jeudi 25 juin 2009

VIOL - Martyr for Love

...
... et tandis que certains nous enjoignaient à farfouiller sur Jamendo histoire d'y dénicher quelque perle rare, un génie se promenait tranquillement sur Le Golb sans que quiconque s'en aperçoive ni ne s'en soucie outre mesure...

Salué dans ces pages pour la qualité remarquable de son précédent album, Ernesto Violin nous revient donc ce mois-ci avec un troisième opus au concept largement influencé par les Rita Mitsouko - il démontre en effet que les histoires d'amour finissent mal en général. Je blague ; les histoires d'amours finissent toujours mal. C'est bien pourquoi le nouveau VIOL évoque plus souvent Jeffrey Lee Pierce que l'insupportable Catherine Ringer (j'ai failli écrire "et c'est tant mieux" avant de reculer devant l'ampleur du pléonasme).

S'ouvrant ainsi sur l'insouciance de "Treasure Island" pour mieux se refermer dans la langueur de "Funerals of Mr Love" (deux titres très cashesques), Love Boat le mal nommé égrène sa folk lettrée avec une efficacité si manifeste qu'il devient rapidement évident qu'il enfonce en tout point son pourtant remarquable prédécesseur. VIOL II était bien sûr un album de très bonne facture... desservi peut-être par son côté un peu éparse et sa manière, à la fois séduisante et déroutante, de bondir d'un style à l'autre sans crier gare (en quelques titres on sautait sans vergogne d'une country onirique à une pop dégingandée, une psycho-folk ou un rock-blues irlandisant...). Rien de cela sur un Love Boat impeccable de cohérence, résolument folk et absolument psychédélique. On serait bien tenté d'annoncer qu'il s'agit là de l'album de la maturité... ce serait cependant assez ridicule si l'on considère que sans jamais se départir de son élégance Violin vient de signer une merveille de pop adolescente (au sens noble du terme, s'entend). Sommet de fausse naïveté, "The Sperm White Whale" peut d'ailleurs être vu comme un résumé tout à fait pertinent de ce bateau de l'amour plus violissime que jamais - ou comment parvenir à allier romantisme désespéré et ironie mordante. Tel est d'ailleurs peut-être le secret de ce mystérieux personnage : différencier romantisme et lyrisme, sentiment et sensiblerie. Les premiers sont omniprésents sur Love Boat ; les seconds laissés aux pseudos revivalistes folk français (on en rit rien que de l'écrire). Que Moriarty dispose d'un label et qu'en plus on nous présente ça comme la dernière révolution tandis que VIOL n'est officiellement diffusé que sur... Le Golb ! voilà qui en dit long sur le degré d'inculture de nos contemporains.

Mais qu'importe. Violin n'a que faire de ses contemporains ; il a ma foi bien raison, et sans doute ses "The Ark" et autres "Death Letter" sont-ils trop plein de violence réprimée, de souffre et de Gun Club pour conquérir les frêles oreilles de journalistes tressant des couronnes aux mignons albums d'Alela Diane (1) ou de Cocoon. Hors du temps sans jamais sonner rétro ou revival, son troisième opus vaut de toute façon bien mieux que cette mode acoustique qu'un quelconque revival electro-punk balaiera sans doute dans trois ans, quand VIOL continuera de nous étourdir de ses mélodies fulgurantes (ce titre éponyme...) et de ballades habitées.

En somme, c'est peu dire que Love Boat mériterait infiniment mieux que d'être chroniqué ici et rien qu'ici. Il n'est cependant pas impossible conjurer le mauvais sort. Par exemple en téléchargeant l'album et en lui accordant l'attention qu'on serait en droit attendre de gens se prétendant des esthètes. Il est certes peu probable qu'une poignée de lecteurs de blogs puissent changer Violin en superstar. Nous pouvons néanmoins raisonnablement espérer faire de lui un artiste suffisamment culte pour que son assassinat le jour de ses trente-trois ans lui accorde un confortable succès posthume et nous impose de verser quelque larme en écoutant pour la millième fois la fabuleuse "Seasons of the Sun". A toi de jouer, lecteur : c'est l'avenir de sa descendance qui est en jeu !


👍👍👍 Love Boat 
VIOL | Autoprod, 2009


(1) Je parle évidemment du dernier en date...
(2) Si d'aventure vous seriez troglodyte au point de ne pas avoir winrar et de ne pouvoir désarchiver le fichier, vous pouvez également télécharger Love Boat titre par titre ICI.
...

69 commentaires:

  1. C'est bon ça.

    Je ne connaissais pas mais c'est drôlement bon.

    RépondreSupprimer
  2. AMusant que tu évoques la "pop adolescente " au sujet de "The Sperm White Whale", qui a tendance à m'évoquer... les ballades que faisait Dionysos à l'époque ou c'était encore bien ^^.

    Sinon, c'est vrai que cet album est vraiment superbe... Doux et sombre à la fois, un bonheur.

    (Mais bon, je reste quand meme à considérer que mon titre préféré est sur Viol II)

    RépondreSupprimer
  3. A la première écoute, comme ça, je dirais que les deux derniers titres sont un peu en trop, mais que le reste est, en effet ! d'excellente facture.

    BBB.

    RépondreSupprimer
  4. décidément j'aurai toujours un problème avec ce nom.

    quand aux revivalistes folk (je suppose que c'est ce que tu voulais écrire ;-)
    on en a quand même un certain nombre d'excellents, la mauvaise foi fait partie de l'exercice, mais je ne résiste pas au plaisir de balancer, car tu as notamment écrit sur le Delano Orchestra, excellent disque et excellent groupe de l'écurie Kutufolk

    pour les folkeux, pas besoin de dresser de liste, la lecture de n'improte quel mag de musique apporte son lot mensuel ^^

    RépondreSupprimer
  5. Pas mal, ce groupe. J'aime bien "Love boat", très entêtante;

    RépondreSupprimer
  6. Alors, me revoilà, et je dois dire que c'est un très bon album. Il faudra voir comment il passe le temps (s'il le passe), mais pour l'instant ça entre dans la catégorie de ce que j'ai entendu de meilleur cette année.

    RépondreSupprimer
  7. Sinon, sur le nom Arbobo, je ne vois pas quel est le problème. "Viol" veut simplement dire "Viole" en anglais, nom qui colle très bien à cette musique et si bien sûr il peut y avoir ambigüité de prime abord, dix secondes d'écoute suffisent pour constater qu'il ne s'agit de faire l'apologie de la violence faite aux femmes ;)

    RépondreSupprimer
  8. Ah ! Quel plaisir ! Rien que du positif.

    Guic' >>> c'est laquelle, ta préférée ?

    BBB. >>> j'ai également eu un peu de mal au début avec les deux derniers titres, moins immédiats... et puis finalement je les aime beaucoup aussi.

    Arbobo >>> un peu comme Lil' je ne vois pas de problème de nom... mais je serais encore plus radical qu'elle : je trouve que l'ambigüité inévitable est très représentative de la musique de VIOL et de son côté ironique et (parfois) sulfureux. Si on ne pouvait plus faire référence à la perversion ou à la violence en matière de rock'n'roll, ce serait quand même malheureux ;-) Accessoirement, j'aime aussi beaucoup le côté anti-commercial (limite suicidaire) d'un nom pareil. C'est sûr qu'on ne risque pas de voir un groupe baptisé VIOL se compromettre avec le mainstream :-D

    Pour les revivalistes (merci de m'avoir repris)... Delano Orchestra est un groupe formidable, mais je ne les classe pas du tout dans "revival". Leur folk n'est en rien passéiste ni rétro, au contraire, elle est mâtinée de sons (notamment post-rock) tout à fait contemporains. Pour moi revival est un terme presqu'uniquement péjoratif, au sens où quand je dis d'un truc qu'il est "revival" ça signifie en général qu'il est rétro mais n'apporte strictement aucune valeur ajoutée au genre auquel il s'attaque, et s'assortit qui plus est d'une notion de mode ou de hype. Il y a effectivement eu trois excellents albums de folk made in France cette année (Xavier Plumas, Delano et Butch McKoy dans une moindre mesure - parce que moins excellent, mais aussi moins folk). Mais les artistes folk qui ont le plus fait les gros titres cette année ne sont pas ceux-là... mais Alela Diane, Moriarty ou encore l'affreux Charlie Winston...

    RépondreSupprimer
  9. vous voyez, vous surinterprétez :-)

    je n'attribue pas de sexisme à ce groupe, j'ai juste trop milité pour que ce mot comme titre, sans contexte, n'ait aucun effet sur moi. Parce que du coup je ne peux le contextualiser, spontanément, qu'en fonction de ce que j'ai cotoyé.
    Je me souviens très bien de l'explication sur la viole, il y a des mots qui dans une autre langue deviennent effectivement commercialement suicidaire, c'est juste un état de faits.

    pour le folk tu peux ajouter Joseph Léon en 2009. Et dans une certaine mesure (les albums sont plus variés dans leurs styles) Patrick Watson.

    RépondreSupprimer
  10. Je ne surinterprétais rien du tout... je connais ton militantisme et, par conséquent, je voyais parfaitement ce qui pouvait te faire tiquer (non mais :-)

    C'est vrai que certains mots d'en d'autres langues... sans parler de certains faux amis qui veulent carrément dire le contraire de ce qu'ils veulent dire en français...

    Joseph Léon, j'ai moyennement aimé. Un ou deux titres vraiment très bons, mais quelques uns assez anecdotiques aussi.

    Patrick Watson... j'ai dit le bien que j'en pensais ici même. Mais ce n'est pas vraiment folk, mis à part un ou deux morceaux c'est plutôt très pop avec une touche d'électro (et en plus ce n'est pas un groupe français ^^).

    RépondreSupprimer
  11. C'est celle sur Darwin, dont je sais jamais si elle est "for" ou "against" Darwin dans son titre. "Song **** Darwin" diront nous.

    Sinon, le nom est quand meme grnad en celà que c'est le meilleur réservoir à jeux demots pourris depuis l'emergence de Deezer.

    J'attends par exemple l'album live "Viol au Zenith" avec impatience. Avec NTM en guest tant qu'on y est.

    RépondreSupprimer
  12. d'en d'autres langues...

    Je suis le seul à trouver mes fautes de frappe de plus en plus poétiques ? :-D

    RépondreSupprimer
  13. Guic' >>> elle est 'against' (la moindre des choses quand on prétend trancher la gorge dudit Darwin...).

    No comment quant à tes jeux de mots...

    RépondreSupprimer
  14. J'avais prévenu: jeux de mot pourri. Et de mauvais gout, aussi.

    Sinon, désolé, mais dans ma version y a pas les paroles, alors c'est à la lueur de ce que j'arrive à comprendre. Mais j'avais saisi qu'il avait un certain grief à son égard. Quand même.

    RépondreSupprimer
  15. Tu crois ?

    "Mr Charles Darwin, I'm gonna cut your bloody throat again..."

    Ah oui ! ;-)

    RépondreSupprimer
  16. merde c'est beau !
    j'avais deja entendu des chansons sur myspace et saisi la dimension de la chose. mais c'est d'une telle profondeur, il y a tellement de chose dans cette voix !
    sinon tu sais où trouver les albums précédents ? "he turned the trouble into wine" c'était sur lequel ?

    RépondreSupprimer
  17. Ce qui est amusant, avec ce "revival folk" dont vous parlez, Arbobo et Thomas, c'est qu'il touche finalement surtout la France. Le folk n'a jamais disparu aux Etats-Unis, il reste même l'un des styles musicaux qui marchent le mieux, c'est pourquoi cette "scène" très franco-française est étonnante. Pourquoi, tout à coup, de jeunes (parfois très jeunes) français gens se sont-ils tous mis à jouer sur des guitares acoustiques, et pourquoi cela a t'il, presque aussi subitement, intéressé la presse "spécialisée"... Je me le demande. Enfin, quoiqu'il en soit, grâce à votre discussion, j'en ai pris, des notes !

    BBB.

    RépondreSupprimer
  18. Arbobo ---> désolée pour la "sutrad" ! :)

    3B ---> je ne vois pas en quoi c'est étonnant que la presse s'y soit intéressé. Elle passe l'année à chercher de nouvelles hypes à construire, et de nouveaux courants à monté en épingles. Le revival folk français en fait c'est qui et c'est quoi ? dix groupes dont huit inconnus du grand public...

    RépondreSupprimer
  19. Vous avez bien sûr raison.
    Je voulais dire qu'il y a cinq ans encore, on ne lisait pas souvent des articles sur du folk, français ou non.
    Thomas parlait de Xavier Plumas. Je pense donc à Tue-Loup, découvert via Le Golb il y a quelques années. Je ne me rappelle pas avoir vu les albums de Tue-Loup encensés par la presse, il y a cinq ans (ni cette année, vous me direz).
    Suis-je plus clair ?

    BBB.

    RépondreSupprimer
  20. BBB. >>> d'accord avec Lil' ... à ceci près que je ne trouve pas que RVF ce soit juste dix groupes dont huit inconnus, c'est très réducteur. La folk est partout depuis un an, bien au-delà de la seule production folk, et pas qu'en France. C'est une "tendance" lourde, agaçante ou étonnante, mais en tout cas incontestable. Comme le faisait remarquer récemment Lyle , on a un peu l'impression qu'il n'y a plus que des disques folk qui sortent, ces temps-ci.

    klak >>> je suis évidemment ravi de ce que tu dis là tant il s'agit d'un artiste qui me tient à coeur.

    Pour se procurer "He Turned the Trouble into Wine", un petit commentaire rappelant à quel point Le Golb est formidable sera le bienvenu ;-)

    RépondreSupprimer
  21. It's a long way to the top for me if i want to make a such good album!
    Par contre, je préfère mon nom de groupe! ;)

    Sinon, Guic a une fois de plus raison, "the Sperm White Whale" ressemble beaucoup à du Dionysos période the Sun is blue like eggs in Winter.

    RépondreSupprimer
  22. Pour moi, certaines chansons ressemblent assez à du Polnareff des débuts aussi...

    RépondreSupprimer
  23. Polnareff des tous débuts (le Polnareff très pop et glam, celui que personne ne connaît en fait), oui, il y a un peu de ça par moment (sur "Love Boat" notamment). Dionysos euh... j'en sais rien, je n'ai jamais trouvé ça bien en ce qui me concerne. Et après écoute rapide ça ne me saute pas vraiment aux oreilles. Peu importe. Pour moi ça ressemble surtout à... du VIOL, les influences étant remarquablement digérées et l'album développant réellement une patte tout à fait personnelle au-delà du trium-virat Jeffrey Lee Pierce - Love - Cash.

    RépondreSupprimer
  24. Ah oui, Love, très bien vu!
    et aussi certaines compos de Kristin Hersh bien tendues, sur "the Ark" par exemple....

    RépondreSupprimer
  25. Throwing Muses mis à part, je ne connais pas vraiment Kristin Hersh (ah merde ! la phrase à ne pas dire sur le Net...)

    RépondreSupprimer
  26. Hé bien Thom, si je m'attendais... Pour une fois que je connais mieux que toi un artiste aussi important! Allez, cours vite écouter le Hips and Makers....

    RépondreSupprimer
  27. Tiens, Mathias Malzieu se cache sous une nouvelle identité ?
    C'est bien tenté, mais on la reconnaît bien, sa voix… Et, comme l'ont déjà dit Guic et Xavier, il a déjà approché ce style il y a quelques années…
    Dire que tu es tombé dans le panneau en le prenant pour un tit nouveau… :-)
    Quoi ? Je me suis trompé ? Naaan…

    RépondreSupprimer
  28. Viol ne ressemble pas spécialement à Dionysos. Peut-être qu'un morceau rappelle vaguement Dionysos (mais Sperm White Whale rappelle bien d'autres choses qui a priori ne figurent pas dans vos références...), de là à faire 5 ou 6 commentaires sur le sujet faudrait quand même pas déconner, les deux groupes n'ont franchement à rien à voir. C'est trop bizarre ce besoin des gens de mettre toujours le nom de X sur la musique d'Y qu'ils ne connaissent pas...

    RépondreSupprimer
  29. C'est vrai que...

    J'imagine la tronche du mec qui va télécharger l'album en croyant tomber sur un truc qui ressemble à Dionysos! :)

    RépondreSupprimer
  30. Sinon j'adore cet album.

    Mais moi que le premier Dionysos! :)

    RépondreSupprimer
  31. Même si c'est malheureusement moi qui ait le premier levé ce lièvre, je dois bien avouer que LilY a raison.
    Même si (pour des raisons de voix, surtout, et aussi de métaphore qui justement serait bien du genre de M.M. ...) la ressemblance m'a marqué sur "Sperm White Whale", on va pas épiloguer là dessus: les deux n'ont rien a voir.

    Mais bon, sinon... C'est trop bizarre ce besoin des gens de mettre toujours le nom de X sur la musique d'Y qu'ils ne connaissent pas... Ca, c'est juste un réflexe grégaire d'amateur de rock. Et en plus ce petit désir de deviner les influences par le biais des ressemblances (pour flatter son égo).
    Mais c'est surtout comme ça qu'on a construit nos discothèques quand même!! en cherchant le dénominateur commun entre plusieurs groupes qui se ressemblent, qu'on a exploré le passé... Alors autant continuer!

    RépondreSupprimer
  32. Si tu le dYs ;)

    Par contre, je ne suis pas certaine qu'il y ait métaphore. Sperm white whale veut dire Baleine blanche en anglais, et la chanson parle bien de Baleine blanche (référence je suppose à Moby Dick)(oui je sais : Moby DICK, SPERM white whale...). Enfin : je ne suis pas convaincue qu'il y ait d'allusion sexuelle dans ce titre (je suis peut-être naïve).

    RépondreSupprimer
  33. Non, je faisais juste allusion à "Nothing is bigger than a whale except for my love for you".

    Qui est assez du genre du groupe dont on a dYt qu'on arretait de parler. ;-)

    Quelle honte, me prêter de telles mauvaises pensées.

    RépondreSupprimer
  34. De toute façon je soupçonne que c'est un piège pour forcer Thomas à écouter Dionysos ;)

    RépondreSupprimer
  35. Oui bah... c'est réussi, du coup j'ai été vérifier... pour constater qu'effectivement, la ressemblance est plus que lointaine (mais bon : je l'ai déjà dit hier soir, je ne fais que me répéter...) Fin de la polémique ? ;-)

    RépondreSupprimer
  36. non, j'en remet une couche: Thom, j'espère que tu ne t'es pas planté et que tu as bien écouté le Old School Recordings....

    (cela dit c'est vrai que mis à part un peu la voix et quelques sonorités "western" sur certains titres, on est plus proche des références citées par Thom que de Dionysos. Mais bon, si ca peut convaincre Thom qu'à une lointaine époque, la bande à malzieu fut fréquentable...)

    RépondreSupprimer
  37. J'en ai autant pour toi : si tu veux bien arrêter, je suis prêt à reconnaître qu'avant de chasser sur les terres d'Indochine Malzieu était fréquentable (mais même à cette époque, je le trouvais un peu emmerdant... du moins sur album, en live c'était une autre paire de manches et tu dois savoir que quand même, Dionysos est sans doute le groupe que j'ai vu le plus de fois sur scène (eh oui !))

    RépondreSupprimer
  38. J'aime bien la phrase de Guic sur "ce besoin des gens de mettre le nom de X ou Y sur ce qu'ils ne connaissent pas".
    Je passe sur "les gens", puisqu'on est tous concernés.
    On en arrive tout simplement à la façon de parler de musique (voire, pour parler d'art). Quand on décrit quelque chose que l'on ne peut partager instantanément, la méthode la plus simple consiste à la comparer avec ce que son interlocuteur peut connaître.
    Alors oui, tel film fait penser à Machin, tel livre à Bidule, mais aussi le jeu de tel comédien à Chépaki et telle peinture à Untel.

    Ensuite, quant à savoir si les comparaisons sont pertinentes ou non, c'est un autre sujet…
    Moi, j'en sais rien, je ne connais pas Dyonisos ! ;-)

    RépondreSupprimer
  39. de toute façon la carrière de Johnny Zos est derrière lui...

    RépondreSupprimer
  40. Fabrice >>> tout à fait d'accord... à ceci près bien sûr qu'en l'occurrence, pas besoin de se creuser l'album puisque l'album est en téléchargement à la fin de l'article ;-)

    Arbobo >>> euh... qui ça ?

    RépondreSupprimer
  41. Ça me fait très plaisir la référence à Polnareff, Ring-a-Ding est une de mes chansons préférées de tous les temps.

    RépondreSupprimer
  42. Mais justement, j'ai notamment pensé à Ring-a-ding. :)

    RépondreSupprimer
  43. Totalement conquise, en ce qui me concerne!

    RépondreSupprimer
  44. Il y a vraiment des chansons terribles, sur ce disque. Death Letter est géniale, par exemple. Et Lova Boat, aussi!

    RépondreSupprimer
  45. On peut l'applaudir parfois sur scène Monsieur Viol, sinon ?

    RépondreSupprimer
  46. Je ne crois pas que l'on puisse l'applaudir. Mais sans doute offrira-t-il un jour à nos lecteurs un Ultimate Live at the Golb...

    RépondreSupprimer
  47. Dans le cadre du Golb Festival, sans doute!

    RépondreSupprimer
  48. Vous parlez sans me connaître, mon cher ami. Moyennant un cachet titanesque, je peux me produire dans le salon de n'importe qui.

    RépondreSupprimer
  49. Titanesque ? Vous m'en direz tant ! Ca donne quoi, converti en nombre d'articles sur Le Golb ? ;-)

    RépondreSupprimer
  50. Serait-il possible d'avoir des détails sur le cachet ? C'est bientôt mon anniversaire de mariage ;)

    RépondreSupprimer
  51. Je transmettrai à qui de droit ;-)

    RépondreSupprimer
  52. Très bel album en tout cas.

    RépondreSupprimer
  53. Je suis tombé par hasard ici parce que je cherchais de la musique "free" de qualité. Quel bel album! Merci beaucoup de nous le faire découvrir! Nous vous souhaitons une bonne continuation!

    JJ & Nath.

    RépondreSupprimer
  54. Eh bien de rien, c'est un vrai plaisir.

    RépondreSupprimer
  55. Un petit mot, comme cela, en passant :

    http://l115thdream.canalblog.com/archives/2009/10/25/15560871.html

    RépondreSupprimer
  56. Je viens de voir ça. Je ne laisse pas de commentaire - c'est une discussion privée :-)

    RépondreSupprimer
  57. Non mais, c'est juste pour la forme, hein ! :)

    Bien sûr, que tu peux commenter !

    RépondreSupprimer
  58. Il est vrai que c'est mignon, comme texte. J'étais assez surpris : à la fin, vous ne demandez pas à Ernesto de sortir avec vous...

    ;-)

    BBB.

    RépondreSupprimer
  59. Je me disais bien que 80 commentaires c'était beaucoup ;)

    RépondreSupprimer
  60. J'ai compté un peu large (et il a fallu que les commentaires réapparaissent à ce moment là ! ^^)

    RépondreSupprimer
  61. Euh, j'ai carrément loupé un épisode, là...
    A force de voir Viol cité dans les bilans 2009, je reviens par ici... Mieux vaut tard que jamais...
    Ce soir j'écoute...
    D'ailleurs, vous avez trouvé les mots magiques : early Polnareff, Jeffrey Lee Pierce (et même early Dionysos)... :-)

    RépondreSupprimer
  62. Il n'est jamais trop tard tard ;-)

    RépondreSupprimer
  63. Woputain, tous les comms d'Arbobo ont été censurés ou quoi ?

    RépondreSupprimer
  64. On dirait qu'il y a re-bug sur les commentaires. Ce qui expliquerait que le "derniers commentaires" ait claqué : ce n'est pas lui qui déconne, mais les coms.

    RépondreSupprimer

Si vous n'avez pas de compte blogger, choisir l'option NOM/URL et remplir les champs adéquats (ce n'est pas très clair, il faut le reconnaître).