samedi 28 mars 2009

Speed Trials (M1)

...
Speed Trials... ou comment évoquer l'actu musicale sans y passer deux heures non plus, parce que malheureusement, on ne peut pas tout évoquer. En l'occurrence deux type de disques se trouvent réunis ici, classés par ordre "d'importance" : des disques sur lesquels je voulais absolument revenir mais qui ont déjà été commentés plus longuement par quelques copains, et des disques dont j'aurais voulu pouvoir parler mais que j'ai dû négliger faute de temps. So... c'est parti !

👍👍👍 Bird Head Son, d'Anthony Joseph & The Spasm Band (2009)

Certains albums se passent de commentaires parce qu'ils sont mauvais, d'autres parce qu'ils sont tellement bons qu'une simple écoute suffit pour être conquis. Bird Head Son s'inscrit de toute évidence dans cette seconde catégorie, qui dès ses premières secondes a filé directement dans le peloton de tête du Classement du Golb 2009 (dont la prochaine édition, puisqu'on en parle, c'est mercredi). Funk et soul, jazz et pop, Anthony Joseph transcende les genres avec une classe extraordinaire. Sa seule faute de goût ? Le nom de son groupe. Spasm Band, quand même...


PLUS CHEZ G.T. & NYKO


👍👍👍 Willie & The Wheels, de Willie Nelson & Asleep At The Wheels (2009)


Le retour du plus grand countryman vivant ne peut être qu'un non-évènement puisqu'il sort deux disques par an depuis 1962... n'empêche qu'on se régale une fois encore. Plus les années passent plus sa country-folk se mêle de jazz et de swing, et ici accompagné des excellents Asleep At The Wheel voici qu'il signe un album très New Orleans dopé à la bonne humeur et au groove. On l'écoute en se pinçant : comment des gens aussi vieux (car AATW ne sont pas non plus des perdreaux de l'année - il se sont formés à la fin des sixties) peuvent-ils sonner si jeunes et insouciants ? Auraient-ils découverts le remède contre la vieillesse et l'aigreur ? Quoiqu'il en soit, l'album est une merveille de plus dans la discographie de Papi Willie (son meilleur depuis le fabuleux Songbird).


👍👍👍 Gutter Tactics, de Dälek (2009)

Médaille de bronze au CDB 2007 avec le magnifique Abandonned Language, Dälek revient en 2009 avec album qui finira probablement lui aussi dans le peloton de tête cette année (prenons-les paris cinq minutes). Pour ceux (nombreux) qui ne connaîtraient pas, rappelons que son hip hop sombre à la limite du glauque n'est franchement pas à mettre entre toutes les mains, évoquant bien plus Tricky ou X-Ecutioneers que le rap West-Coast. Ne nous y trompons d'ailleurs pas : le duo, nettement plus influencé par Van Der Graaf Generator et le Velvet que par Run DMC, compte sans doute nettement plus de fans chez les amateurs de rock que chez les amateurs de rap. En même temps quand on voit ce qui cartonne en la matière chez nous, c'est presque rassurant non ?


PLUS CHEZ SYSTOOL ET SUR CULTUROFIL


👍👍 Keep It Hid, de Dan Auerbach (2009)

La vie parfois recèle des surprises. Le moins qu'on puisse dire est que je ne suis pas fana des Black Keys, très bon groupe un peu trop hype pour moi... c'est dire si l'envie d'écouter un album solo de leur chanteur ne me dévorait pas particulièrement. Or à ma grand surprise me voici quelques semaines plus tard totalement sous le charme d'un album certes pas incontournable, mais tout à fait attachant et efficace dans le genre blues-rock-psyché manifestement bloqué dans les seventies. Avec un groove assez furieux par moment ("Mean Moonson", énorme...), Auerbach signe un album finalement assez inattendu... pour moi, parce que sinon ça ressemble quand même beaucoup aux Black Keys. Du coup on hésite, 4, 5, 5, 4... allez : 5



👍👍 Animals in the Dark, William Elliott Whitmore (2009)

Comme l'Auerbach ci-dessus, voici typiquement le genre d'album qui, avec un peu plus de temps et de place, n'aurait jamais dû se retrouver évoqué à la va-vite dans cette rubrique. Car le folk-blues hanté de William Elliott Whitmore, qui fait un peu plus de buzz qu'à l'accoutumée (je mentirais si je disais que je le connaissais avant), mérite bien mieux que quelques lignes. Parfaitement intitulé, le disque évoque souvent un genre de Ben Harper dark (oui, c'est possible !), au clacissisme élégant et à la poésie racée ("Mutiny", "High Times"...). Un peu monotone par moment (c'est le genre qui veut ça), mais tout à fait recommandables et susceptible de séduire un sacré paquet de gens (quoique peut-être pas les fans du fadasse Harper...).



👍 Checkmate Savage, de The Phantom Band (2009)

C'est l'une des très bonnes surprises de ce premier tiers d'années : le premier album des inconnus (forcément) de The Phantom Band, s'il n'est pas parfait, est probablement l'un des plus intéressants qu'on ait entendus en 2009. Moins pompier que les Killers (c'était pas dur), plus second degré qu'Interpol, le combo fantôme orchestre la rencontre improbable des Beach Boys, de Depeche Mode et du post-punk. Pour un résultat par moment franchement grandiose ("Folk Song Oblivion", "Crocodile"). A découvrir.


👍 Tonight, de Franz Ferdinand (2009)

Nettement plus bondissant (quoique plus sombre qu'il n'y parait, dans son genre), le dernier Franz Ferdinand constitue assurément la meilleure surprise de ce début d'année. Après deux albums qui m'avaient franchement gavé je dois bien reconnaître que le groupe superstar d'Alex Krapanos a pris une toute autre dimension sur Tonight - sans doute pas l'album parfait mais un disque de rock funky qu'on pourra difficilement ignorer ce trimestre. Un bon groove, des morceaux pêchus et entraînants... ce n'est pas le Pérou, mais c'est vraiment très efficace et c'est amplement suffisant pour réviser son jugement sur un groupe qu'on avait un peu rapidement classé dans la catégorie feu de paille.


PLUS CHEZ GUIC'


👍 Folie Douce, de Chat (2009)

On y va à reculons, plus que jamais fatigué par une scène française de plus en plus uniforme et convenue. On s'attend à découvrir un énième album de chanson-qui-fait-bien-quand-ma-mère-vient-me-rendre-visite, avec les indispensables textes-qui-sont-jolis-et-même-que-ça-rime. Divine surprise : en moins de temps qu'il n'en faut pour enfoncer une porte ouverte du genre "Cette artiste est féline", on se retrouve avec un album pop et jazzy, agréablement surprenant et idéal pour égayer les matinées orageuses (et Dieu sait qu'elles sont nombreuses ces temps-ci). Une des plus agréables surprises de l'hiver passé.


👍 The Jim Jones Revue, de The Jim Jones Revue (2009)

Le leader de Thee Hypnotics frappe fort avec ce premier album pas vraiment solo, ode au rock'n'roll 50's et au boogie le plus endiablé : s'ouvrant sur trois titres extraordinaires ("The Princess & The Frog", "Hey, Hey, Hey, Hey" et "Rock & Roll Psychosis"), soutenu par un son cradingue du plus bel effet, The Jim Jones Revue sent la sueur chaude et le tabac froid, fuse (fuzz) de tous côtés et séduit immédiatement... pour quelque peu retomber dans sa seconde moitié, changeant de ce qui aurait pu être un Ep phénoménal en bon album de R&B. Dommage, mais non négligeable, comme le souligne fort justement Rémi (pas la peine d'en dire plus, je suis en tout point d'accord avec sa chronique !).


👍 The Afterlife, Elysian Fields (2009)

Il arrive que certains disques soient difficile à cerner, non en raison dans leur qualité intrinsèque qu'à cause d'une subjectivité qui nous est propre et que l'on ne peut évidemment pas maîtriser. Le nouveau Elysian Fields, avec ses effluves jazzy et sa langueur ténébreuse, fait partie de ceux-là. Ma première question a été Est-ce que j'écris un vrai article dessus, ou non ? Puis rapidement a dévié vers Est-ce que j'aime vraiment ce disque... ou non ? Je ne suis pas encore réellement parvenu à répondre. Comme si la musique d'un groupe que j'ai aimé passionnément autrefois ne parvenait plus vraiment à me toucher, j'ai été enchanté par les deux premiers (très grands) titres sans jamais parvenir à me concentrer sur une suite plus atmosphérique... ou tout simplement moins marquante ? Aucune idée. En l'état, un bon disque, bien écrit, très bien produit... mais auquel il manque quelque chose pour remporter mon adhésion complète...


👍 Southpaw Grammar (réédition), de Morrissey (1995)

Si la réédition en fanfare d'un des albums les plus curieux (et les moins réussis) du Moz fait un drôle d'effet, c'est moins parce que l'album est inégal et barré que parce qu'on s'aperçoit qu'il fut un temps (assez lointain) où Morrissey prenait de sacrés risques. Ici il s'adonne successivement au trip hop et à la noise, et se montre plutôt convaincant dans l'ensemble... même si finalement ce sont les pop-songs les plus classiques qui s'avèrent les plus fortes (notamment la furieuse "Dagenham Dave"). A croire qu'on échappe jamais complètement à son destin...


👍 Insurgentes, de Steven Wilson (2009)

Steven Wilson est un vilain garçon. Non content de jouer du prog, voilà que leader de Porcupine Tree critique avec véhémence ce qu'il appelle la downloading society, au point de lui consacrer un album entier. Entendre par downloading society non pas le téléchargement illégal, mais l'hyper-médiatisation de la musique voulant (selon lui) qu'on entende tout sans plus rien écouter. Refrain qui ne date pas d'hier, mais refrain plus que jamais défendable... qui lui vaut du coup une petite punition : être chroniqué dans Speed Trials, alors que ce très bon album de prog-pop aurait largement mérité un article entier. Non mais !


👍 L'Un est l'Autre, de Ridan (2009)

Déjà le troisième album pour Ridan, et rien de nouveau sous le soleil : de la chanson bougonne et bien écrite, un peu plus rock ou un peu plus folk selon les titres, aux textes racés mais aux mélodies parfois un peu cheap (surtout sur les morceaux les plus festifs). A croire que les critiques ont bu, qui y ont vu une évolution... qui en plus ne leur plait pas. Que les amateurs se rassurent : si vous avez aimé les deux premiers, vous aimerez celui-ci, qui est rigoureusement identique. De là à lasser un peu...



👍 The Empyrean, de John Frusciante (2009)

Logique implacable : plus les albums des Red Hot déçoivent, plus les albums solos de l'hyperactif John Frusciante ont bonne presse. Ce qui est évidemment un peu stupide, puisque le guitariste funambule est plus que jamais devenue LE Boss au sein de son groupe. Mais peu importe : The Empyrean, comme tous ses prédécesseurs, est un réjouissant fatra pop 70's, brillant par moment et complètement kitsch à d'autres, où se croisent et se mélangent les spectres de Joy Division et des Eagles, de Black Sabbath et des Beach Boys... dispensable, mais charmant.



👎👎 Scream, de Chris Cornell (2009)

Il y a deux ans Carry On, le précédent opus de l'ex-chanteur de Soundgarden et Audioslave, lui avait valu un Top of the Flops bien mérité. C'est donc sans grand espoir qu'on attaque cette nouveauté au titre prometteur, se disant qu'au pire il ne pourrait pas tomber plus bas. Eh bien vous voyez il ne faut jurer de rien puisque Chris Cornell, bien aidé en cela par son pote Timbaland, vient de publier l'un des pires albums que j'aie entendu depuis très longtemps ! En virant carrément RNB à guitares (et pas le meilleur), celui qui fut l'un des plus grands rockers des années quatre-vingt dix achève sa mutation en... rien. A ce stade ce n'est même plus drôle, un TOTF même sanglant ne pouvant désormais plus exprimer la consternation de l'auditeur.


HORS CATEGORIE : No Lines on the Horizon, de U2 (2009)

Comment dire... ? Ridicule ? Pathétique ? Il n'y a même pas vraiment de mots pour qualifier le dernier U2. Certes, on se moque souvent de Bono, de The Edge et de sa réverb', du côté sauveurs du monde... mais les irlandais restaient capables occasionnellement de publier quelques bons titres, un single puissant de temps à autre... ici rien de rien. Le groupe le plus populaire du monde n'est jamais tombé aussi bas et signe une bouillie démagogique pour laquelle il faudrait probablement inventer de nouveaux adjectifs (pensez donc qu'ils racolent même sur les terres de... Enrique Iglesias (non, c'est pas une blague, écoutez le deuxième morceau)). Même pas notable, d'autant que je n'ai pas eu le courage d'écouter la dernière de chanson (pas de bol... si ça se trouve c'était la bonne du lot).





24 commentaires:

  1. Le morceau d'A.Joseph est vraiment agréable, je pense que je vais aller écouter l'album, en entier. Merci.

    BBB.

    RépondreSupprimer
  2. bizarre, moi je m'arrive pas à m'enthousiasmer pour le disque de dan auerbach. je ne vois pas vraiment ce qui le différencie d'un black keys en demi teinte, groupe que j'aime bien, mais aussi hype que leur ville d'akron. c'est le groove de "i want some more" qui pour moi se décroche de "keep it hid"

    RépondreSupprimer
  3. Cool, cette nouvelle méthode de chronique rapide!

    Je vais vraiment écouter ce ANTHONY JOSEPH!

    Merci pour le lien vers DALEK et tu peux en ajouter un vers mon article sur Dan Auerbach, si tu veux ;-)
    http://systool.over-blog.com/article-28209385.html

    RépondreSupprimer
  4. Comme Klak, moi, Auerbach ne m'enthousiasme pas trop. Par contre, Whitmore, pas mal du tout, dans le genre blues/rock.

    BBB.

    RépondreSupprimer
  5. ouch, c'est dense!
    j'ai posé une oreille sur le dernier Franz Ferdinand, j'avoue que pour l'instant je ne comprend pas trop ton jugement, et encore moins l'enthousiasme de Guic avec qui j'ai très souvent les memes gouts... et pourtant j'avais plutot bien aimé le 2eme... on verra après quelques écoutes.
    Sinon Elysian Fields, après un premier album génial, j'ai du écouter les deux suivants avec un intéret décroissant. depuis j'ai décroché. Quels sont les meilleurs selon toi?

    RépondreSupprimer
  6. J'aime bien le Elysian Fields, leur meilleur depuis longtemps. Après c'est vrai que c'est pas non plus le premier...

    Le Phantom Band m'ennuie profondément !

    RépondreSupprimer
  7. Salut Thom, 100 % d'accord avec toi concernant Willie Nelson, Elysian Field, U2 (ça me fait mal au bide de devoir l'acheter pour la bibliothèque ! comme le Springsteen, d'ailleurs ...) Auerbach, A. Joseph & Whitmore.
    Je ne comprendrai jamais par contre l'enthousiasme autour de Franz Ferdinand.
    Après avoir été emballé par The Phantom Band, mon intérêt va décroissant.

    Mon coup de coeur folk de ces 10 derniers jours, c'est Howard Eliott Payne - Bright Light Ballads (je craque pour les morceaux Dangling Threads, et la simplicité intemporelle de Until morning).

    Comme d'hab, je m'appelle ...

    J'ai, entre autres, beaucoup apprécié également le nouver Super Furry Animals, Camera Obscura, et étonamment, le Au Revoir Simone avec ses sonorités très 80's.

    @++

    RépondreSupprimer
  8. > "je n'ai pas eu le courage d'écouter la dernière de chanson (pas de bol... si ça se trouve c'était la bonne du lot)."

    Le pire c'est que c'est vrai !

    RépondreSupprimer
  9. BBB. >>> si vous avez fait au moins cette découverte, le long billet n'aura pas été inutile.

    klak >>> c'est pas pire que moi ne trippant pas sur les Black Keys mais craquant pour ce disque :-)

    SysTool >>> petit coquin :-) je n'ai délibérément pas mis ton article, puisque tout comme le mien c'était de l'express.

    Xavier (& Lyle) >>> mon préféré d'Elysian Fields est Queen of the Meadow. Le premier (Bleed Your Cedar) étant à peu près du même (excellent) niveau.

    Thierry >>> c'est dingue quand même, cette manie que tu as d'oublier ton nom ! Un début d'Alzheimer, peut-être ? ;-)

    Serious Moon >>> j'aurais voulu le faire exprès que je n'aurais pas si bien réussi mon coup :-D

    RépondreSupprimer
  10. En fait, j'en ai fait plusieurs, simplement, je n'ai pas compté les découvertes beurk beurk, comme Steven Wilson ou Frusciante.

    BBB.

    RépondreSupprimer
  11. Oui, mais c'était de l'express dix lignes, mais une non-chronique comme celle que tu as fait pour Joseph Anthony ;-)

    Pas grave, merci!

    SysT

    RépondreSupprimer
  12. BBB. >>> je ne suis pas vraiment étonné que ceux-là ne vous plaisent pas...

    SysT >>> rien à voir, mais tu n'ouvres jamais ta boite mails ? :)

    Thierry >>> c'est très bon... mais quand même, j'aurais pu confondre avec Whiskeytown si tu me l'avais passé en blind-test (le duo, notamment...)

    RépondreSupprimer
  13. D'accord en grande partie, sauf que je trouve le Franz Ferdinand beaucoup moins bon que toi, et le Elysian Fields bien meilleur...

    Sinon, mon préféré d'Elysian Fields est aussi Queen of The Meadow, je viens m'ajouter à ta recommandation pour Xavier, il FAUT écouter ce superbe album... (c'est con, maintenant, je ne peux plus dire un "chef-d'oeuvre indispensable", on traduirait par "bon album dispensable"^^)
    (quoi ? on interprétait déjà mes propos de cette manière avant ?)

    RépondreSupprimer
  14. pas encore écouté grand chose là-dedan,
    mais j'ai vu Chat en concert,
    elle est bonne pianiste, excellente musicienne si j'en juge par les arrangements et les compos, et qui plus est ses musicos sont vraiment bons.
    Mais le chant....

    on m'a dit que ce serait délibéré, de sa part, de faire la voix de gamine qui ne sait pas chanter. Si c'est le cas, c'est nullissime. Si ce n'est pas délibéré, c'est juste, disons, entre handicapant et très gênant. Quand on fait ce type de musique, de plus avec un souci évident du détail dans les compos et la mise en place,
    délaisser le chant à ce point me confirme que c'est décidément le mal français et ça me désole (ça m'énerve un peu aussi, en fait).

    autant dire que pour les albums, j'attendrai le 2e ou le 3e qu'elle ait pu se rôder sur scène, ce qu'elle ne manquera pas de faire car EMI compte sur elle.

    RépondreSupprimer
  15. G.T. >>> vois le bon côté des choses : grâce à ça, tu obliges la blogosphère à totalement se réinventer !

    Arbobo >>> le chant est effectivement une plaie française... je me demande pourquoi, d'où ça vient... sociologiquement parlant ce serait intéressant de parvenir à comprendre pourquoi les français soignent si peu cet aspect-là...

    RépondreSupprimer
  16. J'avais écouté le Queen of the Meadow, que j'avais bien aimé, cependant moins que Bleed Your Cedar. Ce n'est peut etre pas la peine que je m'attaque aux autres, puisque de l'avis général (ben oui, GT + Thom quand meme!) je connais les meilleurs...

    RépondreSupprimer
  17. (ben oui, GT + Thom quand meme!)

    Je ne sais pas si on est représentatif de l'avis général... vu qu'on pense pareil les trois quarts du temps !

    RépondreSupprimer
  18. Euh, oui, plusieurs fois par jour, pourquoi?

    Je n'ai rien reçu de toi récemment, je crois... :-(

    SysT

    RépondreSupprimer
  19. Whiskeytown, une référence qu'elle est plutôt bonne, non !?

    RépondreSupprimer
  20. Oui oui ! C'est juste que ça m'a surpris.

    RépondreSupprimer
  21. C'est vrai que le dernier morceau du disque de U2 est de très loin le meilleur. Vraiment, tu exagères ! :-)

    RépondreSupprimer
  22. J'ai manqué de clairvoyance sur ce coup on dirait :-)

    RépondreSupprimer
  23. Si les artistes français négligent le chant, n'est-ce pas une sorte de pose (je suis comme je suis) liée à une idée que le texte suffit (et se défend sans cela) et que finalement, l'interprétation on s'en tape du moment que les arrangements musicaux suivent ?

    RépondreSupprimer
  24. Je pense qu'il y a de ça, oui, notamment en ce qui concerne le texte, cette tradition de la chanson française qui peut parfois s'avérer un lourd fardeau. Les arrangements... je n'espère pas, parce que les disques français (du moins en matière de "chanson") sont si peu "produits" la plupart du temps que ce serait d'une prétention assez comique pour certains :-)

    RépondreSupprimer

Si vous n'avez pas de compte blogger, choisir l'option NOM/URL et remplir les champs adéquats (ce n'est pas très clair, il faut le reconnaître).