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[Entretien réalisé pour le compte d'Interlignage] Yann Tiersen l’ignore, mais nous nous sommes perdus de vue. Quelques années déjà que l’annonce d’une de ses sorties ne provoquait plus chez nous qu’un haussement de sourcils poli. Trop d’albums inégaux – trop de disques tout court, trop de collaborations, trop de sa musique, partout, à une époque où on l’entendait à longueur de journées mais ne l’écoutait plus – mis à part à notre corps défendant. On n’avait plus envie de Tiersen parce qu’on ne pouvait réprimer ce sentiment – sans doute faux – qu’il était partout, tout le temps. Et puis aussi, une forme de résignation l’avait emporté. Certitude que plus jamais un album de Tiersen ne nous filerait la proverbiale claque. Le Phare nous avait mis au tapis, mais c’était il y a longtemps.
De cette période de trop-plein, Yann refuse de parler dans une grimace. On le comprend (on n’avait d’ailleurs pas particulièrement prévu d’évoquer le sujet) sans toutefois parvenir à lui donner complètement raison. C’est aussi constitutif de ce qu’il est aujourd’hui, un jalon parmi tous ceux posés pour arriver à Dust Lane – l’exceptionnel album qui nous amène aujourd’hui. Pas le seul, mais l’un d’entre eux. A plus forte raison parce que Dust Lane donne ce sentiment permanent que Yann essaie d’y dissoudre tous les codes, d’y éradiquer toutes les habitudes, pour remettre tout à plat. Pas d’instrumentaux, pas de morceau en français, pas de Dominique A pour la première fois depuis treize ans ! Un reniement ? Une réinvention, plutôt. Dont il semble à la fois fier (« C’est la première fois que j’écoute un de mes albums avec assez de recul pour ne plus savoir comment certains sons sont arrivés là ») et étonné : « Je crois pas du tout en l’idée d’avoir un projet en tête, je suis quelqu’un de très instinctif. Le seul parti pris que j’avais c’était que je ne voulais pas d’instru, je voulais vraiment de la voix sur tous les morceaux. » Ça, d’accord. D’accord aussi pour dire qu’il a toujours voulu, plus ou moins consciemment, faire cet album. Mais que ce dernier soit à ce point surprenant, apparemment non – cela ne semble pas le frapper. Comme si en somme, en se rapprochant de penchants rock, indie, synthétiques et bruitistes quasi tus sur ses précédents opus, il se sentait moins dans le contre-pied maintenant que lorsqu’il commettait des albums à dominante acoustique auxquels ne manquaient que les voix pour qu’une certaine presse en fasse des parangons de la chanson bien d’cheu nous.
Il ne fait en ce sens pas de doute que Dust Lane marque un tournant et fasse montre d’une véritable radicalité, non parce qu’il serait en quoi que ce soit difficile (c’est au contraire l’album le plus clairement orienté chanson que Tiersen ait jamais publié), mais parce que c’est lui, Yann Tiersen, qui le fait. Que c’est un de ces albums dont seuls les plus grands ont le secret, une croisée des chemins où potentiellement, le temps d’un disque, un artiste se trouve en position de séduire aussi bien (sinon plus) ses détracteurs que son public habituel. Symboliquement, tous les artistes aimeraient sans doute publier leur Dust Lane.
« Non mais arrangement ça veut dire arranger… j’ai jamais fait un arrangement de ma vie, en fait. J’aime pas broder sur les choses. » Nous sommes sur la terrasse d’un Yann bien plus loquace que ce que nous avaient raconté nos confrères. Moins taciturne, pour ne pas dire carrément charmant. Des fois il cherche ses mots pendant plusieurs secondes. On sent bien que parler n’est pas ce qu’il préfère, ce qui le rend d’autant plus sympathique que malgré cela il ne se départit jamais d’une forme de bienveillance. Cela nous amène logiquement à nous éloigner du schéma questions/réponses, et plus on s’en éloigne plus Yann se révèle bavard, et plus il parle et plus il devient passionnant. Le lent processus d’élaboration de l’album, travail de fourmi justement passionnée par le fourmillement (des sons, des émotions) aboutit à quelques anecdotes franchement marrantes : « J’ai d’abord écrit puis il y a eu toute une période où j’ai commencé à déconstruire. L’album je me rappelle, je l’avais fait écouter à Dominique A, je crois, qui était passé à la maison… et il m’avait regardé euh (grimaçant et riant à la fois)… A l’époque ça ressemblait vraiment à rien. Et moi j’étais tout content ! (rires) C’est vrai qu’à un moment donné les morceaux étaient vraiment très très déconstruits… ça ne s’est restructuré qu’après. Mais je savais vraiment où j’allais, hein. Je pense que j’avais besoin de ça. Sur les autres albums j’allais d’un morceau à l’autre, d’une direction à l’autre… là je fais tout au sein d’un même morceau. Il n’y a pas eu un moment où j’ai douté de l’album, mais il y a eu des phases où je le faisais écouter et où les gens étaient là : Ouais euh… , et moi je me disais Merde, mais c’est chouette pourtant, fait chier ! »
Le discussion dévie tranquillement, de synthés analogiques (« Probablement les trucs que j’ai le plus achetés dans ma vie avec des guitares, sauf que jusqu’ici je ne m’en servais jamais ») en collaborations, featurings et dynamiques collectives. On fait remarquer à Yann que pour la première fois sur un de ses albums, on a le sentiment que les guests (Matt Elliott, Gaëlle Kerrien, Syd Matters…) sont plus que des guests. Que la fluidité de l’ouvrage, sa cohésion, que tout tend à donner le sentiment d’un album de groupe – si tant est que que cette expression ait le moindre sens. « C’est marrant parce que… pas du tout. A part Matt Elliott qui fait de la flûte indienne sur "Palestine" et un peu de guitare sur "Dark Stuff ", et bien sûr Dave à la batterie… j’ai fait toutes les instrus. Autant en tournée on peut fonctionner réellement en groupe, autant en studio je me suis rendu compte que je n’arrivais vraiment pas à travailler avec des gens. » Sauf, bien entendu, en ce qui concerne les voix. « Pour moi les voix c’est autre chose – surtout sur cet album où il s’agit de chœurs. » Ce qui n’est pas le moindre des détails tant lesdits chœurs, entêtants ou hantés, donnent une partie de son cachet si singulier à l’album. De la lumineuse ouverture ("Amy") au génial "Fuck Me", qui referme Dust Lane sur un pic de sensualité, les harmonies vocales sont sans doute ce qui frappe le plus immédiatement à la première écoute. Sans doute aussi en creux, parce que l’on n’a pas l’habitude d’entendre les voix si bien captées et si parfaitement employées sur un album de Yann. C’est peut-être d’ailleurs de là que vient ce sentiment de cohésion, de groupe : pour la première fois, on a le sentiment que les chansons sont de véritables chansons, non des instrus de Tiersen sur lesquels X ou Y aurait rajouté du chant. Le paradoxe étant qu’à écouter Yann, les choses n’ont pas été envisagées de manière spécialement différente de l’accoutumée. Ce qu’il résume dans un rire : « C’est un peu schizo de dire ça : il y a une dynamique de groupe sauf qu’en fait il n’y a pas de groupe, mais un peu quand même. »
De toute façon c’est assez secondaire ; cela ne change rien à l’impact de Dust Lane, album étrange, à la fois crépusculaire et chargé de lumière, désertique et foisonnant, dont la pièce maîtresse, poignante "Palestine", épelle ce simple mot pour mieux lui conférer tout son sens. Le musicien a de toute évidence été profondément marqué par son passage à Gaza. « C’est assez vertigineux de voir le gouffre qui peut exister entre la représentation de la réalité et cette réalité. Je ne parle pas de désinformation, simplement du fait qu’il n’y a rien de plus malhonnête qu’une caméra ou une photo, sauf en cas de réel parti pris. Après épeler le mot ainsi cela reste assez neutre. » Certes. Mais la puissance suggestive et symbolique du morceau dépasse très largement cette neutralité affichée, sans doute sincèrement et avec l’humilité non feinte de celui qui préfère ouvrir des horizons plutôt que de marteler un message. Poétique, elle invite à la contemplation et au recueillement, ce qui vaut d’une certaine manière pour l’ensemble des huit titres de l’album. Huit seulement, mais non des moindres. On aura bien du mal à y trouver des défauts, des faiblesses ni des fautes de goût. Quand on y repense… il est des hasards magnifiques. Il y a quelques mois, l’annonce de la sortie de Dust Lane nous arrachait pour seule réflexion « Ah. Joli titre. » Aujourd’hui, savoir que Yann prépare une suite – un mini-album avec les titres qu’il n’a pas pu finir à temps – plonge dans l’enthousiasme. On ne dit jamais ce genre de choses dans ces pages, espérons donc que pour une fois, vous le croirez sans peine : quels que soient vos a priori sur Tiersen, votre passif avec lui (sauf à avoir vécu dans un igloo anglo-saxon depuis quinze ans vous en avez forcément un), oubliez-les et ouvrez la porte de Dust Lane dès sa sortie. Peu d’albums ont autant à offrir.
👍👍👍 Dust Lane
Yann Tiersen | Mute, sortie le 12 oct. 2010
[Entretien réalisé pour le compte d'Interlignage] Yann Tiersen l’ignore, mais nous nous sommes perdus de vue. Quelques années déjà que l’annonce d’une de ses sorties ne provoquait plus chez nous qu’un haussement de sourcils poli. Trop d’albums inégaux – trop de disques tout court, trop de collaborations, trop de sa musique, partout, à une époque où on l’entendait à longueur de journées mais ne l’écoutait plus – mis à part à notre corps défendant. On n’avait plus envie de Tiersen parce qu’on ne pouvait réprimer ce sentiment – sans doute faux – qu’il était partout, tout le temps. Et puis aussi, une forme de résignation l’avait emporté. Certitude que plus jamais un album de Tiersen ne nous filerait la proverbiale claque. Le Phare nous avait mis au tapis, mais c’était il y a longtemps.
De cette période de trop-plein, Yann refuse de parler dans une grimace. On le comprend (on n’avait d’ailleurs pas particulièrement prévu d’évoquer le sujet) sans toutefois parvenir à lui donner complètement raison. C’est aussi constitutif de ce qu’il est aujourd’hui, un jalon parmi tous ceux posés pour arriver à Dust Lane – l’exceptionnel album qui nous amène aujourd’hui. Pas le seul, mais l’un d’entre eux. A plus forte raison parce que Dust Lane donne ce sentiment permanent que Yann essaie d’y dissoudre tous les codes, d’y éradiquer toutes les habitudes, pour remettre tout à plat. Pas d’instrumentaux, pas de morceau en français, pas de Dominique A pour la première fois depuis treize ans ! Un reniement ? Une réinvention, plutôt. Dont il semble à la fois fier (« C’est la première fois que j’écoute un de mes albums avec assez de recul pour ne plus savoir comment certains sons sont arrivés là ») et étonné : « Je crois pas du tout en l’idée d’avoir un projet en tête, je suis quelqu’un de très instinctif. Le seul parti pris que j’avais c’était que je ne voulais pas d’instru, je voulais vraiment de la voix sur tous les morceaux. » Ça, d’accord. D’accord aussi pour dire qu’il a toujours voulu, plus ou moins consciemment, faire cet album. Mais que ce dernier soit à ce point surprenant, apparemment non – cela ne semble pas le frapper. Comme si en somme, en se rapprochant de penchants rock, indie, synthétiques et bruitistes quasi tus sur ses précédents opus, il se sentait moins dans le contre-pied maintenant que lorsqu’il commettait des albums à dominante acoustique auxquels ne manquaient que les voix pour qu’une certaine presse en fasse des parangons de la chanson bien d’cheu nous.
Il ne fait en ce sens pas de doute que Dust Lane marque un tournant et fasse montre d’une véritable radicalité, non parce qu’il serait en quoi que ce soit difficile (c’est au contraire l’album le plus clairement orienté chanson que Tiersen ait jamais publié), mais parce que c’est lui, Yann Tiersen, qui le fait. Que c’est un de ces albums dont seuls les plus grands ont le secret, une croisée des chemins où potentiellement, le temps d’un disque, un artiste se trouve en position de séduire aussi bien (sinon plus) ses détracteurs que son public habituel. Symboliquement, tous les artistes aimeraient sans doute publier leur Dust Lane.
« Non mais arrangement ça veut dire arranger… j’ai jamais fait un arrangement de ma vie, en fait. J’aime pas broder sur les choses. » Nous sommes sur la terrasse d’un Yann bien plus loquace que ce que nous avaient raconté nos confrères. Moins taciturne, pour ne pas dire carrément charmant. Des fois il cherche ses mots pendant plusieurs secondes. On sent bien que parler n’est pas ce qu’il préfère, ce qui le rend d’autant plus sympathique que malgré cela il ne se départit jamais d’une forme de bienveillance. Cela nous amène logiquement à nous éloigner du schéma questions/réponses, et plus on s’en éloigne plus Yann se révèle bavard, et plus il parle et plus il devient passionnant. Le lent processus d’élaboration de l’album, travail de fourmi justement passionnée par le fourmillement (des sons, des émotions) aboutit à quelques anecdotes franchement marrantes : « J’ai d’abord écrit puis il y a eu toute une période où j’ai commencé à déconstruire. L’album je me rappelle, je l’avais fait écouter à Dominique A, je crois, qui était passé à la maison… et il m’avait regardé euh (grimaçant et riant à la fois)… A l’époque ça ressemblait vraiment à rien. Et moi j’étais tout content ! (rires) C’est vrai qu’à un moment donné les morceaux étaient vraiment très très déconstruits… ça ne s’est restructuré qu’après. Mais je savais vraiment où j’allais, hein. Je pense que j’avais besoin de ça. Sur les autres albums j’allais d’un morceau à l’autre, d’une direction à l’autre… là je fais tout au sein d’un même morceau. Il n’y a pas eu un moment où j’ai douté de l’album, mais il y a eu des phases où je le faisais écouter et où les gens étaient là : Ouais euh… , et moi je me disais Merde, mais c’est chouette pourtant, fait chier ! »
Le discussion dévie tranquillement, de synthés analogiques (« Probablement les trucs que j’ai le plus achetés dans ma vie avec des guitares, sauf que jusqu’ici je ne m’en servais jamais ») en collaborations, featurings et dynamiques collectives. On fait remarquer à Yann que pour la première fois sur un de ses albums, on a le sentiment que les guests (Matt Elliott, Gaëlle Kerrien, Syd Matters…) sont plus que des guests. Que la fluidité de l’ouvrage, sa cohésion, que tout tend à donner le sentiment d’un album de groupe – si tant est que que cette expression ait le moindre sens. « C’est marrant parce que… pas du tout. A part Matt Elliott qui fait de la flûte indienne sur "Palestine" et un peu de guitare sur "Dark Stuff ", et bien sûr Dave à la batterie… j’ai fait toutes les instrus. Autant en tournée on peut fonctionner réellement en groupe, autant en studio je me suis rendu compte que je n’arrivais vraiment pas à travailler avec des gens. » Sauf, bien entendu, en ce qui concerne les voix. « Pour moi les voix c’est autre chose – surtout sur cet album où il s’agit de chœurs. » Ce qui n’est pas le moindre des détails tant lesdits chœurs, entêtants ou hantés, donnent une partie de son cachet si singulier à l’album. De la lumineuse ouverture ("Amy") au génial "Fuck Me", qui referme Dust Lane sur un pic de sensualité, les harmonies vocales sont sans doute ce qui frappe le plus immédiatement à la première écoute. Sans doute aussi en creux, parce que l’on n’a pas l’habitude d’entendre les voix si bien captées et si parfaitement employées sur un album de Yann. C’est peut-être d’ailleurs de là que vient ce sentiment de cohésion, de groupe : pour la première fois, on a le sentiment que les chansons sont de véritables chansons, non des instrus de Tiersen sur lesquels X ou Y aurait rajouté du chant. Le paradoxe étant qu’à écouter Yann, les choses n’ont pas été envisagées de manière spécialement différente de l’accoutumée. Ce qu’il résume dans un rire : « C’est un peu schizo de dire ça : il y a une dynamique de groupe sauf qu’en fait il n’y a pas de groupe, mais un peu quand même. »
De toute façon c’est assez secondaire ; cela ne change rien à l’impact de Dust Lane, album étrange, à la fois crépusculaire et chargé de lumière, désertique et foisonnant, dont la pièce maîtresse, poignante "Palestine", épelle ce simple mot pour mieux lui conférer tout son sens. Le musicien a de toute évidence été profondément marqué par son passage à Gaza. « C’est assez vertigineux de voir le gouffre qui peut exister entre la représentation de la réalité et cette réalité. Je ne parle pas de désinformation, simplement du fait qu’il n’y a rien de plus malhonnête qu’une caméra ou une photo, sauf en cas de réel parti pris. Après épeler le mot ainsi cela reste assez neutre. » Certes. Mais la puissance suggestive et symbolique du morceau dépasse très largement cette neutralité affichée, sans doute sincèrement et avec l’humilité non feinte de celui qui préfère ouvrir des horizons plutôt que de marteler un message. Poétique, elle invite à la contemplation et au recueillement, ce qui vaut d’une certaine manière pour l’ensemble des huit titres de l’album. Huit seulement, mais non des moindres. On aura bien du mal à y trouver des défauts, des faiblesses ni des fautes de goût. Quand on y repense… il est des hasards magnifiques. Il y a quelques mois, l’annonce de la sortie de Dust Lane nous arrachait pour seule réflexion « Ah. Joli titre. » Aujourd’hui, savoir que Yann prépare une suite – un mini-album avec les titres qu’il n’a pas pu finir à temps – plonge dans l’enthousiasme. On ne dit jamais ce genre de choses dans ces pages, espérons donc que pour une fois, vous le croirez sans peine : quels que soient vos a priori sur Tiersen, votre passif avec lui (sauf à avoir vécu dans un igloo anglo-saxon depuis quinze ans vous en avez forcément un), oubliez-les et ouvrez la porte de Dust Lane dès sa sortie. Peu d’albums ont autant à offrir.
👍👍👍 Dust Lane
Yann Tiersen | Mute, sortie le 12 oct. 2010
T'as remarqué que plus tes articles sont bons plus les gens s'en foutent ? ;)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le morceau en écoute. J'ai jamais vraiment écouté Tiersen mais je vais peut-être m'y intéresser cette fois.
On ne s'en fout pas, loin de là ; c'est juste qu'on a déjà lu ET commenté cet article sur Interlignage :)
RépondreSupprimerExactement. Voire, on ne l'avait déjà pas commenté parce qu'on avait déjà rien trouvé à ajouter à ce très bon article.
RépondreSupprimerUn article qui donne envie de renouer avec Tiersen, perdu de vue également depuis quelques années. Et le morceau en écoute est vraiment entêtant.
RépondreSupprimerQuelle curieuse remarque, Serious Moon! En général, quand un texte est bon, pour ma part, c'est comme quand je sors du cinéma, j'ai pas envie d'en parler tout de suite. Et puis dans le cas d'un blog, on commente surtout ce qui nous fait tiquer, pour le reste, on se contente de hocher la tête en se disant "c'est bien vrai, ça", ce qui ne ferait pas un commentaire très constructif :)
RépondreSupprimerPour ma part, ayant comme le soulignait Thom certains a priori concernant Tiersen, je vais seulement aller écouter cet album puisque la chronique est très belle, et la pochette du cd, encore plus :)
En même temps avoir les commentaires de stars comme Vox Populi et même Vox Dei... c'est quand même trop la classe ^^
RépondreSupprimerKalys > je ne trouve pas ma remarque si curieuse. Je me rappelle une époque où les coms du Golb étaient beaucoup plus animés que ça et ce calme m'étonne parce que depuis la rentrée c'est article excellent sur article excellent, ça devrait inviter à encore plus de coms plutôt qu'encore moins. C'est si fou que ça ce que je dis ? :/
RépondreSupprimerBah comme je te disais, en un sens oui, c'est curieux : c'est difficile (et pas bien passionnant) de plussoyer un article qu'on a aimé!
RépondreSupprimerPar contre, je ne suis pas le Golb depuis longtemps, donc je ne peux pas comparer avec d'autres moments.
C'est un peu délicat pour moi de participer à votre discussion, mais je crois que justement, il y a une certaine logique. Plus un article "en impose", moins il y a de raisons de pinailler (et commenter pour juste dire "super article", franchement, autant s'abstenir). En tout cas moi, en tant que commentateur, c'est ainsi que je procède. Je ne commente que quand j'estime avoir quelque chose à apporter à la discussion.
RépondreSupprimerD'autre part sur cet article précis il y a deux points à prendre en compte :
1°) comme l'ont dit les deux Vox, l'article est déjà paru sur Interlignage... pendant longtemps ça ne posait pas de problème car personne ne le lisait ; maintenant qu'il est de plus en plus lu, il est normal que les articles copiés depuis là-bas provoquent moins de réactions.
2°) Dust Lane ne sort que lundi. Personne ne l'ayant entendu, personne n'a les moyens de pinailler ;-)
Oui, c'est ce que je voulais dire : en général, j'essaie d'éviter d'écrire "wah, super article" ;)
RépondreSupprimerTiens, faudrait peut-être que je m'y mette, à Interlignage... ;P
Oh bah oui alors ! :-)
RépondreSupprimerC'est pas pour me vanter (d'autant que je suis loiiiiiiin de tout y faire), mais c'est quand même un des meilleurs magazines culturels du Net.
C'est bien pour les deux raisons citées par Thom que je n'ai mis aucun commentaire sous ce très bonn article. Meme si je ne suis pas avare en "waoh super article"...
RépondreSupprimerEt pourtant la 2e raison invoquée par Thomas n'est pas juste : au moins 6000 festivaliers à St-Malo ont pu découvrir live et en intégralité "Dust Lane" cet été. Une prestation diversement appréciée, loin de faire l'unanimité en tout cas : y aurait "matière à pinailler". Mais j'attends d'écouter le disque avant malgré tout.
RépondreSupprimerP.S. : c'est très bien Interlignage. La preuve, outre Thomas, The Civil Servant y écrit !
Mais oui ! Ainsi que Boebis et nombre d'autres éminents blogueurs. Et même des éminents pas blogueurs :-)
RépondreSupprimerJe me permets d'intervenir après Populi et Dei pour former la Sainte Trinité en ajoutant quand même que ce Tiersen non seulement se fend d'un "Palestine" bien après notre "Cedar of Lebanon" mais qu'en plus il nous a pompé une photo de "Achtung Baby" pour sa pochette, ce salud de petit Français! Nous mettons nos avocats sur l'affaire bien sûr...
RépondreSupprimerJe ne veux pas m'en mêler mais vous savez, votre "Cedar, Océdar" arrivait bien après la chanson d'Adamo...
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