dimanche 2 mars 2014

Michel Cloup Duo - Autant de mots que de nerf

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Intro oppressante. Voix blanche. Désabusée - ou plus. "J'ai lâché en route / Pas mal de certitudes / Sacrifié / Certains principes [...] Je n'ai fait que courir / Le plus rapidement possible / Oubliant parfois après quoi". C'est peu dire que le nouvel album de Michel Cloup ne cherche pas à plaire. Les relations semblent toutes s'y déliter, la nuit paraît permanente, les "vieilles cicatrices" peinent à se refermer. Tout y est dur, revêche, et comme à l'accoutumée, les mots refusent toute forme de lyrisme ou d'emphase - loin de la quête systématique de la bonne rime ou de la poésie au rabais qui écrase parfois la production rock hexagonale. On savait depuis longtemps que l'homme était rageur ; depuis Notre silence (2011), première escapade sous son nom à défaut d'être véritablement solo (nous y reviendrons), on le découvre également meurtri. Il y a plein de questions, dans ce Minuit dans tes bras. Plein de silences, en guise de réponses.

Pour cette raison et quelques autres, on imaginait volontiers Michel Cloup taiseux. Un peu bourru peut-être ; très dans la retenue, en tout cas. Le temps d'une grosse heure de conversation téléphonique (et il fallait au moins un ex-Diabologum pour convaincre Le Golb de sacrifier au fatigant exercice du phoner), on découvre au contraire un interlocuteur chaleureux, affable et – cela ne gâte rien – pourvu de beaucoup de recul sur lui-même et son travail. Quelques mois après cette discussion décontractée, c'est l'image qui est restée et que l'on n'a eu de cesse de vendre à toutes les personnes avec qui on a eu l'occasion d'en discuter (promettant au passage un article qui faillit ne jamais voir le jour). Celle d'un artiste ayant déjà pas mal de bouteille (plus de vingt ans de carrière, une petite dizaine de LPs tous projets confondus), qui sans rien perdre de sa sincérité et de son enthousiasme a vu ce qu'il y avait à voir et en a tiré les conclusions qui s'imposaient. Il a entendu, écouté, et continué sa route tranquillement, le plus souvent sans faire chier le monde, parfois dans une indifférence assez injuste (qui a écouté l'ultime - et meilleure - Expérience ? L'excellent album de Binary Audio Misfits ?) Et donne désormais l'impression d'en avoir gardé ce qu'il avait besoin de garder sans trop s'offusquer du reste. On se surprendra ainsi à l'écouter parler de Diabologum (dont il dit avoir marre qu'on le lui ressorte mais qu'il évoque presque spontanément), comme si ce n'était pas de lui qu'il s'agissait - de fait, quinze après après la dissolution du groupe et alors qu'il publie un nouveau disque clairement hanté par les thèmes de l'âge et du vieillissement, ça ne l'est probablement plus tout à fait. Plus tard dans la discussion, on poussera un soupir de soulagement après avoir reçu son absolution pour avoir écrit une chronique de son précédent album légèrement décalée par rapport à son contenu (on l'avait trouvé lumineux et apaisé, là où le songwriter y narrait par le menu... son expérience du deuil). Tout en se disant que le fait qu'on ait pu craindre une seconde qu'il réponde autre chose que "Je trouve ça très bien que chacun puisse plaquer sa propre sensibilité" est, en soi, tristement révélateur de la manière irréfléchie dont beaucoup d'artistes (écrivains en tête, cela va sans dire) jouent le jeu de l'inspiration autobiographique. Sans vraiment la conceptualiser. Peut-être par paresse, et finissant ainsi souvent trop étranglés par leur propre nombrilisme pour avoir l'humilité de reconnaître, tout simplement, que "les chansons sont faites pour être écoutées par d'autres personnes".


Mais il est vrai que Cloup ne vient pas du même moule que d'autres. Habitué des line-up à géométrie variable, face auxquels il avoue avoir fini par ressentir une certaine lassitude (« C'est chouette, hein, mais c'est lourd en terme de fonctionnement […] Se retrouver comme ça en duo a libéré beaucoup de choses, musicalement et artistiquement »), il a on le suppose eu le temps de réfléchir à la question, et n'a pas ouvert la porte de l'intime à la légère. "J'avais envie de ça depuis un moment, mais c'est vrai que le format groupe faisait un peu barrière psychologique". L'ironie de la chose étant évidemment que ce qui avait tout pour devenir un projet solo a fini par se muer en duo avec le (formidable) batteur Patrice Cartier, déjà des aventures Expérience et B.A.M. Chassez le naturel et bla bla : Michel répond aussi souvent que faire se peut au pluriel, et tandis qu'il insiste encore sur la part accrue de collaboration dans l'album qui vient de paraître, on remarque subitement que les petites parenthèses qui encadraient jusqu'alors le terme (duo) ont mystérieusement disparu de la pochette de Minuit dans tes bras. Comme une manière discrète de confirmer ce qui, pour les protagonistes de cet attelage atypique, relève depuis longtemps de l'évidence : Michel Cloup Duo est un groupe à part entière. A vrai dire, depuis ce second album dévoilé il y a quelques semaines maintenant, il dispose même d'une signature parfaitement identifiable au-delà de la patte du seul Michel Cloup (elle-même aisément reconnaissable). Minuit dans tes bras pratique ce fameux changement dans la continuité que l'on ressort à toutes les sauces mais qui trouve, ici, sa juste incarnation. Ni suite ni petit frère, à peine successeur, il creuse le sillon de Notre silence, sans le côté quasi conceptuel qui l'accompagnait, mais aussi sans l'aspect monolithique qui en découlait.


Le résultat est plus riche, varié, sans être moins pesant (au contraire, alors qu'il évoque a priori des choses un tantinet moins graves que la mort ou l'agonie, il paraît de prime abord encore plus sombre et étouffant). Passages franchement heavy, méditations psychés, retour de cette chère vieille noise... Minuit dans tes bras coche toutes les cases tout en affichant solidité et cohérence, avec ses sept titres s'articulant tous peu ou prou autour d'histoires de relations complexes, usées ou ravagées par l'incommunicabilité ("Il y a certaines de mes pensées / Auxquelles tu n'auras jamais accès", scande Cloup sur l'excellente - et excellemment bien nommée - "J'ai peur de nous"). Abrasif, bourré de cassures rythmiques et de montées en puissance, l'ensemble sent l'album composé sur la route et dopé à la dynamique live, résolument plus offensif que son prédécesseur - au point d'être sans doute l'un des disques les plus heavy et puissants de ses auteurs. Vieillir n'étant "pas forcément synonyme de sagesse ou de maturité", on ne sera pas surpris de constater que pas plus qu'il ne s'encombre du cliché de l'artiste torturé pleurant sur son sort, Michel ne tombe dans le piège du mec qui vieillit et fête ça en sortant les guitares acoustiques et autres pianos larmoyants "Ça m'arrive... parfois j'ai envie de choses plus boisées, mais j'aurais du mal à tenir sur la durée d'un album ou d'un concert, parce que... c'est comme ça, je viens du rock." Avec tout ce que cela sous-entend - a priori - de nerf et de montées d'adrénaline, a-t-on envie d'ajouter, pour s'excuser par avance de la tonalité bien prise de tête de cet article. Parce qu'il nous l'a dit à la fin, Michel, toujours avec cette distance mi-amusée mi-blasée : ça le soûle qu'on ramène sa musique à "un truc intello". "Ce sont quand même des choses vachement physiques" - on n'ira d'ailleurs pas le contredire. Le style Cloup, si l'on osait l'expression ronflante, se situe à l'exact opposé d'un truc intello : des textes bruts et une musique qui bastonne. En ce sens, Minuit dans tes bras en est plus qu'une nouvelle illustration : c'en est l'une des œuvres les plus représentatives, peut-être bien celle que l'on aura envie de faire écouter à la prochaine personne qui nous demandera "C'est qui, Michel Cloup ? Et on dit comment ? Clou ou Cloupe ?".



👍👍 Minuit dans tes bras 
Michel Cloup Duo | Ici d'ailleurs, 2014



Les photos sont issues du concert de MCD au festival BBmix 2013, avec la très amicale autorisation de Bernardo Criphotographie

25 commentaires:

  1. L'album est vraiment excellent. Encore mieux que le premier! En plus il a l'air de bien marché (en tout cas j'en entends vachement plus parler) ce qui n'est que justice car je trouve qu'on rend pas beaucoup hommage à la qualité des disques de Michel Cloup post-Diabolo. (et moi je l'ai écouté et même acheté le BAM :-) mais c'est vrai, pas à sa sortie, j'en avais même pas entendu parler à l'époque)

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    1. D'accord sur tout. D'ailleurs j'écoute beaucoup plus souvent Expérience que Diabologum, quand j'y pense.

      Quant à B.A.M... pareil (encore). Je l'ai découvert totalement par hasard au moins 1 an et demi après sa parution.

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  2. Très bon article (comme dhab) et très bon disque (comme dhab aussi). J'aime vraiment beaucoup Michel Cloup, même si je connais en fait assez mal. Mais c'est un des rares trucs français que j'apprécie, surement pour ce que tu dis à propos de l'écriture.

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    1. Oui, tu n'es pas le premier à me dire ça, j'ai souvent remarqué que Michel Cloup et ses projets séduisaient souvent les gens plutôt réfractaire au rock ou à la chanson francophones.

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    2. Ca n'a pas fonctionné pour moi. D'ailleurs j'ai trouvé une partie des paroles assez maladroites (celles que j'ai appelé pseudo philosophique dans mon article). Vu les chroniques lues sur le net, cela prouve que mon jugement sur les textes en Francais ne vaut pas grand chose (ce qui n'est pas une surprise pour moi).

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    3. Ce qui ne fait que me rappeler que je dois écrire un best of du rock francophone depuis... deux ans, à peu près ? ^^

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    4. deux ans, il va saccrément augmenter ton best of.... d'autant qu'il me semble que la part de groupes francais que tu présentes sur le Golb est de plus en plus importante. Cet article sera surement intéressant, meme si j'ai rarement trouvé mon bonheur ici dans ce style (l'ambiance est souvent trop glauque à mon gout).

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    5. De plus en plus importante ? Tu trouves ? Elle a toujours été assez importante en fait. Après c'est vrai que depuis le début de l'année 2014, les meilleurs trucs que j'ai entendus sont presque tous français (et ça ne va pas s'arranger dans les semaines à venir ^^). Mais cela dit je parlais de "francophone", hein, attention. Nuance de taille ;-)

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    6. oui je voulais écrire francophone dans mon commentaire, mais c'est vrai que j'ai pu mélanger les deux dans mon ressenti sur tes articles de ces dernières années, d'où mon lapsus... De mon coté la part de groupe Francais a explosé ces dernières années. Mais pas francophone, je reste malheureusement extremement difficile sur ce point... Ton article en sera d'autant plus intéressant...

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    7. Oui bon bon, parlons d'autre chose, inutile de me faire culpabiliser comme ça ;-))

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    8. c'est pas pour te culpabiliser, c'est pour te motiver ;)

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    9. Je suis sûr que plein de parents abusifs ont dit ça un jour à leurs gosses ^^

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  3. Une heure d'interview pour l'article mais il en ressort quoi en fait ?

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    1. Je ne sais pas, un article ? Pour autant que je me souvienne (mais j'ai peut-être eu une absence), ce n'est pas présenté comme une "interview". Le mot n'est même pas utilisé une seule fois dans le billet. Ça fait longtemps que j'écris ce genre de post mixant entretien, chronique d'album, etc., je sais que le principe ne fait pas l'unanimité mais je préfère cela à un exercice de transcription fastidieux qui déjà, en tant que lecteur, ne m'intéresse que rarement. Je n'oblige personne à adhérer, et dans le fond je comprends assez bien le reproche (qu'on m'a fait 4000 fois), mais après tout, ça reste ma prérogative. D'autant que ce ne sont pas les longues itws de Michel Cloup qui manquent ces temps-ci, ce dont on ne peut peut que se réjouir, d'ailleurs :-)

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    2. Je ne voulais pas critiquer mais comme tu dis l' avoir "phoné" une heure et comme je ne retrouvais pas tellement de propos de Cloup dans l'article
      je ne comprenais pas trop . En même dans les interviews il dit toujours un peu la même chose car malheureusement les journalistes posent tjrs les mêmes questions...

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    3. Comme je le disais, je comprends ce ressenti. D'ailleurs pour tout te dire, j'ai un peu le même. En fait, pour l'anecdote, je devais rencontrer Michel "in flesh" au Festival BBMix en novembre, mais ça s'est mal goupillé, on s'est manqué, et du coup on a rattrapé ça au téléphone quelques jours plus tard, alors que je ne fais jamais de phoner et que je ne suis pas franchement équipé pour (de fait, certains passages de l'enregistrement étaient très difficilement audibles)... il est évident que l'article aurait été totalement différent si tout s'était passé "normalement", en général j'utilise quand même beaucoup plus de citations (et finalement ça me conforte dans l'idée de ne pas faire de phoners - ou pire : d'itws par mail - et de vraiment me déplacer pour rencontrer les gens en vrai. Ce n'est pas une blague quand je dis dans le billet qu'il fallait vraiment Michel Cloup pour que je le fasse).

      C'est vrai qu'on pose malheureusement tout le temps les mêmes questions aux artistes. J'ai essayé ici de garder quand même des choses que je ne l'avais pas entendu dire ailleurs (sur les choses "boisées" ou quand il râle parce qu'on dit que sa musique "intello"). Mais c'est très possible qu'en plus, le peu de citations soient des trucs éculés qu'il a dit mille fois :-)

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  4. Bon, et alors on dit Clou ou Cloupe =) ?
    Très bon article en tout cas. En plus d'avoir pondu un album génial (y a peut-être que le Minuit Dans Tes Bras pt. 2 un peu trop long pour moi que je zappe parfois), Michel Cloup est hyper accessible. Vu à Rennes, où avant qu'on puisse rentrer dans la salle, il est là, dehors, en train de fumer sa clope auprès des spectateurs, tranquille, avant de vendre lui-même ses disques quand les autres groupes jouent.

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  5. J'aimais beaucoup Diabologum, étant jeune, mais je n'écoute plus vraiment ce genre de chose aujourd'hui. Quand j'entends l'extrait, cela ne manque pas, je dois dire.

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    1. C'est parce que vous êtes devenue vieille et pleine de sagesse et de maturité ;-)

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  6. Bonjour,
    Je viens de découvrir votre blog grâce à la page Facebook de Michel Cloup Duo. Très belle article sur ce dernier album d'un des plus grand du rock français, enfin non du rock en général.
    Hier soir, j'ai passé 2/3 heures à parcourir votre blog. Ce fut un véritable plaisir de découvrir votre univers sombre et drôle et la fois. Je ne connais pas la plupart des groupes dont vous parlez mais ce n'est pas grave. Et puisque vous aimez Michel Cloup et Morrissey ("We'll let you know" est une chanson qui me tue littéralement), j'irais écouter quelques-uns de vos conseils.
    J'ai encore plein de choses à golber notamment dans les rubriques "golb this world" et littérature.Je m'en réjouis d'avance.
    A bientôt

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    1. Merci pour ce commentaire ma foi fort agréable, surtout après une dure journée.

      J'espère que la lecture a continué depuis sans trop de lassitude ;-)

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  8. Je passe souvent ici, moins souvent ces temps-ci, c'est vrai, parce que les articles sortent moins souvent. Mais ça fait peut-être deux ans que j'ai atterri sur un article du golb, je crois que c'était sur Stranded horse d'ailleurs, et ensuite j'en avais lu d'autres et plein d'autres encore et j'étais allée écouter des groupes, j'avais aimé ou pas toujours mais je peux dire que ça a eu une certaine influence sur mes goûts ; en tout cas j'aime y faire un tour. (pour dire merci !)

    Je me pose une question : pourquoi rien sur Mendelson ?
    Je ne sais plus comment je suis tombée dessus. Ah si : c'était le T-shirt de Matt Elliott à un concert, J'aime pas les gens. Et là je vois que Mendelson (enfin du moins Pascal Bouaziz) et Michel Cloup sont amis et c'est pas pour rien, on peut trouver une filiation je crois (même si je préfère nettement Mendelson, pour donner mon avis personnel)
    Bon c'était la page people.

    Donc après le T-shirt intrigant, et dans une humeur maussade, probablement, je me suis dit que j'allais écouter Mendelson pour voir. C'est après plusieurs écoutes (mais je n'ai pas tout écouté encore) que c'est venu, que ça a pris sur moi. Je crois que c'était "Par chez nous" que j'ai écouté d'abord (et regardé car j'aime vraiment beaucoup le "clip" aussi), et ça a pris sur "il y a des choses qu'on peut dire, comme ça et d'autres, quand même, on voudrait pas mentir." .
    Au début je croyais que c'était le texte qui faisait tout mais non, la musique derrière, qui n'a l'air de rien mais en fait...
    C'est comme dans une autre chanson, La force quotidienne du mal, le piano qui se lève sur "la Serbie", et qui réunit ensuite toutes les victimes, les exclus, les périphériques..., comme si ils avaient quelque chose en commun, au moins ça, au moins un sort commun à partager. Ensuite on se sent mieux.

    Et puis il y a aussi Pinto et Ville nouvelle et les autres, toutes ces histoires. Parfois j'ai l'impression qu'écouter Mendelson c'est un peu comme quand je fais du stop et que je tombe sur tous ces gens dont j'essaie de me représenter la vie, ces gens qui sont là, que je ne vois pas d'habitude, mais qui sont là, qui vivent, à côté, pas si loin que ça.
    Parfois je me dis aussi que Mendelson c'est de la chanson engagée, ou ce à quoi la chanson engagée devrait ressembler.

    et la chanson qui m'a sciée : une seconde vie
    ou plombée, pas sciée, je sais pas, elle est tellement longue et lourde. et la fin tranchante : "votre amour comme un enfant sourd-muet qui court et rit éperdu dans sa course heureux les bras tendus mais dont le visage se tord soudain comme il sait que personne ne le comprend que personne ne le comprendra jamais"
    ça me plombe et ça me fait du bien en même temps.

    Mais la question reste, pourquoi rien ici sur Mendelson ?

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    1. Bonjour Diane (et désolé pour cette réponse tardive),

      Il n'y a pas vraiment de réponse à ta question. Je n'ai pas eu de "rencontre avec Mendelson", en tout cas rien de comparable avec l'anecdote que tu partages ci-dessus. J'ai souvent écouté, j'avais d'ailleurs commencé à grattouiller un truc sur le dernier album en date, que j'avais trouvé particulièrement bon... et puis non. Je ne sais pas. Ça ne me touche pas plus que ça, et en même temps je sais bien que ce n'est pas une excuse, j'ai écrit et écrirai sans doute sur des tas de choses qui ne me touchent ou toucheront pas plus que cela. Çà reste une mécanique un peu mystérieuse, ce qui va te donner envie d'écrire ou non. Pour l'instant, avec Mendelson, ce n'est jamais arrivé. Cela viendra peut-être un jour.

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