jeudi 12 mars 2009

Le Bal des débutants

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Il n'aura échappé à personne que si 10 Years After était plutôt une bonne idée de rubrique, le premier jet n'avait rien de bien convaincant... pour la simple et bonne raison que re-chroniquer un album de Dominique A dix ans plus tard ne relève pas spécialement du Sacerdoce, c'est de la musique de grande classe, riche, bien fichue... ça me faisait très plaisir de recommander Remué à ceux qui ne l'auraient pas connu mais soyons honnête - du point de vue "parcours musical", ça n'apportait pas grand chose. Non seulement mon opinion sur ce disque est toujours positive... mais en plus n'a-t-elle fait que croitre au fil des ans ! Heureusement ou malheureusement (ça reste à voir) il n'en va pas de même pour tous mes albums du mois de l'année 1999 - loin s'en faut ! Aussi pour mars allons-nous enfin passer aux choses sérieuses (ou plutôt justement pas du tout sérieuses)... mes deux disques du mois d'alors étant (accrochez-vous bien) Neon Ballroom de silverchair et Pennybridge Pionneers de Millencolin. Que personne ne panique : je n'ai pas choisi le second. Que tout le monde s'inquiète : c'est parce qu'en le réécoutant je me suis aperçu que mon avis n'avait globalement pas changé (un très bon disque de pop-punk catchy et remuant, comme je les aime encore à l'occasion aujourd'hui). Du point de vue parcours musical... le silverchair est autrement plus intéressant, ne fût-ce que parce que le trio australien a marqué une époque qui se trouve (hasard ou fatalité) avoir été aussi mon adolescence. Or, ce qui ne manque de piquant en l'occurrence... c'est que je n'aimais pas du tout les deux premiers albums de silverchair, beaucoup trop sous influence à mon goût, trop post-grunge, le premier très Soundgarden, le second très Nirvana. Je n'avais aucune sympathie pour ce groupe adulé par mes copains, tout au plus en aimais-je une ou deux chansons par-ci par-là ("Suicidal Dream" était pas mal, "Nobody Came" non plus), mais dans l'ensemble je ne voyais en Daniel Johns qu'un vulgaire ersatz virant de plus en plus commercial au fil des années qui plus est (le premier album était particulièrement métallique... le second nettement plus MTV-like).


C'est à ce moment-là que ce roublard de Johns a publié son grand-œuvre, ce Neon Ballroom que tous mes copains ont détesté... et soudain j'ai fondu, comme c'est magnifique la jeunesse et comme c'est tout plein d'enthousiasme béat. N'ayant évidemment jamais entendu XTC à l'époque je me suis mis en tête d'avoir affaire à un disque particulièrement original - le mot chef-d'œuvre a bien entendu fini par s'évader de ma bouche presque malgré moi. Autant vous dire que la dé-cristallisation aura été violente, dix ans plus tard... d'autant plus violente en fait que Neon Ballroom est probablement l'un des trois ou quatre disques que j'ai le plus écoutés dans ma vie. C'est vous dire si son choix pour cette rubrique était évident, aussi évident que la chronique en aura été déchirante... car bien entendu lorsqu'on prétend comme moi relater mois après mois son parcours musical on ne peut pas se contenter d'écouter bêtement le disque et de dire ce qu'on en pense. On doit essayer de le remettre en perspective, de se remettre en perspective. De relativiser autant l'album que son jugement sur l'album... plus que jamais, la question épineuse de l'esthétique et du ressenti sera le nerf de la guerre. Et l'esthétique doit forcément gagner. C'est d'ailleurs (un peu) la morale du parcours musical de G.T. : ce n'est pas grave de s'être trompé, voilà ce qu'il nous dit. J'assume d'avoir écouté ceci ou cela, bien sûr... mais j'assume aussi de ne plus l'écouter, et voilà pourquoi. Le ressenti importe donc peu. Non qu'il soit absurde ou méprisable... mais parce que dans le cas d'un album qu'on a écouté tant de fois, qui a à ce point compté... il est brouillé par son corolaire : la mémoire. Le souvenir de l'époque, l'émotion de l'instant. En d'autres termes : si quand j'entends "Anthem for the Year 2000" je ne peux m'empêcher de gueuler à tue-tête... ça n'en est pas moins une scie particulièrement bassinante, un gros rock de stade (c'est d'ailleurs le but) hyper lourd et rigide. Si je la chante, ce n'est pas parce que je l'aime... mais parce que je l'ai aimée et que l'habitus, concernant ce titre, est beaucoup trop fort pour ma raison - qui elle identifie très bien les carences du morceaux. La meilleure preuve de ce que j'avance étant que mon avis sur l'album a finalement été arrêté non pas au moment où je l'écoutais... mais quelques heures plus tard, alors que je ne l'écoutais pas et que seul mon cerveau était en branle.

Alors bien sûr je pourrais toujours essayer d'être hypocrite, vous servir une grosse tambouille à deux balles pour vous expliquer à quel point ce titre a pu compter pour des kids s'apprêtant à avoir dix-huit ans en l'an 2000... franchement peu importe : c'est quand même un morceau assez mauvais aux paroles particulièrement pauvres (je me souviens d'ailleurs que le groupe l'avait voulu ainsi, comme pour avoir un rappel en concert). Et ce qui vaut pour ce titre-ci vaut pour une grosse part de l'album. Quand on taille des croupières à Queen (comme je le faisais à l'époque... comme tout le monde le fait souvent), vous avouerez qu'on ne peut décemment pas frémir à l'écoute d'une boursouflure comme "E-Motion Sickness", morceau inaugural qui voudrait être un mille-feuille symphonique mais termine en choucroute pompière. La construction n'est pas dégueu, c'est même plutôt inventif... mais la production est tellement too much qu'on reste nettement plus proche de "Bohemian Rhapsody" que de "Paranoïd Androïd". La suite ? Une succession de morceaux d'abord variée puis carrément hétéroclite, dont deux titres sous perfusion Machine Head qui se démarquent clairement du lot (ce sont - comme par hasard - les moins produits : "Spawn Again" et "Satin Sheets"), et deux trucs post-grunge sexy et hypnotiques, l'un excellent ("Do You Feel the Same?") et l'autre minable (j'ai oublié le titre). La power-ballade "Ana's Song" est plutôt réussie ; on n'en dira pas autant de "Miss You Love", au texte malin mais à la mélodie si sirupeuse que je n'arrive même plus à l'écouter en entier.

Le reste est un fatras symphonico-rock sans grand intérêt ; "Black Tangled Heart" est insupportable, "Paint Pastel Princess" (mon morceau préféré en 1999), assez odieuse. Ah si : le dernier titre ("Steam Will Rise"), pixien en diable, est tout à fait brillant... mais arrive comme un cheveu sur la soupe tant il est délicat par rapport à tout ce qui le précède. Si l'on ajoute Neon Ballroom à une (ré)écoute attentive de Frogstomp, Freak Show (les deux d'avant) et Diorama (l'affreux d'après), on en arrive à une conclusion bien pire que "Daniel Johns vire commercial... " : Daniel Johns, après avoir publié deux disques de heavy-rock honnêtes, s'est pris pour un artiste - alors qu'il n'est qu'un pauvre clampin éternellement adolescent. Ça fait de la peine à écrire, croyez-le bien... ça n'en est pas moins vrai. Ironiquement... voilà des années que je me demandais naïvement ce qui était arrivé à silverchair entre Neon Ballroom (que j'adorais) et Diorama (que je détestais). Aujourd'hui j'ai la réponse : rien. Déjà à l'époque où je l'aimais, ce groupe produisait des albums assez médiocres uniquement éclairés par quelques fulgurances de-ci de-là. C'est juste que j'étais jeune et ne me rendais pas compte, et c'est parce qu'en quatre ans (Diorama a paru en 2002) j'ai beaucoup mûri que je me suis mis à trouver tout ce que faisait silverchair navrant... d'autant plus navrant en fait qu'au final le rageur Freak Show, sur lequel j'ai tant craché en 1997, avait rétrospectivement au moins le mérite de parler à son époque - et Daniel Johns à sa génération. Sur Neon Ballroom et les deux suivants, il ne parle qu'à son égo.


👎 Neon Ballroom 
silverchair | Epic, 1999

26 commentaires:

  1. Je n'ai jamais vraiment écouté le groupe (peut-être un peu comme ça, avec mes enfants), mais je trouve le principe de l'article très courageux (très "golbien", pour être exact).

    BBB.

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  2. Pas facile comme exercice, je ne m'y risquerai pas... Peut etre parce que sur le fond, je ne suis pas trop d'accord avec le fameux "de l'esthétique et du ressenti"...
    Bref concernant Silverchair, je ne m'étais pas fait piéger à l'époque, et avait déjà trouvé ca très prétentieux... (dis donc, ton exemplaire est dédicacé??)

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  3. Avant même de lire la critique, autant le dire: j'adore cet album. Et pourtant, oui, il est plein de défaut, On accuse toujours Silverchair d'être une bande de gamins qui se sont pris pour Nirvana, et c'est pas faux, mais...je sais pas. Cet album, c'est la déprime adolescente en forme d'album, t'as tout dedans, de la rage brute, des engagements pas très bien définis, et des déprimes sentimentales...

    Rien que d'y penser j'ai envie de le réécouter.

    Bon, maintenant, je lis.

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    1. On est 6 ans apres ce commentaire.
      Je réécoute néon balroom comme par hasard. Je te lis l'article, je relis ce com.

      Bilan: ta gueuler Guic, Thomas a raison, tu auras déjà du le savoir en 2009.

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    2. Oahahah ! Je traîne sur le Golb commac' tranquillou, je vois par hasard le nom de Guic' dans les derniers commentaires, alors je clique, et je tombe LA-DESSUS.
      T'étais encore chaud comme tout en 2009, en fait ! :D

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  4. Au final je suis au regret de dire que... ben je suis totalement d'accord avec la critique. Mais ca ne m'empéchera pas de signer des deux mains à chaque fois que l'occasion se présentera de la réécouter pour retrouver mes 17 ans.

    En meme temps, on peut pas prendre mon avis en compte... Y a des morceaux de Diorama que j'aime bien (les pires, en plus, genre "Across the Night".)

    Sinon, j'ai jamais compris ce que voulait dire ce "Burn my knees and pray" de Emotion Sickness. Mais ca m'a pas empéché de le miauler un nombre incroyable de fois.

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  5. "le trio australien a marqué une époque qui se trouve (hasard ou fatalité) avoir été aussi mon adolescence"

    je ne sais pas pourquoi mais ça ne laisse jamais de m'étonner de voir que Thom n'est qu'un gosse.

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  6. Pour ma critique de l'album Highly Evolved des vines, dont pas mal de titres m'avaient évoqué Silverchair, j'avais employé à propos de ces derniers l'expression "sortes de Muse du grunge"... Pas mal, non?

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  7. BBB. >>> ah non, je vous en prie, c'est vous le courageux de la semaine ! (Cf. notre discussion d'hier)

    Xavier >>> sur Esthétique & Ressenti, entendons-nous bien : si je cite souvent l'article de G.T., c'est parce que je le trouve très pédagogique, expliquant simplement des choses qui ne le sont pas toujours et qu'on trouverait à coup sûr expliquées de manière nettement plus complexes sur des sites plus spécialisés. Mais ce n'est pas vraiment "l'avis d'un blogueur" avec lequel je serai d'accord, et toi pas. Plutôt une règle fondamentale en matière d'exercice critique (et même de création), qui peut-être discutée, mais pas vraiment réprouvée. Au point qu'on la mette en œuvre tout le temps, parfois sans le savoir : on a beau mettre tous les énonciateurs qu'on veut, essayer de rester modeste ou je ne sais quoi... écrire par exemple "personnellement je n'aime pas trop les arrangements de cet album", c'est déjà être dans l'esthétique.

    Sinon... Muse du grunge, ouais, ça pas mal vu :-)

    Guic' >>> comment peut-on faire un gros blogage sur Queen et aimer "Across the Night" ????? C'est de la folie ! :-/

    Christophe >>> c'est le genre de réflexion qui me fait plaisir à entendre maintenant que j'approche la trentaine (ah ah). Il faut dire aussi que comme j'ai commencé à écouter du rock de manière monomaniaque en 1991... j'ai "mûri" musicalement à un âge plus jeune que la plupart des gens de mon âge, qui eux s'y sont plutôt vers 95/96...

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  8. Euh... surement parce que Queen n'est pas lié à mon existence au même point que Silverchair...
    Silverchair, c'est mon Stereophonics à moi, si tu vois ce que je veux dire. (En meme temps si tu vois pas, personne voit.)

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  9. C'est quand même de la daube que je n'ai jamais eu l'idée d'écouter. Ce qui est réjouissant, c'est que les mauvais Pearl Jam, Mudhonney, Alice in chains ou Soundgarden resteront toujours à des années lumière devant les meilleures productions de ces connards qui ne se soucient que de plaire aux programmateurs de la bande FM et qui construisent leurs chansons comme simples prétextes à futurs clips èmtivesques couleur sépai avec force ralentis sur des gerbes d'eau qui explosent à chaque gros plans sur la caisse claire humectée.

    Allez, tiens, le me recolle Not for you avant d'aller faire les trous pour refaire ma clôture.

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  10. Guic' >>> je vois... enfin cela dit, j'ai jamais beaucoup écouté les Stéréophonics, n'oublie pas. Sans doute beaucoup moins que tu n'as écouté silverchair !

    Christophe >>> c'est marrant que tu en parles, je suis justement en train d'écouter intensivement Pearl Jam ces derniers jours (pour un article à venir sur la mega réédition de Ten)... ah tout de même, précision essentielle : il n'y a pas de mauvais Soundgarden, le groupe s'étant arrêté suffisamment tôt pour n'avoir jamais sombré...

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  11. Je me souviens que lorsque la chanson "Freak Show" était sorti, j'avais bien accroché. Bon pas de quoi crier au génie, mais ça restait suffisamment efficace... c'est déjà pas mal (il faut par moment se contenter de peu... surtout que de la part de Silverchair, je n'attendais rien :P).
    Qq années plus tard, j'ai eu l'occase de me taper le LP en entier... roh la misère... quelle cata... ^^'

    Et sinon, ils existent toujours alors ce fumeux trio australien? XD

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  12. Ils ont disparus de la circulation un moment en raison de la santé de leur chanteur... et puis ils ont sorti un album sans grand intérêt, Young Modern, il y a deux ou trois ans.

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  13. Oui, quand je disais mauvais pour tous ceux là, ça veux juste dire moins génial ^^

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  14. Ah bah... tant mieux ! Parce que je répondais sur Soundgarden en me disant que bon... j'avais du mal à trouver du mauvais chez AIC (même si Facelift a énormément vieilli), et que Mudhoney et Pearl Jam, sans être toujours géniaux, étaient quand même des groupes plutôt constants dans la qualité :-)

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  15. Excellent ! (je parle de la chronique, hein, pas de l'album...)
    (et je ne dis pas juste ça parce que tu fais référence à deux de mes articles...)

    Neon Ballroom... est atroce. Je dis ça, mais je ne l'ai jamais écouté en entier... faut dire que dans les premiers titres, il y a des horreurs niaises et lourdingues comme c'est pas permis, qui coupent l'envie d'aller plus loin...

    De toute façon, j'ai jamais accroché à Silverchair... par contre, je trouve que le dernier, Young Modern, n'est pas insupportable (enfin, pas tout le temps)... il y a quelques trucs pas mal foutus...

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  16. Oui oui sans doute... il y a toujours un ou deux bons titres sur les albums de silverchair, ce qui paradoxalement les rend d'autant plus agaçants...

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  17. Je te rassure thom, même si je commente un billet musique, je n'ai pas compris grand chose comme d'abitude, enfin si le sens général je crois... plus ou moins.
    bref je voulais juste te signaler que je t'ai tagué (et quelle tag, brother, quelle tag ;-))

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  18. Je vois pas ce que tu lui reproches à cet album. L'est très bien. Ni affreux, ni innommable ^^

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    1. Ce qu'il n'est sûrement pas en tout cas, c'est "sauvage et rêche" comme j'ai pu le lire je ne sais plus où ;-)

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    2. Ce qui est tout de même étonnant, vu les adjectifs précédemment employés, c'est que cet article n'arrive pas totalement à enterrer ce disque "sauvage et rêche" oui ;)

      Sinon, aussi, moi j'aime bien Diorama^^.

      Par contre, je reconnais sans effort que Young Modern est une totale bouse inaudible. Finir sur ce déchet et annoncer par la suite que le groupe est en hiatus pendant une période indéterminée est presque une mauvaise blague. Mais Daniel Johns est sûrement un humoriste qui s'ignore ;)

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    3. En fait tu cherches les coups, c'est ça ? :-)

      Le problème de ton "sauvage et rêche", c'est qu'il est totalement décalé par rapport à la nature-même d'un album ultra-produit, ultra-léché, même dans ses morceaux les plus brutaux (qui sont tout sauf "bruts"). Neon Ballroom n'est pas un disque sauvage et rêche, pas parce que je l'ai décrété, mais parce que ses auteurs eux-mêmes ne l'ont pas souhaité. Il n'est que couches et strates, arrangements, harmonies... il est le contraire de "rêche", c'est un des albums les plus produits de son époque, dont l'ambition musicale première est... symphonique. Bref tu te trompes quand tu crois que j'ironise sur le "sauvage et rêche" parce que je n'aime pas l'album. Il y a plein d'albums que j'adore qui ne sont ni sauvages, ni rêches, ce ne sont pas particulièrement des qualités (ni des défauts) à mes yeux. Je pense simplement que là, dans ce cas précis, ces adjectifs ne sont pas vraiment les plus appropriés. Voire, que Johns lui-même serait étonné que l'on pense ça (mais c'est ton droit, hein ^^)

      Au demeurant, il me semble que tu trompes aussi sur la nature de cet article, qui n'avait pas du tout pour but d'"enterrer cet album" (d'autant que, comme en témoigne tous les autres commentaires, il n'avait pas besoin de mon aide pour ça). La rubrique 10 Years After (dont c'était le 2e épisode) visait surtout à revenir sur l'évolution de mes goûts - et Neon Ballroom est de ce point l'un des exemples les plus éloquents qu'il y ait jamais eu dans cette rubrique, même si ce n'est pas franchement mon meilleur article ^^

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  19. Tu as mal compris mon commentaire précédent (plein d'autodérision): bien sûr que "Neon Ballroom" possède une ambition symphonique revendiquée; le choix de "rêche" notamment était plus dans le fond que pour la forme de l'album- Johns ayant développé une anorexie due à sa phobie grandissante en rapport avec sa célébrité.

    Je te disais juste que, rapport à ton article qui fait le point entre ton toi d'avant et celui de l'époque où tu l'as rédigé, il me semblait moins véhément que ce que tu m'as fait remarqué gentiment ces derniers jours.

    Sinon, mon meilleur article préféré sur ce blog est "Moi c'est Sinaeve", quasiment ex aequo avec "Golb, Culture et violence" ^^

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    1. Mais c'est un peu normal, non ? L'article lui-même commence à dater ^^

      Bon et puis la véhémence était aussi, esprit de contradiction quand tu nous tiens, un écho déformé à ta manière assez tonitruante (enfin à l'échelle de ma page d'accueil Facebook ^^) d'annoncer que tu allais le réhabiliter. Déjà, je ne suis pas forcément convaincu qu'il y ait besoin de "défendre" un album qui s'est autant vendu et qui, j'ai été un peu étonné que ton texte fasse l'impasse là-dessus, a été auréolé de très bonnes critiques à sa sortie. C'est vrai que silverchair est (était ?) un groupe qui s'attirait pas mal de moqueries, mais il était quand même plus hype que honteux à l'époque, avait un vrai succès et faisait la quasi-unanimité chez les "kids" (on parle d'un groupe qui a dû faire trois ou quatre fois la couv' de Rolling Stone US en l'espace de trois ans). Bon et puis ensuite comme je suis chiant, je dis le contraire, et de préférence plus fort - mais ça, c'est moi ;-)

      Je me méfie toujours des gens qui me disent qu'ils ont un article préféré ;-)

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