dimanche 19 juin 2011

Game of Thrones - Bilan d'étape

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[Taux de spoil : 80 %] A l'occasion du final de Game of Thrones, assurément la série la plus attendue de cette année 2011 (en tout cas par les lecteurs de ce blog), j'avais initialement songé à vous offrir un double-article réunissant les points de vue d'un inconditionnel de l'ouvrage original (moi) et d'un spectateur ne l'ayant jamais ouvert (X). Et puis finalement, à la lecture des commentaires éparpillés ici ou là, je me suis aperçu qu'ils étaient en majorité rédigés par des gens n'ayant pas lu les livres, ou pas tous, ou pas en entier, et qu'il y avait finalement peu de billets mesurés rédigés à ce sujet par des amateurs de George Martin (et non des fans, ce qui n'est absolument pas la même chose). Je me suis donc attelé à un tout autre type d'article, essayant d'appréhender la série par ses éléments principaux et tentant d'étayer et de réfuter le principal paradoxe qui m'anima durant tout le long de cette saison : tout en reconnaissant d'immenses qualités à la série du HBO, j'ai bien du mal à ne pas être dubitatif devant un projet dont je n'arrive purement et simplement pas à comprendre comment il pourrait être une réussite sur le long terme.

C'est qu'A Song of Ice & Fire, dont les quatre tomes ont été longuement évoqués dans ces pages, est par définition un ouvrage absolument inadaptable - encore moins sous forme de série télévisée. Trop de personnages, trop d'intrigues, trop de lieux. Mais surtout un découpage structurel tout à fait particulier et une histoire se déroulant principalement sur le mode de l'introspection, composée de longs passages où n'a lieu aucune action tangible. Et de ce point de vue, en toute franchise, on n'est pas réellement avancé à la fin de la première saison. Certaines craintes sont balayées, d'autres restent d'actualité, les premiers reproches ont commencé à affleurer. Plus qu'une critique, un petit bilan d'étape, donc, en attendant la suite en avril prochain.


L'écriture. C'est à la fois le point le plus essentiel et le plus dérisoire, celui que le fan des bouquins ne peut occulter alors que bien sûr, il le devrait. Commençons par noter que le parti-pris est quasi inverse à celui adopté par Darabont pour The Walking Dead : extrêmement fidèles, parfois à la virgule près, David Benioff et D.B. Weiss ne prennent que des risques mesurés, ce qui peut se comprendre tant leur récit sera amené à se complexifier par la suite. Précision utile : l'un et l'autre viennent à la base de la littérature, et peuvent être légitimement vus comme de potentiels héritiers de Martin. Ceci explique peut-être la vénération évidente dont ils font preuve vis-à-vis de son oeuvre. Ils prennent certes quelques libertés, mais l'impression générale demeure que l'on aura rarement vu adaptation si peu encline à déclencher l'ire des fans de l'ouvrage original. On reconnaîtra d'ailleurs au duo une certaine intelligence dans les initiatives, les ajouts étant rarement gratuits et toujours pertinents (il faut bien compenser l'impossibilité de rendre la focalisation interne chère à Martin). Rappelons que dans A Song of Ice & Fire, les personnages principaux sont presque toujours éparpillés aux quatre coins du royaume, et que le "pendant ce temps-là" est un concept qui n'existe pas dans la narration sinueuse de George R.R. Martin, qui revient constamment en arrière (ou repart en avant), ignore un personnage durant cent pages puis décide subitement de raconter les trois derniers mois de sa vie... etc. La construction de son cycle est un puzzle dix mille pièces, et l'on ne peut qu'apprécier la minutie avec laquelle Weiss et Benioff se sont échinés à replacer chacune à sa place. Qu'importe si cela nécessite de bouleverser l'équilibre entre caractères, certains personnages (Jaime, Theon) étant nettement plus mis en avant qu'ils ne devraient à l'être à ce stade du récit, quand d'autres voient leur partition réduite (Bran).


Le casting. C'était évidemment le gros morceau d'une histoire reposant à 90 % sur ses personnages, en même temps que la grande inconnue d'un projet qui, par définition, confiait un bon quart du casting à des enfants/adolescents inconnus et/ou débutants. Reconnaissons que les producteurs ont en partie louvoyé en laissant (pour l'instant, car on imagine qu'il ne pourra en être autant à l'avenir) certains héros juvéniles au second plan (Bran, donc, mais aussi Robb et dans une moindre mesure Sansa) et en imposant clairement Ned Stark comme personnage central (ce qui n'est pas idiot, puisque cela rend sa mort d'autant plus brutale et choquante pour le spectateur n'ayant pas lu les livres). A ce poste clé, Sean Bean fait le taf, c'est-à-dire qu'il compose un très bon Sean Bean. Le casting n'en recèle pas moins quelques belles trouvailles, à commencer par le formidable Aidan Gillen, grand habitué des personnages ambigus (le Tommy Carchetti de The Wire, le séduisant et amoral Stuart Alan Jones de Queer as Folk), qui compose un Littlefinger plus vrai que nature et dont on sent bien qu'il prendra beaucoup plus de place dans les saisons à venir qu'il n'en a réellement dans l'oeuvre (rappelons que Littlefinger n'est pas un point of view character et est même invisible durant une très large partie des tomes deux et trois). Nikolaj Coster-Waldau (Jaime) et Kit Harington (Jon) devront probablement attendre la seconde saison pour montrer de quoi ils sont capables, Mark Addy tient la route (mais il joue le Roi Robert, soit donc le personnage le plus simpliste de toute la série), Peter Dinklage est déjà très bon mais son personnage n'est pas suffisamment gâté dans cette partie du récit pour que l'on sache vraiment s'il est le Tyrion idéal (on parie que oui). De toute façon, les femmes sont mieux castées que les hommes, ce qui était essentiel au sein d'un cycle de plus en plus féminin (voire féministe) au fil du temps. Maisie Williams (Arya) et Emilia Clark (Daenerys) sont de vraies trouvailles, tandis que Lena Headey a su capter d'entrée de jeu toutes les ambiguïtés de Cersei Lannister, séduisante autant que repoussante, fausse épouse et vraie mère, victime et bourreau tout à la fois. Une gageure, d'autant que sur le papier le personnage avait tout pour entrer dans le club très ouvert des grandes nanas horripilantes de la fiction US.


L'esthétique et la réalisation. C'est sans doute par cet aspect que pèche (un peu) Game of Thrones, dont on n'a pas vraiment le sentiment qu'elle veuille développer une vision particulière de l'oeuvre de Martin. L'ensemble n'est pas suffocant de style, se contentant (ce qui n'est certes déjà pas mal) d'être très joli et léché. Ce n'est pas faire injure à l'équipe d'efficaces artisans maison prêtés par HBO que d'avouer qu'on s'attendait à un peu plus de démesure pour croquer cette brochette d'antihéros spécialisés dans l'Hybris de pères en fils. L'esthétique très saxonne est parfois un brin convenue, heureusement sauvée par des décors splendides, quoique ne brillant pas par leur audace. Le Val est impressionnant, le Donjon Rouge l'est nettement moins, tout comme le Trône de Fer, théoriquement immense et effrayant et réduit ici à... un trône de fer, du genre dont on ne voudrait pas plus dans son salon que dans son donjon SM (hum... excusez-moi, je m'égare). On n'ose imaginer ce qu'un Druillet aurait pu faire d'un tel potentiel, lui qui avait transcendé l'imaginaire de Druon dans l'adaptation des Rois maudits (comme quoi le courage artistique peut parfois être présent chez France 2 et Josée Dayan plutôt que chez HBO, la nouvelle est bonne à retenir). Il est vrai que les objectifs sont autres, la consigne ayant manifestement été donnée de faire de Game of Thrones une fiction médiévale presque réaliste et de gommer au maximum tout ce qui pourrait rappeler au téléspectateur lambda qu'il s'agit d'un cycle de fantasy. Cela se défendrait si c'était un point de vue, mais il est très probable que la vérité soit simplement que tout ce joli monde ait préféré rester dans l'illustration visuelle de l’œuvre de Martin, ce qui est, on ne le dira jamais assez, le cancer de la fiction américaine (télé comme ciné), cette volonté absurde de vouloir que tout colle parfaitement à ce que sait/suppose le spectateur, quand l'art véritable consiste très précisément à stimuler son imaginaire en cherchant à le surprendre et en lui offrant une véritable vision. Reconnaissons toutefois aux auteurs et réalisateurs d'avoir su saisir ce qu'A Song of Ice & Fire avait d'intimiste et de feutré, réduisant les scènes de combats à leur plus simple expression et laissant une large place au dialogue.


Les perspectives d'avenir. Après deux épisodes laissant un peu circonspect par leur côté grands téléfilms en costume, le feuilleton a indubitablement trouvé son rythme de croisière, enchaînant les épisodes très denses sans jamais lasser et parvenant même à dégager des cliffhangers (pour ceux qui n'ont pas lus les livres, évidemment). Reste que pour l'heure, ils ne se sont attaqués qu'à la partie la plus simple, presque linéaire du récit. A Clash of Kings, le second tome, devrait théoriquement constituer une autre paire de manches, de par la multiplication des lieux, personnages et intrigues qu'il induira nécessairement. Il faut préciser pour ceux qui ne l'auraient pas lu que le premier tome de la saga de Martin n'est qu'une longue (et sublime) exposition, mettant en place la toile de fond mais révélant finalement peu de choses quant aux véritables enjeux qui sont en train de se nouer (principalement parce qu'il suit les pas de Ned Stark, probablement celui des personnages adultes qui en sait le moins sur ce qui se trame). La série est jusqu'ici allé très vite ; elle risque de mettre un coup de frein brutal en seconde saison, ne serait-ce que parce que le nombre de livres parus excède à peine la moitié du plan de travail de l'auteur. Pas sûr que l'ire des fans ne finira pas par se déclencher à un moment ou un autre. L'inscription de Game of Thrones dans la durée est en tout cas loin d'être acquise, d'autant qu'elle ne s'est pour l'heure que très brièvement attelée à ce qui sera sans doute le grand tournant de la saison deux : l'introduction des éléments fantastiques. Cela dit, on a hâte de voir ce que cela va donner. Soit Game of Thrones s'impose comme la meilleure série du moment, soit elle se crashe lamentablement. You win or you die, logique.


👍👍 Game of Thrones (saison 1)
créée par David Benioff & D.B. Weiss, d'après George R.R. Martin
HBO, 2011


A Song of Ice & Fire sur Le Golb (spoiler probables) :

A Game of Thrones
A Clash of Kings
A Storm of Swords
A Feast for Crows

28 commentaires:

  1. Très bon article.
    Personnellement, mon scepticisme a fini par s'envoler. Le milieu de la saison était vraiment exceptionnel.
    Un bon dimanche.

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  2. Je commence juste à me plonger dedans... et les risques d'addiction semblent élevés :-)

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  3. Vraiment une des bonnes surprises de l'année.

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  4. Moi aussi je me suis un peu ennuyée au début, mais c'est vrai qu'on se laisse facilement emporter par la suite. Vivement le final!

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  5. Il y a tellement de longueurs dans les bouquins que ce n'était pas difficile de faire une série beaucoup plus intense et nerveuse. Bon alors évidemment, Sean Bean...enfin voilà : Sean Bean, ça se passe de commentaire. Heureusement il est mort (enfin). Et le reste du casting est assez impec.

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  6. Article très intéressant. J'attends le dernier épisode pour écrire le mien.

    Je suis assez inquiète quant à l'avenir de la série également, Martin aura-t-il terminé l'écriture avant que la série ne le rattrape ? Que feront-ils dans ce cas ? J'ai peur aussi qu'elle ne finisse comme Deadwood ou Carnivale : trop chère, ne rapporte pas assez d'argent ... arrêtée avant la fin.

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  7. Cher Thomas,

    Cette semaine, vous avez publié deux articles sur du heavy metal, et deux articles sur de la science-fantasy.

    Dois-je y voir un message personnel ?

    Bien cordialement,

    BBB.

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  8. et United States of Tara tu en penses quoi ?

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  9. pôvre Sean Bean... il a pas de chance!! impossible pour lui de finir un film ou une série, il meurt toujours avant...

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  10. Bloom & Lil' >>> c'est vrai qu'il y a quelques très grands épisodes à la file. Cela dit ça ne fait pas tout, et finalement le début et la fin de la saison m'ont paru un poil plus convenu.

    Serious Moon >>> il n'y a pas tant de longueurs que ça dans le premier tome, si je me rappelle bien.

    Lilly >>> effectivement, c'est une crainte fondée. Bon, cela dit pour l'instant ça cartonne comme Deadwood et Carnivale n'ont jamais cartonné. Pourvu que ça dure.

    Diane >>> pas grand-chose. Pourtant l'idée de départ était franchement bonne, mais je trouve que ç'a été traité de manière très superficielle (comme souvent sur Showtime).

    Pyrox >>> oui mais il a un vrai don pour jouer les mecs qui meurent. Plus que pour les autres émotions, diraient les mauvaises langues ;-)

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  11. Et en plus, vous me snobez, devant tout le monde !

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  12. Hey, je viens de finir l'épisode 6, je peux déjà lire où il faut que j'attende d'être un peu plus avancé ?

    J'ai juste vu la note mais je suis content que la série ait ta caution. Trouvant cette première saison très bien et n'ayant pas lu les livres, j'aurai été déçu d'apprendre qu'il s'agît d'une adaptation ratée :)

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  13. BBB. >>> mince, je suis désolé, en plus votre commentaire m'avait beaucoup fait rire !

    Benjamin >>> euh... non, je te déconseille de lire. En fait il n'y a qu'un spoiler véritable, mais il est énorme.

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  14. Très intéressant.

    Néophyte total sur l'univers de Martin, j'ai rédigé cette courte critique sur la saison 1 que je trouve excellente et (contrairement à toi) prometteuse (visible ici http://pickitupwhileitsfaded.wordpress.com/)

    Mais en tant que fan et connaisseur, tu es peut être plus à même à te projeter dans l'avenir du récit et donc de la série.

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  15. Oh, je ne dis pas qu'elle n'est pas prometteuse, juste que je préfère attendre pour l'affirmer ^^

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  16. APRES LA HORDE

    Le feu et la glace en bannière

    Un cavalier sur la plaine

    Regarde la fumée s'envoler

    Créant des montagnes

    Sur des cils invisibles



    La glace et le feu en musique

    Bordent le destin du paysage

    Brodant des arabesques

    Sous la rumeur qui songe

    Au-dessus du velours



    Pas de bande pour le son

    Qui se réverbère insolent

    De pupille en pupille

    Et lève des armées fantômes

    Aux guerres insouciantes



    D'un futurisme médiéval

    Se parent les entrelacs

    Dans lesquels jonglent

    Les surfeurs du temps

    Au bon plaisir du roi

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  17. J'ai été assez bluffé par cette première saison. Les jeunes comédiens sont excellents, le rythme est soutenu, et le côté fantasy-réaliste est parfaitement rendu. Un 6/6, pour moi !

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  18. Bon ben je viens de terminer la saison, et j'ai adoré ! Du coup faut que j lise les livres, afin d'avoir une raison de me plaindre, non ? ;)

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  19. Si tu regardes Falling Skies tu auras bien assez de raisons de te plaindre comme ça, tu sais ^^

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  20. A chaque fois que je viens voir ton avis sur une série avant de la regarder, je ne lis pas ton article en raison du taux de spoil... mais je suis sur qu'il est très bon... A+

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  21. La question c'est : est-ce que tu reviens les lire après ? ^^

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  22. (cela dit tu me brises le cœur, je spoile vraiment peu par rapport à la plupart des sites qui parlent de séries :))

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  23. haha... oui je reviendrai après... comme toujours

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  24. Ben voila... j'ai finis... très bon début... mais comme tu le soulignes, faut voir sur la durée. Si je compare au Seigneur des Anneaux, adaptation aussi... les moyens étaient beaucoup plus important, ce qui permettait une véritable immersion dans un autre univers, avec des effets spéciaux franchement bien foutu et léchés. En revanche ici, faut bien avouer que sur l'immersion "fantaisy" (si on peut dire comme ca), ils ont été plutôt radin. Comme tu le soulignes, on verra... mais a part le premier épisode, et le dernier avec qqu bestioles, pas grand chose à se mettre sous la dent. C'est médiéval, de ce point de vue, c'est réussi! Mais pas fantaisy.

    J'ai pas lu les bouquins, j'imagine que les raccourcis sont légions. J'avais vu le premier épisode du seigneur de anneaux et j'avais acheté direct les bouquins. Les livres sont forcément bien plus complexes... et c'est vrai que j'ai pas vu beaucoup de fan des livres pester sur la toile. Si la série en vaut vraiment le coup, je lirais bien les books... Ce qui m'emmerde, c'est de lire un bouquin avec déjà des tronches sur leur tête... alors que quand on lit le book, on peut s'imaginer ce qu'on veut.

    Pour finir sur Jaime, il me fait penser à "prince charmant" dans Shrek. Pas moyen que je n'y pense pas quand je le vois.

    Pour vraiment finir... le trône est nul à chier... bien d'accord avec toi.

    A+

    ha oui... j'ai acheté la trilogie gormenghast a un pote sur base de tes avis! Il a dur... Il m'a dit que c'était vachement complexe... Je crois qu'il a pas dépasser la page 50! Faut que je lui pique aussi pour le lire... et revenir en discuter!

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  25. C'est certain. A la décharge des auteurs cependant, c'est aussi comme ça dans le premier livre, dont on découvre progressivement qu'il s'attèle en fait à régions beaucoup plus modernisées, urbanisées, que d'autres que l'on découvrira plus tard, et où sans surprise les rites et la magie auront plus de place. D'une certaine manière, les 7 Couronnes fonctionnent déjà comme une société moderne, avec des personnages qui n'ont pas du tout des mœurs médiévales (les Lannister, Littlefinger...) et où il n'est pas surprenant que la croyance en la magie se soit largement éteinte.

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  26. De mon côté, je suis en train de commencer à les lire mais en regardant els photos je suis assez surprise !
    les héros sont normalement très jeune
    une 30aine d'années pour les reines et roi, 9 ans arya, 13 ans Daenerys, or il apparait que les acteurs sont largement + âgés. c'est déjà un point négatif sur la série je trouve.
    du coup ça ne me donne pas du tout envie de la voir ! dommage...

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  27. C'est vrai, mais il eût été quasiment impossible d'adapter la série autrement. Vous imaginez des scènes de sexe et de nudité, souvent crues de surcroît, avec une actrice de 13 ans ? Je préfère largement que les personnages aient été légèrement vieillis (ce qui ne change vraiment pas grand-chose, ces enfants pensant et s'exprimant comme des ados dans les livres) que de voir l'histoire édulcorée pour contourner la censure...

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  28. je viens de lire tes quatres posts à la suite, c'était assez intéressant.
    le problème rencontré par martin pour la suite est le même que celui rencontré par les hébreux à la chute de jéricho, leur nouveau chef s'appelle alors josué (dieu sauve), il faut qu'il laisse sa main écrire ce qu'elle veut^^, une variation sur le thème "s'en remettre" d'une certaine manière. c'est le temps de la double circoncision^^

    la suite peut prendre deux formes: soit martin génocide toutes les femmes pour en conserver une (en inversant, ça fait ulysse de retour à ithaque reconnu par les différents regards de pénélope), soit il introduit ou réintroduit un personnage central masculin.
    la seule question, c'est "l'auteur peut-il descendre plus profond?"

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