lundi 14 janvier 2013

[GOLBEUR EN SÉRIES] Semaines 16 & 17

Dans cet épisode : Fringe, Happy Endings, Modern Family, A Young Doctor's Notebook et Bron. MAXI BONUS : quelques réflexions sur Homeland, sa saison 2 et la réception de celle-ci.

👎👎 FRINGE (saison 5) L'antépénultième épisode, "The Boy Must Live" (5x11), pourrait presque faire office de résumé de la saison. Agréable, globalement bien fichu, plus souvent du fait de ses digressions que de son intrigue principale. Passe tranquillement. Pas surprenant pour deux sous. Incorpore une longue exposition didactique durant laquelle les scénaristes font monter la sauce autour de non-révélations qu'on avait tous déjà devinées depuis des semaines. Mise tout sur l'aspect pathos d'une séquence où l'émotion gnangnan le dispute au pseudo humanisme bêta. Et puis soudain, une scène. La scène, qui, chaque semaine ou presque, vient sortir le spectateur de sa torpeur et lui rappeler ce qu'il est en train de regarder. Olivia ose enfin dire tout haut ce que le spectateur pense tout bas depuis plusieurs épisodes : "Peter... nous allons retrouver notre fille. Tu as entendu September ? Ce plan va réinitialiser le temps". Bizarrement, Peter ne lui répond pas : "Je sais, je sais... cette série est complètement con, on va encore réinitialiser le temps, je ne sais même pas pourquoi j'ai pleuré notre fille. Quand tu penses à ce que je me suis infligé après sa mort ! Je m'demande c'que j'ai dans l'crâne, parfois !" Non. Il a l'air plutôt ennuyé, comme s'il finissait par avoir conscience que cette storyline (lui appelle ça timeline) se fout de la gueule du monde en général et de ses personnages en particulier. Parce que bon, le mec à côté leur suggère tout de même d'empêcher le futur (par politesse chacun a fait semblant de ne pas l'avoir vu venir) en en créant un dans lequel les Observateurs n'auraient jamais existé sous leur forme actuelle. Compte tenu du nombre d'interférences de ces mêmes Observateurs depuis le début de Fringe, on serait tenté de supposer que les conséquences pour nos (enfin surtout "vos") héros seraient dramatiques. Sauf que ça, évidemment, c'est dans une série normale. Pas dans Fringe, dont le sous-titre est depuis un petit moment maintenant "le futur à la carte". Et dont le sous-sous-titre pourrait être "(mais rassurez-vous, on ne va rien en faire qui risquerait de vous surprendre.)" Ainsi, quelques scènes et une énième partie de trape-trape-chat-perché avec les méchants plus tard, apprenons-nous que, horreur ! Walter doit se sacrifier pour mener à bien leur mission. Ce n'est que justice, puisque dans la saison d'avant, c'était Olivia qui devait mourir pour sauver le monde (on a vu que ç'a donné), et que dans celle encore avant, c'était Peter (on a vu que ç'a donné). Le tout pour qu'à chaque fois la montagne accouche d'une souris, et la prédiction mélodramatique, d'un season finale tout pourri. Autant dire qu'on peut se préparer au pire pour l'ultime épisode, a fortiori lorsque l'on constate que moins de deux semaines avant, la tension dramatique est proche du néant. Oh et oui, je sais : je devrais arrêter de m'acharner comme ça sur cette pauvre série. Mais je n'arrive pas à m'en empêcher. Peut-être parce que je n'arrive à m'empêcher non plus, presque à chaque épisode, de voir ce qu'elle aurait pu être, et de regretter ce qu'elle est finalement devenue. Si ça se trouve, dans une autre timeline, Fringe est la meilleure série de ces dernières années. Ça ne me surprendrait pas.


HAPPY ENDINGS (saison 3) Les épisodes passent, ne ressemblent pas, mais ils conservent une patte qui leur est commune : ils n'impriment jamais la mémoire. Pourtant, je continue à retrouver la série avec un plaisir sincère. Peut-être en raison de sa diffusion pour le moins sporadique (Happy Endings sert de bouche-trou aux grilles grilles d'ABC, qui n'en propose que rarement plus de deux épisodes par mois), laquelle paraît absurde sur le papier mais évite aussi au show de s'user trop rapidement. Car il faut bien le reconnaître, avaler Happy Endings de manière hebdomadaire serait probable impossible à un esprit humain normalement constitué, dans la mesure où ses personnages passent principalement leur temps à : a) parler comme des débiles mentaux sans la moindre raison ; b) hurler et trépigner sans la moindre raison ; c) battre tous les records de name dropping par scène. Sans la moindre raison non plus. Phénomène présent dans la série dès le début, cette règle de trois qui semble désormais lui servir de seule et unique identité a eu tendance à s'accentuer dans cette troisième saison. Tant et si bien que certains épisodes - à l'image du récent "Fowl Play/Date" (3x08) - en deviennent à la limite du tolérable tant l'écriture la plus basique fait défaut, le tout se reposant uniquement sur un comique visuel et sonore rappelant plus souvent H (en encore plus épileptique) qu'une bonne vieille sitcom US bien carrée aux entournures. Selon les jours et la qualité des gimmicks servant de vague fil conducteur aux épisodes, c'est une qualité ou un défaut. On serait bien tenté d'ajouter que ces derniers temps, c'est plutôt l'un ou l'autre, mais pour cela évidemment, il faudrait pouvoir se rappeler des épisodes plus d'une semaine après les avoir visionnés.


👎 MODERN FAMILY (saison 4) On a tous déjà vécu ce genre de moment un peu étrange et déroutant, vous savez : lorsque l'on a le sentiment de sortir de soi et de se contempler de l'extérieur. J'ai toujours trouvé ces instants assez perturbant, et l'autre jour j'en ai vécu un en regardant Modern Family. On me dira que ce n'est sans doute pas un hasard et que durant un épisode de cette série de plus en plus convenue, il vaut mieux se contempler soi-même que contempler l'écran. Ce n'est pas forcément faux. D'ailleurs, tout en me contemplant moi-même, j'ai été frappé par ma capacité à regarder quelque chose sans le voir, à avoir ainsi l'air tout à fait concentré tout en ne donnant jamais l'impression de vivre ce que je regardais. Au bout d'un moment, j'ai donc été contraint de m'interrompre moi-même : "Hé, Thomas... pssssssst ! Thomas ? Tu es là ? Dis ? Tu te rends compte que ça fait vingt minutes que tu regardes ce truc et que tu n'as pas souri une seule fois ? Tu es sûr que tu n'as pas mieux à faire ?... ou à regarder ? Hé oh ! Thomas, tu m'écoutes ?"

👍 A YOUNG DOCTOR'S NOTEBOOK Quatre épisodes d'une vingtaine de minutes pour adapter un recueil n'excédant pas les cent pages, c'était sans doute le format idéal. Et si l'on reste un peu sur sa faim au terme de la mini-série de Sky, reconnaissons que c'était déjà un peu le cas avec les Récits d'un jeune médecin de Boulgakov, qui aurait aussi bien pu être une satire en trois tomes. Futée, l'adaptation se repose avant tout sur l'énergie d'un Daniel Radcliffe survolté, et l'ironie nonchalante de son lui du futur (incarné par un Jon Hamm qu'on aura rarement vu aussi goguenard). C'est le principal argument, sinon le seul, de ce show volontairement cheap et décalé. Mais c'est un bon argument tant Radcliffe paraît l’interprète idéal pour rendre la confusion dans laquelle vit le jeune héros, totalement largué dans son hôpital de campagne et inconscient de ce qu'il fait à quasiment chaque intervention. La série n'a - évidemment - pas la même profondeur que le classique de Boulgakov, ni d'ailleurs la même puissance comique. Mais l'ensemble est indéniablement sympathique et se déguste avec un grand plaisir.

Mieux vaut tard que jamais

👍👍 BRON Et au milieu du marasme de ces dernières semaines : une lumière. Une série venue du froid, une de plus. Un polar, évidemment - ils sont très forts pour cela, là-bas dans le nord de l'Europe. Diffusée la saison dernière, conjointement en Suède et au Danemark, Bron (ou Broen selon le pays) fait une nouvelle fois montre de l'ambition et du courage des télévisions publiques scandinaves, qui auraient bien des choses à apprendre aux nôtres. Car on n'a peut-être pas assez insisté sur ce point, pour avoir découvert la plupart au moment de leur diffusion française1, mais Bron, à l'instar de The Killing ou Borgen, sont produites par des chaînes publiques. Au Danemark, DR1, qui diffuse celle-ci comme les autres, a mis en place depuis quelques années une politique particulièrement osée et radicale concernant la fiction (instauration de véritables showrunners, liberté totale laissée aux scénaristes...), qui porte peu à peu à ses fruits, lui permettant désormais d'enchaîner les succès internationaux à un rythme effréné et de s'imposer peu à peu comme un véritable label de qualité. Bref ! Toujours est-il que Bron est un remarquable polar, à l'écriture et surtout à l'esthétique particulièrement soignée. Rien n'y est réellement original (duo d'enquêteurs antinomiques, tueur en série aux accents terroristes, réflexions sur la politique et la corruption typiques du roman noir scandinave), mais tout y est parfaitement convaincant du début à la fin - même si la résolution est sans doute un poil insatisfaisante. L'atmosphère pesante, la construction kaléidoscopique (là encore spécialité directement issue de la littérature du cru), la capacité à interpeler constamment le spectateur... en font un vrai coup de maître, sans doute un cran en-deçà d'un Killing, mais tellement au-dessus de ce qu'on peut voir chez nous que l'on ne tentera même pas de comparer avec les séries policières françaises. Par pudeur, et aussi un peu par honte.


HOMELAND (postface de la saison 2) La saison s'est achevée il y a déjà plusieurs semaines, et a été à plusieurs reprises évoquée dans cette rubrique. Pourtant, difficile de ne pas avoir envie d'y revenir. Non pour cette saison deux en elle-même, dont il n'est plus grand-chose à dire tant elle fut inconstante, très en-dessous de la première, bien que parfois étonnamment audacieuse. Tout cela a déjà été dit, mais ne m'empêchera pas de m'étonner de l'avalanche de commentaires et articles suscités par ce deuxième chapitre, tant ceux le fustigeant de manière excessive (Homeland reste un show très regardable et souvent agréable à suivre) que ceux tentant maladroitement de le défendre, souvent en convoquant force grandes séries d'autrefois n'ayant, faut-il le préciser, pas grand-chose à y voir. Il y a réellement un malentendu entourant ce show, du moins en France (ces extrêmes m'ont moins frappé sur les sites anglo-saxons, ce qui n'est dans le fond pas étonnant). Beaucoup de spectateurs semblent en effet incapables de comprendre que Homeland est, viscéralement, une série mainstream. Qu'elle l'a toujours été et le sera toujours. Il suffit de voir d'où viennent la quasi totalité de ses scénaristes (24 et X-Files, personne ne l'ignore, mais aussi et encore Chicago Hope, Dawson... toutes de très bonnes séries dans leur genre... mais des séries mainstreams par excellence, où rien de dépasse et où l'écriture est ultra-formatée). Ou juste de garder en tête que c'est une série Showtime. Dès lors, il serait injuste de lui reprocher ses digressions ou sa sur-utilisation du cliff comme s'il s'agissait de péchés mortels. Dans sa première saison, en raison de son esthétique, de la qualité de son casting, Homeland se donne remarquablement bien des airs de "série d'auteurs", mais elle n'en est pas une et ne le sera jamais, de même qu'elle ne sera jamais à la hauteur des monstres sacrés du câble du début des années 2000 (insérer ici le nom qui vous fera plaisir), comme certains semblent le lui réclamer à corps et à cris, quitte à ignore de fait ses vraies, belles qualités de série mainstream. Le voudrait-elle que ce serait déjà trop tard (elle a déjà fait plus de concessions aux commandements de télé commerciale US dans sa seule saison deux que n'en ont fait Les Soprano, SFU, The Shield et The Wire mises bout à bout)... mais de toute façon, le plus probable est qu'elle ne le veuille tout simplement pas. On a beaucoup dit que Homeland ressemblait de plus en plus à 24 ; en réalité, Homeland a toujours plus ressemblé à 24 qu'aux Soprano (au hasard), dans les thèmes bien sûr, mais aussi dans l'écriture et la construction. Outre le fait que ce ne soit pas une honte de ressembler à une série qui a fait preuve d'une rare constance dans le rapport qualité/durée, et a largement révolutionné le paysage télévisuel mondial (bien plus que certaines "séries d'auteurs" adoubées par la critique sérieuse autoproclamée)... outre cela, qu'espérait-on de Howard Gordon, producteur de... 24 ? Qu'il se soit réveillé un matin avec l'imagination de David Chase et les ambitions de David Simon ? Je ne sais pas si le plus étonnant est que certains réussissent à espérer encore, malgré cette deuxième saison, que Homeland s'élève un jour à ce niveau (ce qui reviendrait quasiment à devenir une autre série), ou bien que d'autres lui reprochent de manière aussi virulente de ne pas pouvoir/vouloir le faire. J'y vois, peut-être à tort, une énième preuve du manque de culture d'une bonne part de la critique télé française (pro comme amateure supposément éclairée), qui en dépit et peut-être même à cause des merveilles que nous ont offert des années 2000 d'un niveau assez exceptionnel, ne parvient jamais tout à fait à chasser cette arrière pensée voulant que la télé soit malgré tout un truc un peu sale, qui ne serait devenu légitime et fréquentable que tout récemment. Cette frange de la critique, et d'ailleurs un peu aussi du public, fondamentalement, paraît ne pas comprendre qu'être une série mainstream n'est pas une tare en soi. Que c'est même par bien des aspects constitutif du genre. Il n'y a qu'en France que la critique est régulièrement frappée par cette terrible maladie qui fait que si elle aime un truc à la télé, il faut toujours que ce soit plus qu'une série télé, comme si c'était impossible - ou décevant - d'être une "juste" série grand public intelligente, avec une esthétique, un propos, etc. De ce point de vue The Wire, qui est en tout point plus proche de l'exception que de la règle, a fait plus de mal que de bien à la manière dont le genre est perçu chez nous. On peut l'adorer, et même la vénérer : c'est aussi mon cas. Mais lorsque votre référent absolu, votre maître-étalon pour un genre quel qu'il soit se trouve être une œuvre presque totalement construite contre ou hors les codes de ce genre... comment voulez-vous - comment pourriez-vous - ne pas vous perdre dans d'interminables malentendus ?



1. Celle-ci n'est pas encore passée chez nous, mais on ne peut qu'espérer qu'Arte soit à nouveau sur le coup, malgré une adaptation sans doute plus délicate en raison des nombreuses subtilités relatives aux différences culturelles et langagières entre Suédois et Danois. Il était d'ailleurs question fût un temps - du mois me semble-t-il - d'un éventuel remake franco-anglais, idée qui paraît assez absurde et difficile à mettre en place sur le papier (les décalages Suède/Danemark sont évidemment plus fins, ne serait-ce que parce que les Danois et les Suédois se comprennent facilement malgré des langues différentes, ce qui épargne à Bron des questions de doublage ou de sous-titres).

38 commentaires:

  1. Fringe: comme toujours tu es sévère mais juste. Il manque l'habituelle pique sur Anna Torv par contre :)

    HE: j'adore cette série mais elle est vraiment très US-centrées, ça m'étonne pas qu'elle passe pas chez vous (ni que tu l'aimes)

    Pas vu le reste.

    Homeland-postface : 1000 fois d'accord, c'est d'ailleurs pour ça que je lis quasi pas de commentaires de séries sur des sites français, trop d'aberrations. Sur Homeland en plus le décalage est très marqué car aux US la saison 2 a été encensée (moins que la première mais quand même) et personne ne lui a reproché ses cliffs où le côté caricatural de certains épisodes.

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    1. Il y a quand même quelques bons sites consacrés (entièrement ou partiellement au sujet).

      Tu as tout à fait raison à propos d'Anna. En même temps à deux épisodes de la fin, je me dis que le moment est peut-être venu d'enterrer la hache de guerre ^^

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    2. Oh et concernant Happy Endings, je comprends ta remarque mais je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi tu la formules. C'est vrai, mais ce n'est pas le sujet du billet.

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    3. Oui oui, il y a des bons sites heureusement (dont celui-ci:). J'ai écrit "quasi" :)

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  2. -> " Oh et oui, je sais : je devrais arrêter de m'acharner comme ça sur cette pauvre série"

    Tu rigoles ? Moi je regrette que tu ne nous aies pas fait un Fringe hebdo depuis le début :-)

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  3. Bron est vraiment une série géniale jusqu'à la fin de l'épisode 8. A partir du moment où l'identité du tueur est connue, elle perd en force. On devine facilement ce qui va se passer, hélas.

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    1. Ce n'est pas faux. Cela dit par rapport à mes craintes parvenu à la fin de l'épisode de 8, j'ai tout de même été relativement surpris. C'est sûr que la série n'évite pas un écueil (que je ne citerai pas pour ne pas spoiler), mais même au fin fond de cet écueil elle parvient malgré tout à en éviter beaucoup d'autres et reste prenante jusqu'au bout.

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  4. Hein? Quoi ?
    Ah, ce n'est que Le Golb qui égratigne Fringe ? Je garde ma plaidoirie de la défense pour le final...
    ^^

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    1. Nous sommes bien d'accord : tu viens explicitement de m'encourager à continuer sur ce mode jusqu'au final ? ;-)

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    2. Nous sommes nombreux à attendre une note de fin de saison sur Fringe, dans l'unique but de troller ce blog durant plusieurs jours. Enfin, nous tiendrons notre revanche ! :-)

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    3. Ah mais moi, je n'ai jamais rien eu contre les trolls. Ça fait péter les stats, ça fait rigoler, ça oblige les habitués du blog à rivaliser de réponses sarcastiques... vive les trolls ! Et même : vive les fans de Fringe ! ^^

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  5. J'ai entendu le plus grand bien de Bron/Broen, mais, je ne l'ai jamais trouvée. Sinon, illégalement, et avec des sous-titres anglais, décalés et plein de fautes. Un tuyau ?

    BBB.

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    1. Elle est disponible en DVD (import) depuis un petit moment déjà. Comme quoi l'illégalité n'est pas toujours la réponse ;-)

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    2. Vous me faites un mauvais procès ;-)

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    3. Je vous taquinais, rien de plus.

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  6. Putain mais énorme conclusion sur Homeland. Exactement le genre de truc qu'on désespère de lire. Bravo!

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  7. J'allais dire que vous étiez très dur avec Fringe, mais apparemment c'est un running gag :)

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    1. Ça court depuis un moment, mais je vous rassure tout de suite, ça n'a rien d'un gaga ;-)

      (quel intérêt, d'ailleurs, de se moquer d'une série qui tend les fesses en permanence en hurlant "frappe-moi ! frappe-moi !")

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  8. Happy Endings est quand même une des comédies séries de network à rompre le consensus mou de ses collègues. Alors rien que pour ça...

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    1. J'ai déjà lu cet argument mais je ne suis pas trop sûr de voir où il mène. Parce que Happy Endings, contrairement à ce que son titre indique, serait relativement exempte de bon sentiments, ça la rendrait mieux ou moins bien ?

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    2. C'est quoi le "consensus mou" des comédies?

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    3. Ben tu prends Parks, Modern Family, Community, Raising Hope, Ben & Kate, The Middle, How I Met, en dehors de la qualité ou pas de chacune, c'est toutes des séries pleines de bon sentiments où tout le monde est beau gentil et aime ses amis (et leur dit souvent). Pas Happy Endings, où les personnages sont assez cruels entre eux même si ce n'est pas Seinfeld.

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    4. C'est exact. Mais comme je le disais, je ne vois pas en quoi cela constitue une qualité supplémentaire. Au mieux, cela en fait un bol d'air frais, mais cela n'enlève rien à mes remarques.

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  9. Je trouve ta position un peu ambiguë, après ce que tu dis sur Homeland. Tu n'es pas le dernier à intellectualiser des séries "mainstream", parfois à l'excès. Le fait qu'on parle d'une série de network ne donne, souvent, pas l'impression que cela a un impact sur l'article. Donc, je ne suis pas sûre de te suivre.

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    1. Bien sûr que j'intellectualise des séries mainstream (du moins lorsque cela s'y prête). Je ne vois pas où le problème. Ce qui me dérange, ou pour être exact me laisse coi, c'est de voir des analyses voulant faire totalement abstraction du fait qu'une série mainstream est une série mainstream, et qu'elle est régie par d'autres règles qu'une série (dite) d'auteur(s).

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    2. Ok, je comprends.

      Mais Homeland, c'est Showtime. Showtime, c'est le câble. Homeland n'est donc pas une série de network, malgré tout...

      Je suis chiante :)

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    3. @RDG: Showtime c'est pas vraiment du cable auteurisant. C'est Dexter, Stargate, L Word, Episodes etc.

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    4. Serious a raison, mais peu importe puisque je ne parle pas dans l'article de séries de Network. Je parle de séries "mainstream", "grand public", ce qui n'est pas exactement la même chose. Beaucoup de séries "grand public" se retrouvent sur le câble US parce que les grands networks ont une capacité très poussée à l'auto-censure (c'était tout le sens d'un épisode de The Good Wife il y a quelques mois, qui soulevait avec un certain culot cet étonnant paradoxe voulant que les chaînes bannissent des thèmes, mots ou comportements qui ne sont pas réellement bannis par les textes et règlements de la FCC).

      Le simple fait que des séries comme Dexter ou True Blood (par exemple) passent sur les réseaux câblés n'en fait pas des séries d'auteurs par "essence". Dexter, par exemple, n'est pas plus violente que CSI, dont oublie souvent qu'elle est parfois franchement gore. La violence et le cul peuvent suffire à envoyer une série sur le câble, mais ils sont d'autant moins des critères pour définir ce qui est mainstream ou non que la violence et le cul, justement, font péter les audiences, et que sans violence et sans cul, il est très probable qu'un show comme True Blood n'aurait pas la même notoriété. La quasi totalité des séries de Showtime sont mainstream, tout comme des séries comme Walking Dead, Eastbound & Down, les production Cinemax et j'en passe... aussi câblées soient-elles. L'inverse existe également, même si elle est plus rare. On ne peut pas dire que Dollhouse ou FNL soient des séries mainstream, et elles sont pourtant bel et bien passées sur des grands networks (Fox et NBC, pour ne pas les nommer).

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    5. De toute façon est mainstream ce qui touche le grand public, un point c'est tout.

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    6. Je n'irais pas non plus jusque-là.

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  10. Un serialkiller-terroriste! Waouh! Ca a l'air vachement bien Bron! :)

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    1. Et il aime bien torturer, aussi ;-)

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    2. si toi aussi t'aimes torture tape dans tes mains,
      si toi aussi t'aimes tor....

      (la télé j'aime parce que c'est convivial)

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    3. Dis donc, t'es vachement guilleret aujourd'hui !

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  11. la première ligne m'a fait flipper, j'ai cru que c'était la SAISON de fringe qui était l'antépénultième :-/

    t'imagine l'angoisse, encore 2 saisons...

    mais j'avais juste lu un peu trop vite ^^

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