bien comme ça (d'ailleurs au départ, c'était spécifiquement pour cette rubrique que j'avais conçu le système de pouces, avant de l'étendre au reste du site).

      Supprimer
    3. Puisque tu parles spontanément des pouces je dois dire que j'ai du mal à m'y faire. La conversion fonctionne pas dans ma tête....Tu notes sur 8 maintenant du coup? Mais pourquoi 8?

      Supprimer
    4. Spontanément ? J'avoue avoir ri en lisant ça :-)

      J'imagine que c'est le revers de la médaille quand on essaie de ne pas publier un blog trop pro/froid/unilatéral, mais je trouve quand même que mes petits habitués du Golb, particulièrement les plus anciens, sont un peu beaucoup... TROP pointilleux sur des choses qui ne sont pas leurs oignons, genre les notes, la mise en page et autres filtres anti-spams. Je ne sais pas si vous le savez mais sur la plupart des sites, on ne vous répondrait pas même, considérant que c'est l'auteur qui décide ? ;-)

      Bref ! On ne note pas sur 8. Déjà parce qu'il n'y a que 7 symboles ^^ Et ensuite parce que les pouces n'ont pas vocation à êtres strictement équivalents aux diodes (c'est d'ailleurs pourquoi je mets beaucoup plus de temps que je ne l'aurais cru à mettre à jour les archives). Fondamentalement, tu peux considérer qu'on note toujours pareil, la seule différence est qu'il y a désormais la courronne pour les "chefs-d’œuvre absolus", un genre de 7/6, en somme, qui sera encore plus rare que feu la sixième diode (de fait, en reprenant les archives, il y a plusieurs 6/6 auxquels je n'ai mis "que" 3 pouces). Mais les choses ne sont pas aussi statiques qu'avant. Par exemple, il y a des 4/6 que je convertis en 1 pouce, d'autres en 2... cela dépend des cas et c'est très bien comme ça, je trouve que ça donne un peu de frais.

      Supprimer
  4. Comment peut-on se retrouver par hasard à dîner au milieu d'une bande d'anciens élèves de l'ENA ou Science-Po... :-)

    PS : putain il y en a marre de devoir reconnaitre à chaque fois des baraques à frites ou des véhicules allant sur l'eau...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je sais mais malheureusement, on n'y peut rien. Google a décidé de manière totalement arbitraire que ce paramètre n'était pas à la discrétion des propriétaires de chaque blog (en fait, c'est mieux que ça car officiellement on peut le désactiver, tout en étant averti que "pour certains commentaires, le paramètre pouvait s'activer à tout moment"... sauf que dans les faits, c'est activé tout le temps et pour à peu près tout le monde...)

      Ceci dit, il me semble que ça ne le fait pas systématiquement quand on a un compte Google... et toi, tu en as, c'est juste que tu ne l'utilises pas, tu ne peux donc t'en prendre qu'à toi même ^^

      Supprimer
    2. (cependant pour être complet et de bonne foi, les réformes que Google a instaurées sur les commentaires il y a deux ans ont mis un terme quasi définitif aux spams qui pullulaient dans les commentaires, donc il y a de bons côté également...

      Supprimer
    3. C'est quoi un compte google ?

      Et tu n'as pas répondu à ma question sérieuse... :-)

      Supprimer
    4. ah, je ne dois rien reconnaître mais bien cocher la case pour dire que je ne suis pas un robot. Mais tu as raison, c'est juste chiantissime...

      Supprimer
    5. LYLE >>> bah dans ce cas, arrête de mettre des smileys dans tes questions sérieuses ^^

      SUNALEE >>> c'est chiantissime d'avoir juste une case à cocher ? Quelle flemmarde, quand même ;-)

      Supprimer
    6. mais non ! je parlais des photos et je voulais soutenir moralement Lyle !

      Supprimer
    7. Non mais LYLE est un gros râleur, ce n'est pas non plus une torture de cocher un filtre anti-spams (surtout que ce n'est pas comme s'il postait 10 commentaires par jour) ;-)

      Supprimer
    8. Ça prend moins d'une seconde...

      Supprimer
    9. 1. je ne suis pas un gros râleur, je suis juste un un peu enveloppé râleur.

      2. si, reconnaître 3 baraques à friques sur 9 timbres postes, c'est une torture.

      3. d'ailleurs si c'était pas si chiant, je posterais facilement 10 commentaires pas jour. Et là tu te réjouis encore plus de ton anti-spam.

      4. ça prend facile 30s, d'autant que mon ordi est lent et que parfois je me trompe... Si si... Peut-être suis-je un robot en fait...

      Supprimer
    10. Absolument pas.

      Supprimer
    11. Comment en témoignent les heures des commentaires ci-dessus, je viens de le faire trois fois en moins d'une minute (probablement même moins de 30 secondes), alors que j'ai l'ordi le plus lent du monde et le navigateur le plus pourrave du monde qui se ferme dès qu'on en lui en demande un peu trop... donc je pense que ce sont surtout tes erreurs avec le puzzle qui sont en cause :-D

      Je reconnais que c'est chiant, tu n'es pas le premier à me dire, mais bon, je trouve que le sujet s'éternise un peu là... surtout que j'ai déjà dit que je ne pouvais rien y faire. Bon et puis venant d'un mec qui voue un culte malsain à hautetfort... ;-))

      Sinon je vais me répéter mais si tu choisis "compte google" et te connectes avec ton adresse gmail, tu n'as normalement pas à le faire (c'est à vérifier, puisqu'en tant qu'admin du blog mon adresse gmail à moi est évidemment exemptée).

      Supprimer
    12. (bon et puis 10 coms par jour, j'aimerais bien voir ça... même GUIC et SERIOUS bourrés n'en font pas 10... ni moi, d'ailleurs ^^)

      Supprimer
    13. OK, j'arrête.

      Et t'as quoi contre hautetfort ? :-)

      My computer is slower than your computer
      Sing it

      Supprimer
    14. Ce qu'aurait je pense n'importe qui ayant une vague idée de l'harmonie qui régit notre monde ^^

      Supprimer
    15. Justement, c'est assez curieux venant d'un grand passionné de peinture comme toi de ne pas paraître dérangé par l'aspect (in)esthétique de son propre site. Ça m'a toujours étonné. Moi, j'ai des goûts de chiottes en la matière, quiconque me connaît dans la vraie vie sait que la déco, les arts plastiques et compagnie, ça me dépasse complètement. Il y a donc une certaine cohérence (et encore, Le Golb est presque beau comparé à la manière dont je décore les pièces dans lesquelles je vis :-D)

      Supprimer
    16. Ah mais j'adore la peinture tout en étant plus nul en dessin qu'un enfant de trois ans. Je n'ai jamais été capable de colorier sans déborder... Alors oui, dlmds, c'est moche, mais je suis incapable de faire autrement...

      Supprimer
  5. Stranger things, la série qui réussit à être à la fois une excellente surprise ET une série complètement surcotée. Très bon résumé.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce n'est pas exactement ce que je voulais dire, mais ok, je prends ;-)

      Supprimer
  6. J'aime bien ce que dit l'anonyme, ci-dessus, à propos de Stranger Things. Je trouve que cela en souligne bien la particularité.

    Il faudra alors que je me remette à Orphan Black. J'ai "lâché l'affaire" en milieu de saison 3...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai failli lâcher Orphan Black à la troisième également, je me suis d'ailleurs mis très tardivement à la quatrième... et j'avais tort, donc.

      Supprimer
  7. Cool de te lire sur the Originals. C'est ce que j'aime bien dans cette rubrique (qu'elle soit en mode été ou pas), c'est que tu prends le temps de parler de série dont personne ne parle (enfin par les sites sérieux trop occupés avec Stranger Things et Mr Robot)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour le peu qu'il y a à en dire, en même temps ^^

      J'essaie de faire un petit check-point annuel mais une fois n'est pas coutume, je suis plutôt en phase avec les "sites sérieux" (comme tu dis), ce n'est pas une série dont je vais avoir grand-chose à dire en cours de saison...

      Supprimer
  8. Sinon ma fille adore The Originals...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est bien ce qui me semblait...

      (tu vas voir que je vais arriver à 10)

      Supprimer
    2. Et tu n'as toujours pas essayé d'utiliser le compte google ? Tu forces l'admiration ^^

      Supprimer
    3. Par mon obstination stupide ? Oui, je fais ça bien... :-)

      Supprimer

Si vous n'avez pas de compte blogger, choisir l'option NOM/URL et remplir les champs adéquats (ce n'est pas très clair, il faut le reconnaître).