dimanche 18 février 2018

[GOLBEUR EN SÉRIES '17-18] Semaines 20 - 21

Dans cet épisode, on est généreux avec la médiocrité de Freaki-ish, tolérant avec celle d'Altered Carbon, blasé face à celle de Maroni et un peu perplexe devant celle d'American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace. Bref, d'une certaine manière, cet article ne pouvait que s'achever sur un hommage vibrant à l'une des séries les plus drawatiques de tous les temps.

ALTERED CARBON Des fois, je vis la vie des gens normaux. Je regarde la télé, je me tape des tunnels de pubs, j'achète les produits dont elles parlent et je me laisse intriguer par les bande-annonces qu'elle diffuse. Devant celle d'Altered Carbon, que j'ai dû voir 30 fois en quelques jours, je me suis à chaque fois dit la même chose : Hum, il y a plein de gens que j'aime bien là-dedans mais ça m'a quand même l'air d'une bonne grosse tambouille indigeste. Étant en mode normal, j'ai fait exactement ce que quelqu'un de normal aurait fait à ma place : je me suis empressé de regarder Altered Carbon qui, figurez-vous, s'est rapidement avérée une bonne grosse tambouille indigeste. Sympathique. Avec quelques bonnes idées. Mais vraiment lourde sur l'estomac, malgré Joel, malgré Dichen, malgré James... malgré les nombreux gens que j'aime bien dedans qui sont aussi, il faut bien le reconnaître, des gens un peu connus pour jouer dans tout et n'importe quoi. James Purefoy, qui s'invite très régulièrement dans cette rubrique, ne doit plus être loin du Drawa d'honneur du Meilleur Acteur à la Filmo la plus Pourrave. Altered Carbon se situe dans la moyenne, de ce point de vue. Des séries qu'on voit de nos jours, et de la filmo à Jimmy Pi.


AMERICAN CRIME STORY (saison 2) The Assassination of Gianni Versace, c'est un peu comme quand un songwriter minimaliste décide de publier un album symphonique. On a beau savoir qu'il y a une démarche derrière, une cohérence, que ceci n'est pas gratuit, ça n'en est pas moins éprouvant. On entend bien que parce qu'il s'agit de Versace, de la mode des 90's, de la jet-set de Miami Beach... la seconde saison d'American Crime Story ne pouvait qu'adopter une apparence plus démonstrative et colorée que la première, qui avait étonné par sa grande sobriété. Reste que dès les premières minutes, ce nouveau chapitre est une véritable souffrance visuelle et que la suite, occupée à recycler les légendaires filtres jaunes de la première saison de Halt and Catch Fire, ne se calme qu'en partie (au passage les gens, va falloir se mettre d'accord : c'étaient les années 80 ou les années 90 qui étaient toutes jaunes et toutes pisseuses ?) Il faut dire que le fond peine à suivre, là aussi bien différent de ce qu'on avait pu connaître il y a deux ans. The People vs. O.J. Simpson brillait par sa rigueur, son obsession du mimétisme, au point que c'en était presque dérangeant. The Assassination of Gianni Versace, on pouvait s'y attendre vu qu'Andrew Cunanan est mort avant d'avoir pu révéler quoi que ce soit de ce qui se passait dans son cerveau perturbé, multiplie pour sa part les inventions pures et simples et les libertés prises avec la réalité, sans qu'on comprenne réellement où les scénaristes veulent en venir, si ce n'est à des messages subliminaux stabylotés grossièrement (et abusivement, parce qu'aux dernières nouvelles ce n'est pas l'homophobie qui a tué Versace) et à un enchaînement de scènes chocs dont on se souviendra probablement longtemps mais qu'on s'attendait plutôt à trouver dans l'autre série de la franchise (celle avec le mot "horror" dans le titre"). Non que cette seconde occurrence d'American Crime Story soit déplaisante à regarder : bien jouée, bien réalisée (si on oublie les filtres)... elle tient en haleine, sans problème. Mais elle a du mal, après cinq épisodes, à être plus qu'un thriller bien ficelé, et sa construction éclatée en allez-retours temporels, loin de souligner sa complexité, a plutôt tendance à donner le sentiment que l'intrigue tourne en rond (voire que l'ordre des épisodes a juste été mélangé pour faire genre). Rien de plus normal sachant que la folie meurtrière de Cunanan dura en tout et pour tout deux mois et demi et que l'essentiel de ce qui lui arriva auparavant est sujet à caution vu le caractère mythomane du bonhomme - mais à un moment, on commence un à en avoir marre d'essayer de faire passer de mauvaises idées d'adaptation pour des circonstances atténuantes.


👍 FREAKISH (saisons 1 & 2) Freakish m'a rappelé le bon vieux temps. Cette époque pas si lointaine où j'étais moins occupé et où, surtout, il n'y avait pas cinq nouvelles séries "évènement" qui sortaient chaque semaine, ce qui me laissait le temps de regarder entièrement des choses que je trouvais plutôt moyennes, voire médiocres, en leur laissant réellement leur chance parce qu'allez : ce ne sont jamais que dix épisodes de vingt minutes. En 2018, dix épisodes de vingt minutes, cela paraît déjà beaucoup trop pour tolérer un pilote aussi moyen et des développements aussi peu originaux que ceux de Freakish. Pourtant, j'ai regardé. Jusqu'à au bout. Parfois en enchaînant sauvagement les épisodes. Je ne sais pas trop pourquoi c'est tombé sur elle. C'est probablement autant lié au moment où je l'ai regardée qu'à la série elle-même, qui a le bon format et un ratio suffisant trucs sympas/trucs pourris pour que je n'aie pas eu l'impression de perdre mon  temps. C'est quoi ? Une série de zombies, ni plus ni moins, avec des ados pris au piège dans leur lycée suite à l'explosion de l'usine de produits chimiques qui emploie toute la ville (et n'y fait a priori pas que des trucs très catholiques). Les épisodes sont courts, rythmés. Les twists sont nombreux, à défaut d'être surprenants. Le budget tient dans la poche arrière d'un jeans, les comédiens ne jouent pas tous très bien (mais aucun ne joue super mal non plus), l'ensemble ne nous épargne pas beaucoup de clichés et assez peu d’invraisemblances (aaaaaaah, ces coiffures qui résistent à tout !), mais en dépit de tout cela, Freakish dégage quelque chose de sympathique, comme seul un bon plaisir coupable sait le faire. D'abord parce que le format 22 minutes interdit à la série de se perdre dans les désormais légendaires scènes contemplatives sur fond d'éviscérations : il se passe toujours un truc dans un épisode de Freakish, il n'y pas vraiment le temps de s’appesantir sur l'Apooooocalypse, on se dit même en la regardant que c'est la durée idéale pour restituer un véritable sentiment d'urgence. Le budget limité contribue également à cela, imposant une unité de lieu (on ne sort quasiment jamais du lycée en deux saisons) et de temps (il n'y a que très peu d'ellipses dans Freakish, d'autant que les scénaristes résistent héroïquement à la tentation d'éparpiller le casting durant deux bons tiers de leur histoire). Et puis il y a, donc, ce côté old-school. Bon vieux temps. Assez indescriptible, mais bien présent : Freakish me fait penser au début des années 2000, à une époque où les séries n'étaient pas forcément meilleures, mais où on ne leur en demandait pas tant non plus. Il est possible qu'à n'importe quel autre moment de l'année, je me serais arrêté au bout de trois épisodes sans véritable raison autre que j'ai mieux à regarder. Mais je ne regrette pas de ne pas l'avoir fait.


👎 MARONI, LES FANTÔMES DU FLEUVE me fait un peu penser à Zone blanche, diffusée l'an dernier sur France 2 (et dont on avait causé dans cette rubrique). Une série française qui a à peu près tout compris, qui a mis toutes les chances de son côté mais où, pourtant, rien ne fonctionne. On n'a rien à foutre des personnages, rien à carrer de l'histoire et lorsque les réalisateurs se piquent de faire du style, on a envie de se cacher sous le canapé. Et pourtant il y a plein de trucs la rendant digne intérêt, à commencer par son cadre (la Guyane), la diversité de son casting (une série française où il n'y a pas que des Blancs ? Naaaaaan ?), certaines trouvailles de scénario... bah ouais mais en fait, non. On se fait juste chier devant. Mais merci quand même à Arte pour l'effort.

PAGES NÉCROLOGIQUES

11 Drawas en 7 éditions.

3 Drawas des plus mauvais effets visuels. Consécutifs.

4 Drawas de la série que sa médiocrité rend incontournable.

46 Top 5, dont une moitié de podiums.

Once Upon a Time vient officiellement d'être annulée par ABC.

Mais sur Le Golb, on oubliera ja-mais.


22 commentaires:

  1. Difficile, en effet, d'apprécier cette nouvelle saison d'ACS. L'intrigue part dans tous les sens, on ne sait plus de quoi cela parle (Versace n'a pas dû apparaître plus de 30 minutes en 5 épisodes), c'est un peu, confus...
    Mais c'est toujours mieux que Freakish, n'exagérons pas ;)

    Bon dimanche,

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    1. Que c'est bas, cette petite vanne sur Freakish. Mais ouais, t'as un peu raison, moi-même en relisant l'article ça m'a fait bizarre d'enchaîner un jugement assez sévère sur American Crime Story avec un autre extrêmement généreux vis-à-vis d'un truc de seconde zone comme Freakish. Mais c'est le charme du Golb, n'est-ce pas ? ;-)

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  2. Altered Carbon : mais comment peut-on s'infliger ce machin ?

    ACS : et bien moi, je trouve l'acteur qui joue Cunahan assez bluffant. Après, ça n'est pas forcément fidèle à la réalité, mais je m'en fiche : pour moi, c'est un divertissement très agréable à suivre, et la folie du personnage principal apparaît bien à l'écran.

    PS : si tu veux quelque chose de vraiment fidèle à la réalité, regarde Waco. Taylor Kitsch est incroyable, et il y a quelques acteurs de Boardwalk Empire. Je sais bien que tu ne veux plus trop de conseils de nouvelles séries, mais cette histoire qui a fait grand bruit aux États-Unis reste assez méconnue chez nous, et je la trouve vraiment passionnante (à défaut d'être bien réalisée).

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    1. Oh mais si, bien sûr que je suis toujours ouvert aux conseils, pourquoi tu dis ça ? Et j'avais bien noté Waco, dont j'ai entendu beaucoup de bien en effet.

      Darren Criss est effectivement exceptionnel, flippant au possible, et une fois plus je suis un peu bluffé par le côté "pépinière de talents" du casting de Glee (dans la plupart des teen-dramas, les acteurs disparaissent dès la série terminée alors que ceux de Glee sont encore là des années après, partout, et sont pour la plupart vraiment bons). Le casting de la saison n'est d'ailleurs pas vraiment en question, il est plutôt solide (même Ricky Martin). Je ne m'ennuie pas non plus devant (allez si, un peu devant l'épisode de cette semaine, mais rien de grave), simplement j'ai le sentiment - comme le résume BLOOM - que ça part un peu dans tous les sens et qu'au final ça ne raconte pas grand-chose. La question de la fidélité à la réalité n'est pas si problématique en soi, mais cette saison me fait me demander jusqu'à point on a le droit de distordre la réalité pour faire passer son message ; quand je dis, certes en le tournant comme une vanne, que ce n'est pas l'homophobie qui a tué Versace, il me semble tout de même que la question mérite d'être soulevée tant le sujet est omniprésent (c'est d'ailleurs la seule chose qui pour le coup est très fidèle la réalité de l'époque, comme si tout le reste relevait d'une espèce d'onirisme un peu lointain). Après tout, la série le revendique, personne n'a obligé ses showrunners à développer une série s'inspirant de faits divers, et personne ne les a non plus obligés à choisir des histoires aussi connues et identifiées du public (choix que je ne réussis toujours pas à m'expliquer).

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    2. Je te cite : "pas la peine de me demander si j'ai vu machin ou bidule, de toute façon je te répondrai pas parce que j'en ai marre que tu me forces à chaque fois à spoiler mes propres articles en te répondant pendant deux commentaires-paragraphes sur un truc dont je n'ai volontairement PAS parlé dans l'article. C'est une de mes bonnes résolutions de 2018."

      ACS : n'ayant jamais vu Glee, je découvre Daren Criss, et je suis épaté par l'intensité de son jeu.
      En effet, on a l'impression que les scénaristes ne savent pas sur quel pied danser. S'intéressent-ils uniquement aux raisons qui ont pousser le tueur à péter une durite ? Dans ce cas, pourquoi nous montrer des scènes de la vie de Gianni Versace, qui n'est jamais "qu'une victime parmi tant d'autres".
      Il est vrai que l'ensemble n'a strictement rien à voir avec la première saison, aussi bien en terme de style, de montage ou de réalisation, mais il faut dire que l'affaire OJ Simpson est assez unique en son genre.
      Sinon, outre la performance de Criss, j'aime beaucoup le thème musical principal au piano qui revient dans chaque épisode.

      Bon, puisque tu est toujours ouvert aux suggestions, voici ce que j'ai vu en ce début 2018.

      McMafia : une histoire de mafia moderne filmée dans des tas de pays. Ca parle beaucoup russe, on sent qu'il y a un gros gros budget, et James Norton confirme tout le bien qu'on pensait de lui. A certains égards, ça m'a fait penser à the Night Manager. Seul défaut : un petit côté soap dans les scènes familiales.

      Corporate : une comédie de bureau complètement déjantée.

      Bron : pas du tout convaincu par cette saison 4 à l'intrigue inutilement tordue et où tout le monde est relié aux uns et aux autres d'une manière ou d'une autre. On a l'impression que le Danemark et la Suède ont une population de quelques dizaines de personnes. Et puis l'histoire des filles d'Henrik, au secours (ça plombait déjà la saison 3). Bref, il est temps que ça s'arrête.

      The Trade : super documentaire sur l'épidémie d'opiacés qui sévit aux USA. Les images filmées au Mexique font froid dans le dos.

      Channel Zero : je n'avais pas aimé la saison 2, et ici, en à peine quelques minutes, j'ai retrouvé le côté malsain de la saison 1. Par contre, je n'arrive pas à me faire aux dents de l'héroïne.

      A oublier : The Chi (the Wire tu pauvre), The end of the f**ing world, Counterpart, Here and Now, Let's Get Physical, Mosaic, Next of King, etc...

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    3. Je me souviens avoir écrit ça et je pensais bien que c'était à ça que tu faisais allusion, mais je ne parlais pas vraiment de me donner des conseils, plutôt de me pousser (gentiment) à spoiler les prochains articles en évoquant des séries que j'ai vues dont mais j'ai volontairement choisi de ne pas parler pour le moment ^^ Dans l'article où je l'ai noté, ça faisait particulièrement sens car c'était le premier épisode depuis je ne sais combien de semaines et qu'il aurait aisément pu être deux fois plus long. Mais les conseils, c'est différent.

      Tu n'avais pas aimé la saison 2 de Channel Zero ? Il me semblait que quand on en avait discuté, c'était plutôt moi qui étais réservé à son sujet (même si au final, je l'ai trouvé intéressante et réussie à plus d'un titre).

      Bron, ça fait un moment que ce n'est plus très bien, non ? Je n'ai pas vu la saison 4 et à vrai dire, ça ne fait pas du tout partie de mes priorités, la 3 m'a vraiment laissé totalement indifférent (même la 2, avec le recul, ne valait que pour son duo de personnages, l'intrigue elle-même était très oubliable...)

      Je note Corporate et McMafia (pour cette dernière tu n'es pas le premier à m'en dire du bien mais je ne sais pas, ça ne me dit pas grand-chose... d'ailleurs je dois avouer que peu de choses me disent grand-chose en ce moment, il y a plein de nouvelles séries qui sortent chaque semaine mais je n'ai envie d'en regarder à peu près aucune. Ce midi c'était même la dèche totale, je n'avais absolument rien à regarder, ce qui est tout de même rare pour un lundi)

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    4. Ah et sinon en ce qui concerne Darren Criss, il est d'autant plus impressionnant quand on le connaissait de Glee que son personnage y était le type le plus geeeeeeeeeeeentil du monde, là il est dans le contre-emploi total.

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    5. Channel Zero : j'ai trouvé cette saison lente et souvent ennnuyeuse. Le premier épisode m'avait plu, mais la suite, beaucoup moins, et j'avais dû me forcer à regarder les 2 derniers épisodes. Alors que là, dès quelques minutes et l'apparition du petit personnage dans les hautes herbes, j'ai retrouvé le côté creepy qui m'avait tant plus dans la S1.

      Bron : la saison 3 m'avait plu, jusqu'à cette révélation surnaturelle complètement ridicule à la fin avec les filles d'Henrik. Le problème, c'est qu'ils continuent sur cette lancée dans la S4, et parallèlement à ça, l'enquête principale beaucoup moins captivante.

      ACS : bah justement, il a un côté super geeeeeeeeeeeentil dans certaines scènes. La différence, c'est qu'il pète aussi les plombs.

      McMafia : je te garantis que dans le pilote, une scène va te choquer par sa violence. Ca sort de nulle part, et ça fait son petit effet. Ensuite, la série est plus plan-plan, mais elle est intéressante car elle nous montre que la mafia devient se modernise à l'heure de l'informatique et des montages financiers internationaux. Les anciens parrains sont une espèce en voie de disparition, et ils se font peu à peu remplacer par des "comptables" bien élevés sortis des plus grandes écoles de commerce.

      Corporate : c'est vraiment fou comme série, et c'est par conséquent très rafraichissant. Lance Reddick s'en donne à coeur joie dans le rôle du grand boss, et mon seul petit reproche concerne son utilisation excessive du mot fuck (systématiquement bippé).

      Sinon, tu peux aussi essayer deux nouvelles séries anglaises avec John Simm :
      - dans Trauma, il joue un psychopathe qui veut venger son fils. Il cabotine un peu, mais sa performance mérite tout de même le détour. Je t'avoue toutefois ne pas avoir été convaincu du tout par la conclusion de cette mini-série.
      - dans Collateral, il joue un politicien. Il n'y a qu'un épisode (moyennement emballant) qui a été diffusé, et pour l'instant, ça ressemble un peu à the Night of. Si tu aimes les longs plans séquence, sache qu'il y en a un qui dure plusieurs minutes dans le pilote.

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    6. Je ne suis absolument pas d'accord avec The end of the f***ing world que j'ai adoré :-D

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    7. SUNALEE >>> de ce que j'ai pu en lire ici ou là, tu n'es pas la seule ; c'est sur ma liste donc on aura l'occasion d'en reparler :-)

      JULIEN >>> je ne sais pas si on peut vraiment dire que Cunanan a un côté "gentil", je le trouve extrêmement inquiétant sous toutes ses facettes (mais c'est vrai que même dans la vie courante, je trouve inquiétant les gens trop gentils et doux et mielleux ^^)

      Bon allez, tu m'as convaincu pour McMafia, si on sort un peu du carcan des histoires de mafia "classique" ça peut m'intéresser.

      (je ne me rappelle plus du tout du truc avec les filles de Henrik, c'est dire si j'étais investi dans la saison 3...)

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  3. Hé, mais j'ai bien aimé Altered Carbon moi. C'est un peu con et pas très original mais est-ce que ça l'est plus ou moins que Freakish... mouais, je suis pas sûr.

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    1. Si tu relis bien ce que j'ai écrit sur Freakish, tu verras que dans le fond, je ne dis pas le contraire.

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    2. J'ai bien lu mais au final t'es quand même beaucoup plus tolérant avec Freakish :)

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    3. Oui enfin Freakish avec son côté totalement fauché prête beaucoup plus à l'indulgence qu'Altered Carbon, dont le seul budget promo doit être à peu près équivalent au cumul de tous les salaires de tous les comédiens de Freakish, hein. A un moment, il faut être sérieux aussi, les deux ne sont pas si comparables que tu as l'air de le penser... ;-)

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  4. American Crime Story n'est pas aussi réussie qu'en saison 1, mais je trouve cette saison 2 assez hypnotisante, j'ai du mal à sortir de chacun des épisodes.

    C'est vrai que Freakish est une série rigolote, surtout en saison 1 car la 2 devient trop sombre. Mais ça passe le temps, tu résumes très bien ses qualités.

    Enfin, je plussoie Julien pour Waco :)

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    1. Vrai que la saison 2 de Freakish est nettement plus sombre, pour ne pas dire que la série se walkingdeadise. Je m'étais fait la réflexion.

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  5. Intéressant ce que tu dis sur l'époque à travers tes commentaires sur Freakish (que j'ai jamais regardée). En fait tu es un grand nostalgique des séries des années 90 qui s'ignore ;)

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    1. Des séries elles-même, non. De la manière dont on les regardait... un peu, peut-être. Enfin je ne suis pas quelqu'un de très nostalgique, d'une manière générale. Ce qui n'empêche pas d'être raisonnablement réac' de temps en temps, comme tout le monde ;-)

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  6. J'aime bien cette rubrique car on ne sait jamais ce qu'il va y avoir dedans.
    Je n'aurais jamais pensé que tu regarderais Altered Carbon ou Freakish, par exemple! La semaine du retour de Channel Zero ou Homeland, c'est agréablement surprenant.
    Je n'aime pas trop la dernière saison d'American Crime Story mais en fait, je n'avais pas tant que cela aimé la première...
    Très déçue de l'annulation de Once upon a time. Je sais que beaucoup de "fans" ont détesté, mais je trouvais que le retour aux sources de la saison 7 était ce que la série a fait de mieux depuis longtemps.

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    1. Quoi ça ? Homeland ? Ah ah ah, tu n'as visiblement pas idée du nombre d'années qui se sont écoulées depuis la dernière fois que j'ai regardé cette série ^^

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    2. On me l'a déjà dit. Et j'ai malgré tout regardé assez longtemps (jusqu'à la saison 5, je crois) pour croire volontiers que cela reste une série très regardable... mais bon, il y a des trucs parfois, on arrête d'avoir envie sans véritable raison. Il y a des séries dont j'ai toujours dit du bien ici dont je ne jamais vu la fin sans avoir jamais décidé de réellement les arrêter, elles ont juste été chassées petit à petit des plannings.

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