vendredi 7 octobre 2022

Perpétuité incompressible

[Mes disques à moi (et rien qu'à moi) - N°122]
Vivadixiesubmarinetransmissionsplot - Sparkelhorse (1995)

Je vous dois celui-ci depuis de nombreuses années. Juillet 2011, très exactement. Une époque si lointaine et si proche à la fois, douloureuse alors, magnifique quand j'y repense – pour l'une et l'autre de ces raisons, à part égale, je ne me sens pas vraiment la force de me la remémorer. Je me rappelle simplement avoir une dette envers vous car ce jour-là : j'ai triché. En ce temps où les textes de cette série suivaient un ordre rigoureusement alphabétique, j'ai volontairement sauté un épisode pour re-publier un ancien texte plus général, plus froid, incapable que j'étais alors de réécouter Sparklehorse sans m'enfoncer dans des ténèbres dont il n'était pas dit que je saurais revenir. Douze ans après la mort de Mark Linkous, je ne le fais encore qu'au prix d'un effort que vous ne sauriez imaginer – ou, du moins, que je ne saurais vous décrire. Ce qui tombe plutôt bien puisque je n'ai jamais su décrire correctement cette musique.


J'ai essayé, en de nombreuses occasions et sous bien des formes. Écrites. Orales. J'ai offert Vixadixie des dizaines de fois après l'avoir initialement volé dans un magasin quand j'étais encore au lycée. J'ai fait découvrir It's a Wonderful Life avec un plaisir sans cesse renouvelé ; recommandé Good Morning Spider au moins une fois à à peu près toutes les personnes pourvues d'un cœur ayant croisées ma route depuis 1998. Mais je ne suis jamais parvenu à écrire sur un seul d'entre eux. Je ne suis jamais parvenu à rendre la violence, la beauté... le choc esthétique et le vertige existentiel que constituèrent un jour pour moi les premières notes de "Homecoming Queen". Ses premiers mots, aussi. Plus de vingt-cinq ans après, c'est à chaque fois le même gouffre qui s'offre à moi – à moins que ce ne soit moi qui m'offre à lui et que cela ne soit justement le problème. On croit lancer une simple chanson ; on se retrouve à contempler un vide, une souffrance si abyssale qu'on en perd le souffle, la notion du temps, l'équilibre. "Homecoming Queen" ne dure que trois minutes et trente-cinq secondes, mais des vies entières semblent l'habiter.

Des centaines de chansons ont changé ma vie – en fait, j'ai à ce point usé la formule qu'on pourrait croire que j'en ai eu mille, des vies. Aucune ne l'a façonnée comme l'a fait "Homecoming Queen", puis comme le firent presque toutes les chansons de Sparklehorse durant la brève période (six années) où Mark Linkous fut au sommet de son art, et au plus bas de sa forme. Pure masochisme de ma part que de m’infliger ce soir une nouvelle promenade en des terres si désolées, quand je m'aperçois que je connais à ce point ces albums par cœur que je pourrais simplement me les jouer de mémoire, sans commettre la moindre fausse note. Dire que je pensais, ce jour-là, chourer un disque punk de second ordre, avec sa pochette moche et son titre improbable : Vivadixiesubmarinetransmissionsplot, sans déconner ? Qui se serait attendu à une œuvre majeure en déballant un tel disque ? Qui se serait dit Oh tiens, ce CD-là, je sens qu'il va tellement me bouleverser que je peux le voler le cœur léger en me disant que je le rachèterai régulièrement jusqu'à ma mort ? Vivadixie avait très exactement la gueule d'un truc qu'il fallait voler pour mieux le revendre quelques semaines plus tard sans le moindre remord – au mieux, on en garderait deux chansons sur une K-7. Je ne suis même pas certain de l'avoir écouté le jour-même de mon méfait tant il semblait anodin. Un disque d'indie-rock américain comme il en paraissait des camions entiers chaque mois à cette époque, dont bon nombre tombaient entre mes mains, faisaient trois petits tours et repartaient vivre leur vie ailleurs. Occasionnellement vendus pour pouvoir payer des coups à des filles qui refusaient généralement l'invitation. Donnés, le plus souvent (pourquoi pas à ces mêmes filles – de toute façon, je n'avais pas de garçons dans ma classe). Parfois même oubliés dans un recoin de ma chambre d'ado après une ou deux écoutes distraites tandis que je m'adonnais à ma véritable passion (je parle de la lecture, hein. Pas de la branlette). Le chapardeur insouciant que j'étais alors était loin de s'attendre à être puni de ses larcins au point que l'un d'eux, en quelques secondes d'introduction, lui fasse prendre perpète.

Vous dirais-je le pire ? "Homecoming Queen" n'est même pas ma chanson préférée. Ni de Sparklehorse (c'est "Gold Day"), ni même de l'album (c'est "Most Beautiful Widow in Town"1). Album qui n'est même pas mon préféré de Sparklehorse, non plus (Good Morning Spider est bien meilleur, tant dans ses instants de détresse que dans ses sursauts de rage). Et pourtant pour moi, pour toujours, pour tous ceux qui l'ont entendu à l'époque, Sparklehorse sera les premières notes de son premier album, ces trois minutes et un milliard de poussières d'une tristesse si infinie qu'elle nous habitera tous jusqu'à notre dernier soupir. Mark Linkous a rendu le sien il y a plus de douze ans maintenant, d'un coup de fusil automatique dans le cœur au beau milieu d'une ruelle du Tenessee. En plein divorce de sa véritable "Homecoming Queen", dans des circonstances qui ne pouvaient que demeurer obscures s'agissant de la mort d'un homme ayant gravé autant de chansons dont personne ne comprenait le sens – mais dont tout le monde saisissait, ô combien, la raison de mal-être. J'écrivais en introduction que je n'avais jamais su écrire à leur sujet et je pense l'avoir démontré au long des quatre paragraphes suivants. Je n'ai cité que deux titres d'un album en contenant seize, je n'ai jamais dit à quel genre musical il appartenait réellement et je n'ai même pas songé à souligner qu'il s'agissait d'un des disques les plus influents de son époque. Je ne vous ai rien dit ou presque du personnage tourmenté et fascinant qu'était son auteur, que je viens plus ou moins fait passer pour un clodo dépressif alors que Vivadixie contient deux des chansons les plus cool et rock'n'roll qui soient parues en 1995. Je n'ai pas pris le temps d'évoquer sa voix d'oiseau souffreteux tombé de son nid et putain : je n'ai même pas écrit le nom de Neil Young. Vous considérerez peut-être que je n'ai fait que tricher une fois de plus, en contournant le sujet. La vérité est que je le connais aussi bien que mal, comme tout le monde. Mark Linkous était l'artiste des interstices et des faux-semblants, des contrastes violents et des chansons s'annulant les unes les autres. Sa carrière discographique s'était ouverte sur un emprunt à Shakespeare ("A horse, a horse... my kingdom for a horse"), mais sa musique n'avait rien de la dramaturgie sidérale de Richard III, tout au contraire : elle n'était que pudeur et non-dit, jamais plus bouleversante que lorsque sa tristesse revêtait les apparats de la férocité. L’œuvre de Sparklehorse ne se raconte pas car Linkous n'était pas un personnage, juste un type dont on savait finalement peu de choses, si ce n'est qu'il parvenait toujours à nous parler de cœur à cœur. Il n'existe aucune anecdote vous révélant que Mark Linkous était dans le privé un sacré connard, ou au contraire le type le plus gentil et généreux du monde. Gageons qu'il n'y en aura jamais. À la place, il y a cinq albums parmi les plus beaux et purs qui aient jamais été créés par un chanteur de musique populaire. Ça ne vous remplit pas des pages entières de thèses et d'antithèses... mais des vies ? Oui. Sans aucun doute. Des milliers.


Trois autres disques pour découvrir Sparklehorse :

Good Morning Spider (1998)
It's Wonderful Life (2001)
Dreamt for Light Years in the Belly of a Mountain (2006)


1. Chansons qui m'inspirera une dizaine d'années plus tard un texte, bien connu des plus anciens lecteurs de ce site, intitulé La Plus Belle fille du village. Oui, on balance vraiment tout, ce soir.
 

22 commentaires:

  1. ouch... j'ai la gorge nouée... encore un article pour me faire cliquer ?
    non sans déconner on doit être en phase en ce moment, car j'ai pensé il y a quelques heures à Mark Linkous, en découvrant sur tes bons conseils le Zuma de Neil Young (que j'ai beaucoup aimé, mais un peu moins que Everybody Knows) sur lequel on entend du Sparklehorse une chanson sur deux.

    que dire de plus ? que moi aussi je préfère Good Morning Spider, que je ne saurais citer ma chanson favorite mais que ce n'est sans doute pas "Homecoming Queen", mais que comme tu l'as si bien écrit ce titre a laissé à jamais une marque indélébile dans ma alors jeune carrière d'auditeur de rock indé...
    que ce tatouage sur des chouettes qui m'auraient confié un secret commence de plus en plus à me titiller...
    que je ne crois pas avoir eu la chance de lire ce texte, comme la plupart des parutions des débuts du Golb (le journal du depressif et autres textes culte) et qu'à un moment il va quand même falloir que je brandisse ma Golb carte... mais bon, si c'est pour finir une boule dans la gorge tout les soirs...

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    1. Je ne crois plus avoir la version originale de 2006 ou 2007 de La Plus belle fille du village et je ne suis pas certain que ce soit très lisible - en fait tous ces premiers textes du Golb sont un peu... disons qu'ils ont beaucoup marqué les gens à l'époque, je ne peux que m'incliner devant cela et remercier poliment, mais moi, personnellement, quand je les relis, je trouve ça vraiment pas terrible. En revanche comme plusieurs de ces textes-là, j'en ai fait plein de "remasters" (surtout de La Plus belle fille du village) donc pas de problème, je vais te le retrouver (par contre, pour raccorder avec le sujet du jour, je dois préciser que ce texte n'a rien à voir avec Sparklehorse hormis son titre qui en est légèrement dérivé et le fait qu'il ait été écrit en écoutant la chanson en question en boucle).

      Je suis content que tu aies fini par trouver des Neil Young qui te plaisent un peu plus. Je ne doutais pas que ça finirait par arriver, mais tant mieux.

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    2. Attends, tu es en train de dire que tu n'as pas d'archives de tes vieux textes ??

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    3. Il y a beaucoup de trucs que je n'ai pas ou plus.

      Bon, en l'occurrence j'ai dit une connerie car après vérif, La Plus Belle Fille du Village, j'en ai encore au moins trois versions. Le truc c'est qu'aucune n'est un bon texte à mon sens, donc désolé, ça restera dans un tiroir (virtuel).

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    4. Ah je suis pas le seul que ça offusque, ça rassure!

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    5. Je sais que ça offusque, mais quelque part j'aime bien me dire que mon Archiviste préféré possède peut-être plus de textes à moi que je n'en possède moi-même :-)

      Et puis bon, ne caricaturez pas mon propos : je ne conserve pas tout, ça ne veut pas dire que je ne converse rien. Mais c'est vrai que je vais plus volontiers conserver les trucs inachevés (en me disant que je les finirai peut-être un jour) ou les inédits (entendre par-là : les choses qui n'ont jamais été lues par qui ce soit). Faut aussi savoir (enfin, l'Archiviste le sait, les autres probablement pas) que j'ai énormément de mal à relire un de mes textes sans y apporter des corrections, voire des changements drastiques. Encore heureux que je n'en aie pas trop sous la main, sans quoi je finirais comme un vieux chanteur ringard qui passe sa vie à enregistrer des reprises de lui-même.

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    6. (No title)
      en ce qui concerne Neil Young, je ne sais pas si c'est parce que j'ai enfin écouté des albums qui me correspondent ou si je ca y est j'apprécie l'artiste mais effectivement c'est cool, et ca me donne vraiment envie d'attaquer la discographie...

      pour les archives, je suis peut etre plus frustré d'être arrivé trop tard pour les publications que de ne les avoir point lu, et si tu les a retiré du site j'imagine bien que c'est pour une bonne raison, c'est pour ca que je ne t'ai jamais demander l'autorisation de faire une demande auprès de l'archiviste. tant pis pour La Plus Belle Fille du Village, le titre m'intriguais vraiment (et en plus Most Beautiful Widow in Town est une chanson de Sparklehorse que je joue très régulièrement à la guitare, elle est splendide).
      (et sinon de tes vieux textes je me rappelle avoir lu une nouvelle que j'avais dévoré sur un groupe de rock, dont le nom ressemblait à High Fidelity je crois. le genre de truc que tu as du foutre à la benne depuis longtemps masi que j'adorerais encore à coup sur!)

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    7. Mais Xavier, tu as rejoint la grande famille du Golb vers 2007 ou 2008, tous ces textes dont parlent Lil et Guic étaient encore en ligne à l'époque... la preuve, tu as lu High Density (qui était plus un roman découpé en épisodes et date de 2008). Je ne les ai effacés qu'en 2009, voire en 2010, après le déménagement du Golb sur Blogger.

      Donc soit tu les a lus et oubliés, soit tu ne les ai pas lus parce que ça ne t'intéressait pas (ce qui était bien sûr ton droit). Moralité : dans les deux cas, tu ne peux pas faire jouer ta Golb Card sur le coup, je te conseille même de ne pas trop l'agiter sous mon nez car ça pourrait être un motif d'annulation :-D

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    8. c'était fin mai début juin 2008 je pense. et donc probable que je les ai lu, voire commentés (mais ça même l'archiviste ne doit pas le savoir). J'ai une mauvaise mémoire, il m'arrive même de relire des articles de blinkinglights dont j'avais complètement oublié l'existence. cela dit pour tes articles je suis certain que le plus souvent il me suffirait de lire les premières lignes pour que le reste me revienne en mémoire. Bref, je laisse ma Golb Card bien rangée dans mon portefeuille (virtuel), de toutes manières je préfère de loin lire tes publications du moment, en croisant les doigts pour que ca continue le plus longtemps possible...

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    9. Moi aussi je préfère lire mes publications du moment et moi aussi j'espère que ça va continuer :-)

      On verra bien, ça bouffe beaucoup d'énergie quand même mine de rien, surtout que je finis le boulot très tard en ce moment et que je me retrouve faute de temps à étaler l'écriture des textes sur plusieurs jours (ce que j'ai toujours détesté).

      (et je suis quand même hyper impressionné que tu arrives à date quasiment au mois près le moment où tu as découvert Le Golb... franchement si ça, ça méritait pas une Golb Card ;-))

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    10. En effet on l'oublie souvent mais Xavier est presque un arrivant "récent" dans l'histoire du Golb et de ses longues pages. On a tendance à se tromper entre autres parce que blinkinglights est plus vieux que le Golb.
      Pour le premier commentaire je sais pas, mais chez moi il est vers Aout 2018, donc si on compte que Xavier est arrivé chez moi par conséquence de son arrivée sur le Golb, il soit pas être loin de la vérité avec son estimation. D'ailleurs le microgolb recensant les participation au Top Of The Flops Of The Pops Of The Blogs note deux participations de Xavier en Juillet 2008, mais pas de contribution au crossover des blogs qui lui était en Avril 2008.
      (Bordel on savait s'amuser à l'époque, y avait Thom qui nous donnait des consignes d'écriture tous les 6 mois)

      Sinon, je dois confesser que je crois être celui qui a fait parvenir High Density à Xavier (dans sa seconde édition, i.e. pas la feuilletonnante mais la romanesque), donc pas sur qu'il l'ai commenté à l'époque. Pourtant, je ne parviens pas à en trouver la moindre trace dans mon historique de mail. Qui n'a pourtant pas du être souvent nettoyé depuis 2007.

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    11. pour la date de ma découverte du Golb, je n'ai pas trop de mérite car c'était une période particulière, juste avant la naissance de ma fille et où j'avais démissionné de mon premier boulot (2 évenements liés), je finissais mon préavis donc j'avais rien à foutre ce qui m'a permis de lire l'intégralité des chroniques musicales du Golb (et à priori les autres textes aussi :) ) - (d'autant moins de mérite que j'avais rédigé un article pour les 10 ans de blinkinglights qui ressence toutes les dates "importantes" des 10 premières années de mon blog, consultable dans la rubrique "divers").

      sinon je suis formel tu ne m'as rien envoyé Guic, le High Density je l'ai binge-read en une journée au boulot directement sur Le Golb.

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    12. Je ne sais pas trop si je dois sourire ou rougir mais ne changez rien les mecs, je vous adore.

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  2. Quel magnifique article, je ne vois vraiment pas quoi ajouter.

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  3. Si, une anecdote : j'ai découvert Sparklehorse vers 99 ou 2000, après, donc l'overdose de Linkous, qui l'a laissé temporairement paralysé. Cette histoire était rappelée dans tous les articles. A cause des paroles de Homecoming Queen, j'ai cru, pendant très longtemps, que cet accident avait eu lieu avant le premier album. Je trouvais le texte explicite. Ce n'est que très tard (je crois, dans une des nécros de Linkous), que j'ai découvert qu'en fait, cet accident avait eu lieu après, et que donc, je ne savais pas du tout de quoi parlait Homecoming Queen.

    Voilà, ça ne vaut pas un article du Golb, d'accord, d'accord.

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    1. Moi je la trouve très bien ton anecdote, elle est assez significative, je trouve. D'une part parce que c'est vrai que "Homecoming Queen" pourrait totalement parler de cela ("My crooked spine becoming more brittle"... c'est limite prophétique...) Ensuite parce que Linkous était une antistar dans une époque pré-Internet, jusqu'à It's a Wonderful Life c'était un artiste assez confidentiel en France, on n'avait pas beaucoup d'infos et comme le gars n'était pas vraiment le roi des punchlines, même si on pouvait lire de temps en temps une itw dans Rock & Folk ou les Inrocks, elle avait des chances ne pas être forcément très marquante. Comme en plus il a finalement très peu publié dans la période 2.0, la tendance ne s'est jamais vraiment inversée. Par exemple, ce n'est qu'aucun moment de sa mort que j'ai appris qu'il était marié depuis presque 20 ans (c'est-à-dire que j'avais passé toute son œuvre à l'imaginer comme un type vivant seul et à moitié reclus).

      Pour tout te dire, j'ai vécu l'anecdote presque inverse : je n'ai appris l'histoire de "l'accident" que plusieurs années après avoir acheté Good Morning Spider (qui ne parle pourtant que de cela).

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    2. Et bien moi, je croyais à une époque qu'il était avec Nina Persson (je suis même certaine de l'avoir lu dans un journal!)

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    3. Je ne pense pas que tu l'aies lu, mais plutôt que tu as mélangé deux infos. A l'époque du premier A Camp, produit par Mark Linkous, Nina Perrson venait effectivement de se marier (avec un artiste suédois dont le nom m'échappe et qui avait très largement contribué au disque). Du coup la com autour de l'album était, effectivement, très axée sur ces deux évènements qui ont dû fusionner dans ta mémoire :-)

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  4. J’hésite : merci ou bravo ? Merci me semble plus approprié. Merci Thomas .

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  5. Ok. J'avais pas vu que le Golb était de retour. Et qu'il y a plein d'articles à lire.

    Ils sont tous comme celui-là ? Je demande pour un ami qui a leur cœur fragile ?

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    1. Apparemment celui sur weezer est trop violent pour les âmes sensibles. Les autres je ne sais pas mais apparemment, tout le monde a survécu.

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