mercredi 22 mars 2023

Les Résidus des restes des ruines du Monde

[Mes disques à moi (rien qu'à moi) - N°125]
The Eye of Every Storm - Neurosis (2004)

La Fin du Monde a pris une bonne décennie de retard. Une Apocalypse, ça demande un peu de temps à organiser. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en considération. Je crois que les réfractaires ne se rendent pas bien compte de l'énergie qu'il faut pour planifier simultanément une pandémie, une troisième guerre mondiale, une catastrophe écologique et des émeutes de la faim l'essence des retr... (enfin peu importe, à vrai dire : la faim ne tardera pas à suivre – à moins que la soif ne précède, le Grand Ordonnateur hésite encore). Quand vous avez près de huit milliards d'employés engagés dans un projet, il y a forcément des petits retards qui s'accumulent ici ou là. Il peut même arriver qu'un de vos principaux sous-traitants vous lâche pile au moment crucial, comme l'a tristement fait Scott Kelly il y a quelques mois, confirmant en un seul communiqué pour le moins pathétique ce que beaucoup murmuraient en coulisses depuis quelques temps déjà, à savoir que le modèle d'intégrité punk était dans le privé une véritable sous-merde, et que Neurosis n'existait virtuellement plus depuis plusieurs années. Pas de bol quand même puisque ça y est : nous y sommes, le monde tel que nous le connaissons n'a clairement plus que quelques années à vivre, les choses sérieuses vont enfin pouvoir commencer et les albums de Neurosis, servir à un peu plus qu'être la bande annonce oppressante de ce qui nous attend (de vous à moi : vous avez bien fait, pour les stocks de PQ).

Ce n'est certainement pas maintenant que l'on va se lancer dans le Panégyrique des qualités d'un monsieur dont on a de toute façon déjà dit beaucoup de bien en ces pages (on n'en retirera pas un mot), mais il faut reconnaître qu'à défaut d'avoir été un bon père de famille, Kelly fut un sacré prophète. Non pas tant en initiant une énième sous-sous-chapelle dont le rock n'avait assurément pas besoin (si quelqu'un a compris ce qu'était exactement le post-metal – à part une bande de mecs prise de tête n'assumant pas de faire du metal, s'entend – qu'il dépose un commentaire ci-dessous ou se taise pour le peu d’Éternité qu'il nous reste), mais en nous donnant un aperçu tout à fait singulier de ce qui nous attend d'ici quelques mois (ou dans dix minutes, selon le niveau d'irritation de Vladimir P. à la minute où nous écrivons). Depuis le monstrueux Enemy of the Sun (1993), qui le voyait rompre une fois pour toute avec le hardcore bas-de-gamme de ses débuts, Neurosis mit en effet un point d'honneur à peindre, dépeindre et repeindre l'agonie de notre pauvre monde sous toutes les coutures et de toutes les couleurs – souvent en rouge sang, parfois dans les noirs d'une nuit éternelle ou, le cas échéant : en gris, puisque The Eye of Every Storm est sans conteste le plus beau disque jamais écrit sur un hiver nucléaire.


Le choix de cet album plutôt qu'un autre n'a bien entendu rien d'anodin. Tous les fans, tous les critiques et moi également, dans le fond, vous affirmeront sans la plus petite hésitation que l'ouvrage incontournable de Neurosis est paru en 1999 et s'intitule Times of Grace. C'est l'archétype du breakthrough album, soit cette fenêtre de temps généralement très courte où un artiste réussit à toucher un public massif en dehors de son pré-carré habituel. Au moment de sa sortie, Neurosis est encore un groupe dont la presse ne sait pas trop quoi faire, qui revendique son appartenance à la sphère metal tout en étant issu de la prolifique scène punk californienne de la fin des 80's, et sort d'une tournée triomphale avec Pantera tout en convoquant des influences très éloignées de la doxa habituelle du genre – Kelly est fan de blues, Steve Von Till inconditionnel de Hawkwind, et le groupe dans son ensemble, lorsqu'il ne fricote pas avec les Michael Gira, Jarboe et compagnie, voue un culte tout à fait exquis à King Crimson ou Neubauten. Il suffit de voir le sommaire de Hard Rock Magazine ce mois-là (des gens aussi audacieux et révolutionnaires que Maiden, Metallica, Marduk, Iced Earth ou Rhapsody...) pour comprendre l'embarras général au moment de découvrir Times of Grace (qui aura cela dit, soyons de bonne foi, une excellente critique dans ce même Hard Rock Mag... ainsi qu'à peu près partout ailleurs). Tout cela est fort bien mais à peine annonciateur de ce qui va suivre. Car si la trajectoire de Neurosis reste à l'époque assez difficile à saisir, Times of Grace en tant que tel est incontestablement un album de metal. C'est même, objectivement, l'album le plus facile à catégoriser que le groupe ait jamais réalisé, ce qui explique sans doute en grande partie sa popularité. Ceux d'avant sont un peu entre deux eaux ; sur ceux d'après, il est carrément parti voir ailleurs si on y était (la réponse étant évidemment "non" puisque nous étions tous morts durant l'Apocalypse – merci de suivre).


Revenons à The Eye of Every Storm, album très largement déconsidéré à sa sortie, non pas tant en raison de ce qu'il est qu'à cause de ce qu'il n'est pas : à savoir, précisément, un album de metal conventionnel. S'il reste encore quelques jeunes parmi les lecteurs de ce blog, il leur faudra sans doute un certain effort intellectuel pour comprendre ce que j'entends par-là. C'est qu'ils auront grandi en étant abreuvé du fascinant mensonge collectif véhiculé par des évènements comme le Hellfest et voulant que le metal, somme toute, soit une grande famille bon enfant où chaque chapelle cohabite respectueusement avec sa voisine – parce qu'à la fin de la journée, on n'a peut-être pas exactement la même passion, mais on a le même maillot frappé du numéro 666. Bullshit que tout cela. Le metal, comme le rock lui-même et comme à vrai dire tous les arts, ne s'est construit qu'à coup d'oppositions stylistiques violentes, de tornades balayant des vagues bousculant des statuts établis. Le grunge, ou le néo-metal après lui1, n'étaient pas en leur temps considérés comme du metal au même titre que les nobles plagiaires descendants de Maiden ou de Slayer. Les inconditionnels de death accordaient à peine un regard aux fans de black, et si les groupes de goth-metal écoutaient tous Cure et Depeche Mode en cachette, croyez bien qu'il se gardaient farouchement en interview de clamer autre chose que leur amour inconditionnel pour Judas Priest (et éventuellement Celtic Frost, pour les plus courageux). Dans un tel contexte, un album comme The Eye of Every Storm ne pouvait fondamentalement pas être apprécié à sa juste valeur ni même simplement compris, puisque le public auquel il entendait s'adresser ne possédait aucune des clés pour le comprendre. S'il n'entrait dans aucune case prédéfinie par la presse metal, c'était donc probablement qu'il n'en était pas.

Et l'assertion, à vrai dire, n'était que partiellement fausse. The Eye of Every Storm, œuvre languide et frigide, relève au moins autant du post-rock que du doom. Elle garde du second ce sentiment d'une menace fondant inexorablement sur l'auditeur désarmé, mais emprunte au premier à peu près tout le reste, à commencer par les progressions harmoniques – c'est-à-dire l'essentiel, ou presque, dans un album ne comprenant que huit titres dont un seul fait moins de six minutes. Les fabuleux derniers instants du monstrueux "No River to Take Me Home" évoquent infiniment plus Godspeed, Nine Inch Nails ou la dark-folk d'And Also The Trees que ce bon vieux heavy metal, et ceci n'est presque rien en regard du monument que constitue, juste après, le morceau éponyme. "The Eye of Every Storm", la chanson, invente des genres et des mondes jamais entendus ni parcourus jusqu'alors, quelque part entre Mogwai, Current 93 et les romans southern gothic de Cormac McCarthy. Osons détourner une vieille citation, devenue quasi proverbiale : certains groupes bâtissent des carrières avec moins d'idées qu'il n'y en a sur ce titre. Qu'on n'aille pas croire que mon évidente difficulté à évoquer The Eye of Every Storm au premier degré relève d'un quelconque dédain, voire d'une envie inavouée de me payer la tronche de ses auteurs. Arrive simplement un moment où les mots viennent à manquer s'agissant de décrire une telle expédition, un voyage à la fois si contemplatif et si courageux en des terres si manifestement inhospitalières. Le huitième LP de Neurosis, sans rien renier des bases posées depuis le début de sa fructueuse collaboration avec Steve Albini (qui signe probablement ici la production la plus sophistiquée d'une carrière richissime en trucs non-arrangés sur lesquels il se contenta d'apposer son nom), explore le ton autant qu'il réinvente le son, pour produire quelque chose d'unique, en apesanteur perpétuelle, tout à la fois massif (ô combien !) et presque vaporeux par instants. Si, replacé dans le contexte d'une discographie où il n'a jamais été question que de creuser des sillons à coups de marteaux piqueurs, The Eye of Every Storm apparaît comme la suite logique à un A Sun that Never Sets qui incorporait de plus en plus d'éléments électro-acoustiques à l'habituel arsenal du groupe, il sonne également, avec ce qu'il faut de recul, comme un accomplissement. L'ultime pierre déposée au pied d'un immense temple tout entier élevé au Chaos qui nous habite, à la Déchéance qui nous guette et au Gouffre qui n'attend qu'un dernier faux pas de notre part pour nous engloutir enfin. "A Season in the Sky", pour singulier qu'il ait pu sembler sur le moment, sonne désormais ni plus ni moins comme le morceaux que Neurosis cherchait à composer depuis une décennie, tournant et retournant sans cesse autour de sa poésie désolée – au sens le plus strict que puisse recouvrir ce terme.

On ergota beaucoup, alors, y compris au sein du public le plus dévoué au groupe, sur cette immense calotte glaciaire que Neurosis semblait se refuser à laisser fondre – The Eye of Every Storm était un album trop froid, trop dépeuplé, un vaste jeu vidéo en open-world dans lequel on aurait oublié d'implémenter des personnages et mêmes des quêtes. C'est pourtant bien aujourd'hui ce qui lui confère une beauté presque absurde. The Eye of Every Storm est une errance sans but dans un monde sans vie, parsemée de quelques éclats de rage à la vanité évidente – puisque plus rien ne subsiste, l'Amour comme la Haine sont des concepts sans objet, seule la douleur reste pour nous rappeler sporadiquement que nous demeurons des êtres sensibles. On ne s'étonnera pas que dès l'album suivant, Given to the Rising, Neurosis ait officiellement renoué avec un son plus proche de sa période dorée. Il était moins question de revenir aux sources que de reconstruire un semblant de quelque chose après avoir tout détruit sur A Sun that Never Sets, pour passer la grosse heure de The Eye of Every Storm à arpenter l'ombre de la poussière subsistant de ses décombres. J'entends que présenté ainsi, le programme ne soit pas des plus alléchants ; le lecteur égaré n'aura guère envie de s'approcher de ce précipice-là, ou peut-être préfèrera-t-il simplement se voiler la face quant à l'avenir de l'humanité (qui serions-nous pour juger ?) Il aura tort – bien entendu. Et je ne saurais trop vous enjoindre à vaincre votre répulsion initiale. The Eye of Every Storm fait partie de ces quelques dizaines d'albums qu'il convient d'avoir absolument écouté, pour de vrai, au moins une fois dans sa vie. Profitez donc d'en avoir encore une pour quelques minutes.


Trois autres disques pour découvrir Neurosis :

Times of Grace (1999)
A Sun that Never Sets (2001)
Honor Found in Decay (2012)


1. Rappelons, pour l'histoire autant que le fun, que la dénomination englobait alors à peu près tout ce qui n'était pas du heavy metal classique, de Korn à Manson en passant par Tool.

15 commentaires:

  1. Pour commencer, très content de lire enfin un article du Golb sur Neurosis, groupe souvent cité mais sur lequel j'ai l'impression que tu as peu peu écrit.

    Le choix de l'album est un peu surprenant à l'échelle de Neurosis (très peu de fans le considèrent comme le meilleur du groupe), mais pas tant que cela à l'échelle du Golb, le metal le plus atmosphérique et planant a souvent eu la cote ici ;)

    J'avoue que je me serais tout de même attendu à ce que tu optes pour Times of Grace dans le cadre de cette rubrique. Ça reste l'album définitif du groupe (et pour reprendre ta conclusion : celui qu'il faut avoir écouté au moins une fois pour se faire une idée. The Eye, ce n'est qu'une partie de ce qu'ils savaient faire.)

    Par contre, j'aime vraiment le ton de l'article. La vanne sur le "grand mensonge du Hellfest" m'a bien fait rire, c'est tellement vrai. Neurosis a sorti le metal alternatif de l'ornière au point de devenir une référence absolue mais c'est vrai qu'à l'époque ce n'était pas du tout comme ça que c'était perçu, Neurosis, c'était une curiosité voir une anomalie. Times of Grace est sorti au moment où le black metal devenait mainstream et c'était bien de ces groupes là que tout le monde parlait à l'époque, pas de Neurosis (qui était pourtant tellement plus radical). C'est dire si le groupe a marqué son époque pour qu'on l'ait presque oublié aujourd'hui.

    Je n'avais pas trop suivi les histoires avec Scott Kelly jusqu'ici. Ça m'a vraiment l'air bien sordide. Mais à mon avis c'est un mal pour un bien dans la perspective du groupe, Given to the Rising était leur baroud d'honneur, les albums suivants n'ont pas beaucoup d'intérêt et ça fait un moment que les membres semblent mieux s'exprimer en dehors du carcan de Neurosis.

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    1. "Times of Grace est sorti au moment où le black metal devenait mainstream"

      Ah ouais. Quand même. Tu maîtrises ton sujet toi.

      Pour info les plus grosses stars du black dans les années 90 dépassaient à peine les 100 000 copies écoulées. Dans le monde entier. Je pense que tu peux remballer ton "mainstream".

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    2. PEEB >>> Je suis content que tu sois content (et même "très content"), mais j'ai tout de même chroniqué plusieurs albums de Neurosis sur Le Golb. En cherchant un peu tu trouveras deux rééditions (Souls at Zero et Sovereign), une sortie sur le moment (Honor Found in Decay) plus un dernier que j'ai la flemme de rechercher dans "le 10 Years After des 10 Years After". Si on considère que j'avais aussi chroniqué Given to the Rising à sa sortie (article perdu dans un déménagement de blog), cela les place devant pas mal de monde au classement des artistes sur lesquels j'ai beaucoup écrits, même si je reconnais que ce n'était pas toujours sur les meilleurs albums et que cela m'a toujours été relativement difficile (comme le souligne RONNIE un peu plus bas).

      La question d'opter pour Times of Grace a fait plus que se poser puisque durant un certain nombre d'années, c'est celui-ci qui figurait sur la liste. Je n'ai changé mon fusil d'épaule que tardivement (disons, peut-être un an ou deux), un soir où je réécoutais The Eye of Every Storm. Dans le doute, j'ai réécouté tous les autres durant la même soirée (très joyeuse, tu l'imagines ^^) et il en est ressorti que... le choix était en fait assez évident. Times of Grace ou Through Silver in Blood m'ont quasiment traumatisé à leurs sorties respectives, mais The Eye of Every Storm correspond parfaitement à ce que j'aime et ai envie d'entendre aujourd'hui. C'est certainement en partie dû au fait que, le groupe s'étant raréfié sur les 10/15 dernières années, j'aie énormément écouté et aimé les side-projects de ses membres, qu'on retrouve plus souvent en germe dans celui-c que dans des albums à la dimension classique plus évidente.

      Je pense avoir dit tout ce que j'avais à dire sur le "grand mensonge du Hellfest" (où je n'ai à vrai dire jamais mis les pieds), c'était surtout pour le plaisir de la vanne, mais c'est vrai que dans les années 90, Neurosis était tout de même un groupe très confidentiel, a fortiori en France. Je ne sais d'ailleurs même plus comment je les ai découverts. Ce n'est que bien plus tard, grâce Internet, que j'ai réalisé qu'il existait tout un public pour ce groupe et même une dénomination officielle pour ce style de metal.

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    3. HARPOON >>> Je pense que PEEB a écrit "mainstream" en pensant "hype". Et sur ce point, on ne peut pas lui donner tort. La presse spécialisée était à l'époque pas mal occupée par Cradle, Dimmu Borgir et d'autres. J'étais un fervent lecteur de Hard Rock Mag et un lecteur plus occasionnel mais assez assidu de Hard'n'Heavy et je me rappelle très bien toute cette période où le metal dit "extrême" est passé de l'anonymat total à des rubriques dédiées, puis carrément à des couvertures. On parlait même de black metal dans les médias grand public. Que cela ne se soit pas réellement converti en ventes est une autre question, et n'est dans le fond pas étonnant.

      Bref, si le terme "mainstream" est bien sûr mal avisé, il ne me paraît non plus absurde de rappeler que Times of Grace est paru à une époque où il était en total décalage avec ce qui marchait en matière de metal...

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    4. Ouais voilà, je voulais dire hype, pas la peine de monter sur ses grands chevaux...

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  2. J'ai jamais été très objectif avec Neurosis, c'est un groupe qui m'emporte même quand les albums sont moins bons. Celui-ci est vraiment excellent et le trouver ici est une très bonne surprise :-)

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  3. Le début du texte m'a fait craindre la foire aux lieux communs - je te l'aurais pardonné : c'est difficile d'écrire sur Neurosis - mais tu t'en sors bien, en jonglant entre les registres.

    Je partage l'avis de Peeb ci-dessus, je serais même plus radical : je pense qu'ils auraient dû arrêter après cet album. Comme tu l'écris justement, ils étaient arrivés au bout de quelque chose, le reste ne pouvait être que redite. Ils ont fait 5 ou 6 chefs d'oeuvre consécutifs tout de même. Cela en fait un des groupes les plus importants de sa génération.

    Je diverge, en revanche, sur l'appréciation de Neurosis par ses contemporains. Je les préférais largement en outsiders qu'en Radiohead du metal, ultra réspectés, pompés par tout le monde, et cités à contre sens. C'était sans impact sur leur propre musique, mais je trouve que cela a souvent éclipsé le talent des groupes qu'ils soutenaient sur leur label (vite écrasés par une comparaison souvent déplacée). Isis, Grails ou Battle of Mice méritaient mieux que d'être "les héritiers de Neurosis".

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    1. "Radiohead du metal", quel commentaire de salaud ! Pas faux, mais salaud quand même ^^

      C'est vrai qu'écrire sur Neurosis n'est pas facile, a fortiori pour moi qui n'ai pas un lectorat très branché metal. Je sais d'avance que je pars sur quelque chose qui ne sera pas beaucoup lu et je le fais surtout pour me faire plaisir. Et peut-être "vous" faire à plaisir, à toi et quelques autres.

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  4. Tu me l'as bien vendu, je le note.

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    1. La vidéo en écoute, une fois n'est pas coutume, c'est l'intégralité de l'album.

      Je préfère prévenir parce qu'après, on va encore venir me réclamer des pintes ;-)

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    2. Rassure toi, j'j'ai prévu de l'écouter en streaming avant de l'acheter, ton argent devrait être en sécurité :)

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