dimanche 3 mars 2013

69 joueurs. 1 Golb #1

...
Promi de longue date, voici enfin le tant attendu classement des meilleurs joueurs de football de toute l’histoire du Golb. Un travail de titan, des heures de travail bonheur à faire des listes, à rayer des noms, à improviser des vannes très méchantes (je ne vais pas vous mentir : tout cela a failli finir en classement des pires joueurs de tous les temps). C’est une évidence, Le Golb n’existant que depuis 2006, j’ai dû un peu tricher et ajouter des joueurs antérieurs. D’autant que je n’aime pas le football contemporain, je crois même que je l’aime de moins en moins. Aussi, personne ne sera étonné de constater que ce classement se compose très majoritairement de joueurs de la fin des années 80 jusqu’au milieu des années 2000 (j’ai exclu d’office les joueurs que je n’ai jamais vus jouer à l’époque, ça n’aurait eu aucun intérêt de mettre Pelé pour le plaisir de mettre Pelé. Surtout que je n'ai jamais aimé Pelé.) Le contenu vaudra ce qu'il vaudra. On ne va pas se mentir et faire comme dans tous ces faux classements sentant plus le tableau Excel que la passion : il y aura surtout des Français, pas mal d'Italiens, aucun Allemand et à la fin, Canto gagnera. Dans cette sélection, on en profitera même pour dire certaines vérités honteusement tues par les médias, comme par exemple que si les Français trouvent l’actuelle Équipe d’Allemagne TELLEMENT sexy, c’est surtout parce qu'elle ne gagne jamais.

Enfin, à la question pourquoi soixante-neuf joueurs, je répondrai en toute sincérité : parce que. Parce que cent, c’est plus difficile qu’il y paraît et que je n’avais pas envie de mettre plein de joueurs que je trouvais bons mais sur lesquels je n’avais rien de particulier à dire. Et parce qu’à l’inverse, cinquante, c’était un poil trop limitatif.


(69) Lionel Messi (2004-) On n'a jamais que les héros que l'on mérite. Notre époque est triste, lisse et consensuelle ; il n'y avait donc aucune raison objective pour que son plus grand joueur soit autrement. Dans le fond, je n'ai jamais vraiment compris que Messi - qui entendons-nous bien est un formidable joueur - puisse faire rêver qui que ce soit. Pour moi, il est presque l'inverse absolu du rêve, de l'imaginaire, de la poésie. Il a pourtant plus de fans sur une saison que n'en aura jamais eu un gars comme Pirlo sur l'ensemble de sa carrière, et c'est d'ailleurs bien en cela qu'il symbolise toute la tristesse, toute la pauvreté et toute la médiocrité de notre époque. Nous vivons donc dans un monde où peut être considéré comme un héros un type sans charisme, dont le seul talent réside dans une accumulation de chiffres et de titres, un genre de fonctionnaire du Beau. De même qu'en 2013, d'une manière générale, on admire les gens pour leur modestie, leur humilité et leur capacité à s'excuser de demander pardon. C'est triste, mais dans une telle époque, il ne peut effectivement pas y avoir de Ballon d'Or pour des mecs comme Ibra.

(68) Cristiano Ronaldo (2002-) Il y a des gens très sérieux (jusqu'à quel point, je ne saurais le dire), qui pensent tout aussi sérieusement que Cristiano "le faux" Ronaldo est desservi par la concurrence de de l'Argentin susmentionné. Sur Le Golb, on répondra par un gros "lol". Car non seulement Cristiano avait tout à gagner à se trouver un antagoniste, mais encore celui-ci est-il tellement lisse que par un logique effet de balancier, le Portugais semblerait presque un dangereux subversif. Il va sans dire qu'en réalité, il s'agit surtout de la sympathie démesurée - et très française - pour les losers et autres Poulidor. Dans le vrai football de notre vraie époque, Ronaldo et Messi sont les deux faces d'une même et unique pièce, celle de ce qu'on appelle pudiquement les attaquants modernes, joueurs de jeux vidéo suffisamment impressionnants pour mériter d'être classés ici, mais aussi dépourvus de sex appeal que des fesses de première communiante.

(67) Jean-Pierre François (1982-88) Parce que mettre l'immortel auteur de "Je te survivrai" (et immense joueur de l'équipe B de l'ASSE. Enfin je crois) devant les deux autres était sans doute la meilleure manière de dire ce que j'en pense vraiment, et de donner une idée des (hautes) ambitions de ce classement sans me faire chier à rédiger une présentation de deux heures. Parce que si l'on est honnête, on sait bien que c'est lui, le footballeur français le plus marquant des années quatre-vingts. Et aussi parce que je me réjouis à l'idée de vous coller la chanson dans la tête pour les douze prochaines heures. De rien.



(66) Mickaël Debève (1986-2008) Mika Debève a joué tellement peu de temps au HAC que je n'ai même pas réussi à trouver une photo de lui portant ce maillot. Hasard ou coïncidence cette saison-là, je l'ai suivie avec passion (sans doute parce que c'était celle de la relégation, il y avait donc une fois n'est pas coutume un enjeu). À l'époque, l'équipe avait une vraie gueule, avec les increvables Deniaud-Hamel-Lesage, Pouget, Gravelaine ou encore les jeunes Boumsong et Chimbonda. Quand on lit ça, on se dit que ce n'est pas faux que le niveau de la L1 ait baissé en une décennie, car une telle équipe aurait de quoi emmerder bien du monde dans l'actuelle L1. Toujours est-il que malheureusement, leur jeu étaient incroyablement laborieux. Je me souviens notamment d'une mémorable fessée cul nu infligée à domicile par un Monaco quasiment imprenable (celui de Trezegol, Gallardo, Lamouchi et compagnie). Debève, qu'on associe plus logiquement à Lens (avec qui il remporta le titre en 1998 et marqua LE but contre Arsenal) et qui avait je crois été prêté quelques temps plutôt, entre à la 65 ou 70e, et soudain, ce n'est plus le même match. Énergie, fluidité, volonté... en un gros quart d'heure il transforme une déroute en honorable défaite, et mon oncle, supporter de toujours, d'opiner du chef : "Ce Debève, c'est un poumon". Tranquillement, à chaque entrée, Debève a donc continué à procurer assistance respiratoire à une équipe talentueuse, capable de coller 3-0 au champion en titre (Bordeaux), mais incapable de tenir la pression. Le résultat sera le même au final, mais l'espace de quelques mois, j'ai regardé avec un œil de neuf ce typique joueur de D1, le mec dont tu entends le nom cinquante fois par an sans jamais le voir jouer avant qu'il ne rejoigne ton équipe (ou lui mette une mine). Et dont tu t'aperçois subitement qu'il surclasse largement tout le reste de l'effectif.

(65) Piet den Boer (1981-93) En 1990, quand tous mes petits copains rêvaient de devenir un jour Chris Waddle ou Abédi Pelé, moi, je rêvais à Piet den Boer. Étrangement, je passais le plus gros de mes récréations tout seul. Mais peu importe, une saison, une trentaine de matches et quelques pions bien sentis pour les Girondins suffirent à faire brièvement de ce type à la tronche pas possible mon idole d'alors. C'est d'ailleurs à cette époque que, le temps d'une entrée, en jeu décisive je réussissais à marquer le plus beau but de ma courte carrière, dans un angle totalement fermé et en regardant à peine de ce que je faisais. Certes, c'était à l'entraînement, mais j'eus par la suite le bonheur d'entendre dire durant trois semaines "tu te rends compte ? Il a lobé Cédric Dumont !" Et si un seul d'entre vous crois sérieusement que cette anecdote n'a rien à voir avec Piet, c'est qu'il ne connaît décidément rien au football ni à l'héroïsme. Ni à l'enfance.

(64) Xabi Alonso (1997-) On reproche souvent - à raison - à l'actuelle (et monstrueuse et monumentale et agaçante) Équipe d'Espgane d'être un conglomérat de types sans charisme, aussi talentueux que fadouilles, qui passent leur vie à surjouer une modestie de façade. C'est oublier un peu vite cette vieille salope de Xabi Alonso, sa barbe rousse et son regard de tueur. Un mec qui a l'air plus anglais qu'espagnol et a d'ailleurs écrit quelques belles pages du côté de Liverpool. Un milieu relayeur roué, vicieux et catin comme un vrai Italien. À lui seul, il rachète quasiment toute une génération espagnole désespérément en manque de grandes gueules et de présence (ou tout simplement de mecs susceptibles de faire autre chose que des passes millimétrées). Sans surprise, il a fini par devenir la pièce maîtresse du Real de Mourinho, dont on oublie souvent de dire qu'il est le plus grand coach italien en activité. Et sans surprise non plus, sa popularité n'effleurera jamais celles de la plupart de ses coéquipiers de sélection. C'est sans doute pour cela qu'il sera le seul d'entre eux à figurer dans ce classement. Et aussi un peu parce que c'est un sacré joueur.


(63) Thierry Henry (1994-) Allez, va. Ne mens pas : toi non plus, tu ne peux pas piffer Thierry Henry. Ce connard bouffi d'arrogance, ce mec qui n'a pas levé le petit doigt à Knysna parce que ça l'avait contrarié d'être sur le banc, ce type qui ne voulait pas faire des passes au génial Trezegol, cet abruti fini tellement indispensable à l’Équipe de France qu'on compte sur les doigts d'une seule main ses buts dans des matches capitaux. D'ailleurs, tu as éclaté de rire en voyant l'expression "une seule main" associée à l'expression "matches capitaux". Alors décidément, notre Titi National, c'est surtout celui des autres. N'empêche. Il y a des choses que l'affection te fait faire, dire, penser... que tu ne maîtrises pas. Titi reste Titi, The Titi, un mec qui avait (a) un sacré style, même quand il fai(sai)t des plats du pied tout moches. Tu as beau ne pas être très bon en calcul mental, si la moitié des joueurs français actuels avait un dixième de son talent, tu es à peu près sûr que nous serions champions du Monde, d'Europe et de n'importe aussi souvent que faire se peut. Alors l’arrogance, ce que tu en dis...

(62) Paul Gascoigne (1984-2004) On y a cru. On a eu peur. Mais non : en 2013, Paul Gascoigne n'est toujours pas mort. Et c'est une excellente nouvelle pour tous les amateurs de foot, de rock ou de vinasse - tout particulièrement ceux de ma génération, trop jeunes pour avoir connu George Best et la plupart des rockstars allumées du foot anglo-saxon. Gascoigne, c'était un peu ça, d'ailleurs : un genre de George Best moche et un peu beauf, mais au talent aussi incroyable que sa présence ou sa gueule à sortir d'un remake rosbeef des Soprano. Le genre de gars qui pouvait réussir à vous faire regarder des matches de Tottenham, ou pire : de la Lazio. C'est dire si on l'aimait, cet éternel revenant, ce soudard soulard, qui brisa le cœur de toute une Nation - et un peu plus - en explosant en vol à l'aube du Mondial 98. L'économie de la restauration française ne s'en est jamais vraiment remise.

(61) Luis Suárez (2005-) Quiconque connaît Le Golb connaît ma passion viscérale et obsessionnelle pour la country et les cowboys. Dès lors, cette personne pourra aisément deviner - et comprendre - que Suárez soit l'un des rares joueurs de sa génération à remporter mon adhésion la plus totale. Si j'ai toujours trouvé les surnoms donnés aux joueurs un peu concons sur les bords, je n'ai jamais mis en doute la véracité de celui du Pistolero. Quand je le regarde jouer, je ne peux m'empêcher de me dire que les seules choses qui lui manquent, ce sont un ceinturon et un chapeau de cowboy. De Suárez, j'aime tout, du toucher à la gueule - j'aime même ses mains, tenez. Ce qui est marrant, c'est qu'en dépit des polémiques et de cette aura ébouriffante, il a l'air d'être un gentil garçon bien élevé par sa maman. Je préfère ne même pas imaginer une telle hypothèse. Et s'il part se réfugier dans l'atmosphère cotonneuse du futur Bayern de Guardiola (la double peine en matière de politiquement correct), je mets un contrat sur sa tête.


(60) Mathieu Bodmer (2000-) Mathieu Bodmer est un joueur culte comme il y a des films ou des groupes cultes. Le principe est fondamentalement le même : du talent, beaucoup de malchance, de lose, de mauvais choix, et une notoriété ne dépassant jamais le succès d'estime. Depuis dix ans, la France du foot est clairement divisée en deux clans distincts et assurément irréconciliables : ceux qui savent que Bodmer est un des meilleurs joueurs français en activité, et les gens de mauvais goût. Ceux-là rétorqueront, bien entendu, que sa fiche statistique est risible, que son CV fait pitié et que ses aptitudes physiques font sourire. Soit. S'ils sont capables de développer une vague forme de raisonnement (cela arrive parfois avec les gens de mauvais goût), ils ajouteront qu'il est irrégulier, trop fragile et que s'il est devenu culte, c'est surtout en creux, par nostalgie des vrais beaux N°10 à l'ancienne. Argument qui n'est sans doute pas totalement faux mais ne tient cependant pas cinq minutes si vous avez déjà vu jouer le néo-stéphanois dans un bon jour. Une vista exceptionnelle, des inspirations quasi divines, un touché sublime... s'il était né dans un pays connaissant quoi que ce soit au foot, Bodmer aurait pu devenir un Pirlo, un Riquelme, ou au pire un Guti. Pas de bol, il est né dans un quartier pourrave à Evreux. Qu'on vienne reparler après de l'égalité des chances.

(59) Jamie Carragher (1996-2013) Au foot, il y a les génies, et puis il y a autres. Je ne vais pas vous mentir, on croisera autant des deux dans ce classement. Parce que les génies sont sympas (et géniaux, si si) mais qu'au fond, on sait bien que le vrai football, c'est celui des autres. Carragher, c'est un peu le Prince des Autres (nous évoquerons leur Roi dans un prochain épisode). Âme des Reds pour les uns, gros tocard pour le plus gros de l'humanité, Carragher est l'archétype du joueur qui n'a rien pour lui et fait s'interroger les plus éminents spécialistes. Le genre de mec dont on finit généralement par se dire "bon, s'il est titulaire du Liverpool Champion d'Europe, c'est qu'il doit bien avoir un truc, quand même...", tout en étant moins sûr que jamais de ce qu'on avance. Avec sa gueule d'Anglais moyen, son absence totale de style, ses tacles de boucher-charcutier et son mental de soldat, Carragher est plus qu'un joueur : un concept. Celui de l'international qui pourrait être votre voisin, votre pote, ou tenez : pourquoi pas vous ? Après tout, vous savez mieux centrer que lui. Il n'y avait bien que l'annonce de sa retraite qui pouvait faire dire à la terre entière qu'une certaine idée du football était en train de disparaître avec lui.


Face B. : Falcao (éliminé pour cause de gentillesse) - Luis Figo (condamné pour vol de Ballon d'Or) - Pascal Olmeta (suspendu pour usage de stupéfiants) - Xavier Gravelaine (écarté suite à un conflit d'intérêts entre Le Golb et les médias mainstream) - Christophe Dugarry (repêchage possible s'il arrête le commentaire télé d'ici la fin de ce classement) - Sami Khedira (éliminé pour cause de nationalité allemande) - Jean Tigana (écarté du groupe suite aux pressions de Thierry Henry) - Adriano (laissé pour mort suite à une partie de gobelet russe avec Gascoigne) - Robin van Persie (suspendu pour cause de beauté) - Olivier Monterrubio (éliminé parce que la vieille D1, ça va deux minutes) - Nani (forfait suite à la sélection de Carragher)

40 commentaires:

  1. Ah ! Depuis le temps que je l'attendais !! :-)

    Plein plein de choses à dire... bon déjà, je me suis bien marré (les faces B sont hilarantes, Tigana "écarté du groupe suite aux pressions de Thierry Henry" <3). Après ça n'aurait je pense aucun sens de commenter les choix ou l'ordre vu la teneur du propos, mais quand même ça fait bien plaisir de voir Suarez et surtout Alonso qui est le typique joueur dont on ne parlera jamais assez alors qu'il est essentiel à toutes les équipes dans lesquelles il joue.

    Sinon j'aurais évidemment mis Henry beaucoup plus haut, il reste pour moi le meilleur attaquant français de tous les temps. Et j'ai juste aucune idée de qui est Debève :-/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et je ne pense malheureusement pas que sa fiche Wikipedia te renseigne...

      Supprimer
  2. En gros, la personnalité avant tout.

    Je pense que ça donne une idée de la suite du classement...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non non, pas que la personnalité, le talent aussi va compter un peu - quand même ;-)

      Supprimer
  3. Oh, et il faut que tu arrêtes de te moquer comme ça du Bayern, que t'ont-ils fait ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Rien. A vrai dire, c'est plutôt une équipe que j'apprécie généralement. Mais j'aime bien taquiner, et comme j'anticipe sa métamorphose en nouveau temple à supporters du dimanche et spectateurs de Téléfoot avec l'arrivée de Guardiola (ç'avait un peu commencé depuis deux ans, en fait. Et ça ne va pas s'arranger)... ma foi, je taquine.

      Supprimer
  4. ah, Tigana :-)

    à repêcher, oui, volontiers ^^

    et ta description de Xavi Alonso est tout bonnement parfaite

    RépondreSupprimer
  5. C'est n'importe quoi, ce classement ! J'adore déjà, vivement la suite ^_^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comment ça, c'est n'importe quoi ? Je ne vois aucun problème avec ce classement, moi. Toi si, vraiment ? Ça ne te paraît pas évident que Carragher est un joueur plus essentiel que Messi ?

      ;-)

      Supprimer
  6. C'est vrai que tu croques Alonso en quelques phrases qui en font un parfait résumé.

    RépondreSupprimer
  7. S'il n'y a pas de joueurs avant la fin des années 80, ça ne risque pas trop de me plaire :(

    Et ils sont où, les Italiens ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les quatre ou cinq Italiens (je ne sais plus) seront évidemment bien plus haut dans le classement.

      Supprimer
  8. Hm, je te trouve un peu expéditif avec les fesses de premières communiantes ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai un peu honte, c'est un sujet que je maîtrise en fait assez mal. Par contre je pourrais t'en raconter de belles à propos des cuisses de catéchèses ;-)

      Supprimer
  9. et ils sont où, et ils sont où les italiens.... lalalalalala, lalalala...

    je pense que Maldini, Inzaghi, Baggio, Totti, voire une tête de con comme Balotelli, poiunteront leur nez plus haut dans le classement :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu n'es pas loin d'avoir réalisé le Grand Chelem. Je garde la surprise, bien entendu :-)

      Supprimer
  10. il faut que je lise un article sur le foot pour comprendre pourquoi tu as pu sélectionner l'album de Don Cavalli dans ta sélection de Février....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Alors là, c'est moi qui suis aux fraises, je n'ai rien compris à ta remarque !

      Supprimer
    2. dans le chapitre consacré au dénommé Suarez, je peux lire: "ma passion viscérale et obsessionnelle pour la country". Je pense qu'il faut déjà être passionné pour s'intéresser à Don Cavalli, mais seul un accro ultime pouvait le citer dans une sélection du mois...

      Supprimer
    3. Euh... Xavier... euh... bon, alors. Réponse en trois temps :-)

      1. je suis très étonné qu'il t'ait fallu autant d'année pour savoir que j'aimais la country. Des albums de country/folk/americana, j'en ai quand même souvent évoqué au fil des années (souvent avec la dent dure, d'ailleurs).

      2. Temperamental n'a franchement pas grand-chose à voir avec la country que j'aime (encore moins avec ma fascination pour les cowboys). C'est bien plus blues et soul que ce n'est country, en tout cas à mon oreille.

      3. l'album reçoit une pluie de critique dithyrambiques depuis sa sortie (même dans L'Express, c'est dire), donc je pense que tu un peu à côté de la plaque concernant la fin de ton commentaire. A vrai dire, tu es même la première personne que je croise qui semble ne pas trouver que c'est un bon album. Et pourtant je ne vis pas au milieu de fétichistes des cowboys :-D

      Supprimer
    4. Don Cavalli c'est autant de la country que Sgt Pepper du classique. C'est joli à dire dans les itw de journaleux français qui n'y connaissent généralement rien mais je déconseille au gars d'aller jouer son album au fin fond du Kentucky en disant que c'est de la country music, je pense que son intégrité physique serait menacée :D

      En plus c'est quand même bien chiant comme truc mais bon, chacun ses goûts tout ça.

      Supprimer
    5. Je rectifie : en fait Sgt Pepper c'est plus du classique que Cavalli de la country tout bien réfléchi. Enfin cela dit je crois pas qu'il dise qu'il fasse de la country il revendique juste l'influence (ce qui est son droit), je veux pas non plus faire de mauvais procès :)

      Supprimer
    6. ah ouais, d'accord... au temps pour moi.
      j'ai découvert ca sur scène la semaine dernière. Il jouait de la country (avec un peu de blues dedans). c'était meme une caricature vivante du country man;
      Donc il y a du commentaire dithyrambique de partout? comprend pas trop pourquoi, mais ca doit etre pour ca qu'il a un des plus incroyables melon que j'ai jamais croisé. A avoir envie de dire du mal partout de lui (ce que je vais faire sur mon blog dès que j'aurai 2 mn), alors que sa musique n'est pas si détestable, juste chiante à la longue...

      Supprimer
    7. Je crois que sur scène est dans l'happening, la performance... Je ne l'ai jamais vu dans ce contexte, donc je ne suis pas sûr. Ce dont je suis sûr en revanche c'est que "caricature vivante du country man", promis, c'est vraiment à des années lumières de sa musique en tant que telle (son dernier album comme le précédent) :-)

      Supprimer
    8. à vrai dire je parle sans trop maitriser le sujet(d'autant que je n'ai pas écouté le disque), donc je te fais confiance.
      cela dit nous étions 5 passionnés de musique ce soir là, d'horizons relativement divers, et nous étions sensiblement en phase sur le concert...

      Supprimer
    9. Comme je le disais, je ne l'ai jamais vu en concert, donc je ne peux pas dire.


      Par contre, l'album est vraiment bon (mais y-a-t-il jamais eu un mauvais album dans le CDG ? Hein ? QUOI ????? :D)

      Supprimer
    10. je sais que j'ai déjà pas mal fait le mariole aujourd'hui, mais.... tu as quand meme mis le dernier Eels dans ta dernière sélection. enfin, ce n'est sans doute pas un Mauvais album. Tout est relatif... ;)

      Supprimer
    11. Bah, il n'est pas mauvais du tout cet album. Surtout comparé aux deux précédents. Après, comme je l'ai dit dès le départ, le nouveau CDG ne prétend pas forcément sélectionner tous les meilleurs albums du mois, c'est aussi au coup de cœur, à l'envie, etc.

      C'est par que tu fais le mariole, par contre je t'avoue que j'ai quand même vérifié que les commentaires fonctionnaient sous le dernier CDG, tu m'as foutu le doute à force ^^

      Supprimer
  11. Ahah, voilà un sujet sur lequel on ne va pas être souvent d'accord. Cependant, Xabi Alonso, je dit oui, et pas seulement parce que dans tous les jeux de foot auxquels j'ai touché depuis 2004 il est la plaque tournante de mes équipes. Thierry Henry je l'aime beaucoup, c'est un des derniers joueurs français à avoir une personnalité qu'on aime détester (héritier du grand Marcel Desailly en un sens). Et Bodmer, au delà du fait qu'il représente le "football vrai" au point qu'il se fait encenser par n'importe quel papier de presse sportive "alternative", je l'aime beaucoup aussi.

    Par contre, Suarez c'est pas possible, même si c'est un remarquable buteur. Et le sort que tu réserves à Olivier Monterrubio (meilleur joueur rennais de la décennie passée) et à Van Persie (plus intéressant qu'on ne le pense) me révolte.

    A part ça, c'est quoi le problème avec les Allemands ? Tu me retournes le cerveau là, je pensais que c'était les Espagnols qu'il fallait détester. Les Allemands c'est du bonheur à chaque étage, c'est justement le décalage entre l'image des équipes d'Allemagne du XXe siècle et celle qui sévit actuellement qui la rend si sexy. Même si tout à fait objectivement, des joueurs comme Ozil, Reus, Gotze ou Shweinsteiger c'est du pur plaisir. M'enfin, tu es plus italien j'imagine.
    Et en quoi le Bayern est politiquement correct ? Parce que modèle économique parfait ? Parce que dans le genre équipe détestable ils se posent là.

    Enfin (parce qu'il faut bien une fin): "Mourinho, dont on oublie souvent de dire qu'il est le plus grand coach italien en activité.", c'est un lapsus, une analogie sur son style d'entraineur ? Je suis pas sur de comprendre...

    Bref, j'attends la suite.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le sors que j'ai réservé à ?... entendons-nous bien, les joueurs qui sont dans les Faces B sont tous SANS EXCEPTION des joueurs que j'adore ou que j'ai adorés. Ils ont juste été "recalés" quand je suis passé d'un Top 100 (qui était mon premier projet) à un Top 69. Je n'ai donc rien du tout contre Monterrubio ou Van Persie (qui est probablement l'un des plus beaux joueurs - esthétiquement - qu'on puisse trouver actuellement).

      Je n'ai rien contre les Allemands dans l'absolu. Je me moque juste un peu de la manière dont l'ennemi héréditaire est devenu, depuis qu'il ne gagne plus jamais, la seconde patrie d'une partie du public français. Mais ils ont une chouette équipe, preuve en est que Khedira est malgré tout dans les faces B.

      Quant à Mourinho, c'était... un compliment, dans ma bouche ;-)

      Supprimer
    2. J'oubliais : tu as raison sur Bodmer, d'ailleurs j'ai hésité à le mettre à cause de cet espèce de snobisme qui n'est évidemment pas du tout de son fait (au contraire, le mec a l'air d'être une crème).

      Supprimer
  12. "Adriano (laissé pour mort suite à une partie de gobelet russe avec Gascoigne)"

    You made my day ^^

    RépondreSupprimer
  13. J'attends avec une certaine impatience dans le classement la présence de William Prunier ! Ou pas...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime les gens qui ont des fantasmes un peu déviants ;-)

      Supprimer
  14. Un peu déçu, il n'y a que trois vrais joueurs : Suarez, Carragher, et Xabi Alonso, qui devraient tous figurer dans les 11 premiers (avec Gerrard, Kuyt, Dudek, Smicer, etc.)

    Mais c'est déjà l'article de l'année ! Vivement la suite (en espérant qu'il n'y ait aucun joueur de Manchester, et certainement pas Giggs l'épouvantable idole des vieux.)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ça va être difficile d'éviter Manchester en commençant par dire qu'Eric Cantona va finir premier. Mais promis, on évoquera ManU qu'avec la plus grande modération ^^

      Supprimer
  15. sa prend un maillot de bain et une barque !

    RépondreSupprimer

Si vous n'avez pas de compte blogger, choisir l'option NOM/URL et remplir les champs adéquats (ce n'est pas très clair, il faut le reconnaître).