dimanche 19 juin 2016

[GOLBEUR EN SÉRIES RE-O] Semaines 20 & 21

Dernier épisode du Golbeur en séries avant que la rubrique ne revête sa tenue estivale, cette édition est à l'image de cette zone indéfinissable intercalée entre la fin de la saison régulière et le début de la programmation d'été : deux pilotes, une reprise, du rattrape de fin de saison et une section Mieux vaut tard que jamais presque aussi longue que la section principale. En espérant que ce ne soit pas trop inégal, d'autant que j'ai été très pris par le temps ces derniers jours.

BRAINDEAD La joue d'Alicia est encore rouge que les King sont déjà de retour sur CBS, pour une série avec... hein ? Quoi ? Des insectes extra-terrestres venus coloniser la Terre en sirotant le cerveau des grands de ce monde ? Inutile de préciser que le premier réflexe est de se dire qu'ils n'auraient pas pu choisir sujet plus éloigné de The Good Wife, réflexe au final assez erroné car, justement, BrainDead ressemble beaucoup à la série préférée des lecteurs du Golb et autres électeurs du CDB. Même rythme, même humour, même musique, même goût pour la politique fiction... BrainDead est pour l'heure un mélange assez bizarre d'aspirations on ne peut plus contradictoires, à la fois série politico-financière et SF pop-corn, baignant dans un humour oscillant entre subtilité (les dialogues) et grossièreté (les situations), et allant même jusqu'à afficher une tentation gore certes limitée au niveau de CBS (c'est-à-dire pas bien loin)... mais tout de même assez rafraîchissante sur la chaîne la plus pépère du monde. L'appréciation en tant que spectateur est d'ailleurs tout aussi contrastée que le contenu : difficile de considérer ce pilote comme une réussite, ni même comme des débuts prometteurs, et pour autant l'ensemble, divertissant, donne assez envie de voir la suite.


👎 FAIS PAS CI FAIS PAS ÇA (saison 8) La meilleure comédie française de ces dernières années (vous avez jusqu'à la fin de l'article pour en trouver une qui soit moitié aussi drôle) s'achèvera en 2017, et on a peu de mal, au vu de ces six épisodes néanmoins interminables, à le regretter. Huit saisons, pour une série, a fortiori comique, c'est extrêmement long. La fierté bien placée de France 2 commence à sacrément tirer à la langue et ce cru 2016, comme les deux précédents, témoigne d'une baisse de régime et d'un manque d'idées qu'on trouverait très préoccupants si la libération n'était pas déjà en ligne de mire. Encore la saison 7 avait-elle pour elle le touchant arc consacré à l'homosexualité de Charlotte (et Médusor, aussi. Quand même). Celle-ci est en roue libre, totalement décousue, plombée par une écriture aux ficelles de plus en plus énormes (combien de fois nous ont-ils fait le coup du drame annoncé en ouverture qui s'avère au final une fausse alerte ou un malentendu ? Cinq fois ? Dix ?), sans même parler de placements produits désormais si nombreux qu'on en viendrait presque à confondre Renaud Lepic avec Cristiano Ronaldo. Les comédiens tiennent encore la baraque, mais ils ne sont pas aidés par une écriture de plus en plus paresseuse les confinant dans des rôles très étriqués, puisque les quatre personnages adultes n'ont foncièrement pas évolué d'un iota depuis le premier épisode de la série. Autrefois machine à vannes plutôt très bien huilée, Fais pas ci fais pas ça est devenu l'un des spectacles les plus prévisibles qui soient, chaque réplique ou mimique de Fabienne ou de Denis pouvant être anticipée dix minutes à l'avance. Triste.

HAPPY VALLEY (saison 2) Comme je suis un garçon cohérent, je n'ai pas évoqué la première saison de Happy Valley (qui était une excellente surprise), mais je prends cette fois un instant pour évoquer la seconde, bien moins réussie. Normal. Pour résumer sommairement, Happy Valley était en 2014 un petit polar britannique ne ressemblant pas du tout aux habituels petits polars britanniques (qu'on aime beaucoup ici, mais dont il faut bien reconnaître qu'ils sont tous un peu pareils), avec une héroïne ultra-charismatique, torturée, dure, bouleversante... à qui il n'arrive en gros que des merdes, mais qui s'en sort parce qu'elle n'hésite à mettre ses tripes sur la table. Le tout ne payait pas trop de mine durant sa première heure pour en fait monter en puissance au fil des épisodes et s'avérer, un peu à la surprise générale, particulièrement sombre, stressant et violent, avec quelques scènes profondément anxiogènes. La seconde saison, qui avait en gros le choix entre amorcer une nouvelle intrigue ou proposer une suite, a l'idée compréhensible mais assez discutable de cocher les deux cases. On ne change pas une équipe qui gagne et Happy Valley conserve l'essentiel de ce qui faisait sa spécificité (Sarah Lancashire n'étant pas la moindre de ces qualités, elle crève l'écran à chaque plan), qu'il s'agisse de son univers gris ou de son discours profondément féministe (au-delà de l'aspect policier, Happy Valley est une série sur la violence faite aux femmes, dont elle aborde en deux saisons presque toutes les incarnations possibles)... tout en s'égarant malheureusement un peu trop dans des intrigues maîtrisées mais d'intérêt inégal – à dire vrai, on s'en fout un peu de cette histoire de tueur en série, tout comme on ne se passionne pas particulièrement pour les mésaventures du personnage de Kevin Doyle, deux arcs qui prennent énormément de place dans chaque épisode. Happy Valley 2 n'est jamais aussi réussie et intense que lorsqu'elle aborde son intrigue principale, cette haine viscérale entre Catherine et Tommy Lee Royce, laquelle malheureusement n'est traitée ici que par l'entremise d'un proxy à l'utilité narrative contestable (la disciple quasi hypnotisée par son gourou casse un peu le réalisme auquel aspire le reste du show). Si l'on se félicite dans un premier temps que les auteurs n'aient pas cédé à la facilité consistant à remettre Royce en liberté, le fait que cela interdise de fait toute scène entre Lancashire et James Norton finit par être plus préjudiciable qu'autre chose...


👎👎 ROADIES Le monde s'est arrêté de tourner lorsque Bobby Sixkiller est apparu. Figurez-vous que justement, je me demandais pas plus tard que la semaine dernière pourquoi il était le seul personnage culte de séries pourries des nineties qu'on ne voyait pas cachetonner à longueur d'années. J'avoue m'être même demandé s'il n'était pas mort dans l'indifférence générale. Heureusement, Showtime  a volé à mon secours. Et sinon, la série ? Ça commence par une citation de Tom Petty et devinez quoi ? C'est chiant et fade comme un double LP acoustique de Tom Petty. Alors c'est vrai, on ne sait pas trop ce que font vraiment les roadies, pour reprendre la citation en question. On espère simplement pour eux qu'ils le font avec un peu moins de mollesse que ceux de la série, qui sont d'une lenteur telle que même leurs vannes semblent être envoyées au ralenti.

👍👍👍 UnREAL (saison 2) Les premières minutes de la saison font un peu peur. Les deux héroïnes en mode BFF, Sex, drugs and rock'n'roll, Rachel qui triomphe en plein orgasme (un plan qui sonne faux et excessif, même venant d'un personnage aussi perturbé)... on se demande un instant si, à vouloir aller toujours plus loin/plus fort/plus vite, UnReal ne risque pas d'atteindre l'extrême limite – donc de finir comme Entourage, ou pire : Californication. Heureusement, la fin de ce premier épisode et l'excellent suivant suffisent à remettre les pendules à l'heure : UnReal n'a rien perdu de son mordant, de sa dureté et de sa capacité à provoquer le malaise chez le spectateur. En saison 1, Rachel Goldberg était un personnage touchant capable de vous glacer le sang en l'espace d'une seconde. Ayant franchi un ultime cap l'an dernier, elle est désormais devenue le contraire : un personnage inquiétant dont on ne se rappelle que par éclats qu'elle est aussi une jeune femme touchante. En cela, cette suite semble s'inscrire naturellement de la fin de la précédente saison, dont la conclusion joyeusement amorale imposait de ne plus trouver autant d'excuses à cette héroïne se détestant pour se trouver géniale dans son job. La haine de soi de ce personnage walterwhitien au possible apparaît désormais pour ce qu'elle est : de l'auto-apitoiement, un égocentrisme forcené baigné d'une triple couche d'hypocrisie. Admirablement campée par Shiri Appleby (on ne dira jamais assez à quel point elle est GÉNIALE dans cette série), Rachel est d'un cynisme exacerbé et révoltant à tout propos, sauf le sien. Elle n'est émouvante que lorsqu'on la blesse, et encore ne peut-on s'empêcher de se dire, une fois sur deux, qu'elle l'a bien mérité.


Mieux vaut tard que jamais

👍👍 NORTHERN EXPOSURE (saison 6) Il est toujours un peu compliqué d'évoquer dans cette rubrique une vieillerie que j'ai commencée il y a un moment (presque deux ans, en l'occurrence, puisqu'au fur et à mesure que j'avançais dans les saisons celles-ci devenaient de plus en plus difficiles à trouver). Résumons donc : Northern Exposure, dont le showrunner des dernières saisons n'était autre que David Chase en personne, fut l'un des plus gros hits du début des années 90, cumulant audiences intersidérales, nominations à tout ce que les USA comptent de prix et critiques dithyrambiques. Pour vous dire, elle est même passée en France (sous le titre Bienvenue en Alaska). Devenue aujourd'hui le témoignage d'une époque bien loin de la nôtre où la télévision pouvait expérimenter sans se prendre la tête ni mettre du cul toutes les trois scènes, cette comédie absurde et humaniste pourrait être résumée prosaïquement à un genre de Twin Peaks sans les mystères... autrement dit, une série sur une petite ville isolée dont les habitants sont plus barges et loufoques les uns que les autres. Les ressemblances entre les deux séries ont été soulignées dès le départ, d’autant plus frappantes et étonnantes qu’elles ont commencé quasi simultanément (printemps 1990 pour le show de Lynch et Frost ; juillet de la même pour celui-ci) ; Northern Exposure en jouera d'ailleurs le temps d’un épisode hommage (1x05, "The Russian Flu"), premier vraiment barré d’une série qui va rapidement les multiplier. Car si l’intrigue principale est plutôt terre-à-terre (un jeune médecin juif new-yorkais a l’obligation contractuelle, pour rembourser son emprunt étudiant, d’aller exercer trois ans dans une petite ville du fin fond de l’Alaska), la série se démarque rapidement par son humour et son goût pour le surréalisme, les choses les plus invraisemblables et overzetop y devenant peu à peu la norme. Avec un postulat léger et articulé autour du thème de la vie en communauté et de l'acceptation des différences, les deux premières saisons, très courtes, comptent sûrement parmi ce que la télé a produit de plus drôle dans les années 90. La suite est d’une efficacité plus fluctuante, un peu victime de son succès, entre un passage relativement douloureux de huit à vingt-cinq épisodes par an (!) et les relation explosives entre Rob Morrow et les producteurs, qui culmineront dans des dernières saisons où les scénaristes prendront un plaisir assez pervers à ridiculiser et/ou humilier son personnage de toutes les manières possibles. La saison 6 ? Bof, on s'en fout de la saison 6, elle n'est pas terrible.


👍👍👍 PLEASE LIKE ME (saisons 1 & 2) En cette période particulièrement propice aux rattrapages, il était plus que temps de me pencher sur une série présente sur mes tablettes depuis près d'un an – et dont il n'a pas fallu plus d'une scène pour me faire dire que c'était amplement mérité. Série ultime sur la lose sentimentale, merveille d'humour acide et dépressif, Please Like Me a sur le papier tout de la dramédie post-Louie bien prétentieuse... sauf qu'elle ne ressemble à rien de connu, aussi bien dans l'atmosphère que dans le style d'humour, et s'avère brillante à quasiment chaque épisode. Auteur, producteur et principal interprète, Josh Thomas joue dans les intervalles : de même que la moitié de ses héros sont gays sans que Please Like Me s'inscrive jamais vraiment dans la tradition des séries queer (allez, peut-être un tout petit peu dans les premiers épisodes), ses intrigues sont extrêmement tristes tout en ne plombant jamais le moral, puisqu'elles ne sont pas traitées avec ironie façon Louis CK, mais avec une authentique et salvatrice légèreté. Ce qui, vu les thématiques abordées, relève de la véritable prouesse : outre les déboires amoureux de Josh (jeune homme au visage de "50 Year old baby" qui accepte son homosexualité dans le premier épisode avant de commencer à tomber amoureux d'à peu près tous les mecs qui croiseront sa route) et Tom (son meilleur pote aussi gentil que veule, totalement incapable de se séparer de sa tarée de copine), Please Like Me passe énormément de temps à traiter de la dépression nerveuse de la mère de Josh, ainsi que des troubles mentaux en général, avec une extrême délicatesse. Même lorsqu'elle s'attaque à épisode plus "expérimental" comme "Scroggin" (2x07), la série reste dans la subtilité et la fausse potacherie plutôt que de loucher vers le pompeux (je ne veux pas m'agiter au-dessus d'un cadavre encore bouillant, mais on n'ose imaginer ce qu'un Louis CK aurait fait d'un pitch comme "Josh and Rose go on a camping trip together in Tasmania in the wake of Ginger's suicide, despite their relationship having some difficulties". Probablement pas un épisode d'une douceur, d'une pudeur et d'une drôlerie aussi implacables, c'est une certitude). Bref : c'est formidable et ce qui l'est encore plus, c'est qu'il me reste encore une saison à rattraper. En espérant qu'ils n'y renoncent pas au seul thème musical que je n'ai jamais sauté cette année.



25 commentaires:

  1. Tu résumes assez ce que j'ai ressenti devant Braindead. Je suis resté silencieux 5 minutes à la fin : "mais putain, c'est quoi ce truc ?" ça peut être sympa mais à terme, je pense quand même que ce sera une belle daube. Comme toutes les séries d'été de CBS depuis 10 ans, donc ;)

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    1. Quoi ? Tu n'avais pas aimé Under the Dome et Zoo ? ;-)

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    2. (cela dit, moi, j'avoue que j'avais bien aimé Zoo. Qui remplissait parfaitement son office de série d'été divertissante, d'une médiocrité franchement sympathique par instants.)

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    3. Mais oui, c'était très bête et marrant, Zoo. D'ailleurs, ça revient cet été, non?

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  2. Cette chanson de Clairy Browne... <3

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  3. Comédie française plus drôle que Fais pas ci ? Facile: Platane!

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    1. Oui, Platane est beaucoup plus drôle. Mais sur une durée très restreinte, cela dit.

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    2. C'est que j'aurais répondu aussi. La seconde saison de Platane est excellente, la première nettement plus contrastée, ça ne semble pas suffisant pour qu'elle rivalise (pour le moment) avec la longévité de Fais pas ci fais pas ça, seule comédie française depuis Maguy (et avec Kaamelott) à avoir généré de vrais gimmicks et phrases cultes. J'attendrais la saison 3 de Platane pour envisager de la même au rang (même si je suis dans l'absolu plus sensible au type d'humour de Platane, cela va sans dire).

      Bon et puis le problème de Platane, c'est aussi que les excellents pubs EDF sont plus drôles que tous les épisodes de la série réunis, non ? ;-)

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    3. Oh là là.... toutes ces fautes de frappe ! Désolé les amis, je ne suis pas très réveillé ^^

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  4. Je ne savais pas que Braindead était une série des King!
    (je n'aurais jamais deviné, en effet)

    Il va falloir y jeter un oeil, alors.

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    1. Je pense qu'en la regardant, tu aurais deviné sans avoir à lire les crédits, crois-moi :-)

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  5. UnReal est une sacrée série quand même... ça te plonge dans des états de malaise assez dingue, même si tout n'est pas parfait (encore que ce début de saison est impeccable). L'an dernier, j'hallucinais de voir que tout le monde parlait de Mr Robot (série à mon avis très surcotée, où l'on s'ennuie ferme passé les premiers épisodes), alors que la vraie série de l'été qui avait des choses très fortes à dire sur notre société, c'était UnReal, le tout sans les discours pédants de l'autre.

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    1. Je fais partie de ceux qui ont encensé Mr. Robot et je le maintiens : c'est une excellente série. Après, elle a certainement été surbuzzée, j'espère qu'un destin à la True Detective ne l'attend pas pour sa saison 2...

      Je ne suis pas certain que comparer les deux soit vraiment pertinent. C'est plutôt une bonne nouvelle d'avoir deux shows de ce calibre diffusés en même temps (d'une part), et d'autre part UnReal s'est fait sa petite réputation au fil du temps, ç'a été plus long mais ça vient doucement.

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    2. Mais-euh ! Elle était très bien la deuxième saison de True Detective... Fallait juste oublier la première et repartir à niveau zéro point de vue émotion-ressenti.

      Par contre, UnReal, moi j'ai pas tenu 3 épisodes... Et m'en suis tenue à ma règle fétiche depuis (avoir perdu mon temps à mater) Heroes, à savoir qu'après 2-3 épisodes si je n'aime pas je laisse totalement tomber...
      Note que j'ai fort heureusement des potes plus persévérants que moi, j'aavais abandonné The Expanse après les trois épisodes tests et je me suis salement gourée, tant cette série est bien foutue et l'intrigue top !

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    3. Mais oui elle était bien ! Je n'ai pas dit le contraire :-) Le syndrome dont je parle, c'est celui de la nouvelle série surbuzzée voire surcotée par tous les critiques et dont la saison 2 se fait désosser de manière toute aussi excessive (j'aurais pu parler aussi de syndrome Homeland).

      Tu ne m'auras pas pour The Expanse. Une série devant laquelle j'ai failli m'endormir en mangeant ne peut pas être "top" et "bien foutue" :-D
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    4. La 2e saison de True Detective "(très) bien" ? Elle a l'air bonne votre drogue...
      Mauvais acteur mal castés (A part Rachel McAdams), réalisation pataude comme pas possible, dialogues pompeux à la limite de la débilité, intrigue incompréhensible (je suis sûr que même le Roi du Golb ne saurait pas me la résumer de manière claire^^)....... Oh et le final est un des trucs les plus ridicules qui aient été diffusés en 2015 (merci les hallus de Vince Vaughn^^)

      Je suis en revanche d'accord à propos d'une saison 1 sur-buzzée/sur-cotée. Il y avait déjà beaucoup de clichés dans le scénario, et de grosses lourdeurs de mise en scène mais à l'époque, tout le monde trouvait ça "stylé" ;-)

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    5. -- D'ailleurs, c'était tellement bien qu'à l'heure actuelle la série est plus proche de l'annulation que d'une saison 3 et a été placé en hibernation jusqu'à au moins 2018, le temps de voir s'il y a plus de 10 personnes qui ont envie de la revoir à l'écran... Quand on sait qu'avant la saison 2 elle faisait partie des plus grands succès HBO de tous les temps, C'est dire si 99 % de l'humanité ne pense pas comme vous, bandes de snobs ;-) --

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  6. Sinon c'est quoi, cette histoire de "tenue estivale" ? La rubrique change de formule pendant l'été ?

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    1. Je n'en ai aucune idée :-) Je suis complètement débordé depuis 10 jours, je ne me suis pas trop penché là-dessus. Il y aura un changement cosmétique, oui, je pense, mais je ne peux pas en dire plus pour le moment...

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  7. - Fais pas ci, fais ça: C'est vrai qu'elle est assez lourdingue cette dernière saison. Huit ans c'est long, mais ce n'est pas tant cela qui me gêne; ce qui me gêne, c'est autant la saison précédente était super, enlevée et osait s'aventurer sur des terrains moins conventionnels que d'habitude, autant sur celle-ci ce qui m'irrite le plus, c'est de voir des personnages qu'on aime tourner en rond sur les mêmes choses et sur les mêmes ressorts comiques depuis le début. Une saison pour rien en somme...

    - Northern Exposure: Cette série a quand même l'un des meilleurs génériques du monde ^^. La dernière fois que j'avais cherché, elle existe tout de même en DVD zone 2. Me semble-t-il.

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    1. La saison 7 de FPCFPC "sur des terrains moins conventionnels que d'habitude"... euh... quand ? Comment ? Les tics d'écriture de la 8 sont déjà dans la 7 (dans la 6 aussi, d'ailleurs). L'arc avec les nudistes était assez rigolo, j'en conviens, mais ça n'avait ni queue ni tête et c'était vraiment de la pure comédie franchouillarde, loin des premières saisons de la série, plus subtiles. Quand à l'arc avec le oui-mais-non divorce de Bouley, franchement, c'était d'un gnangnan consommé, Médusor mis à part...

      Oui, Northern Exposure se trouve, mais surtout les premières saisons, ça se complique en avançant dans le temps.

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    2. Mais les premières sont, de loin, les plus réussies c'est certain. Mais la série a toujours un esprit disons... bon enfant; je garde le souvenir d'une saison 7 qui brisait un peu le ronronnement qui s'installait (mais, en même temps, c'est normal vu le nombre d'années- paradoxalement la série compte un nombre d'épisodes assez court). Conventionnel était peut-être exagéré ^^.

      L'intégrale de NE est disponible en zone 2... mais sans sous-titre.

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  8. Vous les aimez d'amour les King, non? Parce que BrainDead c'est vraiment nul ;)

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